Se rappeler l’histoire

Se rappeler l’histoire

Voir la société se segmenter, se polariser sans échanger, chacun chez soi dans la crainte de l’autre, dominer, sous couvert de tradition.

Ça rigolera mais uniquement des minorités, sinon ça sera appelé agressivité, casseuses d’ambiance, que dis-je… terrorisme, parce qu’on aura osé exprimer son mécontentement des riches toujours plus riches, des pauvres toujours plus pauvres, des hommes toujours plus forts, des femmes toujours plus faibles. Bref, s’opposer plutôt que s’unir, se détester plutôt qu’essayer de se comprendre.

J’aimerais simplement dire aux personnes de se rappeler l’histoire, que voter pour des personnes qui parlent d’ordre, de répression, de nettoyage, ça n’a jamais été bon car les prochains à qui ils retireront les droits, toutes libertés après eux, ça sera moi, toi, nous.

Auteur : Messaline, 29 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Afin de permettre à chacun et chacune de s'exprimer, d'échanger et de (se) rencontrer, Scan-R propose également de partager leurs émotions, leur histoire ou encore leur quotidien au travers de la...

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Une chance insolente

Une chance insolente

La beauté de la vie, c’est l’infime probabilité de notre existence et la chance insolente que l’on a que la vie existe. Si certains y réfléchissaient un peu, nous serions probablement plus unis.

En effet, revenons à la création de la Terre, avant que la vie n’apparaisse, nous n’étions que des bactéries dans une mare de boue. Et au fil des années qui ont passé, ces microbes et bactéries sont devenues nous, les plantes, la faune et la flore. Mais rendez-vous compte, le moindre tout petit changement dans le processus d’évolution et hop, on n’existe plus.

Un degré en plus au Crétacé pour plus de vie. Une météorite qui tome 3cm à gauche et finie la vie. Bref, on a de la chance car la vie a suivi un chemin qui lui a valu de survivre. On existe de peu ; alors, la vie est précieuse, ne la gâchons pas en conflit inutile.

Auteure : Milla, 25 ans, Flémalle

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Un regard critique sur la 2e guerre mondiale et ses principaux acteurs

Un regard critique sur la 2e guerre mondiale et ses principaux acteurs

Les mains du miracle, de Joseph Kessel, est un roman paru en 1960, devenu un classique. Si cette histoire peut mener à de nombreux avis concernant le récit et ses messages, ma critique de ce livre pourrait se résumer à ceci.

Pour commencer, Les mains du miracle raconte la vie de Felix Kersten, un docteur et masseur. Par la suite, il deviendra surtout le masseur de Himmler, le plus haut dirigeant nazi après Hitler. Kersten sera alors un agent infiltré de la Résistance. Au début, passif quant à la guerre, il finira par sauver des milliers de Juifs venant de France, des Pays-Bas, ou encore de Pologne et à les faire passer en Suède, zone non-occupée.

Si j’ai voulu parler de cette œuvre, c’est d’abord pour offrir à Kersten la reconnaissance qu’il n’a jamais eue. Étant un soldat de l’ombre, peu de gens sont capables de resituer ce qu’il était. Comment un homme qui a changé le cours de la guerre, seulement grâce à ses mains, a pu être oublié ? Pourquoi les noms de ceux qui tuent sont retenus au-dessus de ceux qui sauvent ?

Si j’étais déjà beaucoup informée sur le sujet de la Seconde Guerre mondiale, ce livre m’a également montré la réalité de l’époque, qui était que seule une petite partie de la population (souvent plus aisée) était en réalité nazie. Une idée répandue est que la guerre ligue les populations d’un pays contre un autre. En réalité, certains citoyens allemands avaient autant de mal à vivre que les citoyens de la France occupée. En parlant de ce sujet, je pense nécessaire de faire le lien avec l’actualité, comme la guerre en Ukraine et dans bien d’autres régions du monde.

Comme le dira l’auteur Taha-Hassine Ferhat : « La guerre est décidée par le politique, menée par le militaire et subie par le civil ».

Auteure : Lou, 16 ans, Liège

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Abandons

Abandons

Au cours de sa pourtant courte vie, Alicia a vécu plusieurs situations d’abandon. Entre histoires familiales compliquées, voire très compliquées, grandes tristesses et équilibre enfin trouvé, Alicia nous parle d’elle, de sa mère, de son père et de son espoir !

Je suis un peu partout

La première fois que je me suis sentie abandonnée, c’est au moment de la séparation de mes parents. J’étais très jeune, je ne me souviens pas de tout mais ce que je sais, c’est que mon père, à un moment, n’a plus voulu me voir. Après cette première séparation, mes parents se sont retrouvés et j’ai aussi retrouvé mon père. Cet aller-retour a été très pénible pour moi et ce n’était pas le dernier voyage … Après cela, c’est ma mère qui est partie pour un long trip de six ans dans l’alcoolisme. Pendant cette période, je n’ai pas arrêté de bouger : j’allais chez ma grand-mère paternelle, chez mes grands-parents maternels ou chez mon père quand il ne travaillait pas la nuit.

Ma mère

De temps en temps, il arrivait que je retourne chez ma mère durant de courtes périodes, de quelques jours à quelques semaines. Mais à chaque fois, elle continuait de boire. À cette période-là, elle avait un copain, le seul que j’ai réellement considéré comme mon « beau-père ». Plusieurs fois, il m’a même protégée de ma mère. C’est lui qui m’emmenait à l’école et qui préparait le souper quand je rentrais. Pendant ce temps-là, ma mère dormait, sortait, se battait… Bref, elle faisait n’importe quoi. Vers mes 12 ans, ma mère a décidé de se faire soigner. Pendant deux ou trois mois, je suis allée habiter chez elle. Au début, tout allait bien. Puis les disputes ont commencé avec son nouveau copain, un autre donc que celui que j’aimais bien… Ce second, je l’ai toujours détesté. Je suis donc restée avec eux plusieurs mois jusqu’au moment où une violente dispute a éclaté entre eux. Je n’étais pas présente, mais je sais qu’ils étaient drogués et alcoolisés, et qu’ils se sont battus. Pour finir, la police est intervenue et a embarqué le compagnon de ma mère. Il a fait quatre mois de prison. Ma mère était dans un piteux état… Pendant cette période passée avec ma maman, j’ai peu à peu perdu contact avec mes grands-parents maternels. Pour eux, comme j’étais retournée chez ma mère, le « travail » était terminé. Je me suis sentie abandonnée par eux et je n’ai plus pris beaucoup de leurs nouvelles car ils n’en prenaient pas non plus.

Grand-mère

À la fin du mois de juin 2020, la maison de ma mère était tellement en désordre, remplie d’un tas de choses, qu’elle a fini par venir vivre temporairement chez ses parents. De mon côté, je suis allée chez ma grand-mère paternelle pendant deux semaines, puis je suis allée rejoindre ma maman. Ça m’a permis de reprendre un peu contact avec mes grands-parents. Mais cela n’a pas duré, car lorsque je suis à nouveau repartie avec ma maman, en juillet 2020, je n’ai plus eu de nouvelles d’eux. Entretemps, j’ai aussi rencontré un garçon. On parlait beaucoup, mais lui aussi a fini par partir. Je suis retournée plusieurs fois vers lui, notamment au décès de mon papa en novembre 2020. Là, j’ai ressenti un immense sentiment d’abandon, comme s’il avait décidé de partir, alors que ce n’était absolument pas sa faute.

Un chez moi ?

Maintenant, plusieurs mois plus tard, tout va beaucoup mieux. J’ai posé définitivement mes bagages chez ma grand-mère paternelle, après une énième dispute avec ma maman. Un jugement est d’ailleurs en cours pour que ma grand-mère puisse avoir ma garde. J’ai aussi fait de nouvelles rencontres et finalement, j’ai trouvé un chez-moi et bien avancé dans ma vie.

Auteure : Alicia, 13 ans, Sclessin

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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La ferme, l’école et la ferme encore

Julien et les animaux de sa ferme, c’est une histoire presque aussi longue que sa vie ! Depuis toujours, il côtoie et travaille avec vaches et moutons et partage ses émotions avec ses ami·e·s à poils. Pour la suite, c’est moins clair, mais comme il le dit, la ferme fera toujours partie de sa vie !

Une histoire de famille

L’agriculture et les animaux, moi j’adore ça. Aujourd’hui, j’ai 13 ans et je travaille dans notre ferme depuis près de 10 ans ! Petit, à seulement 3 ans, je voulais déjà aider mon père. Avant, je préférais de loin les machines : tracteurs, moissonneuses-batteuses, ensileuses… Maintenant, je préfère travailler avec les animaux même si aller faire un tour de tracteur, ce n’est pas de refus ! Mon père, probablement comme son père avant lui, est dans les animaux depuis toujours. J’aurais bien aimé, moi aussi, être agriculteur, mais mon père m’a dit à quel point c’était dur, compliqué. Il m’a dit que, dans le monde actuel, on ne pouvait plus en vivre, que cela coutait beaucoup d’argent et n’en rapportait plus assez. En plus, le corps en prend un coup, à 40 ans on a déjà mal partout. Maintenant, j’aimerais mieux être menuisier et créer ma propre entreprise. Pour nos fermes, on en a une qui est collée à notre maison et une autre chez mon grand-père de cœur. Les animaux sont mes meilleurs amis. Nous, on a des vaches et des moutons. Même si je râle toujours un peu quand on me le demande, j’adore aller les nourrir et une fois que j’y suis, je ne veux plus sortir des enclos. J’adore leur parler, je pense même qu’ils connaissent des secrets que personne d’autre ne connait. Les animaux me calment, me déchargent du stress que je retiens en moi, ce sont mes psychologues.

L’école, une autre histoire …

À une époque, j’en ai bien eu besoin de ces psys un peu spéciaux. En quatrième et cinquième primaires, les professeurs et certains élèves étaient trop sévères et durs avec moi. Même s’il y en avait des sympas, c’était vraiment insupportable. À un tel point que j’ai dû changer d’école. J’ai essayé d’en parler mais je n’y arrivais pas comme il le fallait. Les seuls avec qui j’arrivais à en parler, c’était ma mère et les animaux. Je trouve déjà que ma mère est une pro pour m’écouter mais les animaux, on dirait qu’ils comprennent tout ce que je dis et qu’ils apprécient de m’écouter. Une fois que j’ai changé d’école, j’ai rencontré de nouvelles personnes et c’est aussi là que j’ai eu le meilleur prof du monde.

La MJ

Aujourd’hui, je n’ai plus trop le temps d’aider mon père à la ferme. Je vais à l’école des devoirs de la maison des jeunes. Quand je rentre, il est déjà tard et les animaux deviennent un peu virtuels, je joue à Farming Simulator. C’est vrai que jouer aux jeux vidéos, c’est différent. Avec tout ce qui se passe à l’école, ça fait du bien de penser à autre chose en jouant, mais l’agriculture restera quand même près de moi.

Auteur : Julien, 13 ans, Louveigné

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