Me faire confiance

Me faire confiance

Pas toujours simple de s’écouter, de se faire sa place… Quand on doute de soi un peu tout le temps, ça devient une fameuse difficulté. Anta ne se fait pas ou peu confiance et ce n’est pas facile tous les jours mais attention, ça ira mieux !

Confiance

Confiance. Petit mot qui peut totalement transformer une personne en bien ou en mal, en pire ou en mieux. J’ai peu confiance en moi et cela me conduit parfois au pire, à manquer de courage ou de détermination. Je remarque aussi que tout cela limite ma vie. La seule responsable, c’est moi, parce que je me suis fixé une limite. Par exemple, je me dis souvent : « cette chose est faite pour les autres, mais pas pour moi… ». Mais pourquoi ? Simplement par peur de ne pas réussir, par peur de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout. C’est de là que vient mon manque de courage.

L’avis des autres

Parfois, donner de l’importance aux personnes, à leurs avis, à ce qu’ils et elles pensent de nous, peut vraiment impacter notre vie. Cela m’arrive souvent. De temps en temps, j’ai envie de faire des trucs, d’entreprendre quelque chose mais penser à ce qu’en diront les autres, ça me démotive et me décourage. Conséquence, j’ai souvent tendance à tout laisser tomber. J’ai cette peur de l’échec qui me fait avoir des idées dans la tête qui ne sont pas toujours réelles. Par exemple, j’ai souvent cette impression que les gens autour de moi se moquent ou parlent derrière mon dos. Je sens que ces pensées me mettent en retrait dans un groupe, mais je n’arrive pas à m’en débarrasser.

Je n’ose pas

Parfois, je suis vraiment déçue de voir comment ma vie se déroule et je me pose cette question : « qu’est ce qui n’a pas marché ? ». Comme d’habitude, j’arrive à la même réponse : je n’ai pas confiance en moi. Le manque de confiance peut me faire échouer à tout moment parce que je me sens incapable de réaliser une chose. Par exemple à l’école, quand une question est posée, même si je connais la réponse, je n’ose pas ou je n’ai pas le courage de lever la main et de répondre parce que j’ai l’impression que je vais donner une mauvaise réponse ou que les autres vont se moquer de moi… Le pire, c’est que la plupart du temps, je remarque qu’en fait j’avais la bonne réponse, mais à ce moment-là, c’est déjà trop tard.

J’ai tellement envie…

Comme tout le monde, ce que je veux c’est me sentir libre, confiante et pouvoir faire tout ce dont j’ai encore envie et qui me vient à l’esprit. Et pour cela, je pense qu’il faut trouver une voie qui nous permettra de nous débarrasser de ce manque de confiance. Heureusement pour moi, j’ai trouvé un moyen de me débarrasser de ce manque de confiance. Même si c’est encore très lent, j’y travaille. Comme j’ai déjà entendu dire un jour : « vis ta vie et fuck les avis ! ». Eh oui, cette petite phrase peut aider à se débarrasser de ce manque de confiance. Moi ça m’aide. Il faut peut-être un peu plus se concentrer sur soi et laisser les gens dire ce qu’ils veulent sans en tenir compte. Pour faire de nouvelles découvertes, il faut aussi oser entreprendre et sortir de sa zone de confort. Cela permettra de mettre en place le courage et la détermination dont on a tous besoin. Cela permettra d’oser s’imposer et de prendre la parole.

Ça ira !

La confiance en soi peut donc impacter notre vie positivement ou négativement. Et dans ce cas, il faut juste avoir la bonne méthode pour s’en débarrasser. Par exemple, vous pouvez essayer, comme moi, de vous répéter cette petite phrase « vis ta vie et fuck les avis ». Qui sait ? Cela pourra peut-être réellement vous aider !

Auteure : Anta, 20 ans, Saint-Gilles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Dans les passinoné·e·s de foot, il y a de tout ! Il y a en a qui se tatouent le blason de leur club ou la tête de leur joueur préféré, d’autres repeignent leur voiture ou leur maison aux couleurs d’une équipe ou donnent à leur enfant le nom de la star du moment. Robin n’est pas de ceux-là, sa grande passion pour le football, c’est de découvrir les stades des grandes et petites équipes

En manque …

Voici ma drogue : les stades de football. J’ai des souvenirs vivaces de chacune des fois où je suis allé dans un stade. Vous voyez les flashbacks dans les films ? Eh bien les escapades au stade, c’est exactement ça. Ce sont mes bons flashbacks à moi. Quand j’y pense, je ressens un sentiment de nostalgie. Surtout maintenant, dans cette période à durée indéterminée qui empêche tout regroupement pour ne pas répandre un tout nouveau virus. Je suis en carence des « Tous ensemble, tous ensemble, EH ! EH ! ». Va-t-on un jour être autorisés à refaire ce genre d’activités ?

Olé, olé, olé, olééééé

Je me souviens avoir été un jour à Gelsenkirchen, en Allemagne, pour y voir un club assez populaire du pays, le Schalke 04. J’y suis allé avec mon père, car c’était son cadeau de ma part pour son anniversaire. Ce qui est marrant, c’est qu’en achetant les billets pour le match, je ne savais pas encore que cela deviendrait ma passion. J’aimais déjà bien le foot, mais sans plus. Depuis, je m’intéresse beaucoup à la culture du groundhopping : l’amour de la visite des stades. Cette culture consiste en fait à découvrir plein d’autres stades. Quand tu te rends dans un stade, tu ne vas pas uniquement dans le stade, tu te balades dans le quartier autour, dans la ville d’à côté ou encore dans le village du stade. Tu manges un snack sur le pouce. Par exemple, au Heysel, tu mangeras une fricadelle avec de bonnes frites, à Hoffenhein, ce sera un wurst brotchen avec une radler, autrement dit une espèce de hot-dog et un panaché.

Un club, c’est un village

Les clubs de foot, quand on y pense, cela représente tout simplement un quartier, un village ou même parfois une ville ! Dans tous les cas, les clubs rassemblent les gens. C’est donc une fête de rassemblement de plein de personnes différentes qui ont une même passion. Chaque stade est un lieu de milliers de rencontres. Toutes ces personnes rassemblées constituent une nouvelle culture qui est celle du club. Pour moi, chaque stade est un bouillon de culture ! Et quand je suis dans un stade, n’importe lequel, tout ce que je vois, tout ce que j’entends résonne plus fort dans ma tête, c’est un moment mémorable. Je plane.

Auteur : Robin, 19 ans, Jette

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Boxer : prendre confiance en soi

Boxer : prendre confiance en soi

Depuis un petit temps, Ilann se cherchait un sport… L’histoire peut sembler étrange mais c’est avant sur Wikipédia qu’il a trouvé son bonheur ! On enfile son protège-dents et on monte sur le ring avec lui !

Je ne serai pas danseur

Je m’appelle Ilann, j’ai 19 ans. À 15 ans, j’ai commencé la boxe. Avant cela, je n’avais jamais pratiqué de sport en dehors de l’école. Et même là, j’étais nul et souvent choisi en dernier quand il fallait former des équipes. Depuis quelque temps, l’envie de me dépenser et l’idée de faire du sport me trottaient dans la tête. Mais comment choisir un sport quand on le déteste à l’école et qu’on n’a aucune idée de tous les sports qui existent ? En ligne, j’ai commencé par répondre à des quiz sur lesquels je suis tombé en tapant « quel sport choisir ? » ou encore « quel sport me correspond ? » sur Google. Généralement le quiz proposait différents types de danse. Sauf que je n’ai aucune coordination et que je n’avais pas envie de ça.

B comme …

Je décide donc de regarder sur Wikipédia la liste des sports existants, classés par ordre alphabétique et arrivé à la lettre « B », coup de cœur pour la boxe ! Et là je me dis que c’est ce sport que je veux essayer ! Un peu plus tard, en me baladant dans mon quartier, je découvre un club de boxe près de chez moi. Au départ, je l’avoue, j’avais peur d’y rentrer pour aller demander des infos. Heureusement, ma mère était avec moi ce jour-là. Elle a insisté, nous sommes rentrés et je demande alors des renseignements. J’apprends qu’il y a plusieurs types de boxes : la boxe anglaise, uniquement les poings, la boxe française, pieds et poings et la boxe thaïe, poings, genoux et coudes. Comme j’hésite un peu, la personne de l’accueil me conseille la boxe thaï : le coach est super sympa. Je décide de suivre son conseil.

Première séance

La semaine suivante, toujours avec ma mère, nous poussons les portes de la salle de boxe. On se retrouve avec des hommes musclés, tatoués, têtes rasées… En voyant ça, ma mère a été effrayée, moi j’ai juste été impressionné. Je me suis surtout dit que je voulais être comme ça plus tard ! Le cours d’essai se passe super bien, je fais du sport comme je n’en avais jamais fait : avec plaisir, je rigole, les gens veulent bien faire équipe avec moi, ils me considèrent comme leur égal. Et ça, malgré le fait que je sois nouveau ou que je n’ai pas beaucoup d’endurance… Je tombe amoureux de ce sport et m’y engage à raison de deux à trois fois par semaine. Je découvre un moyen de rencontrer de nouvelles personnes. Je sors de mon milieu, c’est aussi une échappatoire au stress et aux problèmes que j’ai parfois à la maison et à l’école.

Les séances se multiplient

Plus le temps passe, plus je prends les entrainements au sérieux. Je deviens de plus en plus doué. Le public change, les anciens boxeurs du club partent petit à petit et, peu à peu, je deviens la personne qui est là depuis le plus longtemps. Le coach commence à me demander de l’aider à corriger les postures des débutants, de leur montrer les exercices… Plus le temps passe, plus nous sommes nombreux et le coach décide alors de nous séparer en deux groupes : débutants et expérimentés. Pour les seconds, l’entrainement sera plus intense et nous aurons des petits combats ! J’avais peur, j’étais fatigué et surtout je ne pensais pas en être capable. Mais je prends tellement de plaisir que je ne peux pas abandonner. Je développe une hygiène de vie plus saine. Je fais du sport en plus, je mange sainement, je trouve mon rythme entre le sport et l’école. J’ai de nouveaux amis et je commence à vivre beaucoup mieux mon adolescence.

Tout change !

Grâce à la boxe, je me muscle aussi beaucoup ! Je me suis trouvé une passion et je me rends compte, petit à petit, de ce dont je suis vraiment capable. Parfois, je repense à qui j’étais avant et à quel point j’ai changé. Je me sens mieux dans mon corps et dans ma tête. Un jour, mon coach me propose de faire de la compétition. Moi qui, au début, me disais que jamais, je dis bien jamais, je ne serais capable de faire de la compétition, je me laisse finalement tenter par l’idée. Même si je suis totalement paniqué rien qu’à l’imaginer. À partir de là, je commence à faire du sport quasiment tous les jours, je fais encore plus attention à mon alimentation et je me fixe alors cet objectif de participer aux compétitions. Peu importe si je gagne le combat ou pas, je veux m’éclater et réussir à accomplir quelque chose dont je me sentais incapable quelques mois plus tôt. Et ça y est, les compétitions commencent. Je fais deux combats, je suis fier de ma technique ! J’y rencontre encore d’autres personnes aussi passionnées que moi. Je dois être plus fort que mon stress et que ma peur de combattre devant un public.

Merci la boxe !

Je réalise mon objectif et je le fais même bien. Je me rends compte à quel point j’ai progressé, que ce soit au niveau du sport et au niveau de ma confiance en moi. Après avoir réalisé cet objectif, je m’en suis aujourd’hui fixé un autre, partir en Thaïlande pour faire des combats là-bas. La boxe m’a apporté beaucoup de choses. Elle m’a fait sortir de ma zone de confort, j’ai été un peu obligé de me sociabiliser, ce qui a toujours été une grosse difficulté pour moi, mais ça m’a aussi permis de rencontrer des personnes qui sont aujourd’hui des amis proches. Je suis devenu une meilleure version de moi-même, je suis plus confiant, plus posé, moins agressif et je ne me laisse plus marcher sur les pieds. Je sais que, maintenant, je suis capable de réaliser mes rêves et mes objectifs !

Auteur : Ilann, 19 ans, Bruxelles

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La vie est une scène

La vie est une scène

Pour Marjorie, les points communs entre une pièce de théâtre et la vie sont nombreux. Dans un cas et dans l’autre, il y a des rôles à jouer ou des places à tenir. La grande question, c’est de savoir où est la liberté quand d’autres l’écrivent pour vous.

L’intrigue

Théoriquement, dans le théâtre de la vie, chacun·e joue un rôle qui lui est propre. En pratique, pas besoin de le mettre sur papier, personnes et personnages évoluent sans cesse et se redéfinissent en fonction des représentations, des scènes occupées. Les destins se croisent, s’entremêlent, s’influencent. Des rideaux se lèvent et se baissent pour laisser place à de nouvelles histoires ; des trames subsidiaires se développent. Chaque rôle est unique, mais aucun·e n’est là par hasard. Dans la vie, dans une troupe, on nous demande souvent de rentrer dans des cases, on nous colle des étiquettes. Difficile donc de se forger une identité propre, de laisser libre cours à ses ressentis et à sa créativité. On nous impose une structure, un cadre, un rythme de vie qui ne conviennent pas toujours à notre fonctionnement personnel. Regards, jugements s’invitent dans les maisons, les rues, les gradins, et empêchent d’être soi-même, d’inventer ses propres répliques ou d’occuper l’espace de la scène à sa guise. Notre rôle n’est plus authentique, on devient une actrice dépendante ou un acteur dépendant du décor, de l’espace environnant, des autres. Notre jeu d’acteur, d’actrice est forcé de suivre un canevas précis et de correspondre aux attentes d’un public exigeant.

Prisonnière du costume

Pourtant, personne ne nous a jamais préparé·e·s à cette réalité. Issu·e·s de milieux très différents et propulsé·e·s par des scénographes d’origines et de contextes qui leur sont propres, nous devons apprendre à répondre favorablement aux attentes des directions artistiques. Le noyau familial, notre premier metteur en scène, tente au mieux de nous aiguiller, de nous soutenir, mais peut aussi devenir un scénariste-despote qui nous dicte des paroles, des mouvements incompatibles et ferme la porte de l’improvisation. Spectateur, il nous lance tantôt des fleurs, tantôt des tomates. Régisseur, il nous projette parfois dans l’ombre ou dans les coulisses au moment où nous ne souhaitons rien d’autre que d’exposer notre costume au grand jour. Quant aux autres actrices et acteurs, quant au reste du public, elles et ils nous contraignent, par moments, à changer de masque, à nous maquiller pour adapter notre jeu au leur, à satisfaire à leurs idéaux.

Tomber les masques

Moi, actrice, j’aime la liberté, l’ouverture à l’autre et l’évasion. L’évasion vers de nouveaux horizons, à travers des chemins différents. L’évasion hors des routes toutes tracées ou des schémas de vie scandés par celles et ceux qui sont passé·e·s avant moi. L’évasion par la musique, par les voyages, les aventures et les rêves. La musique, parlons-en : elle rythme chaque pièce, chaque scène, chaque acte, chaque interaction. Elle commence par suggérer une ambiance pour ensuite bifurquer au gré des tournures prises par l’histoire. Absente néanmoins de certaines mises en scène, évitée par quelques acteurs, actrices ou spectatrices, spectateurs, elle peut devenir le thème central d’autres créations.
Moi, spectatrice, j’aime me laisser porter par les pièces, par les messages véhiculés. J’aime laisser mon esprit divaguer en regardant les représentations dont je ne suis pas protagoniste. J’aime m’inspirer des autres jeux d’acteurs et apporter mes suggestions pour une trame plus belle. C’est là aussi toute la beauté du théâtre vital, cette liberté d’interprétation ou d’aiguillage que l’on peut offrir à tout le monde en cas de besoin.
Moi, régisseuse, j’aime diriger le projecteur sur les richesses dont recèlent les pièces, sur les points forts des acteurs qui les rendent uniques et originaux. Proposer des airs de musique rassurants dans les moments de doute, des changements de décor dans les dérives. Mettre certains actes sur pause le temps de réagencer la trame vers un mieux.

Demain ma liberté

Moi, personnage, je me laisse souvent porter par les aléas des actes. Je tente d’avancer au rythme de la musique, de m’adapter au décor et de faire face aux incidents techniques. Moi, personnage, j’oublie parfois de retirer mon masque et me laisse influencer par ceux des autres acteurs. Moi, en cette période de pandémie, j’aspire à un monde meilleur sans port de masque, sans passeport vaccinal, sans privation de liberté. Moi, être humain de chair et d’os, je me plais à vivre dans les rêves, dans l’espoir d’un jour pouvoir être pleinement moi-même sans crainte des regards réprobateurs.

Auteure : Marjorie, 25 ans, Bruxelles

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Les petits-avis, épisode 14

Les petits-avis, épisode 14

Scan-R, dès le départ, essaye de donner la parole à chacune, à chacun, à tout le monde ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post. Voici donc les témoignages de Pierre et Amélie autour de la résilience.

Résigné par résilient par Pierre, 18 ans, Barvaux-sur-Ourthe

Je ne suis pas quelqu’un de résilient. Je suis quelqu’un de résigné. J’ai vu et vécu un moment qui est resté dans ma mémoire, qui me remplit de haine, de colère et d’un impossible pardon envers la personne qui a causé cet acte.

Pour commencer, je vais vous parler de cette jeune fille remplie de joie, de bonne humeur et d’amour. Une fille avec un grand avenir. Pourtant derrière cette fille, il y avait une zone d’ombre. Un grand vide à cause d’un homme qui la harcelait et la détruisait moralement. Il lui disait qu’elle ferait mieux de se suicider, qu’elle était moche, qu’elle ne servait à rien. Elle n’en parlait jamais, jusqu’au jour où elle est passée à l’acte.

Ce jour-là, j’étais avec sa mère. On faisait les courses pour manger ensemble le soir. Sauf que, quand on est arrivé·e·s devant la porte, le sol était rouge de sang. On a ensuite vu cette fille. Un couteau dans la main, la gorge tranchée, son corps inanimé. Elle avait 13 ans et toute la vie devant elle. L’homme qui a tout causé n’a pas été jugé et jamais je ne pourrai lui pardonner cet acte immonde. À cause de lui, j’ai passé une partie de ma vie à haïr les gens. Mais ça m’a fait grandir et apprendre que la vie est un cadeau. Et qu’à tout moment, on peut nous reprendre ce cadeau. Pendant de nombreuses années, j’aurai cette boule au ventre que je dissimule. Plus jamais, je ne serai comme avant. J’ai grandi avec des choses que je n’aurais jamais dû voir.

La résilience par Amélie, 14 ans, Berchem-Sainte-Agathe

Comment arriver à trouver la résilience quand la peine d’être soi nous amène à tellement de traumas quotidiens ? C’est la question que je me pose aujourd’hui. Le moment est venu pour moi de lâcher la main de ce confort constant, bien qu’épineux. D’arrêter de prendre tous ces chemins qui ne mènent à rien, de construire mon destin. Comment trouver la résilience dans une existence assombrie ? C’est ce combat que j’ai envie de mener aujourd’hui. Peut-être que cette vie noircie m’aidera à avancer. En acceptant les épines de la vie passée. Qu’est-ce que la résilience au-delà du combat ? C’est une capacité qui s’acquiert au fil du temps. Une vertu qu’il faut amadouer avec patience.

Auteur·e·s : Pierre et Amélie

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