Un tour dans les bois

Un tour dans les bois

Plus jeune il m’arrivait régulièrement de partir de chez moi en fin d’après-midi. L’ambiance constante de mon domicile était étouffante et j’avais un besoin viscéral d’aller dehors. Je prenais le chemin qui partait de chez moi et me dirigeait vers la forêt à quelques minutes de là. Par chance je vivais dans un village au fond d’une vallée où il y avait peu d’habitants et également beaucoup de forêt.

J’y passe environ 3h, je marche, chante, danse, sieste (de manière professionnelle), m’imagine des mondes, me baigne en été, car pas loin il y avait également une mini cascade qui continue en rivière. C’était mon petit paradis, ça me permettait d’être moi et de lâcher prise. La nature me rendait mon âme d’enfant et me faisait prendre conscience que le monde était vaste et précieux.

Je trouve important de s’informer sur ce qui compose et peuple les forêts. C’est important que nous prenions conscience que les forêts sont ce qui fait que nous respirons, et leur faune les entretient. Si nous les détruisons pour notre propre « besoin de consommation », elles disparaitront et nous aussi…

Alors s’il vous plaît prenez soin de votre environnement, protégez-le, faites ce qu’il fait pour vous sans rien demander en retour.

Auteure : Lou, 29 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

L’éco-anxiété

L’éco-anxiété

De nos jours, on ne peut plus nier l’existence du changement climatique. Bien que certains utilisent le prétexte des températures assez froides qu’il y a eu durant une courte période ou bien des tempêtes de neige qu’il y a eu dans certains pays pour réfuter l’existence du réchauffement climatique. C’est pourquoi je préfère utiliser le terme « changement » climatique qu’on peut moins facilement ignorer, en témoignent les nombreuses catastrophes « naturelles » qu’il y a eu au cours de ces derniers mois, voire années.

Tout cela nous fait se poser la question de « Pourquoi face à la crise climatique (qu’on subit tous à différents degrés) certains font l’autruche ou refusent d’entendre la vérité et d’autres, quant à eux, sont tellement conscients qu’ils souffrent d’éco-anxiété ? ».

Comment peut-on être insensibles à tous les problèmes que ça engendre et que ça risque d’engendrer dans un futur plus proche que ce que l’on pense?
Pourtant, combien de fois n’avons-nous pas entendu cette phrase : « Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme… ». Que faut-il de plus que des rapports hautement détaillés des scientifiques, de nombreux reportages et documentaires, des manifestations, des chansons sur le sujet pour qu’enfin bougent les choses ? Ce sujet est tellement vaste et il est en lien avec tellement d’autres sujets qu’on pourrait écrire dessus sur des dizaines de pages.

Pourquoi ce sujet divise-t-il autant ?

D’une part, nous avons ceux qui soulagent en quelque sorte leur conscience en se disant « De toute façon, c’est trop tard » et qui se réconfortent dans la phrase connue « On n’a qu’une seule vie ». En pensant de cette façon, le changement climatique passe au second plan. A quoi bon ? « Moi je veux profiter de la vie ». Peu importe ce que ça a comme conséquences et répercussions. Tant que moi je suis heureux et que je croque la vie à pleines dents, c’est tout ce qui compte. C’est une pensée assez égoïste. On utilise (trop) tout ce que la Terre a à nous offrir et on ne pense pas aux suivants (tous les habitants de cette planète).
Certains vont même jusqu’à dire que quand la Terre sera devenue invivable, on n’aura qu’à aller sur Mars…
Tout cela est donc très désolant pour toute une partie de la population (et heureusement !) qui ne pense pas comme ça.

D’autre part, il y a ceux pour qui le climat est très anxiogène et qui peuvent être alors activistes et essayent de faire changer les choses.
Mais cela reste très difficile de rester optimiste avec toutes ces nouvelles qu’on entend chaque jour. Lorsqu’on voit qu’on a fait un pas en avant car une loi a enfin été acceptée, le lendemain, on apprend qu’on autorise de tout détruire pour créer un nouveau site de forage pour le pétrole. On a parfois l’impression d’avancer à reculons. Ce qui amène à réfléchir et fait que de plus en plus de jeunes ne veulent pas avoir d’enfants si c’est pour les accueillir dans un monde pareil.

Mais heureusement, il existe des personnes inspirantes et motivantes qui donnent envie de s’engager et de faire bouger les choses. Il faut s’orienter vers ce type de personnes. L’effet de groupe peut aussi être une sorte de booster ainsi que le fait d’être dans l’action et se sentir utile.
Car le sentiment très fort dans le climat actuel est celui d’impuissance et cela peut apporter, au moins pour un bref instant, un peu d’espoir. Il y a des gens bien sur cette Terre. Beaucoup de questions restent néanmoins en suspens…

Auteure : Anonyme, 25 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

L’autodestruction

L’autodestruction

La folie humaine, c’est l’autodestruction parce que les humains sont en train d’épuiser les ressources de la Terre et ils vont finir par la rendre invivable, ce qui va causer l’extinction de l’humanité.

C’est un peu radical mais si on ne bouge pas pour changer les choses, avec le temps, c’est ce qu’il risque d’arriver. Le pire, je pense, c’est qu’on en a bien conscience mais qu’on ne fait pas assez d’effort ou de sacrifice pour sauver le Terre.

Quelqu’un de très sage m’a dit un jour : « Si tu as peur du prix de l’effort, pense à la facture des regrets ! »

Auteur : Anonyme, 17 ans, Louvain-la-Neuve

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Et d’autres récits

Chemin d’étudiant

Sur le banc solitaire aux lueurs du matin,Je trace mon destin, un crayon à la main.Les rêves dans la tête, les cernes sous les yeux,Je poursuis l’horizon, même par temps pluvieux. Entre codes et...

LES PETIS AVIS, EPISODE 110

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Le voyage contribue à l’ouverture d’esprit ?

Est-ce que le voyage contribue à l’ouverture d’esprit ? D’abord, il faut déterminer de quel type de voyage on parle. Est-ce que la personne qui va chaque année, dans sa caravane au bord de la mer et...

La première place est forcément gagnante ?

Lors d’une course à pied, j’ai remarqué que tout le monde allait applaudir le vainqueur, ce qui est normal. Mais une heure après, j’ai remarqué qu’une personne en surpoids est arrivée, personne ne...

Le monde sur pause

Lorsque je suis seule, je me sens bien. Mais que signifie « se sentir bien » ? Pour moi, ça signifie « se retrouver avec soi-même, relâcher la pression, ne penser à rien, se sentir bien quoi ». Pour...

L’amitié, ce lien qui sauve

Il y a des gens qui entrent dans ta vie comme une lumière douce, qui réchauffe sans brûler. L’amitié, la vraie, c’est ça : une présence qui t’apaise, qui t’élève, qui te fait rire quand tu voudrais...

LES PETITS AVIS, EPISODE 109

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Sur les traces

Vivre en Belgique, c’est rencontrer des traces de mon passé partout où je vais. Je ne parle pas de n’importe quels fragments de ma vie. Evidemment, je pense à ceux qu’on a vécu ensemble car...

Ce que je peux aujourd’hui

Si je pouvais voyager dans le temps, j’irais jeter un œil dans le futur, en espérant me rassurer. Aujourd’hui, je suis prof et maman. Le présent planétaire et politique me semble prendre une sale...

Papa

J’ai toujours cru en mon père car même s’il n’est pas parfait, il a toujours été là pour moi. Il n’a pas eu une vie facile et il me montre que peu importe d’où on vient, on peut toujours s’en...

Écologie: «Éveiller les consciences et prendre conscience de nos contradictions»

Dans son magazine de mars, consacré à l’environnement, notre partenaire média, Alter Échos, nous permet à nouveau de relayer la parole des jeunes dans l’espace public, en partageant les témoignages de Fortuné, Martin, Simon, Eloïse, Laura et Estelle.

Tous ces récits ont pour thème l’écologie et sont également publiés dans notre livre Bouches Émissaires, Jeunesses Ardentes.

Retrouvez Bouches Émissaires, Jeunesses Ardentes dans votre librairie préférée

Retrouvez Bouches Émissaires, Jeunesses Ardentes dans votre librairie préférée

Vous n’avez pas encore votre exemplaire de notre livre 𝘽𝙤𝙪𝙘𝙝𝙚𝙨 É𝙢𝙞𝙨𝙨𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨, 𝙅𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨𝙨𝙚𝙨 𝘼𝙧𝙙𝙚𝙣𝙩𝙚𝙨? Filez vite le chercher dans les librairies suivantes :

📍 À Bruxelles-Capitale :
A Livre Ouvert – Le Rat Conteur
Librairie Filigranes
Librairie La Licorne

📍 En province de Liège :
Librairie Les Augustins
Le Comptoir du Livre
Librairie Entre-Temps
L’Escale
Fnac Liège
La Grande Ourse
Lili Plume
Livre aux Trésors
Long-courrier
Librairie Pax
Wattitude

📍 À Louvain-La-Neuve :
DUC

📍 À Namur :
Librairie Papyrus

💻 Ou sur le site de notre éditeur Les éditions namuroises : www.editionsnamuroises.be

Et retrouvez toutes les infos à propos de notre livre ci-dessous