« Une grande partie des gens sont des moutons ».
Je suis d’accord avec cette phrase car j’ai perdu la plupart de mes amis car ils ont tous commencé la puff pour se donner un genre. Ils m’ont rejeté car je ne voulais pas fumer ça avec eux car, moi, l’air me convient bien.
Et puis même, pourquoi se donner un putain de genre, en se niquant la santé ?
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.
Depuis quelques années, la santé mentale a gagné de l’importance, tant pour les politiques que dans la population générale. Consulter n’est plus un tabou ou synonyme de folie, mais bien un acte de santé et d’investissement pour soi. Or, le cliché de la consultation chez le psy pour soigner un trauma de l’enfance, et ce pendant 5 ans au minimum, perdure.
Permettez-moi d’emprunter les mêmes codes que ceux utilisés dans la santé physique : je pense que nous devrions tous aller consulter le psy, aussi souvent que nous réalisons des consultations pour faire des prises de sang. Il nous arrive aussi de consulter le médecin à chaque coup de froid : pourquoi pas faire de même, à chaque coup de blues.
La prévention en santé mentale est souvent méconnue. Mais tout comme pour la santé physique, il vaut mieux prévenir que guérir. Nous savons également que les recherches sont fréquentes concernant les troubles psychologiques. Ainsi, à l’image du cardiologue qui veille à la santé cardiaque d’un patient qui a eu un AVC, pourquoi le psychologue ne continuerait pas d’avoir un œil sur un patient, ayant vécu, dans le passé, une dépression ?
En Belgique, et ce depuis 2021, nous avons accès à 8 séances de soins psychologiques par an, un prix très démocratique, voire gratuitement pour les moins de 23 ans, auprès des psychologues conventionnés. Parce que ce n’est jamais trop tard, ni trop tôt, pour prendre soin de soi.
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Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.
Depuis petite, je vois le monde comme un bordel sans nom mais j’ai toujours cru que l’humanité allait prendre le dessus. Mais plus je grandis et plus je me rends compte que les humains sont égoïstes et s’en foutent du monde qui les entourent.
Nous voulons simplement notre petit confort et ne surtout rien changer.
Je n’ai pas de message spécifique, le mieux serait de simplement être solidaire et pas individualiste. La société nous y pousse mais restons humains.
Je ris toujours face à la facilité qu’ont certains de confondre « goujaterie » et « agression sexuelle ». Enfin, je ris jaune car en réalité je suis en colère de voir qu’un abus de pouvoir aussi grand soit classé sans suite, quand pour la victime, la suite sera sans… sans justice, sans confiance.
A toi qui as été, est, ou sera, malheureusement victime de « goujaterie », sache qu’on t’entend et qu’on te croit.
La société nous pousse à nous soigner, à aller chez le docteur quand on est malade et pas quand tout va bien. J’ai l’impression que la société veut nous empoisonner : médocs à outrance, téflon dans les poêles, perturbateurs endocriniens dans les gels douches, pilule contraceptive.
Pourquoi aller à l’école ? Réussir ses études et avoir un diplôme car sans diplôme, nous n’avons pas de travail et à l’heure d’aujourd’hui, trouver du travail sans diplôme, c’est compliqué. Sauf si vous souhaitez faire une formation pour travailler. Sans travail, pas d’argent, c’est compliqué de vivre.
CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.
La santé. Je pense que c’est une valeur qui a tendance à être mise de côté, pas dans l’idée mais dans la pratique. En témoigne l’augmentation de nos maladies mentales, comme la dépression, le burnout, l’éco-anxiété… mais physiques, l’augmentation des cancers pour ne citer que ça.
La santé, ça touche à tout, l’alimentation, le logement, le travail, les relations…
Je pense que si collectivement, on se recentrait sur ce qui compte vraiment, qu’on écoutait plus nos corps, nos besoins, nos limites en respectant celles des autres, la société en ressortirait apaisée.
Prendre soin de sa santé physique et mentale, veiller à son bien-être. Je me reconnais dans ces valeurs, je tends à les faire perdurer. Plus je grandis et plus elles font sens. J’ai frôlé le Paradis suite à une maladie. Depuis, la santé est centrale dans ma vie.
La santé, c’est justement avoir le luxe de ne pas avoir à s’en préoccuper.
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Collectif Mixité est une initiative liégeoise. Lors d’un atelier d’écriture, elle réunit un public provenant de Maisons des Jeunes. Lina, Kay Kay et Manon inventent des lois à adopter. Dans quel but ? Améliorer le quotidien des Belges. Bien sûr, les lois sont fictives mais révèlent leurs pensées ressentis au quotidien.
• Arrêter la pollution.
• Se respecter les uns des autres, accepter les différences des autres.
• Aider les gens dans le besoin.
• Arrêter le harcèlement.
• Aider les SDF dans le besoin.
• Aider les associations comme la Croix-Rouge.
• Passer à la semaine de 4 jours, afin de trouver un juste équilibre entre soi et le travail.
• Rendre gratuits les soins psychologiques et la prise en charge de la santé mentale, au même titre que la santé physique.
• Ecrire une loi sur le droit à la stérilisation chez les femmes, avant qu’elles n’atteignent les 25/30 ans, afin que chacune puisse choisir son corps et avenir.
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