Le chemin du plaisir

Le chemin du plaisir

Ce qui permet d’accéder au plaisir, ce sont des bases saines acquises pendant l’enfance. La sécurité liée au logement, à la nourriture mais aussi à l’appartenance à un groupe, être aimé·e. Avec de telles bases, l’enfant peut profiter de la vie, de sa vie.

En grandissant, le vécu et l’accès au plaisir évolue. À l’adolescence, il sera connecté au fait de se sentir à la bonne place, d’être validé·e par l’Autre. Il est conditionné par l’entourage et les ressources. Quelle roulette russe…

Devenir adulte, c’est s’affranchir de ce regard, se libérer de cette pression. Se recentrer sur soi-même et se reconnecter avec son être intérieur. Quels sont mes besoins ? Mes envies ? Mes limites ? Et si la maturité c’était le moment où on brise les chaînes et qu’on commence à profiter ?

Le moment où on commence à se découvrir, à découvrir son corps ?

Mais alors, qu’est-ce qui vient après la maturité ? Comment nommer ce moment-clé où, après s’être découvert, on est suffisamment armé·e pour explorer le monde, les Autres ? Sans aucune forme de culpabilité ? Peut-être que c’est ce qu’on appelle le PLAISIR.

Auteure : Lola, 33 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Pourquoi je transpire tant?

Parfois, je me demande si je ne repousse pas mon examen du permis de conduire car j’aime beaucoup trop le vélo. Je l’enfourche et au lieu de quitter le monde qui m’entoure pour rentrer dans une voiture, je rentre un peu plus dans le monde. Je sens le vent, je peux observer chaque chose sans avoir le filtre anesthésiant de l’habitude de la voiture.

Bref, je vis…Je vis, mais pas exactement dans mon monde, je flotte un peu entre plein de possibilités. Mes yeux à moitié fixés sur la route et à moitié dans un rêve. Une hallucination que je contrôle et qui naît de la musique que j’écoute pendant que mes jambes pédalent en toute discrétion. Aussi loin que je m’en souvienne, la musique a toujours eu cet effet sur moi… Comme une connexion directe à mes émotions, comme une langue qui parle directement à mon imagination, pour lui murmurer ce que je ne vois pas dans le réel parfois assourdissant. Je m’imagine assister et vivre la scène finale de l’histoire que j’écris, la chorégraphie des corps au moment du climax du scénario… Cela, je le vis presque à chaque fois depuis que j’ai écouté la chanson de Pomme : « pourquoi la mort te fait peur » . Cette musique et bien d’autres ont façonnée pour moi un récit dans lequel je peux raconter mille histoires, créer des personnages que j’aimerais rencontrer, haïr ou activer dans le monde que je traverse à vélo. Un virage, un feu rouge, un autre virage. La musique ne suit pas les méandres des rues de Bruxelles, me déconnectant toujours plus de notre monde pour m’inspirer et me donner des choses à écrire quand je descendrai de ma bicyclette.

Toute ma vie je me suis demandé si je n’étais pas fou de quitter notre monde de cette manière et aussi souvent. Si je ne devais pas consulter car me émotions se confondaient avec celles des images que je vois défiler dans mon imagination au rythme des chansons. Mais maintenant j’ai compris que je pouvais coucher sur papier le bruit que fait mon imagination lors de ces concerts privés qui se donnent sur ma selle de vélo, maintenant que je sais ce que je peux faire de ces visions venant de nulle part, maintenant j’ai découvert le plaisir de dessiner et d’écrire des histoires… Je crois que c’est pour ça que je ne passe pas le permis de conduire.

Auteure : Dylan, 27 ans, Bruxelles

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L’école

L’école

L’école. Cela va faire plus de douze ans qu’elle fait partie de ma vie. L’école. Reflet de notre société où l’on apprend à vivre ensemble. L’école. Un rêve pour certains qui n’y ont pas accès, un cauchemar pour d’autres qui y mettent les pieds et ce à quoi ils pensent sept jours sur sept pendant douze ans presque.

L’école. À quoi je pense quand je rentre de l’école à 15h30 ? Je me sens seule et je m’ennuie. Et tous les jours sont pareils.

C’est à l’école que j’ai perdu ma confiance en moi, à l’école que l’on m’a mis dans une case, à l’école que je ne suis pas moi-même, derrière un visage de marbre, à l’école où je ne m’amuse pas quand les autres rigolent, à l’école où j’ai appris les injustices sociales. C’est à l’école que j’ai perdu mon enfance.

Je m’y sens seule, sans groupe, sans appartenance, invisible, sans importance.

Et ça me fait mal, tellement mal. On croit s’habituer un jour à l’indifférence totale tel un zombie, un robot qui avance sans réfléchir jusqu’à ce que tu fondes en larmes dès que quelqu’un te demande comment ça va ? Il/elle s’est intéressé à moi ? Pourquoi, qu’est-ce qu’il/elle me veut ? Va-t-il/elle me faire du mal ?

Je suis triste, en colère, dégoutée, j’ai envie de hurler à la face du monde mon désespoir, ma révolte face à toutes nos propres horreurs, malheurs et mon angoisse de rester seule, oh si seule…

Mais je me tais. Tout le monde est hypocrite, de toute façon, à l’école. Autant garder son visage de marbre et ravaler la boule coincée au fond de sa gorge pour passer inaperçue, protégée des jugements et exploser à la maison.

Aaah l’école.

À une époque, j’aimais l’école. J’étais curieuse, j’aimais apprendre et découvrir ce qu’on m’enseignait, jouer avec tout le monde à « touche-touche ». Et puis les divisions ont commencé. Les groupes se sont fermés. Je mourais d’envie de jouer avec les garçons au lieu d’écouter les bêtes bavardages inutiles des filles. Mais je n’osais pas. J’étais choquée par le réchauffement climatique, la migration et surtout l’inaction des hommes, j’étais révoltée d’avoir des règles abondantes au point de me vider de toute énergie alors que si j’étais un garçon, je n’aurais pas eu ce problème de santé. Je me disais alors qu’il fallait que j’étudie super bien afin d’avoir plus de chance et de poids en tant que femme de faire changer et améliorer le monde.

À l’école, mon ambition s’est traduite par le fait d’être la Léonie Gratin de la classe et de me faire rejeter par celles que je croyais être mes meilleures amies. Je me disais que c’était de ma faute.

J’ai perdu toute confiance en moi et en les autres au point de me renfermer sur moi-même. Insignifiante et sans amis, allant de groupe en groupe, essayant de trouver ma place et peut-être quelqu’un qui me comprendrait.

En secondaire, ce n’était pas mieux.

Je ne disais pas grand-chose qui les intéressait, telles que les séries Netflix ou qui était le plus populaire sur les réseaux sociaux. Alors ils ne m’introduisaient pas dans leurs conversations. Ou alors, j’étais leur bouche-trou.

Ils ont surtout vite compris que j’avais des bons points mais jamais je ne me suis laissée faire. Je ne voulais pas me soumettre, il ne manquerait plus que ça !

Ils m’ont donc laissée tranquille, seule…

La compétition, être le meilleur, les groupes, les étiquettes, je suis passée au-dessus de ça, sur le côté, moi-même.

On est tous les mêmes, au fond sans distinction. Tout dépend de notre éducation, vécu, valeurs et la façon dont on réagit face à la réalité de la loi du plus fort dans la jungle des cours et de la récréation.

En conclusion, à la fin de la dernière année scolaire, je suis restée moi-même et digne jusqu’au bout et plus forte. J’aurais pu faire plus d’efforts pour qu’on fasse attention à moi et m’intégrer mais je me suis échappée autrement, par la danse et le théâtre pour exprimer ma sensibilité. Sans le soutien de ma famille aussi, je ne sais pas non plus comment j’aurais supporté « l’école ».

Le plus important n’est pas forcément d’appartenir à un groupe mais de rester unique et être apprécié pour ce qu’on est vraiment.

Un conseil ? Faites ce que vous aimez, peu importe l’influence et les obligations sociales. C’est votre vie, pas celle des autres.

Auteure : Léa, 17 ans

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Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

Options et préjugés

Options et préjugés

Le plus injuste à l’école c’est le fait que quelques options sont mises à l’écart ou même banalisées. Le plus injuste à l’école ce sont les préjugés sur les options ainsi que les différences et les remarques que les gens font par rapport à l’enseignement général et l’enseignement technique.

En tant qu’élève dans une option d’art, je tiens à noter que l’on m’a souvent fait la remarque que les techniques de transition sont nulles ou moins fortes que dans les matières scientifiques, et que ces élèves ne trouveront pas de travail surtout s’ils comptent poursuivre l’art à l’université.

Je trouve que c’est injuste de faire des préjugés juste parce qu’il y a des personnes qui veulent s’épanouir en étant créatives. On nous colle une étiquette en nous mettant à l’écart et même en banalisant les options dans l’enseignement technique.

Je peux dire que je connais beaucoup de mes camarades de classe en art qui sont forts dans les matières scientifiques, et même plus doués que ceux en option. Il ne faut pas se décourager ou même stresser, ou être forcé à prendre une option qui ne vous plait pas particulièrement. Tout dépend de vos envies et de vos attentes. Je tiens aussi à noter que des parents et même des professeurs ont des préjugés qu’ils projettent sur leurs élèves et enfants (ce qui ne règle pas les choses).

Auteure : Tamara, 17 ans, Bruxelles

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En quoi jouer aux jeux vidéo est une activité libératrice ?

En quoi jouer aux jeux vidéo est une activité libératrice ?

Les jeux vidéo sont une activité immersive. Le joueur se plonge dans un monde fictif où il faut suivre des buts bien précis, linéaires, simples ou juste des possibilités. Le jeu vidéo nous permet d’incarner des personnages ou nous laisse libre de créer notre propre personnage.

On s’ouvre au monde d’une autre manière. C’est un lieu où on s’exprime, communique, parle, se déchaine mais d’une autre manière que la réalité sans « limite ». Imaginez-vous vous lever le matin pour aller dans un endroit où, pour survivre, vous pouvez vous enfermer vous-même, vous cacher, vous ne pouvez pas vous exprimer, vous frustrer et vous plongez dans un monde où tout repart à zéro.

Personne ne sait qui vous êtes, personne ne peut vous juger.

Auteur : Samuel, 17 ans, Verviers

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Si je pouvais créer une loi, ce serait ?

Si je pouvais créer une loi, ce serait ? Rendre le revenu universel obligatoire. Instaurer un revenu universel intégré dans un autre modèle de société.
Là où les gens choisiraient eux-mêmes leur durée de temps de travail ou d’occupation.

Là où la croissance économique ne serait plus obligatoire pour exister.

Là où le postulat de la dette, le moteur de l’économie, n’aurait plus sa place.

Là où les humains redeviendraient des hommes.

Là où la pauvreté serait une curiosité du passé.

Là où le citoyen participerait directement à la chose publique.

Là où ses occupations seraient toujours valorisées…

Là où tous ces « là » ne seraient pas des utopies ou des illusions mais bien des réalités visibles et tangibles. Là où les bonnes vibrations feraient disparaître toutes les chaînes qui nous entravent.

*ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteur : Philippe, 56 ans, Liège

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