Mon parcours vers la Croix-Rouge

Mon parcours vers la Croix-Rouge

Après avoir formé ses élèves aux premiers secours, Geffrey a voulu en faire plus ! Il s’est engagé à la Croix-Rouge pour mettre ses compétences au service de la société.

Former la population aux premiers soins

Je me suis inscrit comme volontaire à la Croix-Rouge avec un objectif bien précis, former mes élèves de primaire aux premiers secours. Ancien enseignant, je trouvais pertinent que mes élèves soient formé·e·s aux premiers secours, comme je l’étais après mon BEPS (Brevet Européen des Premiers Secours). Après quelques jours de formation, me voilà prêt à former mes élèves grâce à la Croix-Rouge Jeunesse. Une fois que cela fut fait … je restais sur ma faim. J’avais envie d’aller plus loin dans la matière, d’approfondir la thématique des premiers secours et pas uniquement avec ma classe. Je me suis alors posé la question : « Comment mettre mes compétences au service de la société ? » J’ai donc décidé de continuer mon parcours de formation à la Croix-Rouge et je suis devenu formateur Premiers Secours.

Plusieurs fois par an, je dispense une formation BEPS, une formation Secourisme ou encore une formation en réanimation pédiatrique. La différence avec mes élèves est flagrante. Les candidat·e·s, peu importe leur âge, se sont inscrit·e·s à la formation de leur propre chef. Elles et ils ont le désir d’apprendre à pouvoir réagir, apprendre à poser les bons gestes, apprendre à sauver des vies. Tou·te·s les candidat·e·s apprennent quelque chose. Que ce soit un seul élément ou une multitude d’informations, tout le monde en ressort toujours grandi.

Des candidat·e·s différent·e·s, des expériences enrichissantes

Les formations premiers secours sont accessibles à partir de 12 ans. Certains ont plus d’expériences que d’autres mais tout le monde a déjà vécu une situation d’accident. Tou·te·s les candidat·e·s ont un vécu différent. Tout le monde a toujours une anecdote à raconter sur chaque thème abordé. Ces échanges permettent de construire la formation et ne pas se centrer uniquement sur les compétences du formateur. Lors des mises en situation, rares sont celles ou eux qui les réussissent parfaitement dès le premier essai. Chacun·e réagit avec ses émotions, son savoir et ses compétences. J’aime animer et ensuite débriefer de ses mises en situation. Chacun·e ose alors poser plein de questions afin d’en savoir plus, de mieux comprendre. Ensemble, nous avons ainsi échangé et construit la situation idéale afin que si celle-ci devait se produire, chacun·e puisse réagir de la façon la plus adéquate possible en tenant compte de ses capacités. Je me souviens lors de la technique de la réanimation (avant le Covid), une candidate avait insufflé dans le mannequin et son chewing-gum est tombé dans la bouche de celui-ci, empêchant les insufflations. Je ne l’aurais jamais dit en temps normal, mais grâce à elle, on a compris l’importance de ne pas chiquer durant une réanimation.

Une formation, des candidats mais un seul groupe

S’inscrire à une formation Croix-Rouge, c’est avant tout faire des rencontres. Je ne suis pas uniquement avec un seul candidat, je suis avec un groupe entier. Que la formation se donne en 2 jours complets ou en plusieurs demi-jours, une relation se crée entre les candidats mais entre nous également. Une complicité s’installe, le contenu s’accompagne de petites blagues détendant l’atmosphère. Il n’est pas rare qu’à la fin de la formation BEPS, les candidat·e·s me demandent quand est-ce que je donne la formation suivante, afin qu’ils et elles s’inscrivent ensemble pour continuer leur parcours de formation avec la Croix-Rouge. Et cette complicité je la retrouve encore plus à la fin de la formation Secourisme. Les candidat·e·s sont tou·te·s uni·e·s pour réussir l’épreuve du jury. Chacun·e attend que tout le monde réussisse avant de partir. Parfois, la complicité qui se crée dépasse les 15 heures de la formation BEPS. Je me souviens que les candidat·e·s ont proposé d’aller au restaurant. On s’est donc retrouvé·e·s le soir pour partager un repas comme des ami·e·s de longue date. La surprise fut totale quand elles et ils ont refusé que je paie et que tou·te·s s’étaient concerté·e·s en catimini pour m’offrir le resto. La soirée a continué en terrasse encore quelques heures à discuter autour d’un café. Quinze inconnus qui ne se connaissent pas mais durant un instant, la formation Croix-Rouge a permis de créer des liens.

Salarié et toujours volontaire

Huit ans plus tard, je n’enseigne plus à mes élèves les premiers soins, je suis devenu salarié à la Croix-Rouge Jeunesse. Malgré ma semaine de travail à la Croix-Rouge, je continue de rester volontaire dans la formation. La formation d’adultes est complémentaire à mon travail tant au niveau méthodologique que pédagogique. De plus, former des adultes aux premiers soins m’apporte beaucoup de reconnaissance car, un jour, on sera confronté·e à une situation d’accident. J’espère que grâce aux formations de la Croix-Rouge, chacun·e pourra poser le geste de premier secours adéquat et qu’ensemble, nous pourrons agir pour une humanité plus solidaire.

Auteur : Geffrey, 29 ans, Ecaussines

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Animatrice à la Croix-Rouge Jeunesse : une diversité enrichissante

Il y a sept ans, un peu par hasard, Anne-Marie est passée par un stand de la CRJ. Là, sans le savoir, voulant juste dépanner un de ses amis, elle a mis le doigt dans un formidable engrenage qui l’a conduite à de nombreuses et très belles découvertes !

Un coup de main de 5 minutes qui dure depuis 7 ans !

Il y a sept ans, et dans des circonstances tout à fait anodines, je suis entrée à la Croix-Rouge Jeunesse (CRJ) – (1). Lors d’un salon, un ami s’occupait d’un stand de sensibilisation aux premiers soins pour les enfants. Lors de la discussion, il m’apprend qu’il a besoin de mains pour accompagner une petite fille sur son stand. Elle avait pour mission (fictive, on s’entend) de sauver un blessé de guerre. Pour cela, elle devait l’amener sur un brancard jusqu’au poste de soin se trouvant de l’autre côté du champ jonché d’embuches : fausses mines menaçant de se déclencher, obstacles devant être enjambés… Mon aide à l’animation, qui devait durer cinq minutes, a duré toute la journée et puis 7 ans ! La CRJ ne m’a plus lâchée. Avec le recul, je n’aurais jamais pu imaginer que la simple visite d’un salon allait me faire vivre autant d’aventures différentes !

Il faut sauver Henriette !

Mes premiers pas à la CRJ se limitaient à animer les enfants sur des stands de sensibilisation aux premiers secours. Mon rôle ? Animer un parcours en brancards. Quel enfant n’aurait pas envie de se déguiser en secouriste et de soigner Henriette, notre ourse blessée… Une fois ce parcours terminé, les enfants étaient pris en charge par d’autres animateurs qui les sensibilisaient à l’appel 112, aux soins des brulures et des plaies, etc. Petit à petit, je me suis formée aux techniques pour soigner, aux techniques d’animation de la CRJ. On commence par apprendre ce qu’on doit faire pour animer les petites activités sur les stands, on termine par savoir occuper tous les postes de ce stand et par pouvoir prendre en charge la gestion d’un tel évènement avec le soutien des coordinateurs.

Un deuxième projet

Quelques semaines après le stand, on m’a proposé de participer au stage. Pendant une semaine, nous devions sensibiliser les enfants aux thématiques de la Croix-Rouge. Ce fut l’une des plus belles expériences que j’ai eu l’occasion de vivre ! Un groupe d’animateurs et d’animatrices venant d’horizons différents pour offrir à des enfants une semaine de vacances accompagnée de bonne humeur, rires, découvertes et apprentissages de toutes les sortes. Une semaine cela peut paraitre court et pourtant cela demande de la dextérité, surtout quand nous devons nous occuper de l’ensemble du projet : la logistique, l’animation, l’encadrement, la subsistance. Nous aurions pu nous répartir les rôles et chacun·e rester dans une catégorie fixe, mais non, le choix a été de tou·te·s nous mélanger et de réaliser l’ensemble des tâches entre nous. Cela nous a permis de tou·te·s nous rencontrer, nous découvrir et surtout, de mettre en avant les forces de chacun et chacune. Ces cinq jours sont intenses, éreintants, mais pourtant, quel bonheur de voir le regard de ces enfants s’illuminer lorsqu’ils arrivent à relever les défis qui leur sont proposés, quelle bulle d’oxygène de pouvoir mettre en pratique sa créativité pour une cause utile !

Sept ans, le bilan

En sept ans au sein de la CRJ, j’ai pu m’adonner à de nombreuses activités et projets différents. Chaque fois que je discute avec les coordinateurs et coordinatrices d’un nouveau projet, d’une nouvelle animation, je me demande ce qu’ils et elles vont encore me proposer. Chacune de mes expériences est unique de par son contenu, son cadre ou encore par les personnes avec lesquelles j’ai eu l’occasion de la mener à bien. Il m’est arrivé de devoir animer en français mais également en néerlandais, en anglais ou encore dans une langue totalement invitée dans le seul but de déstabiliser les enfants. Imaginez-vous avec un soldat face à vous qui ne vous répond qu’en utilisant des syllabes ou une seule voyelle : quel casse-tête pour comprendre ce qu’il vous veut ! Et pourtant par ce jeu, nous sensibilisons les enfants aux difficultés des migrant·e·s à lorsqu’ils et elles arrivent dans un pays dont la langue leur est inconnue.

En sept ans à la CRJ, j’en ai fait du chemin, du parcours en brancard jusqu’au soldat parlant une langue inventée tout en créant et en mettant en place de nouvelles activités. J’ai parcouru des kilomètres pour rencontrer des enfants de tout horizon. J’ai eu des fous rires, j’ai fait des rencontres qui marquent mon existence, j’ai eu l’occasion de (re)découvrir des aspects de ma personnalité que je ne mets pas en avant dans ma vie de tous les jours. Tout cela, je ne l’aurais jamais imaginé ce matin-là, il y a sept ans, où je me suis déguisée en brancardière pour permettre à une petite fille de mener à bien la mission qui lui avait été confiée. Aujourd’hui, je ne m’imagine pas arrêter mon volontariat à la CRJ grâce à cette diversité, chaque nouvelle animation est un nouveau défi à relever.

 

 

Notes de la rédaction

 (1) La CRJ est l’organisation de jeunesse de la Croix-Rouge de Belgique. Depuis 1981, elle a pour mission d’accompagner, de soutenir et de stimuler les jeunes à devenir des CRACS (Citoyens Responsables, Actifs, Critiques et Solidaires), tout en valorisant leur potentiel comme acteur de changement. Elle travaille autour de trois axes : animer et sensibiliser sur les premiers soins, accompagner et soutenir les jeunes dans leur engagement citoyen, participer et représenter des jeunes au sein des instances de gouvernance et aux processus décisionnels à la CRJ et à la Croix-Rouge de Belgique.

Auteure : Anne-Marie, 26 ans, Écaussines 

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S’impliquer

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Comme d’autres, Gaëtan est rentré par la petite porte au CRJ, aujourd’hui, il prend ses fonctions très à cœur et s’implique même dans les différentes instances de cette organisation de jeunesse un peu particulière !

Lors d’un Grand Prix de F1, je rencontre deux volontaires qui me parlent de la Croix-Rouge Jeunesse (CRJ) – (1), du rôle d’animateur pour transmettre aux plus jeunes, des soins donnés aux plus démuni·e·s, etc. À ce moment-là, ma curiosité et mon intérêt sont éveillés. Comme beaucoup de jeunes, le premier service qui m’a attiré à la CRJ est le secours, le fait de soigner mais aussi d’écouter les gens. Certains détestent. Personnellement, j’adore ces échanges. Parler ou écouter la personne qui se fait soigner ou simplement, partager un moment de discussion, cela me plait et quoi de mieux pour apprendre que de commencer mes animations par le festival des Ardentes (2).

Animer …

Le mot d’ordre à la Croix-Rouge jeunesse c’est “transmettre”. Je me dis pourquoi pas. Une première animation arrive, je m’amuse tout de suite, je m’épanouis et les enfants sont attirés, curieux, et je dirais même avides de nouvelles connaissances. Les secours, l’aide aux plus démuni·e·s et l’animation d’enfants commencent à être pas mal, mais un message va véritablement changer le cours des choses !

et bien plus encore

Une bulle Messenger s’affiche sur mon téléphone. On me propose d’aller à une assemblée générale de la CRJ. Des doutes s’installent … L’assemblée générale, ce n’est pas la réunion « somnifère » durant laquelle on valide les comptes, les budgets, les orientations stratégiques ? Je réfléchis, j’hésite, j’y vais ou pas ? Le principe d’une assemblée générale, je le connais de par mes études, ce n’est pas quelque chose de “fun”… Une petite voix me dit d’y aller et que je serai probablement surpris. J’y vais, je n’ai rien à perdre !

L’assemblée générale

Après la matinée conforme à mes connaissances : comptes, budget, orientations stratégiques, … Voici le moment de la pause de midi et, surprise, un lunch sympa favorise les échanges et la discussion. Petit à petit, mon appréhension disparait … On me fait comprendre que si ça ne m’intéresse pas d’être membre effectif, ce n’est pas un drame, mais que, au moins, je serai venu voir ce qui se passe. L’après-midi se déroule sous la forme d’ateliers durant lesquels l’échange et le partage d’expériences sont au centre de tout. Les vagues appréhensions qui restaient disparaissent totalement … C’est décidé, je deviens membre effectif et je rejoins en même temps le conseil d’administration.

Participer

Regretter mon choix ? Jamais ! Les noms de ces instances sont peu réjouissants, mais ce sont de réels espaces de discussion, d’échange, de partage dans la bonne humeur et le respect. Si c’était à refaire? Je le referais sans hésiter. Si je conseille à d’autres de tenter ? Un grand OUI. Depuis je suis même devenu responsable local au niveau jeunesse pour ma Maison Croix-Rouge et comme pour le CA et l’AG je ne regrette pas du tout. Ça fait bientôt sept ans que je participe à tout cela, et honnêtement, je ne regrette pas ces choix-là et j’espère pouvoir continuer de nombreuses années encore. Ces différentes prises de responsabilités m’ont offert un épanouissement auquel je ne m’attendais pas.

 

Notes de la rédaction(1) La CRJ est l’organisation de jeunesse de la Croix-Rouge de Belgique. Depuis 1981, elle a pour mission d’accompagner, de soutenir et de stimuler les jeunes à devenir des CRACS (Citoyens Responsables, Actifs, Critiques et Solidaires), tout en valorisant leur potentiel comme acteur de changement. Elle travaille autour de trois axes : animer et sensibiliser sur les premiers soins, accompagner et soutenir les jeunes dans leur engagement citoyen, participer et représenter des jeunes au sein des instances de gouvernance et aux processus décisionnels à la CRJ et à la Croix-Rouge de Belgique.(2) Lancé en 2006, le Festival des Ardentes se déroule début juillet à Liège, il consacre le Hip Hop et les musiques urbaines. 

Auteur : Gaëtan, 30 ans, Liège

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Deux amis se sont suicidés

Deux amis se sont suicidés

Philippe a perdu deux amis. L’un et l’autre se sont suicidés. Entre tristesse et désespoir, il essaye de voir ce qui reste beau. Pour éviter les suicides, il suggère qu’on se parle bien plus et qu’on ose dire quand ça ne va pas ou plus du tout.

J’ai choisi de vous parler du suicide. Oui, c’est un sujet délicat qui touche beaucoup de monde. Au cours de ma vie, j’ai connu deux amis qui se sont tués. Le premier quand j’étais en rhéto. Il s’est suicidé à cause du harcèlement subi dans ses premières années en secondaire. Le second c’était cette année, peut-être à cause du Covid et d’autres problèmes de la vie.

Difficile

J’ai du mal à m’en remettre. Tous les jours, je pense à eux, à pourquoi ils ont fait ça. Je me dis qu’un geste de ma part, peut-être une simple main tendue, aurait pu tout changer. Malheureusement, je pense qu’avec le confinement, le nombre de suicides pourrait augmenter. Une bonne partie de mes amis se sentent mal, ne s’en sortent plus et ont du mal à imaginer un avenir meilleur. Aujourd’hui, je vis dans la tristesse et j’ai du mal à penser autre chose. Tout le monde me demande comment je peux être si bon vivant et toujours blagueur mais au fond de moi, je suis dans la détresse et l’angoisse. Celle de perdre à nouveau un ami ou un proche.

De nouvelles rencontres ?

À présent, j’ai du mal à m’attacher à de nouvelles personnes, j’ai peur de les perdre dans n’importe quelle circonstance. Quand vous croisez quelqu’un, ne vous fiez pas aux apparences mais essayez de comprendre son passé, essayez de comprendre ce qu’il ressent à l’intérieur. Dans cette détresse, heureusement j’ai des ami·e·s, une famille et une copine qui essayent tou·te·s de me rendre la joie de vivre que j’ai perdue au début de cette année. Comme je l’ai dit, je vis dans la peur qu’une personne proche de moi fasse ce geste et disparaisse du jour au lendemain.

Oser en parler

Aux personnes qui pensent au suicide, je veux dire qu’elles ne doivent pas avoir peur d’en parler. Imaginez, vous passez à l’acte, et ensuite, un parent, un proche rentre chez vous et vous trouve mort. Il ne s’en remettra jamais. Si vous avez un petit frère ou une petite sœur de moins de 10 ans, comment vos parents vont-ils lui expliquer cette mort ? En lui mentant peut-être, mais le jour où l’enfant comprendra la réalité, il sera au plus mal et il aura un long chemin à réaliser pour se sentir mieux ou encore pire, il passera peut-être à l’acte aussi ou se mutilera. Votre famille et vos amis penseront que c’est de leur faute et qu’ils auraient dû voir ce qui se passait. Certains ne seront plus les mêmes et pourraient sombrer … Si des personnes ont ces idées, je veux leur dire qu’il faut penser aux bons moments de la vie, qu’il faut trouver une échappatoire et surtout, et avant tout, il faut parler. Vous n’êtes pas seul. Pour nous qui sommes là, pensons à envoyer un message, prenons des nouvelles. Cela peut changer une vie comme la votre.

Oser en parler … encore

Je vous parle d’un terrain connu. Après ces disparitions, je suis passé par l’impasse boire et fumer pour essayer d’oublier. Je suis même passé par la mutilation. À dire vrai, moi aussi j’ai eu l’envie d’en finir. Alors pour éviter votre propre destruction, celle de votre entourage, celle de vos ami·e·s, je n’ai qu’une proposition : parler à des personnes pour qu’elles puissent apporter leur aide. Vous qui lisez ce texte, n’hésitez pas à prendre des nouvelles. Cela peut changer une vie.

Auteur : Philippe, 21 ans

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Passionné de sports !

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Certains adorent cuisiner, d’autres sont dingues de bricolages, d’autres encore sont capables de passer des heures le nez dans un bouquin ou derrière une console. Le truc de Rudolf, c’est le sport !

Le foot en héritage

Depuis le plus jeune âge, je suis un grand passionné de sport. Je pratique le football depuis que j’ai quatre ans, cette passion m’a été transmise par mon père. Je supporte d’ailleurs la même équipe que lui Anderlecht ! Malgré quelques saisons catastrophiques, j’y reste attaché. Le fait de regarder ce sport me fait ressortir une part d’excitation. Juste parler de la Coupe du monde me procure des frissons. Ce sport me permet d’évacuer et de relâcher tout le stress que nous pouvons accumuler lors d’une semaine de cours. De plus, je retrouve énormément de plaisir dans cette activité, ce qui me permet d’en ressortir joyeux et de bonne humeur. Lorsque je suis sur le terrain, je suis dans ma bulle. Parfois, il m’arrive même d’y être plus concentré que lorsque je suis en cours. Je joue au milieu de terrain, je travaille énormément pour l’équipe, c’est ce disent mes entraineurs ou bien même des supporters. Je ne fais pas les choses à moitié. Pendant un match, je suis là pour gagner et rien d’autre. À la fin de celui-ci, on se retrouve à la buvette pour analyser le match entre coéquipiers mais aussi pour se boire un petit verre.

Tennis

Il y a plus que le foot ! Depuis mes 15 ans, je joue aussi au tennis. Cette passion m’est venue grâce aux différents tournois que je pouvais regarder à la télévision. J’ai donc goûuté à ce sport et, directement, j’ai accroché. Je remarque donc que j’apprécie énormément le sport avec une balle ou un ballon. Le fait de frapper dedans me procure une envie de bien faire, de vouloir reproduire les mêmes gestes que ceux qu’on peut observer à la télévision.

Vélo

Foot, tennis et … Il faut savoir que je me suis découvert une nouvelle passion pendant ce confinement. J’ai remarqué que je prenais énormément de plaisir à faire du vélo. On peut parler de balades à vélo en famille mais aussi de randonnées entre copains, avec un objectif derrière. Ce sport m’a permis de prendre l’air, de m’accorder une petite sortie durant cette période qui n’a pas toujours été facile. J’ai pu découvrir des endroits non loin de chez moi qui sont magnifiques mais aussi explorer des endroits magnifiques non loin de chez moi : des pistes du RAVeL, la forêt où je n’avais pas mis les pieds depuis pas mal de temps …

Covid et sports

Cette période m’a permis de voir que de petits gestes pouvaient nous faire beaucoup de bien, nous procurer énormément de plaisir que ce soit pour une simple balade à vélo mais aussi dans le besoin de pouvoir garder le contact avec nos proches. Je remarque que même en cette période, je rattache ce sport, que je pratique très peu dans la vie de tous les jours, afin de garder ce contact familial qui est très important pour moi. Pour finir, le sport me rattache depuis très jeune à de très bons moments que j’ai pu passer avec des ami·e·s mais aussi avec ma famille. Cela me manque un peu en cette période, mais je relativise en espérant pouvoir retoucher à tous ces sports très rapidement.

Auteur : Rudolf, 20 ans, Dour

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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Être ou que paraitre ? Telle est ma question

Être ou que paraitre ? Telle est ma question

Barek se et nous pose bien des questions … Qui est-il ? Qu’est-ce qu’il souhaite ? À toutes ces questions, on pourrait tenter de donner une seule réponse : une construction perpétuelle !

Je suis en-vie

Être, je le suis à chaque moment de ma vie, peu importe l’état dans lequel je me trouve. Paraitre, je le suis assurément. Paraitre, c’est parfois nécessaire ou obligatoire. Pourtant, à force de paraitre, nous risquons le piège d’être quelqu’un aux yeux des autres, mais pas le quelqu’un que nous sommes à l’intérieur : un par-être en somme, c’est à dire une création de substitution coupée des aspirations de notre être, une sorte d’imperméable sur lequel passe le temps de notre vie. Car oui, si je suis en vie, l’important n’est-il pas le degré de résonance entre ma vie intime et mes envies ? Est-ce que le paraitre n’entraine pas des envies périphériques ? Est-ce que s’y fier, ce n’est pas passer à côté de sa vie ? Si je ne fie pas à ce paraitre, mes envies me procurent une vie pleine et riche.

Le temps d’une question

Adolescent, j’ai eu la chance de m’arrêter sur quelques questions : qui suis-je, que veux-je, comment mettre en place ce que je veux ? Qui suis-je ? Les expériences de la vie donnent une multitude de réponses ; si je n’aime pas ces réponses, je change et voilà tout même si changer une habitude prend parfois plusieurs années. Que veux-je ? Difficile de le savoir… J’ai décidé de garder ce qui m’anime le plus : la beauté d’un nuage, comprendre la condition humaine, le plaisir du temps qui passe goutte après goutte, les relations humaines. Est-ce que ça donne un métier ? Oui, souvent. Est-ce que ça donne une vie ? Sans conteste !

Comment mettre en place ce que je veux ? Je me donne les moyens d’atteindre mes objectifs, méthodiquement. Une étape après l’autre en prenant soin qu’elles soient toujours à la limite de mes capacités. Les erreurs sont les jalons. Les lâchers-prises, les joies et la contemplation sont la persistance qui me permet d’atteindre mon but.

Dix années ont été nécessaires pour terminer certains de mes objectifs essentiels et puis ? Le vide, le néant, le silence. Heure fatidique où j’ai dû me réinventer, choisir de nouveaux objectifs à court, moyen et long terme. Somme toute le cycle de la vie intérieure composé de naissances, croissances, petites morts et d’attente.

Pour l’éternité

Ces questions ont-elles été nécessaires ? Oui, grâce à elles je ne suis pas resté statique et j’ai pu agrandir mon territoire intérieur. Sans but, la vie passe malgré nous. Vivre l’instant présent, c’est vivre éternellement ce moment. Selon moi, la vie est faite d’une multitude de moments assemblés. Vivre personnellement chacun d’eux donne du sens à l’ensemble, une esthétique de ce que le monde et moi devenons.

À la recherche d’authenticité

Et sinon quoi ? Sans cette authenticité, ma vie vaudrait-elle la peine d’être vécue ? Je ne sais pas, je sens que c’est comme mourir à petit feu, c’est me détester moi-même, ça me rend triste. L’authenticité est liée à l’instant, je reste cohérent, mais aussi libre d’être ce que je suis à chaque moment différent. À quoi bon donner l’image que les autres auraient voulu recevoir ? Offrons-nous nos authenticités comme un cadeau à partager, précieux, délicat et dans le respect de soi-même et des autres. La vie prend une saveur nouvelle et insoupçonnée. Je suis en-vie, le temps d’une question, pour l’éternité, à la recherche d’authenticité. Grâce au questionnement, je peux être sans par-être, connecté à mes aspirations.

Auteur : Barek, 34 ans, Tournai

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R 

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