Mal tourner ?

Mal tourner ?

J’ai 14 ans et on peut dire que j’ai réellement changé depuis maintenant 1 an. Je sors beaucoup plus qu’avant car je me sens plus libre, j’ai changé de fréquentation, à cause ou grâce au fait que je sois tombé dans la drogue douce; j’ai essayé d’en vendre, pour l’instant ça ne marche pas, vu que financièrement c’est pas facile. J’ai échoué ma 3e secondaire, mes parents m’ont mis à la porte, 2 semaines, et même avec les filles, je suis devenu un « connard ». Et même si je résume tout ça, je me dis que ça ne me déplaît pas vraiment.

Je ne sais pas si c’est mal tourner, je me dis que mal tourner n’existe pas sauf si tu ne vis pas comme tu le voudrais et, à ce moment-là, on peut parler de mal tourner. Donc, vivez comme vous le voulez, foutez-vous de ce qu’en pensent les autres, tant que ça vous convient à vous, ne gâchez pas votre vie pour celles des autres.

Pour en revenir à moi, peut-être que ce n’est que de passage, et je l’espère, même si pour l’instant, ça ne me déplaît pas mais je le sais bien, je ne suis pas encore heureux.

 A écouter aussi en podcast ici

Auteur : Kozo, 14 ans, Charleroi

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Etre différent, c’est bien. Ca t’oblige à sortir de la zone de confort que la société tente de nous imposer. Comme ça, tu es réellement aimé pour qui tu es.
Après, c’est pas toujours facile car il faut se heurter aux regards des autres. Tu choisis toi-même de t’imposer des difficultés mais ce n’est pas grave car quand tu te démarques du troupeau, tu gagnes une certaine liberté. Tu peux être qui tu veux !

Une fois que tu t’es détaché du regard des autres, tu peux vivre ta vie tranquillement et moins de choses peuvent t’atteindre. Moi, je suis heureuse d’avoir fait ce choix parce que oui c’est un choix. Je me sens nettement mieux dans ma peau et j’ai une meilleure confiance en moi. Les gens me choisissent en connaissance de cause et j’ai un super entourage grâce à ça.

J’aurais pu faire un texte pour raconter toute ma vie mais je préfère inviter tout le monde à créer sa différence pour un monde plus diversifié. Petit conseil : faites attention à ne pas trop sortir des codes de la société quand même.

Auteure : Nox, 24 ans, Bruxelles

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Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

L’indépendance n’est pas un acte individuel

L’indépendance n’est pas un acte individuel

Dans un monde idéal, dans 5 ans, je serai enfin indépendant. Dans notre monde, chaque jour est incertain. Aujourd’hui, tout va bien, mais demain qui sait quelle nouvelle crise (humanitaire, sanitaire ou financière) nous tombera dessus ? Je suis un enfant des années 2000, la génération Z, la dernière lettre de l’alphabet mais la première qui connaitra tous les défis, dont celui de passer l’année 2050, sans eau ou pétrole.

Je fais aussi partie de cette génération en quête de sens, tant professionnellement que politiquement. Quel est le rapport avec l’indépendance ? Si pour nos aînés, c’était de vivre une bonne situation (travail/maison/famille), pour moi, c’est d’être indépendant financièrement, mais pas seulement. Je voudrais pouvoir être réellement maître de mon destin, sans devoir suivre la voie toute tracée que la société voudra bien m’accorder. Je voudrais pouvoir être indépendant de cet avenir catastrophique qu’on nous prédit. Ce monde idéal n’est pas fait que de moi, mais de nous tous. Si je veux être indépendant demain, je devrais collaborer avec les autres, aujourd’hui. Et donc, dépendre des autres. Dans 5 ans, c’est aussi dans 10, 20, 50, 100 ans…

Mon idéal est peut-être de me libérer des chaînes invisibles qui existent actuellement, afin que le mot « avenir » ait un sens, tout comme le début de ma phrase. C’est peut-être pour ça que j’utilise l’adjectif « idéal ».

Auteur : Martin, 21 ans, Liège

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Irrémédiablement attirée par les arts !

Irrémédiablement attirée par les arts !

Comme un papillon est attiré par la lumière, Rebecca est attirée par la création artistique et les arts : sculpture, danse, … Elle aime tout ! Aujourd’hui, elle a décidé, contrairement à l’avis de ses parents, elle en fera son métier.

Ma découverte !

À la base, je ne savais pas que j’aimais tout ce qui touchait à l’art. Un jour, j’ai été invitée aux portes ouvertes de la Haute école des Beaux-Arts de Bruxelles. À peine rentrée, je vois un jeu de lumières projeté sur un tableau et je trouve cela déjà très beau. Ensuite, je parcours toute l’école avec mes ami·e·s, je passe par différents types d’ateliers arts. Il y en a un qui m’a particulièrement marquée, c’est lorsque j’ai assisté à un spectacle de danse. Voyant la fille danser, je sentais qu’elle voulait exprimer quelque chose, sans dire un mot, juste avec son corps et son visage. Cela a attiré mon attention, je suis quelqu’une qui a du mal à s’exprimer verbalement. En voyant cette jeune fille s’exprimer uniquement avec des mouvements et des expressions cela a éclairci ma vision des choses : je n’étais plus obligée de garder mes sentiments en moi et uniquement dans mes pensées. Maintenant je pouvais parler sans vraiment le faire car mon œuvre d’art parlerait à ma place.

Je participe

L’année suivante, je me suis inscrite à l’Académie des Beaux-Arts et je me suis éclatée comme jamais parce que tout le monde était ouvert d’esprit et j’ai pu m’ouvrir plus facilement. J’aimais me lever tôt le matin car je savais que j’allais plus m’amuser que travailler. J’adorais découvrir plusieurs matières telles que la terre, la plasticine, le sable, la pierre et plein d’autres textures. Les mélanges des couleurs également, l’utilisation du fil de fer, créer des maquettes … D’un simple objet on pouvait créer l’impossible !

Je serai décoratrice !

Par la suite, j’ai eu quelques soucis personnels car mes parents voulaient que je suive leurs pas en étudiant dans un domaine médical … Du coup, en me disant que l’art n’était qu’un hobby et pour leur faire plaisir, je me suis lancée dans des études de puéricultrice. Je me suis vite lassée et j’ai perdu toute motivation alors j’ai recommencé à zéro en pensant à ce que je pourrais faire de ma vie. J’ai réfléchi longuement et je me suis alors rappelée que, petite, j’adorais décorer les maisons que ce soit dans la vraie vie ou dans les jeux. Aujourd’hui, j’ai 21 ans et j’aime toujours autant décorer qu’avant. C’est pour cela que j’ai pris la ferme décision de me lancer dans ce domaine de décoratrice d’intérieur et d’approfondir mes recherches dans ce métier ! Car finalement, la déco fait aussi partie de l’art.

Auteure : Rebecca, 21 ans, Ixelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

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Année sabbatique, année gagnée !

Année sabbatique, année gagnée !

À en croire certains bruits familiaux, les conseils des sages ou certaines assemblées bien pensantes, l’année qui suit les études secondaires ne peut être qu’une nouvelle année d’étude, dans le supérieur cette fois. Il s’agit de savoir, très tôt, très vite, tout de suite ou carrément pour hier, quel est le chemin vers le monde professionnel … Maëlle n’est pas du tout d’accord avec ça. Elle nous explique pourquoi !

Se donner le temps pour mieux choisir

Aaah, cette époque bénie dont on se souvient comme de celle de la liberté et de l’indépendance. Sortant des longues années d’obligations scolaires, la vie, enfin, s’offre à nous ! Enfin, ça c’est l’image qu’on a de la fin des secondaires avant de la vivre. Désormais, la perspective de cette étape est source d’anxiété et d’une myriade de questions. Le nombres de cursus d’études supérieurs ne cesse d’augmenter, de plus en plus d’universités étrangères sont accessibles … La diversité actuelle n’a rien à voir avec celle que nos parents ont connue. De plus, on pense être libre mais on est attaché·e aux normes de notre classe sociale, aux désirs de nos parents. Certains, par exemple, doivent se former pour reprendre l’entreprise familiale, d’autres doivent directement travailler pour gagner leur vie … Au moment de commencer, tout le monde n’a pas le même nombre de pommes dans son panier.

Mon chemin

Je ne vais pas comparer tous les cas, lister les inégalités dont j’ai conscience. Aujourd’hui, je vais vous parler de mon expérience et de mes interrogations. Je suis sortie des secondaires l’année passée, pendant cette funeste année entachée par le virus. Bonne élève, toutes les portes s’ouvraient à moi. Seul problème : aucune illumination ne m’était apparue quant à la voie que je devais prendre. Celle des études me paraissait peu attrayante, sans attrait pour une matière en particulier. S’ouvre alors le chemin de l’année « sabbatique » : année dédiée à la découverte de soi, à l’expérience de la vie et à la recherche de sa destinée.

Une année « off »

Mon but est d’expérimenter le travail dans les deux domaines qui me tiennent à cœur : le social et l’artistique. Après quelques recherches et tergiversations, je commence mon Service Citoyen. Je commence donc à travailler en tant que bénévole dans un centre social. Ainsi, je vais donner six mois à la communauté tout en me formant et en cherchant mon chemin. Magnifique projet vous ne trouvez pas ? Ce n’est pas l’avis de tous. De nombreuses personnes sont peu convaincues et tiennent le discours suivant : « Cette année, c’est une année de perdue dans ton parcours universitaire. Une année de plus qui te sépare du monde du travail. Une année où il n’y a pas de réussite à la clé et où l’investissement et le travail ne sont pas mesurables par des points. Une année où tu ne dois pas te battre pour gagner ta vie. » Tout cela sont des faits que je ne réfute pas. Je demande seulement de penser aux réalités que traversent les jeunes qui entament des études supérieures.

« Rater » sa première année

N’entendez vous pas le nombre grandissants d’étudiant·e·s qui ratent leur première année, l’ arrêtent en vol, changent de cursus après deux ans ? Ces jeunes aussi ont « perdu » du temps dans leur parcours universitaire, professionnel, etc. Et je ne parle pas de celles et ceux qui ont arrêté parce que c’était compliqué mais bien de celles et ceux qui n’avaient pas la motivation nécessaire pour rester sur les rails qu’ils ou elles avaient pris. Sur le papier, ces années ne valent rien.

Étudier plutôt que de prendre le temps

Pourtant on va pousser les jeunes incertains à plonger dans des études, peu importe lesquelles. « Au pire, tu changes ! », ai-je entendu dire. Ne vaut-il pas mieux goûter à la réalité de la vie professionnelle pour comprendre l’utilité de faire des études et assurer ses choix ? Le temps passé à découvrir la suite nous évite de « perdre » du temps plus tard. Mieux vaut utiliser son temps dans des projets et une démarche qu’on a choisie que de se faire du mal à cause de choix hasardeux.

La préciosité du temps de la jeunesse

Pourquoi nous presse-t-on autant à décider vite ? Une fois sur une voie qu’on aime, on aura toute notre vie pour la suivre. Tout le monde reconnaît que la période de transition entre l’adolescence et la vie d’adulte est précieuse et unique. Alors pourquoi vouloir immédiatement et obligatoirement envoyer les jeunes dans des chemins préconstruits ? Je m’adresse à vous, jeunes à qui on demande de faire un choix mais aussi à vous, parents soucieux pour vos enfants : mieux vaut choisir bien que choisir vite ! Refusez de suivre le troupeau par facilité. Découvrez, essayer, apprenez ce que vous aimez puis, ensuite, décidez ! Vous prendrez plus de plaisir par la suite en ayant pris le temps avant…

Dans deux semaines, ça fera trois mois que je travaille en tant que bénévole et même si les temps ne sont pas les meilleurs, je suis plus heureuse de me lever le matin que quand je le faisais pour aller à l’école. J’observe comment les choses fonctionnent autour de moi, apprends et découvre ce qui me plait ou non. Petit à petit, je me positionne et oriente mes envies et mes choix pour plus tard. Je ne regrette pas un instant mes décisions car je sens que, quoi que je choisisse de faire après cette année, je le ferai en connaissance de cause.

 

Dans ce documentaire de l’émission Thalassa, Elisa – 18 ans – s’envole pour la Thaïlande pour vivre, elle aussi, une année sabbatique.

Auteure : Maëlle, 18 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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