Chère Maison de Quartier

Chère Maison de Quartier

Maison de quartier Amée

J’ai commencé à fréquenter la maison de quartier lorsque j’avais 13 ans, à la permanence. De base, c’était juste pour passer le temps le soir. Après, c’est devenu une habitude qui me plaisait. Je suis partie durant un an. Pendant ce temps, c’était compliqué pour moi ne plus avoir de perma. Ce que ça m’a apporté : des nouvelles rencontres, de la maturité et ça m’a orienté vers le métier que je voulais réellement faire.

J’ai aussi commencé dans le monde du travail grâce aux éducateurs. Beaucoup de bonnes choses se sont passées avec cette maison de quartier.

Il était une fois…

Il était une fois la Maison de Quartier d’Amée. Cette maison se situe à Jambes, dans un endroit verduré. Elle y accueille de formidables personnes, des éducateurs au grand cœur mais surtout, il y règne une atmosphère de gaieté, de bonheur et d’épanouissement.

Cette maison a joué un grand rôle dans ma vie. En plus de m’avoir enrichie humainement et professionnellement, elle m’a permis de grandir, d’apprendre et de confirmer ma vocation : éducatrice. Cette maison n’est pas n’importe laquelle puisqu’elle est gouvernée par une personne particulière à mes yeux, ma collègue Sandrine, sans qui l’aventure au sein de la maison n’aurait jamais pu commencer.

Auteures : Michaela & Lauryn, 19 ans & 23 ans, Jambes

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Lettres au Bonheur

Lettres au Bonheur

De passage à la Maison du Quartier d’Amée Petit Ry, quelques jeunes ont pu se livrer via l’écrit. Diego écrit des lettres d’amour, toutes deux imaginées dans un monde idéal.

Première lettre

Mon plus grand bonheur serait d’apercevoir moins de pertes humaines, d’avoir moins de pertes d’argent inutiles. Ne plus envoyer de missiles sur des personnes qui n’ont rien à voir avec un conflit. Ne pas imposer des travaux chiants que tu n’aimes pas. Ne plus dépendre de machines électriques qui font tout à notre place, plus précisément les voitures. Ne plus jouir du port d’arme car se faire toucher par une balle signe la fin de quelque chose… bref, ne plus autoriser les armes.

Deuxième lettre

Salut la Maison de Quartier, je vous envoie cette lettre pour vous dire bye bye. Prenez soin de cet endroit et de vous aussi. J’espère que la structure de la Maison aura des améliorations, qu’il y aura plus de personnes qui viendront car personne ne vient en ce moment. Faites de grands projets et réussissez tout.
Je vous souhaite de bonnes années ensemble.

Auteur : Diego, 15 ans, Jambes

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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A toi, Maison de Quartier du Petit Ry

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Merci pour ces années à tes côtés, merci pour toutes les choses que tu m’as apporté. Grâce à toi, j’ai pu rencontrer des personnes qui m’ont marquées et qui me marqueront à jamais. Grâce à toi, j’ai pu trouver ma voie, confirmer mon envie de devenir éducatrice et d’autant plus de travailler, de travailler dans ce secteur. Merci plus précisément à tes permanences ado qui m’ont permises d’obtenir mon diplôme, d’y rencontrer des jeunes que je n’oublierai jamais de par leur personnalité, leur présence et des moments passés avec eux.

Merci à toi coordinatrice, sans qui je ne serais pas où j’en suis, et aux éducateurs qui t’animent, sans qui je n’aurais pu prendre confiance en moi. Cette lettre est une réelle lettre d’adieux. Comme vous le savez pour certains, j’ai officiellement décroché le job pour la ville, alors, sur ces derniers mots, mille mercis à toi !

Auteure : Lauryn, 23 ans, Jambes

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Turcs de Belgique, Belges de Turquie

Turcs de Belgique, Belges de Turquie

Altan, Mikaïl, Mirsad, Ibrahim et Alper ont entre 11 et 12 ans. Ils habitent à Cheratte, un village de la commune de Visé, dans la province de Liège. En juillet, ils ont participé à un atelier Scan-R.

Pas raciste

Chez nous, le racisme, on ne connait pas. Ça ne se fait pas de rejeter des gens à cause de leur couleur de peau. Et c’est une chance pour nous. Ça nous ferait de la peine de voir un·e ami·e se faire tabasser pour sa couleur. S’il n’y a pas de racisme, c’est parce que tout le monde, ou presque, se connait. On est 24 heures sur 24 ensemble. Quand il fait chaud, on joue souvent dehors, on s’entraine au football, on s’amuse…

La mine mystérieuse

Derrière notre école, il y a encore la mine, mais elle est fermée. C’est interdit d’y rentrer. Pourtant quand on passe devant, on aimerait bien savoir à quoi ça ressemble. On a tous des grands-pères ou arrières-grands-pères qui ont travaillé dans la mine (1). On se demande comment ils faisaient pour vivre là dedans, pour résister, pour travailler.

Belge ou Turcs ?

C’est bizarre de se dire que si nos ancêtres n’étaient pas venus travailler ici, nous grandirions en Turquie. Souvent, on se demande comment ce serait. Est-ce que ce serait comme ici ? Voir les ami·e·s, aller à l’école, jouer au foot… On ne sait pas mais on est contents d’être ici, on se sent bien ici, en Belgique, on parle principalement en français, même si on ne sent pas belges. On ne partage pas la même culture, nos parents ne boivent pas d’alcool. Plus tard, nous ne pourrons pas marier une Belge : elle devrait se convertir à l’Islam et, pour nous, la religion a encore énormément d’importance (2).

(1) Après la Seconde Guerre mondiale, la Belgique a besoin de travailleurs. Les Belges ne veulent plus d’un travail extrêmement pénible, ne veulent plus travailler dans les mines et de nouveaux emplois sont possibles ailleurs. La Belgique décide donc d’ouvrir ses frontières et va chercher des travailleurs dans d’autres pays. En 1946, un premier accord est signé avec l’Italie. En 1964, un autre accord est passé avec la Turquie. Il permettra aux Turcs de venir travailler dans les mines de Cheratte et d’ailleurs.
(2) À ce sujet, les interprétations des textes du Coran, le livre sacré de l’Islam, sont multiples. Pour certaines, c’est une obligation, pour d’autres, il est permis à un musulman d’épouser une femme non musulmane mais elle doit être croyante, de religion chrétienne ou juive. Si la femme est d’une religion polythéiste ou ne croit pas, cette union n’est pas possible. Une musulmane, par contre, ne peut épouser un non-musulman, sauf si l’homme se convertit.

Auteurs : Altan, Mikaïl, Mirsad, Ibrahim et Alper (11 ou 12 ans) Cheratte

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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Quelle solidarité après le confinement ?

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Pour Youri, pour tout le monde, le confinement a été un moment très particulier. Pour Youri, et puis moins de monde, il a été une formidable période de redécouverte de l’autre. Son souhait, que cette dynamique perdure.

Jamais le monde ne s’était imaginé subir une épidémie telle que celle du coronavirus ! Au réveillon tout le monde s’est souhaité une « bonne année » !!! Qui aurait cru que 3 mois après, la planète allait s’arrêter ? Mais tout s’est t-il vraiment arrêté ? Il y a eu des morts, c’est vrai. Mais il y a eu aussi des bonnes nouvelles et je me demande si elles vont continuer après la crise.

Un autre moment dans l’histoire du quartier

Je trouve que les gens ont été différents les uns avec les autres durant cette période de confinement. Il y a eu une solidarité entre voisins que je trouve vraiment géniale ! Dans mon quartier, tout le monde s’est montré vraiment solidaire. Je vis dans le quartier Matongé et déjà en temps « normal », tous se connaissent. Mais là, c’était beaucoup plus fort. Par exemple, les voisins se sont fait des masques, d’autres – comme nous – ont acheté de la nourriture pour les personnes âgées ou pour ceux qui ont du mal à se déplacer. Et c’était naturel, il n’y a pas eu d’échange commercial. C’était comme un troc bienveillant. Et évidemment le soir, tout le monde applaudissait ! 

L’essentiel

Mais depuis une semaine, c’est déjà différent. Tout le monde est rentré dans sa vie d’avant. J’espère qu’on va garder cet esprit de vivre en communauté et que l’entraide va rester. Le monde s’est aussi rendu compte qu’il est fragile. Tout à coup, tout s’est arrêté alors qu’on ne s’y attendait pas. Plusieurs personnes ont perdu un proche. On s’est rendu compte de l’importance de tous les métiers, comme les médecins, les infirmières, mais aussi ceux qui nettoient. Pour mon cours de dessin, j’ai du faire des photos des gens qui ont continué à travailler pour nous, comme les balayeurs de rue, les soignants, les pharmaciens, etc. Je me demande si ces métiers-là seront toujours aussi importants, demain. Ou si, à nouveau, l’argent va prendre le dessus… 

On doit compter sur nous

J’aime me dire que nous ne sommes pas restés les bras croisés, sans réagir. Tout le monde a dû s’organiser. En même temps, je me pose des questions. Si ce virus était resté au fin fond de la Chine ou en Afrique, est-ce qu’on se serait vraiment bougés pour trouver des solutions ? Est-ce qu’on aurait vraiment été solidaires avec ces pays-là ? Aujourd’hui, je lis que le virus frappe l’Amérique latine, l’Inde, et ça me fait mal quand on ne fait rien pour ces pays. Comment garder la solidarité ? En tout cas, pas par la politique, parce que eux-mêmes se disputent sans cesse ! Mais plutôt en créant des fêtes dans la rue, des réunions dans le quartier mais aussi en en discutant à l’école. Je trouve que l’école devrait organiser plus d’activités de solidarité, « des stages » qui donneraient des points comme pour un cours.

Être solidaire ça doit s’apprendre.

A écouter aussi en podcast ici

Auteur : Youri, 16 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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