Il était une fois

Il était une fois

 

Vivre dans un hôpital à 12 ans, c’est parfois difficile à raconte-r. Alors, parfois, le conte métaphorique permet de prendre de la hauteur…

 

Il était une fois un chat qui vivait dans un hôpital. Et oui, c’est spécial un hôpital comme habitat pour un chat, mais c’était bel et bien le cas. En vérité, il vivait plutôt dans la rue – libre et heureux – mais malheureusement ce chat a eu une maladie et a dû aller à l’hôpital. La période de sa vie que je vais raconter se déroule donc à l’hôpital. Lui qui avait toujours été libre et heureux était devenu triste et renfermé sur lui-même dans ce lieu. Mal dans sa peau certainement. Mais un jour, il eut comme un déclic. Une phrase résonnait dans sa tête : je veux sortir d’ici et me sentir délivré. Pour ça, il allait devoir se battre. Ça serait surement dur, mais accomplir un rêve n’est pas une tâche facile. Et puis, on dit toujours qu’un chat retombe sur ses quatre pattes, alors s’il tombe, il se relèvera et continuera.  

 

Auteur : Charline, 12 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R 

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Sauvée

Sauvée

Dans l’armada des nouvelles compliquées, des mesures difficiles à comprendre, il y a parfois de la lumière. Les articles qu’on publie traitent parfois de la santé mentale de la jeunesse, articles qui peuvent se résumer par une dièse ou un hashtag, #cestpasfacile, le témoignage de Marissa est unique.

Révélation

L’école, ça me stresse. Parfois quand l’angoisse est trop forte, je fais des crises de panique. Pourtant, même si les points sont bons, même si les professeurs m’aiment bien, je me sens juste oppressée, mal à l’aise, en danger … Parfois j’ai juste eu l’envie de mourir. À force, j’ai été déscolarisée et j’ai développé des phobies sociales. “On” a dû prendre la décision de me faire hospitaliser en pédopsychiatrie. Après avoir appris la nouvelle, j’ai beaucoup pleuré. Je n’étais ni malade, ni folle. Je n’ai pas vraiment eu le choix, alors je me suis résignée à y aller. Au début, j’étais très mal. Je pensais qu’on m’avait placée avec les dingues et les cas désespérés. Alors que pas du tout. J’y ai découvert des jeunes géniaux, avec certes leurs difficultés, mais géniaux tout de même.

Réfugiée dans la lecture

Durant mon hospitalisation, je me suis souvent ennuyée, surtout le soir. Les journées étaient plutôt longues et je n’avais pas de visites. Le matin, on se réveillait à 8h, et on mangeait tou·te·s ensemble. Ensuite, on allait se balader et, à 9h on avait cours à l’hôpital. Les heures de repas étaient toujours les mêmes. L’horloge rythmait nos journées. Le coucher était à 21h15, ce qui était plutôt tôt. J’avais des troubles du sommeil, et dans ces moments là, mon cerveau pensait en permanence. Cela a été horrible pour moi : pas de téléphone, pas de télévision, pas d’ordinateur, alors … je me suis réfugiée dans la lecture. Depuis petite j’aime lire, mais je ne lisais pas spécialement beaucoup. Un peu avant mon entrée à l’hôpital, j’avais commencé à lire plus. Je ne sais pas si on peut dire que les livres m’ont sauvée, mais je remercie chaque auteur·e de m’avoir fait voyager dans des univers extraordinaires ! De m’avoir permis de voir autre chose que les murs de l’hôpital. En dehors de la lecture, j’ai tout de même fait des activités telles que de l’hippothérapie, du sport et de la relaxation.

Merci

Après de multiples séances de psychomotricité et de thérapie avec une psychologue, j’ai pu sortir de l’hôpital. Après 3 mois, j’ai eu du mal à partir : je me suis beaucoup attachée au personnel hospitalier, aux autres jeunes avec lesquels j’étais très à l’aise. Ils et elles m’ont appris à apprécier tous les petits détails insignifiants de la vie. Même si j’ai toujours des difficultés pour aller à l’école, je peux dire qu’aujourd’hui, je vis beaucoup mieux et ça, c’est en partie grâce à leur aide.

Auteure : Marisa, 15 ans, Eupen

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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