Imaginaire indomptable

Imaginaire indomptable

L’imagination et le rêve pour moi c’est la cour des miracles.

Un endroit qui n’appartient qu’à soi, où l’on peut construire et détruire. Ou recommencer n’est pas un échec, où la finalité n’est pas un but à atteindre.

Le temps s’y arrête, l’espoir renaît et les possibilités se divisent ; d’une seule idée peut apparaître un champ infini.

Mais l’imagination, c’est aussi un lieu de perdition. Un labyrinthe dans lequel on se perd souvent et un rond point sans sorties ! Tu tournes et retournes une situation. On l’idéalise, on la visionne, on y change la mise en scène 4 fois pour qu’elle devienne impossiblement parfaite. Le début est souvent approximatif et la fin indéfinissable.

J’aime m’y rendre dans ce monde imaginaire ! Lieu de tous mes désirs et de tous mes possibles. Malgré moi, je l’investis parfois longtemps, j’y erre telle une âme en peine. J’ai une imagination débordante et un flux d’idées bien trop développé pour l’exprimer de manière cohérente et logique.

Mais qu’est-ce que j’aime cette façon de penser. Elle est spontanée et libérée. Dénudée de toute culpabilité, bien que souvent très fantasmée.

Je ne contrôle pas mes rêves, ce sont eux qui m’envahissent. Ils me submergent, me transportent et même m’agressent. Certains chamboulent mon réveil et me laissent perplexe, impuissante et désemparée. D’autres m’apaisent, me réconcilient avec l’univers et ravivent l’espoir d’une nouvelle vie. Bref, ils me pèsent trop souvent, font la pluie et le beau temps de mes journées.

J’aime m’y perdre, et rester. Fuir une réalité trop compliquée pour me réfugier dans une réalité qui ne sera jamais égalée.

Auteure : Eléna, 29 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Echappatoire

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Cela vous est déjà arrivé à vous de regarder par la fenêtre de la voiture et de voir passer à toutes vitesse les rangées d’arbres qui longent l’autoroute ? Yeux fixés sur un tableau trouble à s’en donner des maux de tête ? Moi oui. J’étais un garçon comme les autres. Ou presque. Assis à l’arrière de l’habitacle, je scrutais les arbustes le jour, les lumières des lampadaires la nuit. Je comptais en tapotant sur mes petits genoux. Un, deux, trois. Tap, tap, tap. J’en ratais souvent. Et mon âme de perfectionniste déjà bien présente, je recommençais. Un, deux, trois. Tap, tap, tap. Un petit garçon rêveur, ou distrait, disait-on souvent. Alors que le comptage intempestif reprenait, mes parents continuaient de parler fort à l’avant de la voiture, de crier, et moi, je me retirais dans ma petite bulle feutrée. Un, deux, trois. Tap, tap, tap.

Les garçons ne sont pas censés être calme et posés, et cela, je l’avais appris bien avant. Alors que les garçons devaient se bagarrer, les filles devaient jouer à la poupée. Ce ne sont pas vraiment des règles explicites, mais on les apprend tout de même. Mais les enfants comme moi, où fallait-il les ranger ? Dans quelles catégories les faire entrer ? Je passais des heures à rêvasser, assis dans mon coin, à imaginer les plus folles histoires qui mêlaient à la fois les fées et les chevaliers. Un entre-deux, en fait. Un interstice dans lequel je me complaisais mais qui, pour d’autres semblait bizarre et inadapté.

S’évader dans l’imagination, c’est sans doute l’une des choses qui à la fois m’excluait et me permettait de survivre dans un monde qui ne me correspondait pas. Avec le temps, pour sûr, on apprend à vivre dans le monde réel, avec ses injustices, ses injonctions, ses incohérences et ses contradictions. On apprend à vivre. Et on apprend à s’évader au moment opportun. Là, par exemple, je vous écris. D’une certaine manière, vous aussi vous évadez. Vous me lisez. Vous m’écoutez. Mais je sais qu’après ceci, nous reprendrons nos vies alors que d’autres enfants continuent de regarder les arbres passer et à se faire appeler « garçons manqués » et « pédés ». Quand offrira-t-on plus de possibilités dans l’éducation. Bleu ou rose, ça n’a pas de sens quand on sait que mille et une autres couleurs existent sur le spectre.

« Pédé », « tarlouze », « femelette ». Ces mots résonnent encore en moi, une marque indélébile de mes années passées au collège. Il semblerait que les professeur.es aussi soient distraits parce qu’ils ne semblaient pas les entendre. Moi, stratégie typique. Je comptais. Un, deux, trois. Tap, tap, tap. Dans les vestiaires aussi. Regarder tout, absolument tout sauf les autres garçons. Pas que j’en ai particulièrement envie, non. Mais pour bien prouver que j’en ai pas envie. Stratégie d’évitement. Un « rêveur ». Le plafond, les chaussures nauséabondes, les chaussettes sales, les casiers. Mais ne pas regarder, ne surtout pas regarder le mec en face qui te regarde du coin de l’œil. Il attend. Tu es une proie et la seconde même où tu poseras ton regard dans le sien, tu sais qu’il répètera à tout le monde que tu le mates. En fait, même si tu ne le regardes pas, malgré ton entraînement acharné et ta maîtrise de l’évitement de regard, il finira par le dire quand même.
Regarder ailleurs, rêver, se retirer. Nous sommes entraîné.es quotidiennement, nous les invisibles, les invisibilisé.es. A force d’avoir vu sa visibilité insultée, battue ou délégitimée, nous nous retirons dans des mondes écrits, peints ou parlés où vous ne pouvez plus nous trouver. Il y a aussi tant de personnes « distraites », celles qui ne veulent pas voir. Et puis, quand on est ensemble, on revient. Et là, nous ne sommes plus distraits. Toujours rêveurs, rêveuses, parce que l’on désire un monde meilleur. Depuis notre enfance, on regarde par les fenêtres, on se retire dans les chaussettes sales pour mieux préparer notre retour. Nous sommes là. Tap, tap, tap. Nous sommes là.

Auteur : Bastien, 27 ans, Liège

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L’ambition, un réveil efficace et gratuit

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Personne n’ignore le célèbre dicton: « L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ». Encore faut-il avoir une raison de le faire. Si vous vous levez sans savoir quoi faire, c’est tout simplement parce que vous n’avez pas de projet. Alors il vous serait inutile de vous lever aux aurores. En plus d’être inutile, c’est également très compliqué. Si vous avez tous les matins du mal à vous motiver pour vous tirer du lit, c’est que votre problème vient peut-être du fait que vous n’avez pas d’ambition.

L’ambition c’est un but à atteindre. C’est donné un sens à votre vie. C’est une raison d’être et de demeurer en vie.

Si vous n’en avez pas, il est grand temps d’en chercher une. Ça peut être en lisant des livres, en regardant des documentaires ou que sais-je que vous y parviendrez. Mais il est primordial d’en avoir une.

Personnellement, mon ambition c’est de rentrer dans l’histoire. Je veux que, dans 100 ans, les écoliers apprennent mon nom et que certains soient inspirés par mon action. Mon rêve serait que mon existence déchaîne les passions. Sombrer dans l’oubli, ce serait la meilleur manière de rater ma vie. Je veux changer le monde et je ferais tout pour y parvenir.

C’est de cette envie de faire, et la motivation que j’en dégage pour réaliser mes objectifs, que je tire l’énergie pour me lever le matin. Cette également l’idée d’un avenir meilleur qui me permet de surmonter tous les événements quels qu’ils soient, bon ou mauvais.

Lorsque vous avez la foi en votre projet, vous êtes comme un train lancé à toute vitesse, vous avancez sans plus vous poser de question car vous connaissez votre direction. Tel un brise-glace, vous êtes prêts à surmonter tous les obstacles et affronter les difficultés pour maintenir le cap. Comme un phare, submergé par les vagues en pleine tempête, vous continuez votre mission en éclairant de votre lumière les bateau à la dérive. Quelle que soit l’intensité de la vague, tant que le phare n’est pas détruit, il reste droit et fier. Plus que nul autre, il fait face à l’océan et domine les mers. Quand les vagues sont fortes, il ne tremble pas. Quelques fois, il perd une brique, mais jamais il ne s’écroule. Étant ancré dans le sol, il n’a pas d’autre option que de rester droit et digne. La fuite ou l’abandon ne sont pas des solutions pour lui.

Si vous voulez vivre et non survivre. Faire et non subir. Ou encore avoir une raison de vous lever le matin autre que la routine trouvez-vous un rêve, une ambition. Quel que soit votre âge, votre état de santé ou que sais-je. Dites non à l’ennui et oui à l’envie de devenir quelqu’un ou de faire quelque chose d’important. Peu importe, ce qui compte c’est d’avoir un cap et de le garder à tout prix. Soyez ambitieux, prenez des risques et votre vie changera !

Auteur : Anonyme

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Rêve de tour du monde

Rêve de tour du monde

Une de mes plus grandes fiertés c’est d’avoir hérité du don pour les langues de ma maman mais un de mes plus grands regrets est qu’elle ne m’ait pas élevé avec.

Ce don m’a ouvert au monde et à son immensité et depuis tout petit je rêve d’en faire le tour.

A 5 ans, je parlais brésilien… Oui, oui, brésilien.

Du yaourt bien sûr, mais plutôt crédible dans ses sonorités.

Je me suis donc mis à rêver, plein d’innocence, de faire le tour du monde en parcourant chacune des rues de chacune des villes, chacun des villages, chaque chemin de terre, chaque centimètre de cette planète. Et quand j’aurai eu fini, je serai allé en visiter une autre.

Maintenant j’ai grandi mais ce rêve de tour du monde, plus réaliste, persiste et si je devais mourir bientôt, je m’y mettrais dès maintenant.

Auteur : Anonyme

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Révolté

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Le texte d’Alexandre sent le pavé et la révolte …. La question qu’il pose tient en quelques mots : qu’est-ce qu’on attend pour jeter des cailloux partout … ?

Il est temps de changer

Je suis révolté. Révolté par un système à bout de souffle. Ces dernières années, nous avons survolé une série de problématiques toutes plus alarmantes les unes que les autres, plus le temps avance, plus l’avenir qui se dessine est incertain. Pour ne citer que quelques éléments, je voudrais parler du réchauffement climatique et de la transition écologique. Pour moi, nous ne prenons pas les mesures drastiques nécessaires et allons arriver à un point de non-retour. Il est temps de sensibiliser massivement et de couper la consommation en économisant l’énergie, etc…

Quand il n’y en a plus …

Autre problématique inquiétante : les inégalités sociales en Belgique, les inégalités sociales nord-sud. Le fossé entre les plus aisés et la masse des travailleurs, ou même de ceux qui n’ont rien, n’a jamais été aussi large. Le néolibéralisme ou cette vision qui veut favoriser l’économie en privatisant les entreprises nationales etcetera a montré toutes ses limites. En permettant cela, c’est un peuple que l’on condamne.

Des pistes scolaires ?

J’ai trouvé nos cours d’histoire et de géo de ces deux dernières années passionnantes. En fin d’année, nous avons parlé de plusieurs économistes passionnants, notamment David Harvey (Angleterre, 1935) qui montre que les crises sont obligatoires dans le libéralisme économique et seront de plus en plus fréquentes à mesure que le temps passe. Le plus frustrant est l’absence de solution. Il y a bien la « donut économie » de Kate Rayworth ou les principes de l’économie régénérative, mais qui semblent insuffisants et contribueraient à appauvrir notre économie. Il est temps de désendetter notre pays et de nous recentrer sur le bienêtre et l’épanouissement de tout le monde. Selon moi, nous manquons fondamentalement d’énergie et de perspectives, il est temps de booster les jeunes, par exemple avec un programme sportif…

Retrouvez les passions

Je n’ai pas beaucoup d’idées, tout cela est fort décousu, il faut un changement rapide, ça c’est sûr. Selon moi, parler plus de passions et d’amour dans la société ne serait pas une mauvaise idée non plus ! Ce qui ne doit pas être perdu de vue, c’est que l’intérêt du peuple et des citoyens doit être placé avant tout. Bref bref bref… Y’a plus qu’à !

Auteure : Manuella, 17 ans, Ath

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R de la Caravane des assises de la jeunesse.

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