Nous voulons…

Nous voulons…

Nous voulons un bon leader, on ne veut pas quelqu’un avec de belles paroles mais quelqu’un de réfléchi et qui n’hésiterait pas à réaliser des justes choix pour son peuple.

Il ne faut pas voter quelqu’un de droite ou de gauche mais plutôt le juste milieu. Nous voulons une personne qui ne va pas essayer d’étouffer le problème ou plaire au peuple mais qui va plutôt résoudre le problème, il doit écouter le peuple mais pas leurs caprices.

La majorité de la population qui ne vote pas est dû au fait que le pouvoir n’améliore pas grand-chose. S’il y a une marge si grande entre la population et la politique, c’est qu’il y a une raison. Les promesses débiles ne servent à rien !

La justice ne pense pas assez aux exceptions, nous ne sommes pas tous pareils. Donc il faudrait une personne réfléchie au pouvoir qui sait modifier une loi, pas pour étouffer le problème mais pour le résoudre et qui réfléchit pour toute la population.

Auteur/e : Anonyme

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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L’importance des langues

L’importance des langues

J’aimerais apprendre à parler plusieurs langues. Dans n’importe quelle région, dans la plupart des jobs, on demande qu’on parle plusieurs langues. A l’école, nous avons des cours de langues, avec plusieurs choix, mais la plupart des élèves, après leurs années à l’école, ne sont pas bilingues. Ça veut dire qu’en plus des études, des exams, des concours,… on devrait prendre des cours en plus pour pouvoir parler parfaitement une autre langue et décrocher le job souhaité.

Personnellement, je n’ai pas idée de ce que je voudrai faire plus tard. Cette obligation de connaitre les langues dans certains jobs me fait peur et me freine dans mes idées d’avenir professionnel.

J’adorerais apprendre plein de langues et pouvoir toutes les parler et les comprendre. Et pour ça, je trouve que l’école devrait être un peu plus axée sur les langues, nous n’avons pas besoin de 6h de math, alors que 2h par semaine suffirait. On devrait rééquilibrer les grilles horaires pour avoir plus de langues ou bien qu’il y ait des cours que les élèves peuvent prendre en plus.

Auteure : Vic, 18 ans, Bruxelles

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Oui à l’interdépendance

Oui à l’interdépendance

Pour moi, la chose la plus importante est l’interdépendance. Dans notre époque actuelle en Belgique, marquée par de nombreux conflits identitaires et des questions de genre, l’individualité est souvent mise en avant. Cependant, je pense que c’est paradoxalement l’union des gens, malgré leurs différences, qui crée les plus grands changements et bouleversements. Cette capacité à s’unir pour surmonter des défis communs inspire et fascine les autres. J’ai personnellement ressenti cette force de l’interdépendance dans mes amitiés et relations amoureuses.

De plus, je crois que l’interdépendance et l’individualité se complètent mutuellement. L’interdépendance nous permet de mieux découvrir et affirmer notre individualité, tout comme l’individualité nous fournit les outils nécessaires pour créer des liens solides et en profiter pleinement.

Auteur : Boris, 29 ans, Bruxelles

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Ce qui me révolte c’est notre système politique

Ce qui me révolte c’est notre système politique

Ce qui me révolte c’est notre système politique. Ce qui me révolte c’est la façon dont le pouvoir politique est utilisé. Ce qui me révolte c’est que l’on soit gouverné par des personnes tellement éloignées de nos réalités.

Je suis fatiguée de vivre dans ce monde de sourd. Ce qui nous éloigne des autorités, des décisions, du changement, ça n’est pas un plafond de verre mais plutôt une bulle opaque dans laquelle ni lumière, ni son, ni rêve ne passent.

Ce qui me révolte c’est notre système politique, incapable de la moindre compassion, de la moindre remise en question, incapable de faire preuve d’humanité. Je suis fatiguée de ce système incohérent dans lequel la ministre de l’Enseignement n’a aucune once de pédagogie. Elle nous voit comme des enfants capricieux, immatures et irrationnels, quand nous nous battons pour plus d’égalité, de reconnaissance, mais surtout, pour plus d’humanité.

Ce qui me révolte c’est notre système politique. Celui des compromis, du politiquement correct, mais surtout, celui de l’inaction. Je suis fatiguée d’hurler pour être écoutée, fatiguée de me battre pour si peu de résultat, fatiguée ou plutôt épuisée.

Auteure : Elise, 21 ans, Marchienne-Au-Pont

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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L’humain et les chiffres

L’humain et les chiffres

Attention spoiler minimisé. Le Nombre 23 nous raconte comment la croyance en la numérologie peut impacter la vie d’une personne. On s’est tous déjà demandé par exemple quel était notre nombre fétiche ? Celui qui nous représenterait, et qui nous porterait chance. Ça part innocemment d’un nombre porte-bonheur joué au Lotto à une croyance en ces nombres à tel point qu’on se demanderait s’il n’y aurait pas une explication logique à tout ça. Pourquoi sentons-nous ces nombres nous suivre ? Ce qui peut vite se changer en obsession : « Ça fait trois jours que je vois l’heure 23h23, un ange gardien essaye de me dire quelque chose ! » Voilà dans quoi nous embarque Le Nombre 23. Ce film se base sur des superstitions auxquelles beaucoup de gens sont attachés, cependant ça peut vite tourner au malsain, voire devenir carrément psychotique. Je ne conseille en aucun cas ce film aux personnes superstitieuses ou sensibles, les sujets abordés dans le film ne leur ferait que du mal.

Pour ce qui est des plus courageux : imaginez un seul instant que vous vivez avec insouciance votre vie. C’était le cas du héros, Walter Sparrow, il est travailleur à la fourrière. Alors qu’il terminait sa journée, il est retombé sur ce chien fougueux insaisissable, Ned se lisait sur son collier. Ce qui a valu le retard de Walter à son rendez-vous en tête-à-tête avec sa femme, Agatha, pour fêter son anniversaire. Sa femme en a profité pour se rendre à la librairie d’à côté pour lire un livre. Son mari l’a retrouvée avec un livre rouge à la main, et c’est comme ça que commence l’histoire. Parce qu’elle trouvait que le livre correspondait bien à Walter, Agatha le lui a spécialement recommandé. Alors le soir même, ne sachant pas dormir, il se décida à lire le livre Le Nombre 23. Petitou était le héros de ce livre et il racontait avec précisions chaque détail, chaque instant de son enfance. Walter n’eut aucun mal à s’y reconnaître. Alors il décide d’en parler à sa femme, il lui raconte ses impressions et ses doutes, comment un livre peut autant décrire un lien avec les animaux des voisins qu’on a côtoyé, des souvenirs d’enfances et anecdotes uniques à Walter, tout en sachant que l’auteur du livre a vécu dans le même quartier ?! Et ce nombre, pourquoi est ce qu’il se présente maintenant ? N’étant pas convaincu par les arguments sceptiques de sa femme, il cherche alors des preuves affirmant que l’auteur le connaît. Son fils Robin se laisse aussi tenter par son délire du style : habiter rue xxx au numéro 23, être né le 20 mars (20/03 —> 20 + 3 = 23), ou même en 1994 (1+9+9+4=23) votre plaque d’immatriculation comporte le nombre 23, etc. Et dans le film, le nom Walter Sparrow commence et se termine par la lettre W, étant la 23e lettre de l’alphabet. Et pas besoin d’aller chercher loin, l’introduction du film nous introduit déjà tout cet univers gravitant autour du chiffre 23.

En bref, il approfondit ces recherches sur le livre, et il rêve chacun de ces passages, qui paraîtront dans le film en tant que scènes mystérieuses, perverses et énigmatiques, avec cette allure des vieux films en noir et blanc policiers du détective et des suspects.

Cependant le film ne s’arrête pas qu’à là : Il y a beaucoup de coups de théâtre (en gros des retournements de situations qui changent toute notre perception du film et son histoire comme on s’imaginait au début), du suspense et des situations assez particulières (le film est interdit aux moins de 18 ans car on y voit du sang, des délires maso, des thèmes psychiatriques abordant le suicide, la folie, l’exclusion sociale,…) à s’en retourner le cerveau. Personnellement, beaucoup de choses m’ont dérangé dans ce film. On a d’abord une ambiance anxiogène qui se dégage du film, on ne se sent pas vraiment profiter du film et ce, car, au fur et à mesure que Walter lit le livre, les événements s’enchaînent l’un après l’autre sans qu’il n’y ait une pause pour nous laisser respirer et emmagasiner les infos, mais aussi pour que le héros puisse potentiellement prendre du recul sur sa situation. A se demander s’il ne baigne pas en plein délire. Car il craint lui-même d’assister à tout ce qui s’est passé dans le livre, le suicide de la femme, le meurtre de sa propre femme suite aux délires sexuels, car non seulement Walter s’identifie aux passages du livre, mais en plus les émotions qu’il y ressent lui sont très familières. Il craint sa personne, il craint de blesser quelqu’un, et ce depuis qu’il a rendu visite à Pink, une femme blonde comme celle décrite dans le livre. Par ailleurs, elle aussi croyait que son chiffre la pousserait à faire ce que son père a fait quand elle était encore qu’une enfant. Son père a tué la mère de Pink avant de se suicider en maudissant le chiffre qui le suivait lui aussi, il jura avant sa mort que sa lignée sera sauve et pourra vivre sans la peur du chiffre. Or, partout où Pink se rendait, c’est comme s’il était déjà écrit dans sa destinée qu’elle emprunterait ces chemins, ces choix. Très réconfortant ! Du coup, Walter redoute de tuer sa femme Agatha dans son lit en se réveillant, depuis qu’il a découvert un drôle de fait dans la garde-robe de son épouse, la même description que celui du livre. Disons que c’était pour vérifier si le livre était fiable, malheureusement pour lui, oui.

Et plus on avance, plus on sent qu’on est sur une affaire sérieuse, on se plonge plus profondément dans d’autres délires criminels. Au moins, ça va crescendo. On ne parle plus du livre (qui n’a pas été achevé, la fin n’est pas écrite, du moins dans le livre, d’ailleurs à propos du livre, aucun bibliothécaire ne reconnaît le livre, comme si le livre était apparut tout seul, en plus d’être unique). On aborde désormais le destin de Walter et son passé. Le chien, celui que Walter, n’a pas trop réussi à attraper tant il était intelligent, est déjà un élément important dans le film. Vraiment, et c’est intéressant car, sans vous spoiler, vous saurez peut-être deviner la fin du film, rien qu’en ayant comme informations : les délires malsains masochistes que partageait Petitou avec une amante qu’il a tuée, le chien qui ne cesse de revenir vers Walter mais qui s’en sort toujours. En ajout à l’obsession que porte Walter pour le chiffre 23 en plus du nom du chien, Ned, qui forme le nombre 23 (N=14 + E=5 + D=4).

Enfin, le scénario ne nous aide pas vraiment à nous détacher de cette sensation de décalage. On se sent facilement dépassé par toutes ces infos qui viennent nous bombarder l’esprit en continu. On en découvre toujours plus, on se sent assommé. N’empêche, pour ceux qui sont fascinés les thrillers, les films de crime, ça ne poserait aucun souci pour eux de remarquer des détails furtifs au début du film, qui révèlent déjà une partie de l’intrigue.

Finalement, je n’ai pas tellement aimé les tournures que le film a pris. C’était intéressant mais les délires morbides, psychopathes, ne sont pas trop mon genre de film.

Auteure : Anonyme, 16 ans, Liège

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