Les auteur·e·s de scan-r
Les auteur·e·s de Scan-R sont issu·e·s de toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. Âgé·e·s de 12 à 30 ans, elles et ils ont décidé de participer à un atelier organisé dans une structure qu’elles et ils fréquentaient. Les articles ou témoignages écrits sont la libre expression de chacun·e que Scan-R s’efforce de respecter et de modifier le moins possible.

A la découverte du monde qui m’entoure
Mon plus grand rêve dans la vie serait de découvrir le monde qui m’entoure. Moi, jeune femme enfermée dans un petit village à manger des yaourts maison, j’aimerais avoir la chance de voyager.Mais attention, pas voyager sans aucun but ; voyager pour comprendre les merveilles du monde et pour essayer de le rectifier quelque peu, ce monde qui a tendance à s’écrouler petit à petit. Aussi, au vu de mon côté empathique, j’aimerais me rendre dans des réserves naturelles afin de rencontrer des tas d’animaux sauvages qui, trop souvent, disparaissent. Tigres, éléphants ou girafes, je tenterais de les préserver pour qu’un jour mes enfants puissent les observer. J’irais certainement aussi voir l’Asie ou les pays de l’Europe pour m’initier à de nouvelles cultures. Mais pas en...

Leurs droits
Aujourd’hui, les jeunes ont de plus en plus la possibilité de faire entendre leurs voix. Alors qu’avant, nous ne le pouvions pas. Ça, c’est du lourd. Pendant que nous, nous chantons, dansons, s’amusons, d’autres enfants, jeunes, sont réduits au silence, rendus muets, voire, tués par des soldats en manque d’humanité. Ça, ce n’est pas du lourd. Internet, nous ouvre des portes, nous libère vers de nouvelles découvertes mais peut nuire, blesser, anéantir ou pousser à la mort, à cause de codes sociétaux. Ça, ce n’est pas du lourd. Nos frères, nos sœurs, nos collègues ou encore enseignants qui se battent au quotidien pour nous pousser vers le haut, nous voient évoluer, ou tout simplement grandir, qui nous encouragent sans abandonner. Ça, c’est du lourd. C’est du lourd,...

Refusez de grandir !
Selon moi, la beauté de la vie, c’est l’enfance car elle symbolise l’innocence, le perfectible et le potentiel. Les enfants sont intrinsèquement bons, ont un bon cœur et si on leur explique leurs méfaits, ils comprennent et réparent. Les enfants ont une faculté d’émerveillement totalement magnifique, la moindre petite chose est une porte ouverte vers un univers plein de péripéties. Une flaque d’eau devient une mer à parcourir, un bâton de bois, une baguette magique. Malheureusement, les adultes semblent blasés et ne rêvent plus beaucoup. Quand on est grand, il est beaucoup plus difficile d’advenir. Les réalités et les contraintes matérielles nous rattrapent, la vie nous rattrape. On dit souvent qu’il faut garder une âme d’enfant. Cela passe surtout par retrouver de...

J’adorais ce que t’écrivais
J’adorais ce que t’écrivais. Je passais des nuits à mater ce que tu réalisais. Un jour, t’as vrillé. Pourquoi tu l’as violée ? Aujourd’hui je ne peux plus t’écouter. L’écoute consciente, ça, c’est du lourd. Achète le dernier phone, il pèse une tonne de lithium, commande le jean à la mode, il vient de ton antipode. Ça pollue, c’est tragique d’utiliser des faux produits magiques. La consommation, ça, ce n’est pas du lourd.Auteures/s : Hadrien, 16 ans & Sarah, 44 ans, Bruxelles Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.Et d'autres récits

Réveillez-vous !
Punir la désinformation médiatique… Les médias s’adressant à tous, de nombreux réseaux, peuvent orienter considérablement et dangereusement l’opinion publique. Si certains médias qualitatifs sont soucieux de leurs sources et de la rigueur de leurs informations, d’autres font beaucoup de bruit et laissent insidieusement les bribes de discours xénophobes, intolérants, discriminatoires et j’en passe. Je pense donc que la liberté d’expression s’arrête là où le manque de recul et d’esprit critique nuit à l’information. Par ailleurs, avec les rythmes de vie effrénées des citoyens contemporains, l’ingestion d’informations se fait de manière instantanée et nuit considérablement à l’émergence d’une conscience citoyenne profonde et pertinemment étayée. En d’autres termes, je...

De petites choses
Le vrai bonheur sont les petites choses quotidiennes de la vie qui paraissent si minimes mais qui nous hérissent les poils, chamboulent le battement de notre cœur et nous rendent plus humains. J’ai écrit cette phrase car on a tendance à porter notre bonheur sur les objets, les choses rares, hors du quotidien, ce qui n’est pas faux, ce sont des belles choses. Mais on oublie souvent de regarder autour de nous, de prendre ces petites choses-là. Il n’y a rien de plus beau que de regarder le visage d’un proche s’illuminer en racontant un instant qui l’a rendu heureux. Il n’y a rien de plus beau que de sentir les feuilles mortes craquer sous nos chaussures. Ça, c’est le vrai bonheur. Se sentir écouté et compris par un ami. Sentir un rayon de soleil frôler notre peau....

LES PETITS AVIS, EPISODE 87
Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. J’ai toujours cru…, Julie, 23 ans, Flémalle Depuis petite, je vois le monde comme un bordel sans nom mais j’ai toujours cru que l’humanité allait prendre le dessus. Mais plus je grandis et plus je me rends compte que les humains sont égoïstes et s’en foutent du monde qui les entourent. Nous voulons simplement notre petit confort et ne surtout rien changer. Je n’ai pas de message spécifique, le mieux serait de simplement être solidaire et pas individualiste. La société nous y pousse mais restons humains. Goujaterie,...

Relation sous faux-semblant
Dans un monde d’hypocrisie et de rires jaunes, je ne veux pas faire semblant de faire comme si le monde était fait d’égalité et d’attention portée aux autres et non à soi. Que lorsque sonne la justice, ne résonne jamais l’effroi, une voix d’aphone qui rentre dans les oreilles de sourds, qui nous fixent d’un regard vide et attendent, s’ils en ont la patience d’étaler leurs idées, un monde d’empathie où l’écoute et le respect sont mutuels, n’est pas encore notre réalité actuelle. Les relations humaines sont partielles, sont ce qui me manquent le plus, les vraies, celles sans faux-semblants car je ne souhaite qu’une chose. Dans ce monde nécrophage, je veux du vivant.Auteure : Clara, 16 ans, Bruxelles CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres...

Se rencontrer
La beauté de la vie ce sont les rencontres car l’être humain est un être-en-relation, il a besoin des autres pour apprendre et se développer. Il ne peut avancer seul-e. J’aime à penser que la Camille que je suis aujourd’hui est le résultat de toutes les rencontres réalisées tout au long de la vie. Absolument toutes les rencontres, des plus furtives aux plus intenses, des plus quotidiennes aux plus lointaines, des plus désastreuses aux plus porteuses.Les désastreuses m’ont tout de même apporté. Elles m’ont permis d’apprendre à me connaitre : de savoir ce que je vaux, ce que je veux et ce que j’aime. Les plus porteuses m’ont sauvée, m’ont guérie, m’ont soutenue et m’élèvent. J’ai une gratitude infinie pour toutes ces rencontres. Si je pouvais faire passer un message...

Pour le peuple
Si j’étais la Reine de Belgique, j’insisterais pour donner un congé menstruel pour chaque femme. Avoir ses menstruations n’est pas facile et chaque femme le ressent différemment. Il n’est pas toujours facile de sortir de son lit pour aller au travail ou autre durant cette période. Donc un congé menstruel semble indispensable. La 2ème loi serait conçue par rapport au coût de la vie. De nombreuses personnes ont du mal à se parer des choses de première nécessité telle que la nourriture, des vêtements, des produits d’hygiène ou encore même d’un logement. Pouvoir s’acheter quelque chose à manger, ou manger 3 repas par jour, est un luxe pour un trop grand nombre de gens et il faut que ça cesse. Et enfin, si j’étais la Reine de Belgique, je ferais reconstruire plusieurs...

3 lois fictives
Durant un atelier à Sport2Be, nous demandions d’inventer des lois. Dans quel but ? Améliorer le quotidien des Belges. 1. L’éducation comme vecteur d’une société qui fonctionne. Le budget de l’éducation est beaucoup trop petit pour faire face à la demande. Investir dans une éducation équitable, adaptée aux jeunes et à leurs problèmes est un gage d’insertion et de société qui fonctionne. (Voir l’exemple au Québec) 2. Une certitude financière pour les petites et moyennes actions en lien avec l’environnement. La lutte contre le dérèglement climatique est au centre de nos objectifs, mais ne se traduit pas encore dans le prisme politique. L’Argent a toujours été le premier levier pour prendre les décisions. Récompenser les actions positives en rapport à l’écologie. 3....

La beauté de la vie
La beauté de la vie, c’est qu’on va tous mourir, son éphémérité. Pour moi, c’est ce qui lui donne sa valeur et qui donne la valeur à ce qu’on choisit d’entreprendre durant celle-ci. En effet, une vie infinie perdrait une certaine valeur et surtout rendrait nos accomplissements moins gratifiants. On a de toute façon l’éternité pour réaliser nos projets. Aussi, l’éphémérité de la vie lui donne une certaine valeur, d’abord parce qu’elle nous pousse à profiter (on a qu’une vie) de nos proches, de notre milieu, de nos loisirs... ensuite, parce qu’elle nous pousse à agir, à réaliser et devenir ce qu’on veut réaliser et devenir dans le temps qui nous est imparti car si on remet à plus tard de plus en plus de nos projets, nos envies, elle risque de nous échapper. Un jour...

Se rappeler l’histoire
Voir la société se segmenter, se polariser sans échanger, chacun chez soi dans la crainte de l’autre, dominer, sous couvert de tradition. Ça rigolera mais uniquement des minorités, sinon ça sera appelé agressivité, casseuses d’ambiance, que dis-je… terrorisme, parce qu’on aura osé exprimer son mécontentement des riches toujours plus riches, des pauvres toujours plus pauvres, des hommes toujours plus forts, des femmes toujours plus faibles. Bref, s’opposer plutôt que s’unir, se détester plutôt qu’essayer de se comprendre. J’aimerais simplement dire aux personnes de se rappeler l’histoire, que voter pour des personnes qui parlent d’ordre, de répression, de nettoyage, ça n’a jamais été bon car les prochains à qui ils retireront les droits, toutes libertés après eux,...

A quoi ressemblerait un monde idéal ?
Scan-R propose à des adolescent.e.s d'imaginer le monde idéal. Un monde idéal, Léane, 14 ans Un monde idéal : voyages gratuits, les guerres sont finies, le racisme ne devrait même pas exister ! L’humain devrait être heureux avec tout le monde. Le voile devrait être autorisé à l’école, l’uniforme devrait être non autorisé à l’école. Les gens devraient s’écouter plus et avoir plus de respect envers tout le monde. Mon monde idéal, Roxanne, 11 ans Pour moi, un monde idéal serait un monde sans POLLUTION, sans insulte, sans guerre, pour moi, ce serait un monde où tout le monde se sentirait bien, un monde sans racisme. Ce monde irait surtout mieux, si on arrêtait de couper les arbres et surtout, si on diminuait le coût de l’électricité. J’aimerais également beaucoup plus...

All women
J’pense à Gisèle et à toutes celles qui en ont assez et en veulent à ceux qui disent : « Not all men... ». Yes, but all women. Criez aux pères, aux frères et aux maris qui les agressent, les oppressent, sexualisent et objectifient... cessez car ça, ce n’est pas du lourd. Mais, j’pense aussi aux hommes qui s’battent pour faire le bien. Qui ont dénoncé les leurs, pour défendre les femmes. Qui ont montré à coup de force, d’intelligence, d’indépendance qu’ils pouvaient être différents des autres, qu’ils pouvaient être de bons alliés. Ça, c’est du lourd.Auteures/s : Liséo, 20 ans & Camille, 27 ans, Bruxelles Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.Et d'autres récits

Rendre les droits aux femmes
Si j’étais Reine de Belgique, je me concentrerais plus particulièrement sur les droits des femmes. A l’heure actuelle, les gouvernements du monde entier sont principalement gouvernés par des hommes rendant la politique moins accessible aux femmes. Quand je dis « moins accessible », je veux principalement parler de la voix des femmes dans ce milieu. Leurs paroles sont moins prises au sérieux car, qu’on le veuille ou pas, nombreux sont ceux qui pensent que les femmes ont une moins bonne capacité intellectuelle que les hommes. Je parle aussi de l’écoute, les hommes parlent plus fort. Donc, dans mon idéologie, une femme prendrait le dessus sur des hommes politiques. Nombreuses sont celles qui auraient moins peur de se lancer dans les milieux politiques principalement,...

Si seulement…
Me voici en train d’écrire une lettre à la personne que j’étais. Trop de choses à dire, trop de choses à reprocher. Trop de leçons évidentes à te balancer. Sauf que je te connais, je sais à quel point t’es buté. Tu ne me croiras pas. T’en vouloir ne changera rien. Te comprendre me suffit. Et souffrir est ce qu’il nous reste. Les erreurs se sont passées, on ne peut pas les effacer. Se les repasser 1000 fois dans la tête ne sert qu’à nous tourmenter. Tu as tellement de potentiel, une petite personne qui ne demande qu’à être polie. Je ne cesse de me demander si ça aurait été même possible que ça se passe autrement.Ce n’est pas d’une lettre dont tu as besoin, c’est de 10 ans de plus pour être jeune. 10 ans de plus pour faire tes erreurs et gagner en maturité car tu es...

Lois des jeunes
Durant un atelier à Sport2Be, nous demandions aux participantes d'inventer des lois. Dans quel but ? Améliorer le quotidien des Belges. Bien sûr, les lois sont fictives mais révèlent leurs pensées profondes. Lois de Sofia, Sofia, 16 ans 1. Ne pas aller en cours le mercredi.2. Qu’on reçoive le même salaire qu'on soit un homme ou une femme.3. Rendre les transports publics gratuits. Lois d'Olivia, Olivia, 17 ans 1. Aider les quartiers défavorisés, faire des nouveaux bâtiments, faire des meilleurs espaces de jeux pour les enfants.2. Aller à l’école de 8h30 à 14h parce que les élèves sont comme des zombies.3. Le sport ne serait pas payant pour les enfants. Lois de Sara, Sara, 17 ans 1. Commencer plus tard les cours car commencer chaque jour à 8h, c’est fatiguant et...

Etre à la hauteur
J’ai toujours eu peur de la différence de talents car j’ai toujours été perdu face aux gens qui réussissent. J’ai toujours admiré ce qu’ils faisaient et je me demandais si j’étais à la hauteur ou si je pouvais m’y élever. J’ai toujours eu peur de ne pas pouvoir y arriver, que les choses soient innées et qu’on ne puisse rien y faire. Tentez ce que vous pouvez, il y aura toujours des gens contre vous, mais le simple fait de se lancer, de s’en foutre des autres et d’assumer ce que vous voulez, vous fera réussir. La pression des autres vous fait imaginer le pire et minimalise le talent de quelqu’un alors qu’on peut tout défoncer. La vie est trop courte pour vivre pour les autres.Auteur : Yoan, 15 ans, Theux CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres...

LES PETITS AVIS, EPISODE 86
Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. Mon quartier, Léane, 14 ans Que faire pour mon quartier ? Imposer des journées sans voiture, tous les 3, 4 et 7 septembre. Mettre une friterie, ou autre endroit où manger, à la place de l’ancienne pharmacie, parce qu’il n’y a rien à manger autour. Ce qui serait bien serait aussi de retrouver un parc pour les grands, à côté du terrain de foot. Le climat et le monde, Léane, 14 ans Erreurs du passé • Les voitures• Les gens ne s’écoutent pas• L’ignorance Problèmes actuels • J’me sens bien• J’m’en fous pas mal• Les...

Bourgmestre, moi, je…
Il est temps de se mettre à la place des bourgmestres. Des ados d'une Maison de Jeunes se prêtent au jeu. Si j’étais bourgmestre, Anonyme Si j’étais bourgmestre, je ferais en sorte qu’il y ait : • Plus de repas halal dans les communes• Plus de logements sociaux• Plus de sécurité dans les rues• Le matériel scolaire devrait être remboursé• Les critères devraient être moins sélectifs pour être éligible à la bourse• Mettre une barrière sur les prix de la nourriture à l’école Si j’étais bourgmestre, Loubna, 19 ans Si j’étais bourgmestre, je me concentrerais pour aider les gens victimes de discriminations par exemple, la nourriture halal serait plus présente dans les écoles ou en boucherie car la population musulmane représente une grande majorité des habitants. De plus,...

La discrimination
C’est l’histoire d’une sœur et d’un frère faisant parties d’une famille, ayant du pouvoir dans le monde du travail. Leur père, ayant plusieurs sociétés, veut que son jeune fils prenne les rênes, à la suite de ses études. Sauf que lui ne veut pas, mais il ne le dit pas. Sa sœur l’aide dans tous les projets qu’il doit présenter devant les sociétés. C’est elle qui aide son père, mais elle n’a aucune reconnaissance, ni attention de son père. Son frère, lui, est toujours mis en avant et remercié. Je trouve que, souvent, dans les familles ayant du pouvoir, le destin des enfants est déjà tracé. Sauf que, parfois, ce n’est pas ce qu’ils veulent. L’homme de la famille aura toujours le meilleur mais la fille sera mise de côté, alors qu’elle peut apporter plus à la société....

Petite Manon
Petite Manon Cupidon, on a 29 ans, t’imagine… presque 30. Non, ça ne nous fait pas flipper… on a beau être en retard d’après la société, on avance, on construit autant qu’on déconstruit. Papa et maman, ça n’existe plus. C’est mieux mais c’est pire. Papa brille par son absence, à tel point qu’on finit par ne plus savoir ce que l’on préfère, la violence et les cris ou l’absence et la solitude ? Tu le redoutais… les « Ma » ont grandi. Maylis ne donne plus de nouvelles, coincée dans une pale copie de ce qu’était notre famille. Mav va être papa et c’est sans aucun doute la meilleure chose qui nous soit arrivée ces 10 dernières années. Comme tu peux le constater, on n’a pas changé. Je te parle d’eux, avant de te parler de nous. Être moi, c’est toujours penser que la vie...

Moi, bourgmestre
Il est temps de se mettre à la place des bourgmestres. Des ados d'une Maison de Jeunes se prêtent au jeu. Chère bourgmestre, Farah, 18 ans Si j’étais bourgmestre, je changerais les classes sociales (pauvres/riches), dans les différents quartiers, j’ajouterais plus de logements sociaux pour donner plus d’accessibilité aux gens. Il faudrait également plus de boucherie halal/casher, plus de sécurité dans les rues, aider les parents et enfants dans les frais scolaires (voyages, fourniture, etc.). Augmenter le "salaire" des personnes "payées" par le CPAS, la mutuelle, le chômage. Le prix de la vie n’est plus ce qu’il était, les loyers ont augmenté, le coût d’une voiture, les prix dans les magasins. Proposer plus de diversification dans les plats à l’école pour que tout...

Que serais-je sans toi ?
L’ouverture d’esprit. Cette valeur est importante dans ma vie. J’espère pouvoir dire que j’en suis munie. Alors, certes, c’est difficile d’être ouvert d’esprit pour tous, tout le temps. Certaines choses nous échappent et peuvent nous paraitre étranges, voire effrayantes, mais… Je suis convaincue que chaque personne est source de savoirs et que chacun a une part de lui à nous offrir. La différence, et le partage de celle-ci, sont, selon moi, de magnifiques armes contre le mépris et les idées fausses. Se nourrir de ce que l’autre a à nous donner permet peut-être, tout simplement, de s’endormir moins bête et de se rendre compte de toutes les merveilles du monde et de ceux qui s’en occupent. Trop de monde est fermé à la différence. L’ouverture d’esprit semble quelque...

Si l’humain se rendait compte
Un monde idéal, ça serait un monde où l’humain se rendrait compte de ce qu’il fait ; qu’il y ait de la remise en question sur toutes les actions qu’il fait. Ça serait un monde où les extra-riches ne penseraient pas qu’à eux, où ils penseraient à toutes les personnes qui les entourent. Ça serait un monde où l’humain privilégierait la discussion, l’écoute, les bonnes solutions et la cohabitation aux guerres inutiles qui gâchent la vie de milliards de personnes innocentes. Dans un monde idéal, on utiliserait la technologie et tout ce qui nous entoure pour améliorer le mode de vie de tout le monde et empêcher la pollution, au lieu de l’aggraver. On s’aimerait les uns les autres et on s’aiderait tous pour aller mieux. Le racisme, le capitalisme, les discriminations,...

Si j’étais bourgmestre…
Il est temps de se mettre à la place des bourgmestres. Des ados d'une Maison de Jeunes se prêtent au jeu. Si j’étais bourgmestre, Océane, 16 ans Si j’étais bourgmestre, je mettrais plus de snacks pour pouvoir avoir un endroit proche où manger, ensuite, j’aimerais qu’il y ait un petit parc pour se poser. J’aimerais que dans le parc, il y ait un petit étang et des bancs pour se poser. On pourrait aussi rajouter une banque. Voilà, merci. Si j’étais bourgmestre, Kadiatou, 15 ans Si j’étais bourgmestre, je baisserais les loyers des appartements. Les ascenseurs sont toujours en panne, la grande porte est cassée, les boites aux lettres aussi, il y a souvent des vols dans les immeubles. Si j’étais bourgmestre, je sécuriserais mieux les immeubles. Personnellement, mon père...

Portefeuille & aide
Ingrid Robeyns propose de limiter les richesses des millionnaires, le limitarisme. Selon la professeure de philosophie politique, l'extrême richesse est néfaste non seulement à la société, mais aussi à la planète et démocratie.Que demander aux personnes présentes à l'atelier d'écriture ? D'imaginer un groupe pour ou contre le limitarisme. #portefeuille, Yves, 47 ans, Charleroi Pour ou contre une limitation sur les grandes richesses ? Pour. Pourquoi ? « Limiter la richesse » est la phrase de noblesse pour nous, les pauvres, qui devons vivre du trop peu de tout. Heureusement que nos cerveaux bouillonneront de revendications. Lieu de rassemblement : Place verte pour dire que les voyants sont au rouge. Règles à respecter plus que tout : Assertivité autour d’une tasse...

Stay free, strong, joyful, positive and who you are
On devrait toujours rester libre, fort, joyeux, positif et qui on est. On ne dirait pas forcément, mais avec ces cinq adages, on construit les bases d'une vie saine et heureuse. On ne peut pas dire « Sois heureux », mais on peut faire des choses qui nous libèrent, affronter les épreuves pour être fort, profiter pour être heureux, relativiser pour être positif et apprendre des autres pour être soi-même. Pourquoi la liberté ? Parce qu'on ne peut pas vivre enfermé. Vous vous voyez, vous, vous lever tous les matins avec des pieds de plomb pour aller bosser ? Vous vous regardez dans le miroir en sachant que vous ne dictez pas vos actes ? Moi pas. Pour ma liberté, je crée mon propre emploi. Pourquoi la force, le courage ? Parce qu'on ne peut nier nos blessures. Nous...

Grandir en tant qu’humanité
« Être différent n’est ni une bonne ni une bonne ni une mauvaise chose.Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même » (Albert Camus) Être soi-même, c’est compliqué. Trop souvent, on a peur de sortir des normes imposées par la société, peur de déformer légèrement le moule dans lequel le monde aimerait nous restreindre. La différence fait peur, va savoir pourquoi. On ne peut s’empêcher de juger, de se comparer et de se classer les uns et les autres, de chercher la différence. Pourtant, quoi qu’on fasse et aussi fort qu’on le veuille, on sera toujours différents les uns des autres. On se différencie toujours par notre identité, notre genre, notre sexualité, nos choix, nos opinions. Mais ne serait-ce pas ça, après tout, la force de...

La valeur liberté
Au niveau individuel Je pense que la valeur de la liberté est importante dans ma vie car j’aime me sentir libre de faire ce que je veux sans contrainte. J’ai eu la chance de vivre dans une famille qui m’a toujours poussé à faire ce que je voulais faire. Ma mère et mon père m’ont toujours montré qu’ils avaient confiance en moi. Je n’ai jamais eu l’impression de devoir me restreindre ou m’empêcher de faire des choses dont j’avais envie. Après, je sais que nous ne sommes jamais entièrement libres et que notre liberté s’arrête où commence celle des autres. Mais au quotidien, j’aime me dire que je suis libre de mes choix. Donc oui c’est important pour moi d’évoluer dans un environnement où je me sens libre et sans contrainte. Je pense que le contraire me frustrerait...

Belle dose SF
Un monde idéal ? Il va falloir une belle dose de science-fiction et de fantastique pour y arriver. D’abord, il faudra supprimer l’objet de notre inquiétude. Inventeurs ! Créez-nous tout de suite une énergie propre et illimitée ! Si tout le monde a tout, cela donne place à moins d’envie, moins de conflit. Pareil pour les maladies. Laissons-nous guider par la science : investissons nos mono-machines et cerveaux d’assistants artificiels. Plus de maladie, toute l’information et toutes les solutions à nos problèmes à portée de pensée. Que reste-t-il ? L’homme aura toujours en lui l’ambition et le désir de s’élancer au-dessus des autres… Le monde idyllique sans conflit ressemblerait certainement à une fourmilière plus qu’à autre chose. Ou peut-être faut-il accepter...

Le sens de la vie est un arbre
J’ai vu une vidéo qui expliquait qu’un arbre, c’était le bon équilibre entre chaos total et ordre total. Si l’arbre n’était que chaos et que les branches et les feuilles poussaient au hasard dans tous les sens, il ne pourrait pas survivre. S’il était totalement ordonné, que chaque branche et feuille poussaient avec le même écart l’une par rapport à l’autre, il ne pourrait pas survivre non plus. J’ai bien aimé cette idée et ça me fait penser que pour les humains, c’est un peu pareil. Il faut trouver le bon équilibre entre ordre et chaos, trop d'ordre fige et trop de chaos éparpille. La particularité de l’humain c’est que l’on a un niveau de conscience assez élevé pour choisir quelle part on laisse dans nos vies à l’ordre ou au chaos. On choisit le mélange comme on...

LES PETITS AVIS, EPISODE 85
Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. Etonner ?, Julie, 23 ans, Liège « On s’étonne trop de ce qu’on voit rarement et pas assez de ce qu’on voit tous les jours ». (Madame de Genlis) C’est le premier été où j’ai été émerveillée par notre région. D’habitude, mon regard n’y prête pas attention. C’est le premier été où je me suis sentie en vacances chez moi. En me promenant, en mangeant des pâtes dans une petite rue à Liège, en allant au lac avec des amis. Et ce sentiment, je l’ai partagé avec plusieurs amis. Peur ou méconnaissance ?, Messaline, 29 ans,...

Qui veut la fin…
« Qui veut la fin, veut les moyens ». Pas forcément. Il faut prendre le temps de réfléchir à ce qu’on fait et ne pas foncer dans le tas, faire des conneries. Il suffit de réfléchir pour trouver une bonne solution et si elle n’est pas assez bonne, il suffit de la modifier ou d’en trouver une autre. On a le libre arbitre et une multitude d’options donc pourquoi choisir de blesser des gens de façon égoïste ? Pourquoi ne pas juste se poser et réfléchir à un autre moyen de faire. Souvent, les gens choisissent la facilité tant que ça les arrange eux.Mais, ils n’auraient pas apprécié être du côté de ceux qui subissent. C’est comme si, par exemple, un homme était dans une compétition de danse et qu’il était obsédé par le fait de gagner. Pour y parvenir, il trouve un moyen...

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ?
« L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », quelle phrase hypocrite. Je me lève tard et j'ai accompli des choses, je me lève tard mais je travaille, je me lève tard, pourtant… je ne suis pas fainéante, j'ai un traitement. Si on en croit la phrase à cause d'un traitement l'avenir ne m'appartient pas, alors ? Mais moi, je me bats chaque jour pour moi et mon avenir, à n'en plus dormir, et pourtant je me tiens debout. Vous savez, je vais vous citer une phrase d'un autre lève-tard : « Aujourd'hui est eux, mais l'avenir est à moi » de Nikola Tesla. Il se levait tard mais a été l’un des plus grands génies de l’histoire. Alors, l’avenir appartient-il toujours à ceux qui se lèvent tôt ?Auteure : Milla, 25 ans, Flémalle CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER...

Pré aire
Le pré carité, là où je fais mon beurre en discutant avec des gens de tout horizon.L’horizon de toit où l’on veut être en dessous pour le bien être. Car sans toit, dure est la vie. Apprendre à crier mais pas rien que pour le geste. Moi je veux le reste et bien plus. Dans mon pré aire, toute âme en peine a le droit de réclamer une écoute sans que cela me coûte. Avec un groupe d’amis, Actionne Toit, désobéis aux lois qui ne vont pas. Un local pas très banal car ce que l’on fait est phénoménal. Dans mon pré existe une foule de gens réclamant leurs droits par rapport aux toits. Car toi plus moi plus tous ceux qui le veulent ont la gueule pour contrer cette problématique sociétale qu’est la pauvreté. Dans le pré carité vient dire ce qui ne va pas dans la société. Que...

Le sel de la vie
« C’est vrai que ce que nous réalisons n’est qu’une goutte d’eau par rapport à l’océan.Mais sans cette petite goutte, il manquerait quelque chose à l’océan. » (Mère Teresa) J’ai souvent l’impression que dans la vie, on attend de nous qu’on réalise de grandes choses. Pas de place pour la médiocrité, à nous l’excellence, comme le prône le pacte du même nom. Nos parents, nos amis ou même la société, placent en nous de grands espoirs pour que l’on atteigne l’idéal que le monde nous donne en modèle. Un petit geste est rarement mis en avant. Le chemin parcouru et les petites victoires sont souvent banalisés au profit du résultat. Il y a peu de temps de ça, je me voyais être avocate. En faisant cela, à moi le beau métier rémunérateur (sauf pour les 3 premières années) et...

Vous saviez que les bateaux de police « surveillent » les migrants qui traversent la Manche ?
En vacances à la Côté d’Opale avec mes parents, on décide de faire notre première randonnée. En bord de mer, des personnes qui semblent non-européennes se trouvent sur la plage. Avec mes parents, on suit notre chemin et on rentre dans les terres. Trois voitures de polices, avec des hommes et femmes armé·es, habillé·es en militaires. Je pense : « J’espère qu’ils ne leur feront pas du mal ». Pour terminer notre balade, on repasse le long de la mer. On croise un grand groupe de personnes non-européennes sur la plage. Plus loin, on arrive près de trois personnes habillées en militaires, armes en main. Je tends l’oreille, je n’entends que quelques mots : « J’en ai rencontré un qui a fuit la guerre ». Au fond de moi, j’espère que cet homme en a vraiment conscience et...

L’automne en poésie
Je suis un cahier dont les mots se posent sur les pagesJe suis le bic qui écrit les lettres de mes penséesEt moi, la main en fluiditéLe tout, un art sans mesure qui rédige à l’authentique les idées sur papier. La poésieEn rimes, s’exprime sous les brumes de l’arbre scié en forêtEn rimes, parle de notre humanitéNature et mental contractés. En forêt, je ressens la douceur du vent, le crépitement du bois sous mes pieds comme un feu en cheminéeL’écorce de l’arbre dans le creux de ma main, je vois les couleurs de la nature qui reflètent l’artifice des élémentsLa terre, socle sur laquelle tient les troncsLes troncs, piliers sur lesquels se marient les branches d’automne. Et laissent voler en éclat leurs parures. Je vis la promenade éphémère d’automne qui se tatoue en...

Les mondes parfaits
A quoi ressemblerait un monde parfait ? La question fut posée à trois adolescentes. Un monde sans…, Assia, 15 ans Un monde parfait, c’est un monde sans IPPJ, un monde où on peut être avec sa famille, un monde sans jugement et un monde où tout le monde peut manger à sa faim. Super envies, Laura, 14 ans Que les femmes soient aussi bien payées que les hommes. Ne plus mettre les jeunes en IPPJ. Que tout le monde soit logé et que tout le monde mange à sa faim. Que l’école ne soit plus obligatoire. Mon monde, Alycia, 16 ans Mon monde parfait, ça serait d’avoir droit à la parole. On aurait des formations pour les mineurs qui ont peur de l’école ou qui ont peur du monde. Qu’il y ait des petites écoles avec des petits groupes. Qu’on se respecte chacun et qu’on s’aime comme...

Equité et partage
Un monde parfait ? Quelle drôle de question… quand on est enfant, on ne se pose pas ces questions, on vit naïvement sans vraiment se rendre compte d’où on évolue. Puis, petit à petit, on prend conscience de l’ampleur de la situation. De la situation merdique dans laquelle on est in fine… que tout nous dépasse, que la politique c’est pas trop ça, etc. Mais donc ôtons tout ça de notre tête et imaginons un monde parfait ! Pour moi un monde parfait serait un monde équitable et de partage. Moi je vois la vie comme un puzzle. Nous sommes tous et toutes des cases de ce puzzle. Si chaque case prenait soin des cases qui l’entourent, nous vivrons toutes et tous en harmonie. Faire attention à nous et à ce qui nous entoure, la voilà la clef du bonheur. Donc le bonheur est...

Projets à venir
Voici mes projets. Rentrer chez moi. Retrouver une vie normale. Retrouver mon papa et retourner à l’école. Avoir un petit travail. Être éducatrice plus tard ou tenir un magasin de massage. Pour moi, c’est important ces projets-là car c’est une toute nouvelle vie qui peut recommencer. Tourner la page d’un chapitre pour en ouvrir un nouveau avec une vie meilleure. Retrouver une vie saine, c’est important car j’ai été beaucoup séparée de ma famille. J’ai vraiment vécu des choses atroces. Je voudrais prouver à toutes les personnes qui ont eu tort à mon sujet, qu’on peut réussir dans la vie. Malgré le passé douloureux qu’on a pu avoir, ou malgré notre histoire, tout est possible dans la vie. Quand on veut, on peut réussir dans la vie. Il faut juste avoir la motivation...

Dans la rue
Les personnes de la rue, il y en a beaucoup. Beaucoup de défis : savoir comment manger, se doucher, dormir en sécurité et surtout ne pas se faire voler nos téléphones ou le très peu d’argent qu’on a sur nous. Tout ça mêlé aux nombreuses critiques, jugements de personnes, de la police, qui vivent dans un logement. Il y a tant de douleurs que beaucoup décèdent dans la rue, sans avoir un message d’adieu. La vie coûte beaucoup plus cher, aussi bien pour manger… l’eau coûte… beaucoup de taxes… comment mettre de l’argent de côté ? Même les enfants ne savent pas avoir de quoi manger à l’école. ndr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.Auteur : Willy, 58 ans, Charleroi CET...

Projets, forces & besoins
Mes projets • Retrouver une vie que tout enfant devrait avoir• Retourner chez ma maman• Ne plus faire les mêmes erreurs qu’avant Mes forces et qualités • J’aime beaucoup aider les gens Mes besoins • Avoir une belle vie avec plein d’amour • Voir ma maman et fière de moi Mon histoire • J’ai fait des erreurs et je regrette beaucoup• J’ai fui la situation• Mais aujourd’hui, je me rends compte que mes efforts ont payé• Je suis en train de m’en sortirAuteure : Assia, 15 ans, Namur CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

Décrire un monde parfait…
On rêve tous et toutes de vivre dans un monde parfait. Mais parfait comment ? Parfait pourquoi ? Difficile à dire. Je pense qu’il serait compliqué de décrire un monde parfait. Non pas parce que notre monde actuel n’a rien à se reprocher, entre les guerres, les génocides, la pollution, le réchauffement climatique, ou encore les dictatures, il y aurait une série de choses à changer. Non, il semble complexe d’imaginer un monde parfait car chacun a sa propre vision du monde et de la perfection. Un SDF dans la rue ne verrait-il pas le monde parfait prendre la forme d’une maison accueillante ? Un éco-anxieux considèrerait peut-être un monde parfait tel un monde écologique, où la pollution disparaitrait. Un millionnaire, plein d’ambition, verrait peut-être la perfection...

Et si j’avais un gigantesque micro… que dire ?
Scan-R propose diverses activités aux 12-30 ans. Cette fois, il n’est pas question de réfléchir ! Un jeune imagine avoir un gigantesque micro. Il exprime alors ses pensées, en respectant les règles d’un jeu, l’écriture automatique. Eh oh ! Waw, putain, ça marche ! Alors, bon… J’aimerais vous dire plein de choses, mais je n’ai que cinq minutes donc je vais être bref. Vous n’en avez pas marre ? De répéter des erreurs qu’on a faites pendant 10 000 ans ? De rejeter votre prochain parce qu’il est différent ? Imaginez si c’était vous ? Auriez-vous apprécié être traité de cette manière ? Auriez-vous désiré quelque chose de la personne en face ? Alors, si on prend du recul et qu’on fait preuve d’empathie… On ne pourra plus agir comme avant et on pourra enfin avancer. Ah,...

Les petits avis, épisode 84
Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. Arrêter les maladies graves, Chloé, 16 ans Si j’avais une baguette magique, je voudrais arrêter les maladies graves car ma mère est décédée d’un cancer du pancréas quand j’étais enfant. Et aussi car cela tue beaucoup de gens et détruit des familles entières. Me faire opérer de ma scoliose, Chrystelle 16 ans Si j’avais une baguette magique, je me ferais opérer de ma scoliose. J’aimerais me faire opérer parce que, tous les jours, j’ai des douleurs de dos et ça m’empêche de faire certaines choses (et aussi le regard...

La famille
Je trouve que la famille est quelque chose d’important car elle offre amour et soutien, enseigne des valeurs essentielles comme le respect et l’empathie et joue un rôle clé dans l’éducation. Je trouve que c’est dommage de ne pas bien s’entendre avec sa famille. La famille est importante parce qu’on peut se confier... Ils peuvent nous aider et nous soutenir dans les moments difficiles. Se disputer ou ne pas se parler, c’est perdre une chance de se sentir aimé et compris.Auteure : Anonyme CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

La santé
La santé. Je pense que c’est une valeur qui a tendance à être mise de côté, pas dans l’idée mais dans la pratique. En témoigne l’augmentation de nos maladies mentales, comme la dépression, le burnout, l’éco-anxiété… mais physiques, l’augmentation des cancers pour ne citer que ça. La santé, ça touche à tout, l’alimentation, le logement, le travail, les relations… Je pense que si collectivement, on se recentrait sur ce qui compte vraiment, qu’on écoutait plus nos corps, nos besoins, nos limites en respectant celles des autres, la société en ressortirait apaisée. Prendre soin de sa santé physique et mentale, veiller à son bien-être. Je me reconnais dans ces valeurs, je tends à les faire perdurer. Plus je grandis et plus elles font sens. J’ai frôlé le Paradis suite à...

Comme toi
Je marche en ville quand je le vois ; Pas un visage connu mais plutôt celui d’une catégorie de personnes à part. Il est là. Il fait le tour des gens. Il cherche quelques pièces pour s’acheter de quoi manger, il dit. Mais, quand il s’approche de moi, voilà que le doute m’assaille. Est-ce vraiment de la nourriture qu’il va aller acheter avec les quelques centimes que je pourrais lui donner ? On m’a souvent dit que l’argent leur servait à se piquer, alors qu’est-ce qui me dit que pour lui, ce serait différent ? Et puis, on m’a beaucoup répété de ne pas trop me retourner pour fouiller dans mon sac par risque d’être volée, car ces gens-là, au fond, ne sont-ils pas un peu désespérés au point de voler ? Alors, quand je le vois, presque malgré moi, je détourne quelque peu...

Besoin de joie ?
Privilégier des moments qui procurent joie et bonheur, oui, ces idées sont importantes à mes yeux. Je suis incapable de définir telle ou telle amitié sans qu’il n’y ait de vrais liens qui puissent se créer. Jouer aux cartes, sans comprendre les règles. Boire un verre, ou deux, ou trois. Ecouter un concert, en se bousculant au premier venu. Se promener vers des chemins foireux. Faut partager, même en solo – on n’est pas tout seul dans la tête –. Non, ces valeurs ne sont pas nécessaires à la société. Ce qui est nécessaire, c’est avoir un toit, manger à sa faim et s’évader en étant prêt à être déçu. Mais, en règle générale, et pour être franc, je n’ai pas de réelle réponse à pondre. Ce sont des sensations qui sont indépendantes de moi. Chacun recherche et ressent les...

Peur de faire mon coming out
Je m’appelle Chloé, j’ai 16 ans et j’ai peur.Peur de vivre comme je le désire. Je suis bisexuel et transgenre, mais j’ai peur de faire mon coming out, car même si nous sommes en 2024, il reste compliqué à accepter pour certain d’être LGBT.Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes sont insultées, agressées voire tuées pour ce qu’elles sont, comme si nous avions fait le choix d’être comme ça. À l’heure actuelle, les droits LGBT sont plus en péril que jamais.Pour résumer, j’ai peur de la société dans laquelle nous vivons et de celle dans laquelle mes enfants devront vivre s’ils sont LBGT.Pour que personne n’ait peur de tenir la main de la personne qu’il aime, de rire ou de l’embrasser en rue, il est essentiel de faire changer les choses.Auteure : Chloé, 16 ans,...

En partant de rien
« Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien avec un petit morceau de tout », Victor Hugo. Lorsque l’on commence à réfléchir à notre vie, à qui nous sommes, au monde qui nous entoure, on en arrive inéluctablement à la conclusion que nous ne sommes que poussière. Cette idée peut nous terroriser et nous faire rentrer dans une grande déprime. Mais une fois que nous nous sommes morfondus dans cette évidence, il est important de pouvoir s’en détacher et de se rendre compte que bien que nous soyons qu’un grain de sable dans l’univers, ce grain de sable peut contenir monts et merveilles. Nous sommes tout petits face à l’immensité du monde, mais nous pouvons grandir et nous remplir de ce monde en question ! Je ne suis rien, je le sais, mais je compose mon rien...

Molécules d’identités…
Durant nos ateliers d'expression, les jeunes sont invité·e·s à réaliser leur molécule d'identité, afin de représenter les groupes d'appartenance, loisirs, qualités... multiples qui les définissent. En voici quelques-unes réalisées avec les jeunes d'Eté solidaire, à Chaumont-Gistoux. Ecriture et voyage, Chloé, 16 ans L'écriture L’écriture car, dès que ça ne va pas, écrire me calme et m’occupe l’esprit. J’écris mes sentiments mais aussi juste pour poster (sur Insta) des poèmes parfois sur des sujets sensibles (harcèlement, homophobie, racisme, …). Le voyage Le voyage est important car il permet de découvrir de nouvelles personnes mais aussi de nouvelles cultures. Le voyage permet aussi d’oublier, pendant quelque temps, ses problèmes (une parenthèse dans le mal-être)....

Un angle d’attaque
« On se fait toujours des idées exagérées de ce qu’on ne connait pas ». Décidément, Albert Camus n’avait pas sa langue dans sa poche. J’aime sa plume, tant elle allie sagesse et relâchement. Tout au long de ma vie, je fus entouré de personnes stressées par la vie. Quoi ?! Comme si tu étais le seul ! Mon pauvre Bruno, te crois-tu unique ? Non. Absolument pas. En revanche, se poser pour y réfléchir, prendre du recul, n’est-ce pas intéressant ? Combien de parents se foutent une pression-monstre, avant l’arrivée des nouveau-nés ? Combien de gens se moquent de cultes et rites méconnus ? Combien d’étudiants se détruisent mentalement, une fois arrivés en blocus ? Les exemples sont nombreux.Certes, nous sommes des humains en quête de sens. Néanmoins, n’est-il pas absurde...

Pluie de sourire
Hier, j’étais un peu triste, l’été touche à sa fin et tout ce que j’ai attendu toute l’année : les vacances, les festivals, du temps avec mes proches, ces situations sont derrière moi. Ma vie de famille est bordélique et le retour à la réalité fait mal. Le soir, nous avons décidé de manger la miraculeuse frite qui remonte le moral avec mon amie et ma filleule. Il s’est mis à pleuvoir… ma petite Zizou a commencé à dire : « Marraine, courir ». Naturellement, on s’est mise à rentrer et sortir, juste pour courir sous la pluie. Ses éclats de rire m’ont directement rendu le sourire. Alors, si hier il faisait trop chaud et que vous aussi à la première goutte de pluie, vous n’avez pas pu vous empêcher de crier : « Quel temps de merde », rappelez-vous de courir sous la...

L’enfer est pavé de bonnes intentions
J’ai longtemps cru que je faisais le bien, que j’agissais toujours en connaissance de cause. J’ai nourri l’illusion douce et réconfortante d’avoir raison, simplement parce que mon cœur était tourné vers le bien. Mais quelle amère déception… J’ai découvert que vouloir le bien d’autrui ne signifie pas nécessairement le lui offrir. Certains ne veulent pas d’aide, certains n’ont pas les mêmes envies que nous. Il en est même qui vivent sous des étoiles étrangères, avec des repères qui échappent à ma compréhension. Et moi, j’en ai fait l’amère expérience. En psychologie, on me qualifierait de “Sauveur”. Ce rôle fait partie du triangle dramatique de Karpman, qui décrit trois comportements : le Sauveur, la Victime, et le Persécuteur, des rôles qui s’inversent souvent. J’ai...

La pauvreté selon Mahy
Lors d'un atelier avec la Rédaction Jeunes de Scan-R, deux jeunes lisent un article citant Christine Mahy. La militante fut interviewée par le journaliste Nicolas Lahaut. Quel est le but de l'activité ? Réagir aux propos de la membre du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté. (Pas) essentiel, Emma, 22 ans, Liège « Commencer à être pauvre. Comment peut-on vivre en sachant ça ? Sur le plan politique, je ne saisis pas qu’on n’en fasse pas une priorité absolue ». Je suis totalement d’accord avec cette phrase de Christine Mahy (ndr : publiée dans le magazine Wilfried). J’ai parfois l’impression que, même si tout tourne autour de l’argent dans ce monde, c’est plutôt celui de la classe « supérieure » qui compte plutôt que celui du tout-venant. On fait plus de blablas...

A nos rencontres
Le monde commence et finit avec toi. De ta petite personne, de tes 2 petits yeux, tu n'as qu'un minuscule point de vue sur le monde qui t'entoure. Tu as accès aux endroits qui te sont proches et à une vision étriquée de ce qu'est la réalité. Mais nous avons tous le pouvoir de nous connecter. L'univers réduit dans lequel tu vivais se voit alors agrandi. Les idées, les expériences, auxquelles tu es exposées, sont doublées. Et à chaque nouvelle connexion, le monde s'élargit. Seulement en formant des liens avec autrui, ai-je pu sortir de cette sensation de vide qui m’habitait, et seulement en m'ouvrant réellement à ceux-ci, ai-je pu comprendre enfin qui j'étais. Si j'étais une œuvre d'art, je serais un recueil de poèmes rempli d'ode à ceux que j'ai rencontrés....

Ma 4e de couverture, partie 2
Comment résumer votre vie en une quatrième de couverture ? La question fut posée à la Rédaction Jeunes de Scan-R ! Nul obstacle, Julie, 23 ans, Liège En questionnement depuis près de 4 ans. Julie espère avoir enfin trouvé les études qui lui plaisent. Evidemment, elle doute d’elle-même, se pensant incapable de relever ce défi. Pourtant, elle a déjà su se battre et surmonter plusieurs obstacles. Cette jeune femme remplie d’espoir attend avec impatience de monter étape par étape vers un ou des métiers et une vie qui résonne avec ses valeurs. Médaille d’or, Emma, 22 ans, Liège Championne toute catégorie dans sa discipline, Emma a une belle carrière devant elle. Alors qu’elle approche de la retraite dans cette branche, elle a cependant quelques petits restes de son...

Ma 4e de couverture
Comment résumer votre vie en une quatrième de couverture ? La question fut posée à la Rédaction Jeunes de Scan-R ! Une vie, une chance, Eloïse, 21 ans, Liège Et si j’étais une quatrième de couverture ? Vous voulez vous prendre la tête ? Ce livre est fait pour vous ! Rempli de questionnements et d’introspection, le personnage principal, Eloïse, évolue dans un drôle de monde. Un monde qu’elle considère absurde mais dans lequel elle se sent chanceuse d’évoluer. Cette petite fille est persuadée de vivre sous une bonne étoile. Elle remercie chaque jour la Vie pour la chance qu’elle a. Vous verrez tout au long du livre qu’elle a su faire preuve de maturité et saisir les opportunités. Pourtant, elle porte en elle beaucoup de doute et de tristesse. Mais au fur et à mesure...

Accepter l’humour noir ?
Peut-on faire de l’humour noir dans n’importe quelle circonstance ? L’humour noir n’est pas forcément le genre d’humour que les gens apprécient. Cela est parfois mal vu par les gens. Mais Jérémy Ferrari fait beaucoup de spectacles où son thème principal est basé sur l’humour noir en particulier. Il invite des humoristes qui ont des handicaps et les 2 humoristes commencent à faire des blagues noires. Tous les gens rigolent, mais en dehors du spectacle, beaucoup de gens n’apprécient pas. Or, même les personnes atteintes d’un handicap rigolent d'eux-mêmes et ne demandent qu’à rigoler. Certes, il ne faut pas dépasser la limite car parfois, les gens n’apprécient pas. Du coup, on sait qu’on doit arrêter l’humour noir. Mais, personnellement, je pense que les gens seraient...

Paix intérieure
La paix intérieure. Cette valeur est très importante pour moi. J’aimerais atteindre cette paix intérieure mais est-elle comme je l’imagine ? Est-elle alimentée par la spiritualité ? Est-elle alimentée par la confiance en soi ? Pourquoi je me pose autant de questions alors que je pourrais créer MA vision de la paix intérieure ? Cette valeur est aussi importante pour la société. Je pense que l’on devrait se concentrer sur cette conception personnelle. Que l’on puisse l’alimenter avec des dispositifs mis en place, sans honte, ni obligation de résultat. Juste être et tester.Auteure : Julie, 23 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Dans la tornade
Mon frère me dit « va prendre tes armes, c’est aujourd’hui que nous partons car c’est aujourd’hui que l’on gagne, que tu mets des liens à ton nom ». Alors je suis l’odeur des flammes, et trouve vite le bataillon. Voisins et autres sous l’oriflamme, tous défilant à l’unisson. Et ces tambours qui retentissent me font me sentir si vivant. Dans les maisons, des artifices et pris de cris assourdissants. A la radio et dans les villes, chacun de nous est au courant. C’est aujourd’hui que ça finit, que l’on déterre tous les serpents. Alors qui suis-je pour refuser ? Je dois bien y participer. Car le pillage et les jugements ne peuvent pas être ignorés. C’est mon pays, je l’aime tant, je ferai tout pour le protéger. Ce n’est pas vrai je n’ai pas peur, je ne fais que me...

Et si parfait ne suffisait pas ?
Que pourrait donc être un monde parfait ? Un monde sans guerre, un monde plus vert ? Un monde où personne n’a faim et un monde qui ne touche pas à sa fin ? Un monde où la différence ne tue pas et où demander l’égalité ne fait pas de nous des rabat-joies. Un monde où la pollution cesse et un monde où plus aucun crime ne reste ? Au fond, à quoi bon rêver d’un monde parfait ? Rêver d’un tel monde, c’est presque nier ce qui existe et ce qui va mal dans celui-ci. Alors, fixons-nous plutôt de petits objectifs. Ne rêvons pas d’un monde sans pollution mais faisons en sorte de ne pas en rajouter et/ou de mieux la diminuer. Ne rêvons pas d’un monde où les gens seraient égaux mais tentons plutôt de faire en sorte que les inégalités ne progressent pas, et avec un peu de...

Yanis et la danse
Je m’appelle Yanis, je danse tous les jours dans ma chambre en regardant des clips de musique. Au début, ça me suffisait, mais là, j’en veux plus. Je veux apprendre, me tuer à la tâche. Créer, découvrir et encore créer. Je cherche une école de danse.Parfait, il y en a une juste à côté de chez moi. 180€ pour 3 mois. C’est cher. Je n’en parle pas à mes parents. Ça fait 2 mois que le loyer n’est pas payé. Impossible de leur demander. Je vais faire des heures supplémentaires à mon job. Ça devrait le faire.Après 3 semaines intenses, j’atteins la somme qui me mènera au sommet. Je rentre dans la salle, mon rêve se réalise. Je me perds dans les pas des profs. L’extase me transporte. Je suis à ma place. 3 mois s’écoulent et je m’écroule. Travail, école, danse, mon corps...

Responsable, aide & chance
Ingrid Robeyns propose de limiter les richesses des millionnaires, le limitarisme. Selon la professeure de philosophie politique, l'extrême richesse est néfaste non seulement à la société, mais aussi à la planète et démocratie.Que demander aux personnes présentes à l'atelier d'écriture ? D'imaginer un groupe pour ou contre le limitarisme. Euroresponsable(s), Emma, 22 ans, Liège Pour ou contre une limitation sur les grandes richesses ? Contre. Pourquoi ? Ce n’est parce que des gens ont beaucoup d’argent qu’il ne peut pas être utilisé à bon escient/pour de bonnes choses. Il y a certes des personnes très riches qui veulent juste étaler leurs richesses peu importe tous les dégâts que ça peut entrainer. Mais pour moi, il ne faut pas généraliser. Une personne qui a...

Bâtiments adaptés aux PMR
Si j’étais le roi de Belgique, je ferais en sorte que les bâtiments soient adaptés aux PMR. Ma sœur ayant un gros handicap, elle devait prendre les escaliers pour aller dans sa classe, puis comme solution, l’école a mis ses cours au rez-de-chaussée. C’est seulement 1 an après que l’école a installé un ascenseur. L’école est discriminante pour les étudiants en situation de handicap et même dans le milieu professionnel, les travailleurs ne trouvent pas de travail adapté à leur handicap. Ou les personnes ne veulent pas embaucher une personne handicapée malgré qu’elle soit compétente, qu’elle est diplômée de master. C’est à la société de s’adapter à la personne et pas l’inverse.Auteur : Blaise, Bruxelles CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. Et d'autres...

Je n’ai jamais été aussi confiant
On parle toujours de la confiance en soi et le fait qu’on dépende toujours des autres pour obtenir cette dose de confiance en soi. Mais ne peut-on pas simplement l’avoir nous-mêmes, en se remettant en question ? En étant transparent avec nous-mêmes ? Pour moi, la réponse est simple. NON. Pour une raison simple, plein de gens ont essayé, moi y compris. Et ça ne peut pas venir que de nous. On n’arrivera pas à être objectif envers nous-mêmes. C’est là qu’on se rend compte de la puissance émotionnelle que peuvent nous apporter les autres. La self-motivation n’est qu’une illusion, la plupart du temps. Et ça t’affectera très peu. Car tu as conscience que c’est toi qui le dis et il sera moins mis en valeur intérieurement. Alors que l’entourage, surtout les bonnes...

Les vacances
Les vacances ça me représente car l’école c’est trop long mais avec mes amis ça fait passer le temps. En effet, les vacances j’adore ça car je peux faire ce que je veux. M’amuser, dormir, conneries. Pendant les vacances il y a aussi les voyages. J’adore voyager avec ma famille car on vit des moments inoubliables et cela permet de renforcer nos liens, comme ça on parlera de nos souvenirs dans quelques années. C’est pour ça que j’adore les vacances. Auteur : Bob, 16 ans, Chaumont-Gistoux CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. Et d'autres récits

Let the river run the wild
Je me sens libre quand je chante car je suis que quelqu’un qui a extrêmement du mal à exprimer ses émotions. A travers le chant, je peux relâcher tout ce qui est en moi. Certains textes d’artistes que j’aime contiennent, de manière figurée ou littérale, des mots que je n’arrive pas à dire ou écrire. Parfois, à travers le chant, même sans texte, les émotions peuvent défiler, juste grâce à la mélodie. Si je peux offrir une pensée aux lecteurs, j’aimerais dire qu’exprimer ses émotions est une chose qui fait tellement de bien. Je ne suis clairement pas le mieux placé pour le dire mais retenir, cacher, avoir honte de ce que l’on ressent peut accentuer encore plus le mal-être. Pour terminer, en musique, la chanson qui pour moi parle très justement de ça est « The River »...

Une chance insolente
La beauté de la vie, c’est l’infime probabilité de notre existence et la chance insolente que l’on a que la vie existe. Si certains y réfléchissaient un peu, nous serions probablement plus unis. En effet, revenons à la création de la Terre, avant que la vie n’apparaisse, nous n’étions que des bactéries dans une mare de boue. Et au fil des années qui ont passé, ces microbes et bactéries sont devenues nous, les plantes, la faune et la flore. Mais rendez-vous compte, le moindre tout petit changement dans le processus d’évolution et hop, on n’existe plus. Un degré en plus au Crétacé pour plus de vie. Une météorite qui tome 3cm à gauche et finie la vie. Bref, on a de la chance car la vie a suivi un chemin qui lui a valu de survivre. On existe de peu ; alors, la vie est...

Un autre demain
Scan-R propose diverses activités aux 12-30 ans. Cette fois, il n'est pas question de réfléchir ! Les jeunes définissent ce qu'ils feraient leur dernier jour sur Terre. Comment ? En respectant les règles d'un jeu, l'écriture automatique. Avec mes amis, Anonyme, Bruxelles Si demain, je venais à disparaître, j’irais trouver toutes les raisons que je peux trouver pour que mes amis puissent mixer et faire exploser notre crâne avec de grosses basses. Par la suite, je ferais une pause-sushis pour ensuite, faire un high et fines herbes avec tous mes potes pour le reste de la soirée jusqu’au lendemain. Et voilà, je pourrais partir paisiblement. Et j’espère être invité à mon enterrement. Noircir, Colin, 22 ans, Bruxelles Si je savais que j’allais mourir demain,...

Claire conscience
Ce qui me révolte, c’est l’injustice et l’hypocrisie. L’honnêteté est la meilleure façon de s’exprimer, de définir sa personne, bonne comme mauvaise. Mentir ou ne pas dire ce qu’on pense est bien pire que dire une vérité moins positive ou une critique. Et l’injustice est un mot qui ne doit même exister. L’homme est l’animal qui la conscience la plus claire dans ce monde. Utilisons-la pour vaincre, et non rejoindre, les plus puissants qui détruisent les plus faibles. Car croyez-moi. Vous gagnerez bien plus en protégeant les faibles qu’à essayer de rejoindre les plus forts. Ne faites pas plaisir à tout le monde mais à ceux qui vous méritent. Auteur : Axel, 20 ans, Bruxelles CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. Et d'autres...

Je rêve de devenir réalisateur
Mon plus grand rêve, c’est être réalisateur. J’aimerai créer une production qui vivra éternellement, qu’on n'oubliera pas ou qu’on pourra retrouver facilement. Qui pourra servir pour la suite. Être réalisateur pour moi, c’est beaucoup de choses. Transmettre des messages et rassembler les gens. C’est montrer qu’on peut accomplir de grandes choses avec peu de moyen, mais beaucoup de volonté. Être réalisateur, c’est s’entourer d’une équipe soudée en qui j’ai confiance et qui me font confiance. C’est partager un rêve. Un rêve qui prend vie au fil des réunions et des tournages. Réaliser un film, c’est long et fatiguant. C’est passer des soirées à préparer des tournages. Ce sont des moments de doute et de solitude. Mais à la fin, qu’est-ce qu’on est fier des résultats...

Et si demain…
Et si demain je venais à tout perdre, comme je l’ai déjà vécu, je pense que j’aborderais les choses différemment. Avec beaucoup moins de peurs, beaucoup plus de paix et au moins autant de courage. Quand je t’ai perdu toi, j’ai cru mourir, je crois que je suis vraiment un peu morte à ce moment-là mais finalement pour mieux renaître. Aujourd’hui je suis fière d’être la femme que je suis devenue. Rien n'aurait été possible sans l’aide de mes sœurs. Votre force m’influence chaque jour dans tous les choix qui me poussent à être une bonne personne. L’amour est le moteur de tout, et si pour d’autres l’amour s’appelle Jibril ou encore Monica, pour moi son nom est Eden.Auteure : Eileen, 27 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres...

Futur
Je veux vous parler du futur car quand j’entends l’actualité c’est difficile de l’imaginer, de s’y projeter. J’ai, pendant longtemps, fait partie de cette génération now et, pourtant, sans possibilité de futur, il n’y a pas de présent. J’ai désormais envie de construire, j’ai suffisamment déconstruit, j’ai envie de commencer à croire après avoir déconstruit nos croyances. Imaginer un futur. J’ai longtemps été en guerre, à l’intérieur de moi, j’essaie désormais d’y trouver la paix, en espérant que ça puisse l’insuffler en dehors. J’ai envie de vous dire de continuer de vous battre pour vos droits et le bien-être de toustes et ce, en commençant par prendre soin de vous-même et par respecter vos propres limites.Auteur : Anonyme, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS...

Si j’étais un oiseau
En juillet 2024, Scan-R organise une balade dans les bois avec les demandeur·se·s de protection internationale du centre d’accueil de Fraipont. Avec l’aide d’un guide nature, nous observons et étudions les oiseaux de la région. Ensuite, les participant·e·s discutent ensemble à propos de cette expérience et sont invité·e·s à compléter les phrases suivantes. Marie, 55 ans, Fraipont Si j’étais un oiseau, je m’envolerais pour aller dans tout le monde entier aider les désœuvrés, les déshérités, bref tous ceux qui sont dans le besoin. Si j’étais un oiseau, je chanterais pour apporter de la bonne humeur, l’amour et l’unité entre les êtres humains. Migrer c’est quitter un lieu pour un autre, pour des raisons multiples pour sa survie ou sa sécurité. Je me sens accueillie...

Dans le futur
Dans le futur, j’aimerai être accompli financièrement, professionnellement, ne dépendre que de moi-même. J’espère pouvoir, enfin, mettre des mots sur mon genre, pouvoir savoir et comprendre qui je suis, comprendre si je fais ces choses-là pour moi, car je me sens « bien quand je suis comme ça », ou, alors, de faire ça car je vois que beaucoup plus de garçons s’intéressent à moi; cela pourra me permettre d’enfin savoir qui je suis et de commencer ma vie en me sentant bien. J’ai beaucoup d’appréhensions sur mon futur, « qui sera là ? », « est-ce que je vais vivre seul ? », « comment les gens me verront si je transitionne ? ». J’aimerais que mon futur moi, quoi qu’il arrive, soit fier du parcours qu’il a traversé et que, peu importe la personne qu’on est devenu, nous...

Mon monde à moi
Le TDS (ndlr: TDS = Travail Du Sexe) est pour moi mon vrai métier. Celui qui me correspond et qui peut bien plus définir ma personne que tout autre activité/travail que je peux faire. Valeria est pour moi la projection de mon moi professionnel. Quand je met ma casquette de TDS, je prends plaisir à appliquer divers outils, diverses techniques, afin d’apporter des services de qualité. Parmi ceux-ci, le premier auquel on pense est l’intimité physique. Je prends plaisir avant tout à performer mon corps. Comme un artiste montant sur scène, je joue la prestation qu’on attend de moi. Tantôt douce, passionnelle, affectueuse. Jouer mes personnalités au travers de mon corps me donne beaucoup de plaisir. J’apporte également beaucoup de psychologique dans mes pratiques. Je...

Don de soi
Pour moi le travail du sexe c’est un don de soi. Ce job demande une partie physique, une partie psychologique ainsi qu’une performance conséquente. La partie physique c’est l’entretien du corps : contraception, épilation ou non,.. La partie psychologique c’est le consentement, l’écoute active du client, le respect des limites de chacun. La partie performance c’est la pratique, comment lui faire bien plaisir et s’adapter au corps de la personne. Il y a aussi une part de danger, on ne sait pas sur qui on peut tomber. On peut tomber sur une personne qui nous veut du mal, qui ne respecte pas nos corps et notre consentement.Auteure : Julie, 23 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

Juste un au revoir
Moi, la petite fille timide qui avait peur de m’exprimer, je crois qu’on peut dire que vous m’avez aidée. Qui aurait pu croire que quelques lettres tapées sur mon clavier allaient permettre de me libérer ? Quand votre annonce est arrivée, je me suis dit pourquoi ne pas tenter, car au fond je pense que j’ai toujours eu des idées et aussi surtout beaucoup de mal à les partager. Alors, écrire dans un journal pour ma faculté m’a tout de suite paru être une très bonne idée et c’est en vous rencontrant tous que ma voix s’est libérée. Moi qui ne cherchais pas à avoir une bonne centaine de copains, vous m’avez tous permis de tenter de m’aimer moi. Moi qui n’osais aborder quelqu’un, peut-être par peur d’être jugée, vous m’avez acceptée sans que je n’aie rien demandé. Pour...

Respecter la section professionnelle
Je vais parler de la section professionnelle à l’école. Je me présente, je suis une fille de 16 ans qui a quitté son pays à l’âge de 14 ans et, quand je suis venue en Belgique, on m’a mis en 5ème primaire à l’âge de 14 ans. Vous vous doutez bien que j’étais avec des petits de 10-12 ans. J’ai fait un parcours un peu spécial : après la 5ème, j’ai été en 1ère différenciée, pour avoir mon CEB et, heureusement, je l’ai eu. Après, vu que j’avais 16 ans, je pouvais passer en 3ème professionnelle. Et c’est là que les gens se moquent de nous en disant : « une fois que t’es en professionnel, t’as plus le droit de parler ! »… des phrases du genre qui sont très blessantes. Et ça, c’est que mon parcours, y'a plein d’autres parcours qui font qu’on se retrouve en professionnel...

Les petits avis, épisode 83
Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. Le plus injuste dans ce monde c'est le racisme, Kauthar, 16 ans Le racisme car c’est faire des problèmes pour rien. C’est juste une différence de couleurs ou n’importe quelle différence. Et quand je vois les gens racistes qui vont trop loin dans leur propos et leurs gestes juste pour une différence alors qu’on est tous des humains et qu'il ne devrait pas avoir de débat sur une couleur de peau ou autre. Les guerres c'est injuste, Leïla, 16 ans, Chaumont-Gistoux Je trouve que les guerres c’est injuste parce que les...

Défaite de famille
Je suis assise à table avec mon ex famille. J’essaie de me faire discrète pour éviter de sortir un nouveau masque. J’en ai une panoplie, un pour chaque interlocuteur. J’écoute la conversation « non mais franchement ces lubies, on a déjà eu mal à accepter les PD et maintenant faudrait qu’on comprenne qu’en fonction de l’orientation du vent ils changent d’avis. Lundi une fille, samedi un garçon, dimanche les deux.. Ils appellent ça de la bisexualité, moi je pense que c’est juste du caprice. Ça n’existe pas c’est n’importe quoi. Les jeunes de nos jours savent pas se positionner, moi de mon temps.. Et d’ailleurs vous avez vu les nouveaux voisins ? Ils sont bien bien noirs hein. Mais attention hein y’a des noirs que je trouve beaux ! Genre Dereck Morgan, lui il est pas...

Le paradoxe de l’aide
Je crois que tout le monde a besoin d’aide, tout le temps. C’est juste que certains en ont plus besoin que d’autres, et que l’urgence est un facteur à prendre en compte. Mais chacun, dans ce monde, sans exception, a besoin d’aide. Et à des rythmes différents. Autrefois, j’étais un enfant solaire. Et quand le cycle terrestre, suivant son cours, m’a fait vivre mes premières nuits. J’ai tellement souffert, que j’ai tenté de vivre seul. J’ai enfermé mes souffrances, si profondément dans mon âme, que j’en ai oublié la sensation de solitude. Je me suis isolé dans un monde où les sentiments ne semblent être qu’écho lointain et où l’ouverture des autres m’obligeait à retrouver ces souffrances que j’avais enfuies. Et l’aide ne me serait jamais venu à l’esprit. Enfermé dans...

Putain de tabou
C’est qu’une pute. En primaire, j’ai utilisé cette insulte dans la cours de récré. Bien sûr, sans savoir ce qu’elle signifiait. Le directeur m’a entendu et m’a ordonné de venir dans son bureau. J’ai du trouver le mot dans le dictionnaire et recopier plusieurs dizaines de fois sa définition. Mon souvenir est que ça disait que c’était une insulte, ça je l’avais compris mais ce que j’ignorais c’est que c’était un échange marchand de services sexuels contre de l’argent. Et là je me souviens m’être dit que je ne voyais pas ce que ça avait de mal. Je veux ici vous parler du tabou de la sexualité et de celui du travail du sexe. Pourquoi le sexe est-il si tabou ? Comment peut-il habiter tout nos imaginaires sans qu’on puisse vraiment en parler ? Pourquoi est-ce considéré...

Vers un autre monde
Pourquoi je préfère l’imaginaire au monde réel ? Quand j’étais petite, je pouvais passer des heures à lire des livres de fantasy, à jouer à être une pirate ou une princesse dans la cour de récré. En grandissant, les animés/mangas, les films et le jeu de rôle sont venus s’ajouter. Ensuite, citons aussi le dessin et la comédie musicale. Ce qui lie toutes ces passions, ce sont l’imaginaire, le goût de l’aventure et du drame ! Ça fait longtemps que le monde réel ne me satisfait plus. Trop d’injustices, de haine, on est coincé dans une société qui veut nous formater. On attend de nous que l’on trouve un travail pour payer des impôts et contribuer au bon fonctionnement de cette société. Peu de place à l’imaginaire, aux rêveries et je me sens étouffée dans un monde où je...

Les petits avis, épisode 82
Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. Amitié, Mahir, 15 ans, Chaumont-Gistoux Je trouve que l’amitié est importante dans notre société, car le fait de voir ses potes c’est un moment de partage, de rigolade et d’échanges. Je pense que c’est important aux besoins de l’Homme. Jeux vidéos, Mahir, 15 ans, Chaumont-Gistoux Je trouve que les jeux vidéos sont plutôt importants à la société car le fait de passer des bons moments derrière un écran cela est chouette, si on a pas la possibilité de se voir dans la vie réelle, surtout pour les amis. Ma famille et mes...

Maison
« L’idée de se sentir comme à la maison » pour moi est une idée qui a souvent été abstraite, voir dans mes débuts, complètement inconnue. J’ai beaucoup été envahie par des personnes que j’aurai dû pouvoir percevoir comme des exemples, comme des proches. Ils m’ont fait ressentir cette sensation de chaleur dans mon cœur, « comme à la maison ». J’ai dû ensuite tout désapprendre, tout redéfinir, pour enfin pouvoir tout ressentir à nouveau de moi-même, et pas seulement par les autres. C’est pour cela que pour moi, une maison est plus un sentiment, une sensation ou même une émotion, que j’espère être toujours apte à garder dans ma poche. Si je pouvais donner un conseil à une personne qui pourrait potentiellement se reconnaître dans ce texte et qui, j’imagine aurait envie...

Lâcher prise
J’aimerais apprendre à lâcher prise. J’ai écrit cette phrase car je suis une personne qui ressent le besoin de tout contrôler. Envahie par le stress, quand une situation m’échappe. J’aimerais lâcher prise, à certains moments, car je ne profite pas toujours de l’instant présent. Pour moi, on devrait vivre le présent comme si c’était notre dernier moment. La mort nous guette et peut nous emporter à n’importe quel instant. J’aimerais rappeler à notre société, à nos jeunes, que chaque jour a son lot de première fois. Vivez votre vie, votre jeunesse à fond car vous en avez qu’une ! On a qu’une fois 10 ans, 15 ans ou même 20 ans. Ne remettez pas à demain une chose qui vous tient à cœur. Même si parfois on se ramasse la gueule par terre, on finit par se relever ! Ne...

Le magnolia
Ce matin je me lève, je me dirige vers la machine à café pour essayer de désembrumer mon esprit. J’ai dormi 12h et pourtant je n’ai pas l’impression que mon esprit s’est mis en veille, 24 ans sans répit c’est long. Ma journée commence avec cette première gorgée de café que je ne savoure même pas, parce que mon esprit est déjà plus loin dans ma journée. A l’horloge il est 8h, dans ma tête il est 8h40. Je prends ma voiture et je me dirige vers le travail, il n’y a pas de surprise puisque tout est anticipé depuis la veille, le bon comme le mauvais, tous les cas de figures se sont déjà déroulés 1001 fois durant cette longue nuit de 12h, qui ne l’était pas assez pour penser à tout ce que je devais faire. La journée se déroule, emprunte d’angoisse pour les potentielles...

Ecrivain·e·s de la vie d’autrui
Nous sommes toustes des écrivain·e·s.Que ce soit l’espace d’un mot, d’une ligne ou de milliers de pages, nous écrivons la vie des autres, parfois même sans nous en rendre compte.Certain·e·s laisseront uniquement de simples gribouillis, vite effacés avec le temps et remplacés par d’autres griffonnages. Un palimpseste infiniment réécrit.D’autres, au contraire, marqueront de manière indélébile le livre de notre existence. Peut-être n’apparaîtront-iels que l’espace d’un instant, quelques rencontres fortuites dans une longue vie. Mais peut-être également serons-nous amené·e·s à les revoir, encore et encore, passant du statut d’inconnu·e à celui de proche, d’ami·e, de famille.Leur influence, parfois négligée, permettra la construction de notre monde et de nous-mêmes....

LES PETITS AVIS, EPISODE 81
Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”. Deux faces, Lucas, 25 ans, Bruxelles Ma devise c’est : « Qui ne se plante pas, ne poussera jamais ». Car c’est un conseil de vie important qui t’aidera, non seulement à te rapprocher de la meilleure version de toi-même, mais qui t’aidera aussi à trouver ton idéal de vie. Suivre ce conseil t’apportera des expériences intéressantes. Vois ce conseil comme un voile pour ton bateau de vie. Il t’aidera à naviguer sans dériver dans les eaux du doute et de la peur. Comme toute chose dans notre existence, il existe deux...

Une simple fleur banale signifie des milliards de mots
Dans notre monde, il existe une infinité de langages sous toutes leurs formes, que l’homme utilise pour communiquer dans le secret ou l’intimité de sa bulle. Parmi eux, existe un langage malheureusement en déclin, mais utilisé dans notre quotidien sans qu’on s’en rende compte, le langage des fleurs. Variant par région, ethnicité, croyance, chacune des fleurs sur terre a sa signification par caractéristique et apparence. Elles vous permettent de communiquer vos pensées les plus profondes, dans la discrétion et la simplicité d’un bouquet, des couleurs et de la taille que votre cœur désire. Cette forme de communication est utilisée depuis toujours par de nombreuses espèces et possède une infinité de possibilités. C’est une forme d’art communicatif qui détient autant...

L’amour
Pour moi l’une des choses les plus importantes dans la vie c’est l’amour sous toutes ses formes. L’amour amoureux, l’amour fraternel, l’amour familial, amical,.. Mais aussi le plus difficile à trouver, l’amour de soi. C’est le plus compliqué car il faut essayer d’apprécier ses qualités mais également ses défauts. Je pense que s'il n’y avait pas d’amour, la vie ne vaudrait pas le coup d’être vécue. L’amour fait ressentir un panel d’émotions énormes comme la joie, l’euphorie, la fierté, la reconnaissance mais aussi la tristesse, la colère, la peur, la déception,.. C’est le mélange de toutes ces émotions positives et négatives qui nous donne l’envie de vivre. L’amour peut souvent faire peur car il peut engendrer beaucoup de mal, mais il vaut mieux ressentir des...

Actualité
Le plus fou dans la vie, c’est cette société. Avoir plus peur d’un homme que d’un ours dans une forêt. Et c’est la vie d’une tonne de minorité. Quand on voit l’actualité, j’en suis apeuré. Avoir espoir d’un avenir meilleur grâce aux révoltes. Voir « le monde partir en couille à cause des LGBT » alors qu’actuellement, il y a un génocide, des gens en danger en Palestine, arrêtez d’oublier. Faut toustes se soutenir et s’aider. Préférer les célébrités ou une compétition de musique hypocrite. Eurovision complice. L’espoir est toujours présent. On est révolté en se battant comme on peut.Auteur : Noa, 20 ans, Liège CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.Et d'autres récits

J’aimerais…
Scan-R propose diverses activités aux 12-30 ans. Cette fois, il n'est pas question de réfléchir ! Les jeunes définissent ce qu'ils désirent le plus, en respectant les règles d'un jeu, l'écriture automatique. Born to burn, Bruno, 27 ans, Mons Je désire faire un bond dans le temps pour sauver mes proches, sauver mes peurs, sauver ma peau, sauver le peu de moi qu’il reste à sauver car je ne peux influencer le présent comme je l’aimerais, il serait temps de se lancer un défi fantaisiste pour profiter des petits riens de la vie et non des grands riens délaissés aux personnes superficielles en ce bas monde, ces personnes pour qui la vérité est vraie, pour qui la morale est ordre, pour qui le bonheur est toujours accessible et le conflit, lointain. Alors, laissez-moi...

Je suis agriculteur parce que je sème
Je suis agriculteur. Pas parce que je vais manifester à Bruxelles ou parce que je vous nourris chaque jour, mais parce que je sème. Je sème des graines partout où je passe dans le but qu’elles germent. Je marque, à petite ou grande échelle, les personnes que je croise en faisant, donnant ou tout simplement en étant moi-même. Mon but, c’est de créer une plaine, un champ, une forêt, la plus grande et surtout la plus verte possible. Alors, qu’est-ce que je fais ? Je montre l’exemple, j’innove, je me donne corps et âme dans tout ce que j’entreprends pour inspirer, motiver, donner le goût à la vie, le goût des belles choses. Car c’est en faisant ce qu’on aime qu’on vit. Alors, qu’est-ce que je donne ? Matériellement ou non, j’enseigne, je montre, j’offre pour faire...