Yapapire

Yapapire

Oh ça va oui, il y a pire dans la vie. Ah bah oui, il y a pire, ça c’est sûr, la famine, la pauvreté, la violence… mais qui es-tu pour porter un jugement ? Sous prétexte que tu vis « pire que moi », je ne peux rien ressentir ? Ça voudrait dire que chaque personne ayant de la colère, de la tristesse, ou peu importe serait constamment en train de se dire… « Oh ça va y’a pire… laisse-toi crever au fond et surtout ferme-la, hein, car tu serais trop égoïste si tu devais te dire ce qui ne va pas ». NON !

Comme si déjà, dans notre société actuelle, on ne se comparait pas assez. Je pense qu’il faut faire la part des choses. Oui, il y a pire et nous devons penser à autrui mais j’ai le droit d’aller mal et j’ai même le droit d’en parler… et tu sais quoi ? Même si j’ai tout pour être heureuse, j’ai le droit de pleurer.
Toi et moi nous ne sommes pas pareils, peut-être que ce n’est pas la joie, peut-être que c’est « pire » que moi mais, en attendant, le malheur ne se compare pas. Nous ne sommes pas les mêmes, nous sommes différents et c’est bien mieux comme ça. Je pense qu’être à l’écoute de soi, de ses sentiments, de ses craintes est presque nécessaire pour guérir, peu importe ce qu’il se passe dans le monde… donc si tu vas bien, tant mieux pour toi, profites-en pour apporter ton aide à ce qu’il y a de « pire ».

Je terminerais, quand même, par amener un peu de bonté à toutes les personnes qui ont pondu cette phrase, moi y compris… merci car je pense que cela part d’une très bonne attention… comme vouloir donner une bouffée de réaction, d’énergie positive mais…. permettez-moi de dire que, pour moi, cette phrase m’amène plus de culpabilité et empire… donc, prochaine fois, je te répondrai : « Oui y’a pire, mais y a mieux aussi ! ».

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Auteure : Nala, 15 ans, Liège

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Vivre sans survivre

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J’aimerais réapprendre à vivre. Pour moi, la différence entre vivre et survivre dans ce contexte est que vivre tu le fais avec plaisir, tu te lèves chaque matin avec envie de commencer une nouvelle journée. Tandis que quand on survit, on se bat contre nous-même, pour arriver à sortir de ce lit, car on ne trouve plus de raison à la vie.

J’aimerais retrouver une raison de me lever le matin et commencer une nouvelle journée. J’aimerais être capable de vouloir continuer d’exister et ne pas vouloir disparaître à chaque instant. Me dire que la vie vaut la peine d’être vécue. Me dire qu’il y a trop de bonnes choses que je raterais si j’arrêtais de survivre. J’aimerais pouvoir enfin dire « j’ai survécu et aujourd’hui je vis vraiment. Je suis une survivante et tout ça c’est derrière moi ». On dit souvent que notre pire ennemi c’est soi-même, je n’ai connu de phrase aussi vraie, je n’ai vécu de phrase aussi vraie.

Vivre, on le fait étant enfant mais, parfois, on perd cela en cours de route et on se met à se battre contre soi-même pour survivre. L’être humain n’est pas que bon, il est aussi très mauvais, par moment, mais le pire est quand cette part de « ténèbres » se déverse contre sa propre personne. Se vouloir du mal, c’est survivre.

Auteure : Marie, 17 ans, Jodoigne

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Mais ça ne sert à rien de pleurer

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Pleurer, permet d’apaiser des frustrations, des colères, des peurs, du stress, de l’anxiété ou du mal-être, d’évacuer un trop-plein d’émotion tout simplement. Mais attention, quelqu’un qui pleure ne va pas nécessairement mal, il peut pleurer pour aller mieux ou pleurer parce qu’il va bien, parce qu’il est heureux, avec des gens qu’il aime.

Ces petites gouttes d’eau veulent dire beaucoup et, en même temps, si peu. Elles ne sont pas signes de faiblesse, que du contraire, elles montrent la force que certains n’ont pas. N’ayez pas honte de vos larmes.

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Auteure : Yeliz, 15 ans, Liège

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J’ai mis 19 ans à être fier de moi

J’ai mis 19 ans à être fier de moi

« J’ai mis 19 ans à être fier de moi ». Voici la phrase que je me suis dite à moi-même lors d’une promenade anodine en me perdant dans mes réflexions. Ces réflexions qui nous font faire le point sur nous-mêmes, sur ce que nous vivons au quotidien mais également sur notre histoire personnelle. Tout y est passé : famille, école primaire et secondaire, bénévolats, travail, engagements sociaux, et choix des études supérieures mais, au beau milieu de ma tornade de pensées, un sentiment m’a pris.

Il m’a paralysé de la tête au pied, criant d’une vérité qui semblait être enfouie au plus profond de moi-même : un sentiment de plénitude. Se sentir plein, drôle de sentiment que j’ai ressenti. Il m’est difficile de l’exprimer en d’autres termes. Sans doute que le mot fierté est le plus proche synonyme, fier d’être en phase avec soi-même, fier d’enfin avoir l’impression de se connaître, fier d’avoir fait la paix avec son passé pour mieux appréhender son futur, fier de se sentir capable d’émettre ses propres choix en passant sous silence une série d’obligations sociales, tout simplement fier d’être SOI. Ce sentiment m’a semblé tellement naturel et, à la fois, étrange comme si je le découvrais pour la première fois.

L’être humain aimant bien douté de lui-même et se questionner continuellement, je me suis directement demandé qu’elles étaient les raisons pour lesquelles j’éprouvais ce sentiment alors qu’il ne m’empêche pas de ressentir du stress, d’éprouver certaines peurs et qu’il ne rend pas mon avenir moins incertain aujourd’hui qu’hier.

Mais ce qui a changé, ce ne sont pas mes émotions mais la façon dont je les comprends, je les appréhende et j’en fais usage. Je pense avoir atteint une nouvelle phase dans ma vie. J’ai grandi et compris que cacher ses sentiments ne servait à rien, qu’ils n’étaient que le reflet de besoins (in)satisfaits. Alors, je me suis demandé si ma vie était devenue plus simple pour autant ? Il est évident que je ne peux répondre par l’affirmatif mais, aujourd’hui, je ne cherche plus à fuir les événements positifs comme négatifs que je vis au quotidien. J’ai mûri et compris qu’il faut accueillir ce qui nous arrive sans que cela ne remette notre entité propre en question, cette entité qui est à la base de qui nous sommes, notre socle fondateur.

Tout mon parcours fût essentiel pour qu’aujourd’hui, je me sente plein. Chaque défaite a compté et pesé autant que les réussites, chaque moment de doute fût aussi important que mes moments d’intime conviction, chaque bas m’a été autant bénéfique que chaque haut pour me permettre de mener de telles réflexions. Errant toujours dans les rues de mon quartier, la tête emplie de questions, je me suis arrêté net. Heureux d’avoir éprouvé ce sentiment, j’ai cherché à le conserver, à le graver dans le marbre, j’ai pris un stylo et un bout de papier et j’ai écrit sans une once d’hésitation « aujourd’hui je ne suis plus seulement fier de ce que je fais ou ai pu faire mais aussi de qui je suis ». Depuis ce moment, ce papier m’accompagne partout où je vais. Je le relis quand je doute de moi-même pour me rappeler, que malgré les difficultés, je suis heureux d’avoir mis 19 ans à être fier de moi.

Auteur : Corentin, 19 ans, Anderlecht

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Voyage de l’esprit

Voyage de l’esprit

Lors d’un atelier d’écriture à l’Hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola, les jeunes ont dû se prêter au jeu d’écrire un texte avec des mots imposés. Voici leurs textes.

Mots imposés : différence, train, inspiration, désespérance, homme, chocolat, démocratie, 3h du matin, autotune, jeunesse, brioche

Enfin moi
Lucie, 25 ans, Bruxelles

Hier j’ai pris le train vers une direction inconnue. Je suis un homme ou plutôt une femme, enfin, je ne sais pas. Je me suis toujours sentie différente des autres… Ce jour-là, il était 3h du matin quand j’ai décidé de tout plaquer et partir loin. Je suis seule dans la rue, écouteurs aux oreilles écoutant ces
vieilles musiques bourrées d’autotune. Je n’aime pas forcément ces chansons mais pour autant elles m’inspirent. En effet, toute ma jeunesse n’a été que froid et désespoir.

C’est donc pour cela que j’ai décidé de m’envoler pour une vie meilleure . Je rêve d’un monde où les gens sont libres, heureux d’être ce qu’ils sont et contents d’affronter la vie. Je rêve d’un monde où la démocratie prime et où tout le monde est entendu ?

Je suis seule, avec, dans mes poches, qu’un petit bout de chocolat et un morceau de brioche. Je suis prête maintenant, prête à affronter le monde et vivre ma vie.

Une nouvelle page se tourne, je suis enfin moi.

Vers l’inspiration
Anonyme

Hier, j’ai pris le train direction : vers l’inspiration.

Me voilà à 3h du matin avec de la musique, pleine d’autotune, dans les oreilles. Ça me rappelle ma jeunesse, les bons vieux temps avec des brioches au chocolat faites par mes parents.

Mais, maintenant, c’est différent, je suis un homme et c’est pas aussi facile de fuir la désespérance.

Mais me voilà en route vers le pays de l’inspiration.

Le démocratie ne m’arrêtera pas cette fois.

C’est moi qui décide.

De mon avenir.

Musique
Anonyme

Un jour, j’ai pris le train en mangeant de la brioche et du chocolat à 3h du matin. Je me sentais différent et désespéré sans que je n’aie la raison du pourquoi. Je pensais, dans ma tête, quel homme et pourquoi la démocratie existe ou bien serait-il grave si la démocratie n’existait pas ?

J’avais de l’inspiration pour chaque album de musique mais ce n’est pas si facile que cela en a l’air. Soudain, j’ai eu une pensée de ma jeunesse, ça me manque beaucoup.

Une fois que je suis descendu du train et je me suis rendu, à mon lieu de travail, dans mon studio, j’ai trouvé mon inspiration. Il a allumé l’autotune et le reste, et j’ai chanté.

Un jour…
Khusi, 15 ans, Bruxelles

Un jour, en fait non, c’était la nuit. Il faisait noir et je ne savais plus quoi faire, j’étais débordée par mes émotions. Désespérée, je suis montée dans le dernier train aux alentours de 3h du matin. Dans le train, un homme, je le vis grand et fatigué, je m’approchai de lui et lui demandai où allait ce train. Il prit une grande inspiration et me répondit, avec une voix assez étrange, je dirais même plus autotunée : « Je ne le sais guère, jeune femme ».

Puis le train se mit en route et nous avons roulé pendant des heures. Je n’avais pas prévu de nourriture, et lui non plus apparemment, car sa seule chance de se nourrir était une pauvre petite plaquette de chocolat que nous avions partagée, dans une petite brioche un peu dure. Mais, après réflexion, c’était mieux que rien.

En voyant le temps passé, dans le train, nous nous mettions à parler, très souvent, de tout et de rien. Mais, souvent, de nos différences, dues à notre époque. A son époque, il y a quelques années, la démocratie n’existait pas. C’était juste une question de pouvoir et, donc, je lui expliquai que ça n’avait pas changé. Partout, dans nos bâtiments, ça ne marchait toujours pas comme cela.

Après des heures et des jours, nous sommes arrivés à bon port. C’était une grande plage avec des gens, je dirais même plus des jeunes. C’était une plage où régnait la jeunesse folle, où toutes les personnes pouvaient se rendre là pour vivre leur vie qu’ils ont raté ou oubliée…

Auteur-e-s : Lucie, Khusi et anonymes

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