La poésie ne doit pas périr

La poésie ne doit pas périr

La poésie est un moyen d’expression rejeté en bloc par de nombreuses personnes. Pour certains, la connaître, la comprendre c’est être snob, c’est le signe d’un niveau d’éducation élevé, c’est scolaire, codifié, ennuyeux. Pour d’autres, il s’agit d’une source d’inspiration inégalable.

La poésie on la rencontre très tôt, en classe où on la récite sans vraiment en comprendre le sens, dans l’unique but d’exercer sa mémoire. Plus tard on analyse son fond et sa forme, on compte ses vers et ses figures de style, on en apprend les principaux mouvements, tout cela sans jamais s’émerveiller sur la beauté de cet art.

Comme les romans, la poésie raconte des histoires. Mais avec une longueur aussi limitée, le choix des mots est d’autant plus important. Les poèmes laissent aussi place à l’imagination du lecteur pour combler les trous. Le but est de raconter une émotion, le plus souvent relative au vécu de l’auteur, et ceci de la manière la plus esthétique possible.

Un poème n’est souvent pas bien long et pourtant il rebute. Il faut dire que les termes qui y sont utilisés ne sont pas toujours courants et que certains poètes jouent sur l’hermétisme de leurs textes pour limiter leur accès aux membres de la haute société.
Au contraire, certains poèmes sont très simples, très courts, certains poèmes sont en prose, certains poèmes ne suivent aucune règle. Relevons le voile de mystère qui entoure la poésie et l’empêche d’être appréciée à sa juste valeur.

Tout le monde peut lire de la poésie. Il faudrait même encourager chacun.e, dès l’enfance, à profiter de cette mine d’or insoupçonnée qui permet d’améliorer son vocabulaire, son orthographe et son niveau de langue en général mais aussi, peut-être, d’acquérir un goût esthétique et un peu de culture générale supplémentaire.

Enfin, tout le monde peut écrire de la poésie. La poésie, ce sont des émotions, des points de vue sur la vie et puis des jolies formules. Pas besoin d’y mettre les idées les plus profondes, les choses les plus simples sont souvent les plus belles. Suivez autant de règles que vous voulez, mais surtout ne vous mettez pas la pression.

Auteure : Isa, 18 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Quel est l’intérêt de l’art dans notre monde actuel ?

C’est un fait, l’art est quelque chose de très important dans notre monde actuel. Il permet de développer la créativité des gens et de stimuler leur imagination.

De plus pour prendre un exemple, le dessin permet des tas de choses telles que raconter des histoires ou encore représenter ce que l’on pense. Si nos ancêtres dessinaient déjà à la préhistoire, il y a bien une raison.

En effet, malgré qu’il y ait une multitude de possibilités, des centaines de techniques à apprendre comme la perspective, les ombres,… Il n’y a qu’une seule et même base et c’est le concept de créer quelque chose, pas forcément de créer quelque chose avec ses mains mais de laisser une trace de son passage, de produire quelque chose…

Auteur : Adrien, 15 ans, Liège

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Art & requins

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Après 6 longues années d’études à l’Académie des Beaux-Arts et 2 diplômes en poche, je ne peux que constater mon état mental en fermant les portes de l’établissement derrière moi.
Rancœur, sentiment de n’être nulle part, de ne rien savoir, d’être dans le mauvais. Je ne suis pas prête. Plus que tout, je ressens un dégoût profond envers l’art.
L’art qui résonnait en moi sans mots précis, aujourd’hui me perfore le crâne de sa prétention et du milieu dans lequel il nait.
Mais pourquoi ce sentiment est-il né en moi, à partir de quand ? Suis-je la seule dans le cas ?
Si je parlais de moi, de mon expérience, je serais tenace, amère. Si je parlais des autres je serais factuelle. Alors parlons d’abord de moi.

Je rentre à 18 ans dans une école qui n’est pas faite pour les gens qui recherche le savoir-faire, le comment. L’Académie cherche le pourquoi. Elle t’accueille dans une classe avec comme enseignant un artiste avec un grand A. Artiste enseignant qui selon moi joue le rôle d’un surveillant plus qu’un maître instructeur. Le recrutement se base sur 5 années d’expérience dans l’art. Pas sur un diplôme de pédagogie. Ce que l’Académie veut, ce sont des artistes à l’esprit critique. Et c’est selon moi la base fondamentalement branlante de cette école. Mettre entre les mains de personnes qui cherchent simplement un salaire à la fin du mois pour garder leur statut d’artiste, l’avenir de jeune en recherche et curieux, c’est selon moi, absurde.

A l’Académie, tu es libre, c’est bien, c’est beau. C’est pour ça que la plupart des gens choisissent cette école. Libre de faire tes erreurs, d’expérimenter. Tu es surtout libre du savoir des techniques. Celles-ci importent peu pour eux. Qu’une toile peinte à l’huile s’efface ou se craque dans 20 ans car celle-ci a mal été préparée ? Qu’importe si l’artiste s’est exprimé par expérimentation ! Au diable la technique, le savoir, on veut créer. C’est tout.
C’est le sentiment qui m’a frappé le plus après 6 ans. Je n’ai rien appris.
Pas de fil conducteur, pas de ligne directrice, rien. Des jurys ou ton art est lynché sur la place publique par des artistes qui n’ont jamais quitté Liège. Dans le but de voir ton caractère. Ils cherchent à ce qu’on réponde, qu’on se défende (mais pas trop quand même il ne faudrait pas leur manque de respect).
Alors où se place les sensibles ? Ceux-là mêmes qui ne savent s’exprimer que par ce média qu’est l’art ? Que font-il face à ce vaste monde, face à ces pourquoi, ces comment incessants ?
Ils s’écrasent. Ils se forcent. Pas de place pour ceux qui ne savent pas s’exprimer. Ils sortent de l’école abattus et perdus.

Pour revenir à des faits réels qui nécessiteraient que la ville mette des yeux dans son école je partirais d’un récit auquel j’ai eu la désagréable chance d’être témoin.
J’ai été très seule durant mes études, la peinture étant un milieu de requins apeurés par l’idée que les autres soient meilleures, la place aux dialogues et aux sympathies n’était donc pas de mise.
Malgré tout j’y ai rencontré Pauline (nom d’emprunt) atteinte d’autisme Asperger.
Pauline est une jeune fille passionnée et passionnante. Mais Pauline, dû à sa maladie, à énormément de mal avec l’expression de ses idées et le décodage du monde qui l’entoure.
Elle se confie, s’ouvre et trouve une manière de peindre qui lui permet de s’ouvrir au monde.
Seulement, elle n’est pas « faite » pour ce milieu.
Les faits se passent milieu d’année. C’est un mouton noir au seins des enseignants de la section peinture. Elle ne rentre pas dans les cases. Elle est vue comme têtue, subordonnée. Les réunions s’enchaînent, le sort s’acharne mais nous ne souhaitons pas parler d’acharnement, de tête de Turc, de favoritisme. Pourtant, 5 mois avant la fin de l’année le verdict tombe. « Quoi que tu fasses, sache que tu ne passeras pas ton année ».
Le mot est dit. Elle est dans l’impossibilité de réussir son année. Alors Pauline cherche des solutions, las de savoir que le chemin est tracé et que ces personnes s’octroient le droit de lui rayer une année de sa vie en prétextant un quelconque retard.
Je vous parle d’une réunion qui a eu lieu entre les enseignants et elle. Réunion où Pauline propose un médiateur spécialisé dans l’autisme. Médiateur qui sera là pour décoder le langage de Pauline et le rendre plus concret pour eux. Malheureusement, c’est un refus catégorique de leur part. « Tu t’exprimeras seule, tu tenteras de nous faire comprendre ou tu peux partir ».
Pauline arrêtera ses études, juste après cette réunion.

Je vous parle de Lola qui trop enfoncée dans une année difficile perd le fil de ses études sans avoir de soutient de la part de ses enseignants. Malgré tous ses efforts, pour elle aussi le verdict tombe, c’est l’échec. Alors elle tentera sa chance ailleurs, à Saint-Luc. Grave erreur. Saint-Luc n’est pas fait pour elle, elle retourne à l’Académie où ce changement de parcours est vu par ses professeurs comme de l’insolence et de la provocation. Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes.

Je vous parle d’Anastasia, qui après un bachelier à Saint-Luc très valorisant et des projets plein la tête se retrouve confrontée au Master de l’Académie. Elle y connaîtra son premier burn-out ainsi qu’un ulcère à seulement 22 ans.

Je vous parle de Salvatore, garçon de 29 ans sûr de lui et charismatique qui va se retrouver face à des enseignants à l’ego qui fâche. Sa confiance en ses compétences est perçue comme de l’arrogance. Il constatera des aberrations dans ses cotations sans réelle justification. Il se retrouvera infantiliser. Il se verra mis à la place de l’enfant face au maître avec cette phrase dite dans la cour entre 2 clopes « Quand tu es face à quelqu’un qui sait mieux que toi, tu te tais », concernant un sujet que Salvatore maîtrisait mieux que sa poche.

Et je vous parle de tous ces jeunes que je croise dans la rue, dans la vie, qui s’accorde à dire que l’Académie est un trou dont on peine à sortir. Que c’est une niche d’artistes enseignants ratés qui ont trop peur du talent d’autrui et préfèrent se congratuler entre eux afin de booster leur ego.
Je vous parle d’une école qui est en rivalité avec une autre et qui en fait payer ses élèves. Je vous parle d’une école payée par la ville qui n’a aucun regard sur ses recrutements. D’une école où les enseignants ne sont pas diplômés dans le domaine qui importe le plus.
D’une école qui écrase les plus faibles sous prétexte de ne laisser en ressortir que les meilleurs, les durs d’esprit.
D’une école qui ne s’investit pas pour ses élèves, qui met une séparation entre les sections.

Auteure : Anonyme, 24 ans, Liège

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En quoi l’art a sauvé ma vie ?

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Majorité à peine dépassée, je sentis le besoin de trouver ma place et ma manière de lutter efficacement contre ce monde pourri.
Ma ville regorge de trésors abandonnés, je capte assez vite le nombre élevé de lieux vides et m’en étonne chaque jour un peu plus vu le nombre croissant sans cesse de personnes à la rue. C’est alors que je commence à faire des listes reprenant les adresses des bâtiments et autres renseignements possibles.
Puis un jour avec un ami, c’était décidé, nous avons ouvert notre première baraque et nous nous y installons. Afin de justifier notre occupation des lieux, nous avons réfléchi à un projet artistique rassemblant plusieurs personnes. C’est-à-dire repeindre la maison entièrement, sols et plafonds compris. Puis à terme de l’occupation, organiser une soirée expo,… afin de rendre le travail de tous visible par tous.

Le résultat final avait un effet immédiat. Dès l’entrée de la maison, vous n’aviez pas d’autres choix que d’être immergés dans l’univers coloré de chacun des acteurs du projet.

A la base, très simplement, on invitait des amis peindre la maison puis de fil en aiguille un rythme s’est ancré, ainsi qu’une dynamique assez positive.
De là, est venue l’idée de créer un collectif défendant le droit au logement, de créer un atelier par le biais de ce projet peinture.

Antre 2 Ponts naît alors. Le projet reste inchangé, seule la localisation diffère.
Effectivement, après expulsion, on rebondit ailleurs. Nous avons retapé une dizaine de maisons comme ça. Pas toutes abouties, avec des hauts et des bas, avec des peines et des joies. Mais c’est dans mes squats que certaines galeries sont venues me chercher. Plusieurs opportunités pour chacun de nous. Depuis 2017, Antre 2 Ponts existe et évolue. Je réfléchis sans cesse à comment le concrétiser officiellement, ASBL ou pas ?

Auteure : Elora, 25 ans, Bruxelles

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Le choix de regarder des K-dramas et pas autre chose

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Les K-dramas se passent en Corée du Sud d’aujourd’hui. Certains acteurs ne sont pas qu’acteurs, ils peuvent être idols (chanteurs). Je trouve que les scénarios sont bien écrits. Dans un K-drama, il peut y avoir plusieurs styles comme l’action, avec un peu de romance, etc.
Dans la culture asiatique, ils sont pudiques et c’est ce qu’ils montrent, dans les K-dramas, contrairement à certaines séries où il n’y a pas forcément ce côté de pudeur.

Lorsqu’on regarde une série K-drama, il n’y a qu’en VOST, donc on peut facilement comprendre car il y a souvent les mêmes mots ou expressions qui reviennent. Grâce aux séries K-drama, je peux reconnaître dans la vie de tous les jours si une personne asiatique est coréenne ou non.

En général, les séries ont plusieurs saisons. Dans les K-dramas, il n’y a qu’une saison avec minimum 16 épisodes d’une heure.

Il n’y a pas que des K-dramas mais aussi des C-dramas, J-dramas ou Thai-dramas.
Les séries m’ont donné envie d’apprendre plus sur la Corée du Sud, tout comme sur la Chine.

Auteure : Inès, 25 ans, Bruxelles

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