La vie est une scène

La vie est une scène

Pour Marjorie, les points communs entre une pièce de théâtre et la vie sont nombreux. Dans un cas et dans l’autre, il y a des rôles à jouer ou des places à tenir. La grande question, c’est de savoir où est la liberté quand d’autres l’écrivent pour vous.

L’intrigue

Théoriquement, dans le théâtre de la vie, chacun·e joue un rôle qui lui est propre. En pratique, pas besoin de le mettre sur papier, personnes et personnages évoluent sans cesse et se redéfinissent en fonction des représentations, des scènes occupées. Les destins se croisent, s’entremêlent, s’influencent. Des rideaux se lèvent et se baissent pour laisser place à de nouvelles histoires ; des trames subsidiaires se développent. Chaque rôle est unique, mais aucun·e n’est là par hasard. Dans la vie, dans une troupe, on nous demande souvent de rentrer dans des cases, on nous colle des étiquettes. Difficile donc de se forger une identité propre, de laisser libre cours à ses ressentis et à sa créativité. On nous impose une structure, un cadre, un rythme de vie qui ne conviennent pas toujours à notre fonctionnement personnel. Regards, jugements s’invitent dans les maisons, les rues, les gradins, et empêchent d’être soi-même, d’inventer ses propres répliques ou d’occuper l’espace de la scène à sa guise. Notre rôle n’est plus authentique, on devient une actrice dépendante ou un acteur dépendant du décor, de l’espace environnant, des autres. Notre jeu d’acteur, d’actrice est forcé de suivre un canevas précis et de correspondre aux attentes d’un public exigeant.

Prisonnière du costume

Pourtant, personne ne nous a jamais préparé·e·s à cette réalité. Issu·e·s de milieux très différents et propulsé·e·s par des scénographes d’origines et de contextes qui leur sont propres, nous devons apprendre à répondre favorablement aux attentes des directions artistiques. Le noyau familial, notre premier metteur en scène, tente au mieux de nous aiguiller, de nous soutenir, mais peut aussi devenir un scénariste-despote qui nous dicte des paroles, des mouvements incompatibles et ferme la porte de l’improvisation. Spectateur, il nous lance tantôt des fleurs, tantôt des tomates. Régisseur, il nous projette parfois dans l’ombre ou dans les coulisses au moment où nous ne souhaitons rien d’autre que d’exposer notre costume au grand jour. Quant aux autres actrices et acteurs, quant au reste du public, elles et ils nous contraignent, par moments, à changer de masque, à nous maquiller pour adapter notre jeu au leur, à satisfaire à leurs idéaux.

Tomber les masques

Moi, actrice, j’aime la liberté, l’ouverture à l’autre et l’évasion. L’évasion vers de nouveaux horizons, à travers des chemins différents. L’évasion hors des routes toutes tracées ou des schémas de vie scandés par celles et ceux qui sont passé·e·s avant moi. L’évasion par la musique, par les voyages, les aventures et les rêves. La musique, parlons-en : elle rythme chaque pièce, chaque scène, chaque acte, chaque interaction. Elle commence par suggérer une ambiance pour ensuite bifurquer au gré des tournures prises par l’histoire. Absente néanmoins de certaines mises en scène, évitée par quelques acteurs, actrices ou spectatrices, spectateurs, elle peut devenir le thème central d’autres créations.
Moi, spectatrice, j’aime me laisser porter par les pièces, par les messages véhiculés. J’aime laisser mon esprit divaguer en regardant les représentations dont je ne suis pas protagoniste. J’aime m’inspirer des autres jeux d’acteurs et apporter mes suggestions pour une trame plus belle. C’est là aussi toute la beauté du théâtre vital, cette liberté d’interprétation ou d’aiguillage que l’on peut offrir à tout le monde en cas de besoin.
Moi, régisseuse, j’aime diriger le projecteur sur les richesses dont recèlent les pièces, sur les points forts des acteurs qui les rendent uniques et originaux. Proposer des airs de musique rassurants dans les moments de doute, des changements de décor dans les dérives. Mettre certains actes sur pause le temps de réagencer la trame vers un mieux.

Demain ma liberté

Moi, personnage, je me laisse souvent porter par les aléas des actes. Je tente d’avancer au rythme de la musique, de m’adapter au décor et de faire face aux incidents techniques. Moi, personnage, j’oublie parfois de retirer mon masque et me laisse influencer par ceux des autres acteurs. Moi, en cette période de pandémie, j’aspire à un monde meilleur sans port de masque, sans passeport vaccinal, sans privation de liberté. Moi, être humain de chair et d’os, je me plais à vivre dans les rêves, dans l’espoir d’un jour pouvoir être pleinement moi-même sans crainte des regards réprobateurs.

Auteure : Marjorie, 25 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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De l’enfant Objet à l’enfant Sauveur, chevalier blanc malgré lui

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Se sentir perdu, inutile, insatisfait. Se demander à quoi on sert, pourquoi on est là, pourquoi on existe. Douter. Hésiter. Ne pas oser. Ne pas se connaitre, ne pas savoir quoi faire de sa vie, ne pas connaitre sa place tout en ayant le fort sentiment que sa place, ce n’est pas ici. C’est compliqué…

La naissance de l’enfant-Objet

Regarder les choses comme elles sont ou semblent et ne pas oser s’en aller. Rester là. Figé. Comme si des forces invisibles vous empêchaient de bouger. Puis se rendre compte, un jour, que ces forces ne sortent pas de nulle part. Elles existent réellement dans ce monde et se traduisent dans mon esprit par la responsabilité-coupable que mes parents, non, que ma mère, avait inconsciemment fait peser sur moi, son enfant-objet. À ses yeux, j’étais l’enfant qui allait réaliser tous ses rêves brisés, qui allait réussir là où elle estimait avoir échoué. J’allais faire de grandes études, devenir quelqu’une, quelqu’une d’importante, élégante, sophistiquée et respectée de tou·te·s, faire partie de l’élite, des personnes hautes placées. J’allais réussir.

Ma mère

Mais pour mieux comprendre, permettez-moi de vous présenter, brièvement, son histoire. Ma mère est originaire d’un pays du tiers-monde, une ile située dans les Caraïbes. L’ainée d’une famille de quatre sœurs. À l’âge de six ans, elle cuisinait déjà pour toute la famille, sa mère, son père adoptif et ses trois petites demi-sœurs. À cette époque, l’eau courante n’existait pas encore là-bas. Elle se levait aux aurores, parcourait 14 kilomètres pour aller chercher de l’eau : 7 kilomètres à l’aller, un jeu d’enfant et 7 kilomètres au retour, un parcours de combattante ! Les années passent, les jours se ressemblent, la joie est un sentiment rare. La facilité, ça n’existe pas. Le confort est un luxe inabordable. La solution, c’est l’Europe, un Eldorado (1) des temps modernes. C’était sa destination. Elle allait réussir sa vie, envoyer de l’argent au pays, pour sa mère qu’elle aimait tant, pour ses sœurs. À ce moment-là, elle ne savait pas que c’était la dernière fois qu’elle les voyait.

Ma naissance

Un an plus tard, elle rencontre mon père, donne naissance à mon frère, puis je fais mon entrée dans ce monde. Deux semaines plus tard, sa mère, ma grand-mère, meurt. Ma naissance a inconsciemment été associée à cette mort. Si bien que 19 ans plus tard, lors d’une dispute entre ma mère et moi parce que j’avais loupé un partiel, je crois, ou alors un devoir qui me prenait la tête et que je n’avais pas envie de terminer, je ne sais plus trop mais peu importe… Elle avait fini par me crier ces mots au visage : « Et ça tu me le dois. Pour tout ce que j’ai sacrifié pour toi. Pour ma mère. J’ai sacrifié ma mère pour t’avoir, elle est morte pour que je puisse te mettre au monde, alors tu me le dois. Tu vas réussir, tu vas aller loin et ça, même si je dois t’étrangler pour que tu y arrives. Tu me dois de réussir ta vie pour tout ce que j’ai sacrifié pour toi ».
C’est ce jour-là que j’ai compris que mon malêtre ne venait pas de nulle part. Il ne s’agissait pas de forces invisibles. Je me sentais tout simplement, depuis des années, depuis le début peut-être, coupable d’exister. Responsable d’apaiser les blessures, les regrets et les rêves brisés d’une mère en mal de vivre. De ma mère. Panser des blessures qui ne m’ont jamais fait saigner. Réaliser des rêves qui ne sont jamais apparus dans mon sommeil, accepter des actes manqués. À nouveau, je me sentais coupable : je n’étais pas à la hauteur, j’étais décevante. Pourtant, je me suis construite en Sauveur né. Mais je n’étais pas un bon thérapeute pour ma mère. Je n’arrivais pas à la sauver.

L’(in)existence de l’enfant-Sauveur

Quand vous n’avez jamais vécu par vous-même, pour vous-même ; quand vous avez toujours mené votre vie en fonction des autres, de votre entourage ; quand vos choix, vos prises de décisions ont toujours été guidés par les envies, les désirs et les besoins des autres afin de les assouvir, il est difficile de soudainement vivre pour soi.
Décider, un jour, par une prise conscience fortuite, mais qui – en réalité – s’est construite silencieusement depuis de nombreuses années, de mettre fin à ce schéma malsain, ce n’est pas facile. Quand vous avez grandi, que vous vous êtes construit comme objet, il est difficile de devenir sujet de sa propre vie. Il est difficile de vivre pour soi. De vivre tout court. Car si on prend le temps de regarder un instant en arrière pour y réfléchir, dans ces conditions, il n’a jamais été question de vivre. Il ne s’agissait là que de survie. Des années passées à subir le tictac de l’horloge de la vie en espérant, qu’un jour, les aiguilles qui défilent sur un cadran vide s’arrêtent. Qu’un jour elles cessent de faire retentir ce tictac assourdissant pour laisser place au calme silence du néant.

L’(in)existence de l’enfant-Sauveur

Quand vous vous êtes construite en fonction des autres, quand vous avez toujours vécu à travers eux, il est aussi difficile de se connaitre, de savoir ce que l’on veut, aime, désire, ce à quoi on aspire. Combien de fois ne m’a-t-on pas demandé quel était mon film préféré, mon livre ou auteur préféré, ma musique préférée ? Si j’étais plus sucré ou salé ? Vin ou bière ? Tes œufs tu les aimes comment ? Au plat, brouillés, en omelette ? Et combien de fois ces questions sont restées sans réponses ou alors suivies d’un « Euh… j’sais pas. Peu importe, comme tu préfères toi ». Ainsi habituée à être ce que l’autre veut que l’on soit, à être tout ce dont l’autre a besoin, à combler tous ses manques, assouvir tous ses désirs, il est difficile d’être soi. Difficile d’exister par soi-même. Seule, indépendamment de tout autre. Ce comportement adopté pendant tellement d’années en devient un réflexe compulsif, une mauvaise habitude érosive qui vous ronge de l’intérieur. Un nectar empoisonné dont vous vous délectez pourtant si bien, mais dont vous savez pertinemment qu’il vous tue lentement. Ce poison vous fait vous oublier. Oublier que vous existez que vous êtes quelqu’un, un être humain. Mais rien n’y fait. Vous êtes accro.

Un chevalier Blanc sans son armure.

Être un Sauveur ne veut pas dire que vous êtes en permanence en souffrance. Il y a des jours heureux. De la joie, de l’amour, de l’amitié. Toutes ces bonnes choses de la vie. Elles arrivent bien souvent lorsque la victime, soudain, n’est plus. On compense. À un certain moment, on finit par se dire que ça y est, le malêtre a disparu. Jusqu’à ce que tout à coup, sans crier gare, une nouvelle victime croise notre chemin. Et qu’en bon chevalier blanc on ressort l’armure, on brandit l’épée et galopant sur notre fidèle destrier, on se met en route pour la sauver. Au bout de la quatrième fois où je me suis surprise à revivre ce même schéma, cette question est venue me heurter en pleine face : est-ce qu’ enfin, j’étais vraiment en train de vivre pour moi lors de ces jours heureux ? Ou simplement de subir à nouveau, sans même ne plus m’en rendre compte, le tictac assourdissant des aiguilles ? J’ai compris alors que je serai toujours un Sauveur. Toujours accro. Cela fait partie de moi. Mais je peux me désintoxiquer. M’abstenir de sauver.

Sauveur abstinent

Je m’appelle Kyra, c’est faux, j’exerce mon droit à l’anonymat. C’est le seul mensonge que vous lirez ici. Je suis un Sauveur abstinent. Un chevalier blanc qui ne porte plus son armure, qui a renoncé à son épée, libéré son fidèle destrier. J’ai compris que je construisais mes relations de manière malsaine afin de nourrir le Sauveur né en moi. J’étais un prédateur, non pas en quête de proies à torturer, mais à la recherche de victimes à sauver. Et avec elles, je voulais réussir là où j’avais échoué avec ma mère. Mais c’est fini tout ça. Je n’essaie plus de la sauver. Ce n’est pas ma responsabilité. Ce n’est pas de ma faute. Je ne suis pas coupable. Moi, je n’ai rien demandé, mais j’ai quand même fait de mon mieux. J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir. J’ai tendu la main de nombreuses fois, j’ai sincèrement voulu la sauver, l’aider à aller mieux. Mais c’est à elle de s’aider. Tout comme moi, j’ai décidé, un jour, de m’aider. De me sauver moi et de ne plus céder à la tentation de l’armure. Je m’appelle Kyra, vous savez déjà que c’est faux. J’ai 23 ans. Je suis né Objet, j’ai survécu Sauveur, je vis Abstinent.

Le mythe de l’Eldorado – de l’espagnol el dorado autrement dit « le doré » – est une contrée imaginaire d’Amérique du Sud qui déborde d’or. Quand les conquistadors – de l’espagnol toujours « les conquérants » – débarquent sur le continent, ils y croient dur comme fer ! Cette légende se base sur une légende plus ancienne, celles des Cités d’or.

Auteur : Kyra, 23 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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Être soi, malgré l’influence des réseaux sociaux

Être soi, malgré l’influence des réseaux sociaux

Comment rester soi, s’apprécier, se trouver belle quand, à longueur de fils sur instagram, on voit défiler des icônes plus parfaites que la réalité ? Comment faire, quand, dès 13 ans, on se retrouve bombardée par la norme et les apparences ?

Gloss

Tout d’abord, commençons par le fait que je porte du gloss ou du rouge à lèvres tous les jours. Me croyez-vous si je vous dis que, même pour aller au supermarché, j’en porte ? D’où vient cette addiction, cette habitude ? J’ai commencé les réseaux sociaux vers 13 ans. Evidemment, à cet âge, je ne faisais pas vraiment attention aux regards des autres. Vers 14 ans, je voyais des filles ou des femmes magnifiques sur ces réseaux. Du coup, je me suis demandé pourquoi moi, je ne pourrais pas être comme ça ? Pourquoi ne pas essayer de leur ressembler. Donc j’ai commencé à acheter du maquillage, à en mettre et j’ai reçu plusieurs compliments. Comme je prends les remarques des autres assez à coeur, cela m’a poussée à devenir, encore plus, comme toutes ces autres filles.

INFLUENCéE

À 15 ans, je portais du rouge à lèvres tous les jours. Même si j’étais en retard, ce détail ne pouvait pas manquer. Quand je regardais les photos de grandes influenceuses comme Kylie Jenner ou Kim Kardashian (1) avant et après la chirurgie esthétique, je me disais que moi aussi je devais être absolument comme elles. Parce que, d’après moi, tout le monde les trouve magnifiques, vous voyez qui elles sont ? Si non, vous pouvez retrouver toutes leurs photos sur Instagram. La plupart des influenceuses ont toutes les mêmes traits du visage. Un petit nez, des lèvres pulpeuses, un front pas trop grand, etc. Et comme je ne me retrouvais pas dans certains critères, je me disais que les gens ne trouvaient pas ça beau …

Devenir parfaite

Vous vous doutez bien qu’avec toutes les méthodes pour “perfectionner” son visage à l’heure actuelle, mon envie de rentrer dans cette case de la femme “parfaite” est encore plus grande qu’avant. Par exemple, si je ressemblais totalement à Naomi Campbell ou à Beverly Peele (2) quand elles étaient jeunes, je n’aurais jamais à me plaindre puisque je les trouve parfaites. Malgré l’âge, elles le sont toujours mais évidemment la beauté est éphémère et diminue avec le temps… Donc faut-il en être autant addict ?

Comme tout le monde

J’ai eu très longtemps envie de faire de la chirurgie esthétique. Je pense même en avoir toujours envie. Mais finalement, pourquoi vouloir à tout prix ressembler à des personnes qui elles-mêmes s’inspirent du visage d’une autre personne ? Un exemple très simple : la youtubeuse Sananas (3). Elle a pratiquement le même visage que Kim Kardashian ! Certaines filles, plus jeunes, qui la suivent vont peut-être vouloir lui ressembler. Mais en réalité, elles veulent ressembler à une personne qui, elle-même, n’est pas elle. Juste le reflet d’une autre personne grâce à la chirurgie… Sans oublier que l’abus de chirurgie est très souvent catastrophique. Donatella Versace (4) en est un bon exemple. Pour conclure, les réseaux sociaux ne sont pas uniquement rempli d’influenceuses qui placent des produits (5). Elles nous racontent aussi des choses drôles et parfois intelligentes. On peut également faire de belles rencontres. 

Un conseil venant d’une personne qui essaye, tant bien que mal, de moins se focaliser sur le physique : apprenez à vous aimer comme vous êtes. Car chacune, chacun est unique et nous ne sommes pas des clones, même si c’est plus facile à dire qu’à faire.

 

1. Kylie Jenner et Kim Kardashian sont soeurs. Elles ont accédé à la célébrité grâce à L’Incroyable Famille Kardashian, une émission de télé-réalité diffusée depuis 18 ans aux USA et rediffusée un peu partout . Ce qui caractérise cette émission, c’est la mise-en-scène et la dramatisation du quotidien d’une famille qui n’a d’incroyable que la fortune et les moyens et la mise en valeur permanente des apparences, forcément trompeuses.
2. Naomi Campbell et Beverly Peele sont deux mannequins.
3. Sananas est une youtubeuse et blogueuse française qui parle surtout mode et beauté.

4. Donatella Versace est une styliste italienne. Aujourd’hui, elle est plus connue pour ses opérations que pour son travail.
5. Le placement de produits est un système qui permet aux youtubeuses et youtubers populaires de gagner de l’argent. Contre une somme ou un cadeau, ils ou elles font la promotion d’un produit ou l’autre. Plus la personne a d’abonné·es, plus le gain qu’elle gagne est important. C’est une nouvelle manière de faire de la publicité qui connait, pour le moment, un succès croissant : les jeunes regardent de moins en moins les chaines de télé classiques.

Auteure : BEVERLY, 17 ans, BRUXELLES

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à DISTANCE

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