Un paquet de facteurs favorise notre créativité. Si je m’appelais Emile Zola, je dirais sûrement que le milieu dans lequel on grandit détermine nos choix et décisions. Mais si l’on prend pour exemple le domaine artistique, il dépasse le champ des théories figées et cadenassées d’intellectuels, ces mêmes théories imposant une et une seule grille de lecture au sujet de notre environnement. Quel ennui profond. Quel traquenard pour l’imagination. Si je m’appelais Michel Gondry, j’avouerais qu’on apprend en faisant. Souvent, créer l’inédit équivaut à se laisser aller.

Qu’on soit pauvre, riche, paumé, têtu, naïf, révolté, l’art et la culture doivent demeurer une porte d’évasion accessible à tout le monde ! La pauvreté ne tue pas la créativité. Ce qui la tue, ce sont ces gens pour qui l’art est « non-essentiel », pour qui l’art est « business ».

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Auteur : Bruno, 26 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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