Les masques en société : qui veut-on protéger ?

Les masques en société : qui veut-on protéger ?

« Est-ce que ça va ? ». Une question fatidique. Lorsqu’on la pose, trop peu de personnes avoueront « non, ça ne va pas ». Nombreux sont les gens qui mentent à cette question régulièrement. Pourquoi ?

Pour ne pas paraître fragile ? Eviter de devoir se remémorer, tout expliquer ? Pour épargner l’autre de nos sentiments ? De toute évidence, les masques sont là pour nous protéger. Protéger qui ? De quoi ? Quand peut-on véritablement laisser tomber le masque ? Ils changent selon la personne en face de nous. Ils regroupent nos secrets, nos émotions, notre manière d’être, de parler. Parler à un enfant n’est pas la même chose que de parler à un client, un patron, un parent, un inconnu.

Mais pourquoi ? Pour préserver nos relations. Et peu importe nos émotions, on les refoule. Rester poli devant le patron, pour ne pas être viré, même s’il est horrible. Retenir ses larmes devant un enfant, pour donner un rôle fort, ne pas le rendre triste. Enfouir sa frustration lorsqu’un client arrive et forcer un sourire, même si on désire hurler. S’efforcer de rester beau ou belle, rester courtois pour accommoder des inconnus qu’on ne va jamais revoir. Ne pas oser parler de ses sentiments à un proche, refuser de l’aide pour ne pas les déranger.

On protège ainsi à la fois l’autre et soi-même, on protège nos relations. Mais une protection qui blesse. A force de tout prendre sur soi, une tension se crée. Une tension qui ne désire qu’exploser. Et qu’en est-il de l’autre lorsqu’à force de vouloir le protéger, en venir au mensonge et à la distanciation, la relation se dégrade ?

Auteur : Iris, 21 ans, Namur

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Amour libre

Amour libre

Je me sens libre quand j’ai le droit d’aimer, que ce soient les choses ou les gens. J’étouffe quand on me dit que je ressens trop ou trop fort, que je suis trop intense ou trop expressive. J’aime peu de choses, un peu plus de personnes mais quand j’aime je donne tout, sans contrainte, limite et sans rien attendre en retour.

On m’a toujours dit : « Je n’ai pas besoin de toi pour t’aimer » et il m’a fallu du temps pour comprendre ce que ça voulait dire mais j’ai fini par le réaliser : l’amour que je ressens pour les gens est un sentiment qui n’appartient qu’à moi, j’ai le droit ou non d’en faire part aux autres mais ça ne dépend pas d’eux. J’aime d’un millier de façons pour un millier de raisons.

Au moins, je sais que je n’aime jamais à moitié, qu’il s’agisse de ma famille, mes amis, mes relations amoureuses. J’aime peut-être maladroitement mais c’est toujours un amour entier.

Auteure : Marie, 23 ans, Liège

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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Manque de confiance en soi

Manque de confiance en soi

Je n’ai jamais eu confiance en moi et je ne m’aime pas.

C’est un peu dur dit comme ça mais c’est ce que je ressens. J’ai peur de décevoir et de ne pas être à la hauteur. Le regard des autres compte pour moi alors que je devrais simplement vivre ma vie comme je l’entends et sans me tracasser…Mais ce n’est pas évident.

J’ai beaucoup de rêves mais je crois que mon plus grand rêve, ce serait que ma mère soit fière de moi. Ça peut paraître un peu niais mais ça compte pour moi.

Ne pas avoir confiance en soi, c’est plus difficile qu’on ne le croit au quotidien. Je vis sans arrêt dans l’angoisse, j’ai peur pour des choses qui paraissent si futiles pour certains. J’ai l’impression de n’être jamais assez bien. On a beau me faire des compliments, cette petite voix dans ma tête arrive toujours à m’en persuader du contraire.

Lorsque que je me regarde dans le miroir, je ressens du dégoût. Lorsque que je marche dans la rue, je ne cesse de me comparer aux personnes que je croise. Quand j’ai une discussion avec des gens, je réfléchis beaucoup à ce que je vais dire et j’ai tellement des phrases qui se bousculent dans ma tête qu’il m’arrive d’avoir du mal à m’exprimer correctement et, du coup, je me sens encore plus mal. Dans n’importe quelle situation, j’ai peur de paraître ridicule ou bête.

Pour moi, je ne suis rien ni personne et surtout, je n’en vaux pas la peine. Vous vous dites sûrement que je suis trop dure avec moi-même et c’est la vérité. Mais nous avons tous des vécus différents et moi, c’est mon vécu qui m’a forgé ainsi. C’est dur de se sortir de ça, très dur… Mais j’essaie comme je peux de ne plus avoir ce genre de pensées. C’est un travail qui se fait sur le long terme.

Je dirais clairement que ma pire ennemie, c’est moi-même car je me hais et je me détruis toute seule. Ne pas avoir confiance en soi peut devenir presque comme un handicap dans le sens où je me mets des barrières pour certaines choses car je me dis que je n’y arriverais jamais. À cause de ça, je passe à côté de plein de choses qui auraient pu être de belles expériences.

Il m’arrive parfois de me rappeler qu’on a qu’une seule vie et que surtout, elle est courte. En étant comme je suis, je gâche clairement ma vie actuellement. J’aimerais ne pas avoir de regrets et passer au-dessus de toutes ces choses qui me pèsent au quotidien. J’aimerais pouvoir vivre librement et simplement, être heureuse. Ça aussi, c’est l’un de mes plus grands rêves.

Si toi aussi, tu manques de confiance en toi alors je vais te dire ce que moi j’aurais voulu entendre.

Ne doute pas de toi. Je sais que c’est dur, très dur même…Mais cesse d’écouter cette petite voix dans ta tête qui te dit que tu ne vaux rien car elle a tort. Tu es capable et oui, toi aussi, tu peux réussir ! Oui, tu as des défauts et même si tu as du mal à les voir, tu as aussi de nombreuses qualités. Tu peux être fier du chemin que tu as parcouru jusqu’à aujourd’hui. Tu as été fort(e) et courageux(se) alors surtout ne baisse pas les bras maintenant. Vis ta vie à fond, essaie de ne pas avoir de regret et surtout le plus important, apprend à t’aimer car tu en vaux la peine.

Auteure : Alexandra, 22 ans, Namur

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Prône-misère, je te contre-haine

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Layla, 15 ans, aime beaucoup extérioriser ce qu’elle ressent en écrivant, même si ses journées chargées, l’anxiété sociale et le stress qui en découle ne lui permettent pas toujours de le faire. Layla a aussi un rêve : publier un livre qui se nommerait Prône-misère, je te contre-haine comprenant différents textes qu’elle écrit. Un projet dont elle ignore s’il aboutira un jour mais qui l’aide à avancer, à vouloir apprendre et simplement à vivre… Voici deux de ses textes.

Conscience

« Devenir ce que l’on déteste »

Tais-toi, ce n’est pas toi
Ce n’est qu’une excuse
Pour que tu puisses te rendre justice
Du mal que tu m’as fais

Je ne le méritais pas.

Mal-être

Ses cris qui résonnaient dans ma tête,
Des cris causés par de simples conneries.

– « Arrête de crier, et écoute-moi, comprends-moi », criait mon cœur silencieusement

Je n’ai rien demandé,
Je n’ai pas demandé à être conçue
Alors la moindre des choses
Serait de ne rien attendre de moi
Et de me donner une meilleure vie que celle-là
Je suis peut-être ton choix
Mais, je ne suis pas le mien
Et ton bonheur
N’est pas le mien
Tu peux toujours prétendre que tu m’as tout donné
Mais moi, je ne t’ai rien demandé.

Auteur : Layla, 15 ans, Saint-Georges-sur-Meuse

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Si j’étais une œuvre d’art, je serais un livre, une romance. Car on fuit la réalité, ça permet de tout oublier, de découvrir plusieurs types de vies et se dire « si ça se trouve, quelqu’un a déjà vécu ou vit pareil ». On se met dans l’atmosphère du livre, c’est surtout très calme. En lisant, on développe tout type de sentiment quand on est à fond dans le livre.

Ensuite, ce qui est bien c’est qu’il y a plusieurs univers complétement différents, on a l’impression de vivre le livre. Si ça se trouve, il y a la réponse à certaines questions qu’on se pose. Ca permet également d’enrichir notre vocabulaire et découvrir plein de nouveaux mots.

Auteure : Alyssa, 15 ans, Liège

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