Pourquoi lire I was born for this ?

Pourquoi lire I was born for this ?

Le livre I was born for this de l’autrice anglaise Alice Oseman est paru le 3 mai 2018. La traduction française est sortie le 11 janvier 2023.
C’est l’histoire d’Angel Rahimi, une jeune fille musulmane qui est fan de The Ark. C’est un boys band de pop rock qui a un succès international. Angel voyage à Londres pour voir Juliette, une très bonne amie qu’elle a rencontré sur internet mais jamais dans la vraie vie. Les deux filles se réjouissent d’assister aux évènements autour de leur groupe de musique préféré. Cependant, leur semaine sera bouleversée par l’autre invité de Juliette et d’autres évènements inquiétants qui se produisent lors d’une après-midi de rencontre avec les stars.

Ce livre est très difficile à déposer à cause de l’intrigue saisissante, des personnages attachants et diversifiées. De plus, il fait également réfléchir sur des thèmes particulièrement pertinents pour les adolescents et jeunes adultes (les valeurs, le futur, l’amitié, etc.) et stimule une introspection. Cependant, ce livre aborde aussi des thèmes plus lourds, comme l’alcoolisme, la dépression et le suicide, qui peuvent être difficiles pour certains lecteurs.

Je déconseillerai ce livre à celles et ceux qui souhaitent lire une romance. Même s’ils explorent des thèmes parfois sombres, c’est un livre merveilleux et éclairant qui fait réfléchir.

Auteure : Anonyme, 15 ans, Liège

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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LES PETITS AVIS, EPISODE 47

LES PETITS AVIS, EPISODE 47

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.

Quand on est mort, on est mort, Antonio, 17 ans, Verviers

Avant de mourir, j’aimerais laisser mon corps à la science. Je trouve inutile de faire subir un enterrement à ma famille, c’est pas ma façon de faire un deuil. Et puis ça aide la science.

Faites ce qu’il vous semble bien de faire à vos yeux, de toute façon, vous êtes mort, alors autant servir à quelque chose. Si ça peut aider la science.

Vivre en Belgique, c’est bouillonnant, Olivia, 20 ans, Verviers

Vivre en Belgique, c’est bouillonnant. En effet, dans ce pays, ça fourmille de partout. Les différentes langues se mélangent, les gens se pressent d’un endroit à l’autre, l’offre culturelle est immense. En ce moment je suis en train de découvrir toutes les associations qui existent, toutes les cultures, tous les collectifs qui s’y croisent.

Si je pouvais donner un conseil à la jeunesse, ce serait d’essayer de s’impliquer dans tout ça et de se laisser porter par ce tourbillon.

Filles et garçons, Antonio, 17 ans, Verviers

Pourquoi un vêtement serait plus attribué à un garçon ou à une fille de par le thème abordé ? Pourquoi les « dinosaures » seraient masculins, tout comme pourquoi la dinette ou les mini-électro ménagers seraient pour les filles ? C’est à tout le monde d’apprendre à faire le ménage. Tous les sujets sont abordables, et par n’importe qui…

Auteur·e·s : Antonio, Olivia

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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Ne pas connaître ses origines

Ne pas connaître ses origines

Les cultures (des différents pays, régions, …) sont transmises depuis des générations sous forme de traditions, d’accents, de langues… C’est une part importante de notre personne que l’on peut revendiquer, s’identifier à, créer des liens avec, partager…

Mais dans ce monde où la plupart connaissent leur(s) origine(s), certains pour « quelques » raisons sont dépourvus de cet apport culturel et ne savent pas se rattacher à un groupe…

Personnellement, pendant un certain temps, je l’ai vécu comme un manque. Lorsque la question de quelles sont tes origines arrivait, je ne savais pas répondre et me sentais mise de côté. Ce sentiment m’a amené à chercher les miennes et à vouloir apprendre toutes celles qui existaient pour comprendre pourquoi on lui accordait cette importance.

De ce que j’en ai tiré, je pense que c’est une trace de l’histoire, d’une communauté, d’une pratique… qui évolue et qu’on perdure pour ne pas oublier d’où l’on vient. Cependant, il n’est pas grave de ne pas savoir, ça laisse le champ des possibilités et l’envie de découvrir.

Auteure : Anonyme, 16 ans, Mohiville

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

La pauvreté tue la créativité ?

La pauvreté tue la créativité ?

Les débats fusent au Resto du Cœur de Gembloux. Durant un premier atelier d’écriture, les textes dévoilent des opinions diverses et variées. Deux bénéficiaires répondent à une question plutôt philosophique : « Est-ce que la pauvreté tue l’envie de créer ? ».

Il en faut peu, Olivier, 50 ans, Gembloux

Le quotidien est dur et difficile. Tous les jours, la difficulté de trouver ceci-cela pèse sur les épaules et le moral de chacun, et de tout le monde spécialement sur les gens qui n’ont pas les moyens de vivre décemment. La pauvreté influence clairement la créativité. Pourtant, la créativité ne demande que peu d’efforts ; un papier et un crayon suffisent à développer sa créativité, il n’est pas nécessaire d’avoir de grands moyens pour faire de grandes choses.

Comme l’argent ne fait pas le bonheur mais y contribue, on peut dire que la pauvreté ne tue pas la créativité mais elle y contribue sans moral, sans volonté de s’en sortir, il est parfois difficile de se mobiliser. A nous de garder à l’esprit qu’avec un peu de volonté, nous pouvons être des créatifs très importants. Commençons à refaire le monde.

L’importance de comprendre, Pierre, 53 ans, Gembloux

Bien sûr que oui. Ca rejoint le droit à l’accès à la culture. L’article 27 des droits humains : « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer aux progrès scientifiques et aux bienfaits qui en résultent ».

Ne pas pouvoir apprendre, c’est ne plus pouvoir comprendre, et ne plus pouvoir comprendre rend abruti, rend, excusez-moi si c’est dur, con.
C’est par la créativité que se sont construites les plus belles merveilles du monde et s’il n’y a plus la possibilité de sortir et de voir sans payer, peu à peu la pauvreté monétaire entraînera une pauvreté culturelle qui entraînera une pauvreté intellectuelle où il ne restera plus qu’une petite élite abrutie qui ne se rendra même pas compte qu’elle s’éteindra d’elle-même et fera disparaître l’humanité toute entière.

*ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteurs : Olivier, Pierre, Gembloux

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Un pour tou·te·s, tou·te·s pour la culture !

Un pour tou·te·s, tou·te·s pour la culture !

Brenda est membre d’une super assoce qui transforme les jeunes en citoyen·ne·s ! Elle participe aussi à la cellule culture de cette association. Passionnée, avide de culture, elle souhaite que tout le monde puisse – y compris – celles et ceux qui ont moins de moyens puissent y accéder !

Les ambassadeurs

Il y a un an et quatre mois, du haut de mes 17 ans, je suis officiellement rentrée dans l’organisation de jeunesse « Les ambassadeurs d’expressions citoyennes ». Ce fut l’une des meilleures décisions de ma petite vie. Cette organisation ayant pour but de donner la parole aux jeunes, de créer des écoles plus citoyennes, d’aider les jeunes en décrochage scolaire m’a chaleureusement accueillie. J’y ai rencontré de nombreuses personnes et, au début, je ne trouvais pas ma place. C’était une microsociété dont je ne connaissais ni les codes, ni les mœurs. Au bout d’un certain temps, à force d’aller “au bureau”, le lieu de prédilection des ambassadeurs, je me sentais enfin chez moi. Les mois passèrent et on me proposa d’intégrer la cellule culture. Celle-ci avait pointé le bout de son nez il y a peu et avait pour but de montrer aux jeunes que la culture était également faite pour eux, pour tou·te·s les jeunes. Après avoir longuement réfléchi, approximativement deux secondes, j’avais pris ma décision et, avec un sourire jusqu’aux oreilles, je répondis : « Oui ! ». J’allais pouvoir partager ma passion pour l’art aux jeunes.

Donner l’envie

Pour ce faire, je me suis interrogée sur comment je pouvais donner envie aux jeunes d’assister à des expositions, de visiter des musées, de participer à des vernissages. Tout simplement comment faire en sorte que la jeunesse s’intéresse plus à l’art et à ce qui en découle. Et là, ça a percuté : il ne fallait pas simplement donner envie aux jeunes d’aller à des expos, il fallait également leur montrer qu’ils et elles y avaient leur place. Effectivement, nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui considèrent l’art hors de leur portée. Pourquoi ? Pour des raisons financières, sociales ou socioculturelles …

On analyse

Commençons par le côté financier : tous les jeunes n’ont pas les moyens de s’offrir une place à 15 € pour aller voir une exposition. Cette réalité crée un fossé entre l’enfant et/ou l’adolescent et la culture. Certes, il existe les « premiers mercredis du mois gratuits » et les « musées gratuits pendant les vacances pour les étudiant·e·s », mais cela ne va pas changer la donne. Peut-être que la phrase « ça coûte trop cher, désolé mais tu ne pourras pas y aller mon fils / ma fille » est gravée en eux.

Continuons avec le côté social : je viens d’un milieu où la culture est mise en avant. Un milieu qui me permet de me sentir à mon aise lorsque je vais visiter une expo ou un musée. Tout simplement, parce que ça fait partie de mon quotidien depuis ma plus tendre enfance. Malheureusement, nous n’avons pas tous et toutes la même chance. En effet, les enfants venant de famille n’ayant pas pour habitude d’aller au musée, de parler d’art, de musique etc. ne se sentiront pas à leur place, parce que face à eux et elles, ce sera l’inconnu. Elles et ils devront sortir de leur zone de confort et oser mettre un pied dans ce nouveau monde s’offrant à eux. Ça peut faire peur, ça peut intimider et ça peut même faire fuir.

Terminons avec le côté socioculturel : disons-le tout simplement, j’ai la chance d’être blanche de peau dans notre société. Les regards, les insultes, les fouilles et tout ce qui s’ensuit ne fait pas partie de mon quotidien. Je ne sais pas ce que c’est d’être contrôlée ou bien même d’être constamment surveillée à cause de ma couleur de peau. Ces comportements déplacés, qui appartiennent à un tout autre débat, répugnent et repoussent certain·e·s, ne leur donnent pas envie de visiter quoi que ce soit et je les comprends. Il est impossible pour elles et eux de se sentir à l’aise dans un lieu où la surveillance est permanente. Ces lieux ont eux aussi encore beaucoup à apprendre.

Des idées pour rendre la culture plus accessible ?

Parlons maintenant de positif, autrement dit de solutions que l’on pourrait apporter pour changer tout ça. De nombreuses possibilités s’offrent à nous mais je vais n’en développer que trois. Premièrement, nous pourrions donner plus de budget aux écoles ayant des difficultés financières à la base ou ayant des élèves possédant des difficultés financières. Ça permettrait d’amener des jeunes défavorisés par leur milieu social à se sentir à l’aise dans les musées, les expositions, etc. Deuxièmement, nous pourrions créer un « pass étudiant » pour les musées. Le prix de celui-ci serait abordable pour tout public et donnerait la possibilité à une multitude de jeunes de se rendre régulièrement dans ces lieux de cultures. Enfin, troisièmement, nous pourrions créer un système « d’une place achetée, une place offerte ». Ainsi, soit les jeunes pourront diviser le prix de la place par deux et payer chacun la moitié, soit, si l’un des deux est plus aisé, il pourra payer la sienne et y amener un ami n’ayant, lui, pas les moyens.

Ça changera !

Je suis convaincue que les choses peuvent changer. Notre société a évolué et continue d’évoluer de jour en jour. Les idées de musées gratuits sont de bonnes initiatives, mais ce n’est pas suffisant. Il faut redoubler d’effort si l’on veut réellement, un jour, pouvoir dire : « la culture est accessible à tous ». Ce slogan existe déjà cependant, comme vous avez pu le remarquer, il n’est pas tout à fait vrai.

Auteure : Brenda, 18 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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