J’ai toujours eu peur de… l’échec : moi-même

J’ai toujours eu peur de… l’échec : moi-même

Alors oui, depuis petit j’ai une hantise, une peur qui me poursuit. Dans mes rêves ou en pleine journée, l’échec, comme une vague qui s’abattrait sur moi, l’échec de ma vie comme un château de carte soufflé par le vent. Est-ce pour ça que je suis devenu un connard aigri ? Ou que je suis en train de le devenir ? Sacrée question à laquelle je ne pourrais probablement pas répondre moi-même. C’est en tout cas pour ça que je suis aussi dur avec moi-même et donc aussi dur avec les autres parfois, je le sais mais le savoir ne change rien, ça je le sais aussi.

Mais pourquoi je crains l’échec ?

Mes parents ne m’ont jamais mis d’objectifs inatteignables, ils n’ont jamais voulu que j’accomplisse des miracles ou pire ils n’ont jamais fait des projections sur moi de leurs échecs personnels, donc pourquoi ? En fait, je pense justement que c’est là le cœur du problème, mes parents ont des objectifs dans la vie que je considère comme très correct pour moi qui connait leur vécu mais qui ne me suffisent pas. J’ai toujours ressenti un manque étant petit, un manque d’ambition, une envie de manger le monde que je ne pouvais assouvir et que je trouvais illégitime de ressentir : on dit souvent que pour faire des grandes choses, il faut vouloir être le meilleur dans son domaine, eh bien je suis de ceux-là. Je ne parle pas d’écraser les autres, même si j’en donne parfois l’impression quand je me laisse entrainer par le courant qui me régit, je parle de vouloir être le meilleur comme on voudrait gagner une course. Si je cours moi, c’est pour aller le plus vite, c’est pour faire un meilleur score que celui que j’avais fait avant, c’est pour me dépasser.

Donc je me suis créé des objectifs seul, car c’est la seule manière que j’ai trouvé d’assouvir ce besoin intérieur. Et j’ai tellement peur de ne pas les atteindre que parfois l’échec me terrorise, je me sens presque comme pris au piège, paralysé par mes propres émotions. L’idée fantasmée que j’ai de moi et de mes objectifs m’empêchant de voir les choses clairement. J’ai peur de l’échec car j’ai peur de ne pas arriver à me plaire à moi-même peut-être, et par extension, que les autres s’en rendent compte comme moi je m’en rends compte.

Auteur : Thibault, 24 ans, Louvain-la-Neuve

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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La beauté de la radio

Des milliers de personnes écoutent quotidiennement la radio en Belgique. Les études du Centre d’information sur les médias le prouvent chaque année, en récoltant diverses données sur les audiences belges. Comment définir la beauté de la radio ? A Louvain-la-Neuve, les jeunes du Radiokot partagent leurs réponses.

Radiokot, Tanguy

Le Radiokot est un kot à projet qui représente la voix des étudiants de Louvain-la-Neuve et ses alentours. Présent depuis 2011, il permet à tout le monde d’exprimer ses idées, ses pensées, etc. tant que ces derniers n’ont pas à cœur de faire de la publicité commerciale ou politique. Il est évident que bonheur et rigolade font partie de cette aventure, même si vous souhaitez dire n’importe quoi venez nous faire part de vos idées les plus saugrenues. Malheur à ceux qui ne franchiront pas le pas !

Réjouir tout le monde, Camille

La radio est un endroit de partage où tout le monde peut trouver son bonheur. La radio nous accompagne tout au long de notre vie dans les moments de joie ou de malheur. Dans la voiture en allant au boulot, dans un déménagement,…
Si l’on fait attention, on peut trouver en chaque station une partie de sa personnalité et chaque bout mis ensemble permet de découvrir un peu plus les autres.

L’univers de tout un chacun, Corentin

La radio c’est une super manière de pouvoir exprimer sur tout un tas de sujet. Quand on fait une émission au Radiokot, on a l’occasion de pouvoir écouter les petits bonheurs et les petits malheurs de chacun à travers leurs chroniques et pour moi, c’est ça qui me motive le plus dans le projet. Chaque personne qu’on reçoit a une histoire à raconter et c’est vraiment enrichissant de pouvoir découvrir l’univers de tout le monde.

Auteurs/es : Corentin, Camille, Tanguy, Louvain-la-Neuve

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Lettre à ma génération

Lettre à ma génération

Lettre à ma génération. Lettre à ceux qui font partie de ce que l’on appelle « génération sacrifiée », sacrifiés pour stabiliser la crise sanitaire, sacrifiés par le système pour garder sa solidité précaire. Lettre à celles et ceux qui sont épuisés en constatant l’état actuel de la société. Lettre aux jeunes qui ont découvert l’importance de la santé mentale le jour où ils ont perdu le contrôle d’eux-mêmes. Lettres à tous ceux qui ont peur de parler à cœur ouvert, rongés par les doutes et les questionnements.

Certains s’interrogeront sur l’intérêt d’écrire ce texte destiné à la jeune génération. Je leur répondrai simplement et sans l’ombre d’un doute « pour donner la parole à celles et ceux qui la demandent mais ne la reçoivent pas ou uniquement quand cela n’a plus d’importance ». D’autres questions sont tout autant légitimes. En effet, comment une lettre peut-elle prétendre toucher une si large tranche de la population qui contient autant de différences en son sein ? A nouveau, la réponse me semble simple et pleine de bon sens. Nous mettons tellement d’attention et d’énergie à exacerber nos différences et à pointer les points faibles de chacun que cela en fait déjà un point commun. Nous avons tous nos particularités. Je suis sincèrement convaincu que bon nombre de jeunes vivent avec des soucis tout à fait semblables. A force de côtoyer des jeunes de tous horizons, j’en suis arrivé à la conclusion que nous avons tous des problèmes communs mais que nous les vivons différemment. De ce constat, il m’apparaissait comme une évidence d’en tirer un texte, une lettre pour montrer à tous les jeunes que nous sommes tous tiraillés par des doutes et des questionnements similaires. Libérer la parole de cette jeunesse est un objectif peut-être complexe mais auquel je veux croire et, surtout, tenter de contribuer.

Redonner aux jeunes une lueur d’espoir dans un monde trop souvent dépeint comme sombre et terne. Rallumer une case lumineuse de positivité et d’espoir. Ces termes peuvent faire sourire mais notre jeunesse manque cruellement d’un objectif peut-être un peu idéaliste ou d’une utopie les poussant à donner le meilleur d’eux-mêmes. Les mots peuvent sembler romancés ou forts de sens mais nos jeunes ont besoin d’envisager et de concevoir un avenir qui peut changer, qui peut leur donner la place qu’ils cherchent depuis bien trop longtemps. Ils ressentent plus que jamais la nécessité de pouvoir aspirer à une société inclusive et à l’écoute qui leur donne l’envie de se battre et de se surpasser. Aujourd’hui, je veux leur montrer, leur dire, leur crier que ce monde meilleur est envisageable. Il faudra s’accrocher car le parcours ne sera pas un long fleuve tranquille. Parfois, vous chuterez et vous vous demanderez si le jeu en vaut la chandelle mais, vous pouvez me croire, rien ne vaut plus que de se battre pour ses rêves et ses idées. Peut-être semblent-ils inatteignables, ne vous découragez pas pour autant car ils vous feront grandir et devenir quelqu’un plus en phase avec lui-même.

Je ne tomberai pas dans la facilité en disant que pour changer la société, il faut se changer soi-même. En formulant ce postulat, nous ne faisons que freiner l’envie des jeunes de prendre part au changement. Nous les décourageons avant même qu’ils n’aient pu trouver leur place dans la société. Les jeunes manquent cruellement de repères personnels. La connaissance d’eux-mêmes est, malheureusement, rarement au rendez-vous. Le message que je voudrais leur faire passer peut sembler banal mais il est crucial. Ne vous efforcez pas de changer. Prenez le temps de vous connaitre. Ayez conscience de vos points faibles mais également de vos points forts qui vous permettront de savoir ce que vous pouvez apporter aux autres et ce qu’ils peuvent vous apporter. Arrêtez-vous un instant pour découvrir vos traits de caractère, vos besoins, vos envies. Faites une pause dans ce monde où tout semble filer à mille à l’heure pour analyser ce que vous ressentez. Vos émotions et vos sentiments sont les guides de votre vie. Ne les reniez pas, même ceux que la société connotent négativement telles que la colère ou la rancœur, elles ne sont que le reflet de besoins insatisfaits. Ne cherchez pas à tout prix à faire partie d’une société à l’équilibre instable mais prenez soin de trouver votre équilibre. Cela vous prendra du temps et de l’énergie mais vous apportera un sentiment de bien-être et de stabilité qu’il est difficile de décrire.

Trouver un équilibre ne veut pas dire pour autant tout renfermer en soi en attendant de trouver la solution dans son for intérieur. La société a tendance à banaliser et à passer sous silence ce que ressentent les jeunes. Dès lors, pourquoi exprimer ses émotions et ses besoins ! « Faites comme tout le monde, restez dans le rang ». L’expression de ses sentiments et de son ressenti est trop souvent perçue négativement. Or, les jeunes peuvent uniquement aspirer à une stabilité et à la connaissance de soi en partageant leur vécu avec leurs pairs. Mon message sera donc le suivant : partagez avec vos personnes de confiance ce qui vous tient à cœur, ce qui vous inspire, ce qui vous attriste , ce qui vous fait douter. Vos amis sont de véritables ressources et vous êtes de véritables ressources pour vos amis. Discuter et échanger avec eux est le meilleur moyen de vous connaitre et de construire votre identité. Ne tombez pas non plus dans l’extrême à vouloir être constamment entourés, prenez le temps de vous recentrer sur vous-mêmes. Ne vous mettez pas de barrière à construire des relations dites « obligatoires » en vous disant qu’il faut faire bonne figure en côtoyant telle ou telle personne alors que vous n’en avez pas l’envie. Mon dernier conseil sera donc, Soyez vous-mêmes !

Alors j’adresse une lettre à tous ces jeunes qui trouveront leur place dans la société. Lettre à ceux qui mettront du temps à être leur entité propre. Lettre à la « génération sacrifiée » qui trouvera et apportera de la lumière dans cette société bien trop souvent terne. Lettre à celles et ceux qui feront des blessures des dernières années ou de leur passé une véritable force. Lettre aux jeunes qui oseront parler de leurs vécu, ressenti, émotions et sentiments. Lettre à une génération que je ne connais que trop bien. Lettre à ma génération.

Auteure : Corentin, 19 ans, Anderlecht

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Chère Maison de Quartier

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Maison de quartier Amée

J’ai commencé à fréquenter la maison de quartier lorsque j’avais 13 ans, à la permanence. De base, c’était juste pour passer le temps le soir. Après, c’est devenu une habitude qui me plaisait. Je suis partie durant un an. Pendant ce temps, c’était compliqué pour moi ne plus avoir de perma. Ce que ça m’a apporté : des nouvelles rencontres, de la maturité et ça m’a orienté vers le métier que je voulais réellement faire.

J’ai aussi commencé dans le monde du travail grâce aux éducateurs. Beaucoup de bonnes choses se sont passées avec cette maison de quartier.

Il était une fois…

Il était une fois la Maison de Quartier d’Amée. Cette maison se situe à Jambes, dans un endroit verduré. Elle y accueille de formidables personnes, des éducateurs au grand cœur mais surtout, il y règne une atmosphère de gaieté, de bonheur et d’épanouissement.

Cette maison a joué un grand rôle dans ma vie. En plus de m’avoir enrichie humainement et professionnellement, elle m’a permis de grandir, d’apprendre et de confirmer ma vocation : éducatrice. Cette maison n’est pas n’importe laquelle puisqu’elle est gouvernée par une personne particulière à mes yeux, ma collègue Sandrine, sans qui l’aventure au sein de la maison n’aurait jamais pu commencer.

Auteures : Michaela & Lauryn, 19 ans & 23 ans, Jambes

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Trouver sa voie au quotidien

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100% Jeunes est un parcours d’accompagnement individuel, collectif et gratuit. Pour quel public ? L’action est destinée à des jeunes, âgé.e.s de 18 à 29 ans, qui n’ont pas d’emploi, ne sont ni en formation, ni à l’école. Pour La Solidarité coordonne ce projet. Ses membres nous accueillaient pour un atelier d’écriture.

Je suis contente de participer à 100% Jeunes car cela m’aide à retrouver un rythme de vie sain et rempli dans ma journée. Je suis heureuse de rencontrer de nouvelles personnes et découvrir de nouvelles choses que je ne connaissais pas. Cela me permet d’apprendre plusieurs options qui me permettront de trouver ma voie, ce qui me fait vibrer au quotidien et qui me donne envie de lever chaque matin.

Je pense être heureuse depuis que j’ai commencé ce projet, même si cela ne fait qu’une semaine que j’y suis inscrite. Je me sens mieux dans ma tête, dans mon corps. Mes chats eux, par contre, ne sont pas très contents de ne plus m’avoir toute la journée à la maison. Mais j’ai droit à avoir plus de câlins le soir, quand je rentre. Mon compagnon est très heureux pour moi. Je trouve que depuis que j’ai retrouvé un rythme, cela se passe mieux entre nous. Nous avons plus de sujets de discussions. Nous avons retrouvé notre complicité qui nous manquait depuis un moment.

Auteure : Megan, 23 ans, Bruxelles

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