
Art & liberté
Être libre
Se sentir vivre
C’est la vie
L’art est ma fibre
La peinture est mon esprit
Le théâtre est ma vie
Déclamer c’est être aimé
L’amour et la flamme
Les flammes c’est l’arme du cœur
Le cœur est la sœur
Être libre
Se sentir vivre
C’est la vie
L’art est ma fibre
La peinture est mon esprit
Le théâtre est ma vie
Déclamer c’est être aimé
L’amour et la flamme
Les flammes c’est l’arme du cœur
Le cœur est la sœur
Le plus injuste à l’école c’est le fait que quelques options sont mises à l’écart ou même banalisées. Le plus injuste à l’école ce sont les préjugés sur les options ainsi que les différences et les remarques que les gens font par rapport à l’enseignement général et l’enseignement technique.
En tant qu’élève dans une option d’art, je tiens à noter que l’on m’a souvent fait la remarque que les techniques de transition sont nulles ou moins fortes que dans les matières scientifiques, et que ces élèves ne trouveront pas de travail surtout s’ils comptent poursuivre l’art à l’université.
Je trouve que c’est injuste de faire des préjugés juste parce qu’il y a des personnes qui veulent s’épanouir en étant créatives. On nous colle une étiquette en nous mettant à l’écart et même en banalisant les options dans l’enseignement technique.
Je peux dire que je connais beaucoup de mes camarades de classe en art qui sont forts dans les matières scientifiques, et même plus doués que ceux en option. Il ne faut pas se décourager ou même stresser, ou être forcé à prendre une option qui ne vous plait pas particulièrement. Tout dépend de vos envies et de vos attentes. Je tiens aussi à noter que des parents et même des professeurs ont des préjugés qu’ils projettent sur leurs élèves et enfants (ce qui ne règle pas les choses).
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.
Aujourd’hui, j’ai besoin de paix et de calme. Dans cette époque où l’on doit se battre pour vivre sereinement, la musique me permet de m’évader. Aux informations, on entend tous les soucis du monde à travers les mots des présentateurs de JT tranquillement assis autour d’une table. On se lève le matin, fatigués des maux des autres et on enfile nos chaussures pour recommencer une nouvelle journée. Nos idées et nos pensées se bousculent et se bouleversent pour continuer à affronter notre journée. Parce qu’après tout, il y a pire !
Nous nous retrouvons le mercredi avec nos différents instruments pour s’évader. L’accord du violon commence ! Il est temps ! Je relève la tête et me met à chanter ma partition.
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Un paquet de facteurs favorise notre créativité. Si je m’appelais Emile Zola, je dirais sûrement que le milieu dans lequel on grandit détermine nos choix et décisions. Mais si l’on prend pour exemple le domaine artistique, il dépasse le champ des théories figées et cadenassées d’intellectuels, ces mêmes théories imposant une et une seule grille de lecture au sujet de notre environnement. Quel ennui profond. Quel traquenard pour l’imagination. Si je m’appelais Michel Gondry, j’avouerais qu’on apprend en faisant. Souvent, créer l’inédit équivaut à se laisser aller.
Qu’on soit pauvre, riche, paumé, têtu, naïf, révolté, l’art et la culture doivent demeurer une porte d’évasion accessible à tout le monde ! La pauvreté ne tue pas la créativité. Ce qui la tue, ce sont ces gens pour qui l’art est « non-essentiel », pour qui l’art est « business ».
A écouter aussi en podcast ici
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Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.
On n’est jamais libre. Toujours enchaînés à des responsabilités familiales, amicales, à des désirs pressants, à des pulsions primaires… c’est là que l’art intervient, telle une porte vers l’évasion parfaite. L’évasion pure, celle qui transforme notre expression en beauté fictive.
L’écriture est vitale. Je ne sais pas ce que je fous ici. Je ne sais pas pourquoi je suis sur cette foutue planète absurde, où notre destruction est programmée. Je n’ai pas la liberté de tout comprendre mais laissez-moi écrire.
Ce qui me révolte est le manque de franchise. Cette phrase regroupe pas mal de pôles. J’ai l’impression que, de plus en plus, le mensonge et les non-dits s’accentuent dans notre société, que dire ce que l’on pense devient négatif, et qu’il est plus facile d’être faux.
Etre vrais, parfois, c’est risquer de s’ouvrir et d’avouer. Mais, moi, en tant que personne, je préfère la franchise, pouvoir avoir les vraies versions, qu’un truc bateau ou inutile qui empêche, ou freine, notre avancement ou notre relation.
*ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.
CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS D’UN ATELIER SCAN-R.