LES PETITS AVIS, EPISODE 90

LES PETITS AVIS, EPISODE 90

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.

Le pouvoir n’a pas de conscience, Anonyme, 17 ans, Bruxelles

L’abus de pouvoir et la méchanceté vont ensemble. Par exemple, une personne qui aura une part plus élevée que vous dans une entreprise aura toujours plus tendance à vous dicter, vous obliger d’obéir, sans vraiment le dire, mais il fera tout pour que vous vous sentez obligé de “l’obéir”.

Dans certains moments, voire, dans tous !

Parlons de l’abus de pouvoir dans les écoles. Certains profs se sentent en position de force car s’il y a une embrouille avec les élèves, ils savent qu’ils ont la possibilité de nuire à ces élèves, même dans le cas où ils ont tort. Et plus souvent, cela arrive dans des situations où le prof a tort et refuse de se remettre en question, donc, sanctionnera l’élève.

Un message : “Défendez-vous”.

Pourquoi abolir la culture ?, Clara, 17 ans, Bruxelles

Pourquoi lutter contre l’abolition culturel ? La culture est un élément important pour notre société mais aussi nécessaire à mes yeux. La lecture ouvre des portes à la découverte mais aussi à l’ouverture d’esprit et à l’expression. Elle est nécessaire et accessible dans beaucoup de lieux autour de nous.

La société essaye de nous prouver que l’accès à la culture nous est limité, alors montrez-leur qu’un regard suffit pour ouvrir notre esprit à de possibles grandes choses. Ainsi, ouvrez votre regard et partagez-nous votre savoir.

Auteurs/es : Anonyme, Clara

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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Est-ce que le rap aux Etats-Unis était mieux avant ?

Est-ce que le rap aux Etats-Unis était mieux avant ?

Aujourd’hui, encore plus que hier, le rap est en pleine évolution ce qui peut refroidir la plupart des auditeurs de la première heure. Effectivement la nouvelle génération de rappeur s’éloigne énormément des codes basiques du rap et s’égare à s’inspirer de styles musicaux très divers, notamment, la pop ou l’électro.

Certains peuvent penser que ces artistes ne font plus du rap, voire, que le rap est mort. Avant de dire que la nouvelle génération ne fait plus de rap, revenons sur ce qu’est le rap purement factuellement. Selon moi le rap, à la base, se limite à parler en rythme sur une instrumentale. En partant de ça, peut-on encore dire que Winnterzukq ne fait pas de rap. Sous prétexte qu’il pose sa voix sur des instrumentales pop ou encore Luther qui ne fait pas du rap car il pose parfois sa voix sur des guitares et des batteries rock.

Le rap évolue depuis des années et continuera d’évoluer. Dans les années 90, on a eu l’essor de la boom bap, le J-funk et le gangsta rap qui sont trois sous-genres extrêmement différents mais personne n’oserait dire que l’un est plus rap que l’autre. De 2000 à 2010, la trap et l’autotune ont tout cassé et déjà, à ce moment-là, certains s’offusquaient de la direction que prenait le rap. De 2010 à 2020, l’autotune et la trap sont devenus la norme et ça ne choque plus personne. Je pense que le rap, comme chaque style musical, est en constante évolution et râler sur le fait qu’avant le rap était mieux, alors qu’il est juste différent, ne sert à rien.

Pourquoi ne pas plutôt se laisser surprendre par l’originalité débordante de ces jeunes artistes plutôt que de rester bloqué 30 ans dans le passé par nostalgie ? J’encouragerais tout auditeur de rap à aller écouter sans préjugés ce qui se fait actuellement car ça ne peut être qu’enrichissant. Encore, certains se plaignent du manque de prise de position politique de certains rappeurs. C’est vrai que le rap, fût un temps, était extrêmement politisé mais les gens oublient trop souvent qu’à cette époque, le rap était composé et écouté par des personnes vivant dans des quartiers défavorisés, ce qui en faisait une musique de niche, alors qu’aujourd’hui le rap est devenu le style musical le plus populaire donc tout le monde en écoute et tout le monde en fait. Ce qui explique la gentrification du rap. Effectivement, le petit Blanc qui commence le rap, ne va pas commencer à raconter combien il souffre du racisme. Certains voient cette gentrification d’un mauvais œil, mais je vois ça comme une victoire, un art méprisé de tous devenant le style musical le plus écouté au monde après seulement une vingtaine d’année, je considère ça comme une victoire.

Alors même, si iel met des crop top sur scène, même s’iel parle de ses doutes et angoisses plutôt que des inégalités de la société, écoutez Luther. Même s’il a des placements étranges et qu’il a l’air hors-temps, écoutez H Jeunecrack et parce qu’un bon son trap bien con de temps en temps, ça fait pas de mal, écoutez Zola.

Ça ne peut-être qu’enrichissant.

Auteur : Numa, 18 ans, Namur

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LES PETITS AVIS, EPISODE 77

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Connaissance & maîtrise, Laurenne, 26 ans, Bruxelles

Le vrai pouvoir, c’est la connaissance et la maîtrise d’un sujet, de ses éléments clés. Pourquoi ? Pour renforcer sa confiance en soi et inspirer la confiance aux autres. En effet, lorsqu’on est bien informé et qu’on a une bonne compréhension d’un sujet, on est en mesure de communiquer efficacement avec les autres. Ce qui renforce la confiance en soi.

Quelques lois inventées pour les Belges, Anonyme, Ans

1. Se respecter les uns les autres
2. Avoir tous les moyens de transport gratuits
3. Moins de taxes à payer
4. Rendre l’essence gratuite
5. Egalité des salaires hommes/femmes
6. Droit d’asile pour tous les migrants
7. Qu’il n’y ait plus de personnes racistes
8. Nourriture moins chère

Pour la diversité culturelle, Maciek, Boris, Nael, Bruxelles

Maciek, 23 ans

Pourquoi défendre la diversité culturelle ? On apprend à connaître les personnes. La diversité aide à surpasser les préjugés.

Nael, 18 ans

Pourquoi défendre la diversité culturelle ? La Belgique favorise la découverte de nombreuses cultures. Le fait de parler plusieurs langues aide à cultiver l’ouverture aux autres cultures.

Boris, 29 ans

Pourquoi défendre la diversité culturelle ? La Belgique a une grande histoire. Son héritage culturel est immense. L’histoire de ce pays peut amener à s’ouvrir aux autres cultures.

Auteurs/es : Anonyme, Laurenne, Maciek, Boris, Nael

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L’ignorance

L’ignorance

Ma plus grande peur pour notre société : l’ignorance. Une population non-éduquée peut non seulement être facilement manipulée et exploitée, elle peut être la cause de sa propre perte. Nous pouvons facilement nous perdre dans la spirale du capitalisme, jusqu’à oublier nos valeurs humaines. Nous pouvons être indifférents aux massacres/génocides. Nous pouvons perdre de vue nos principaux objectifs en tant que société.

Mon conseil serait de s’éduquer un maximum par soi-même, développer sa pensée critique pour éviter d’être juste une marionnette mais plutôt être acteur actif dans la société.

Auteure : Anonyme, 27 ans, Bruxelles

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L’humain et les chiffres

L’humain et les chiffres

Attention spoiler minimisé. Le Nombre 23 nous raconte comment la croyance en la numérologie peut impacter la vie d’une personne. On s’est tous déjà demandé par exemple quel était notre nombre fétiche ? Celui qui nous représenterait, et qui nous porterait chance. Ça part innocemment d’un nombre porte-bonheur joué au Lotto à une croyance en ces nombres à tel point qu’on se demanderait s’il n’y aurait pas une explication logique à tout ça. Pourquoi sentons-nous ces nombres nous suivre ? Ce qui peut vite se changer en obsession : « Ça fait trois jours que je vois l’heure 23h23, un ange gardien essaye de me dire quelque chose ! » Voilà dans quoi nous embarque Le Nombre 23. Ce film se base sur des superstitions auxquelles beaucoup de gens sont attachés, cependant ça peut vite tourner au malsain, voire devenir carrément psychotique. Je ne conseille en aucun cas ce film aux personnes superstitieuses ou sensibles, les sujets abordés dans le film ne leur ferait que du mal.

Pour ce qui est des plus courageux : imaginez un seul instant que vous vivez avec insouciance votre vie. C’était le cas du héros, Walter Sparrow, il est travailleur à la fourrière. Alors qu’il terminait sa journée, il est retombé sur ce chien fougueux insaisissable, Ned se lisait sur son collier. Ce qui a valu le retard de Walter à son rendez-vous en tête-à-tête avec sa femme, Agatha, pour fêter son anniversaire. Sa femme en a profité pour se rendre à la librairie d’à côté pour lire un livre. Son mari l’a retrouvée avec un livre rouge à la main, et c’est comme ça que commence l’histoire. Parce qu’elle trouvait que le livre correspondait bien à Walter, Agatha le lui a spécialement recommandé. Alors le soir même, ne sachant pas dormir, il se décida à lire le livre Le Nombre 23. Petitou était le héros de ce livre et il racontait avec précisions chaque détail, chaque instant de son enfance. Walter n’eut aucun mal à s’y reconnaître. Alors il décide d’en parler à sa femme, il lui raconte ses impressions et ses doutes, comment un livre peut autant décrire un lien avec les animaux des voisins qu’on a côtoyé, des souvenirs d’enfances et anecdotes uniques à Walter, tout en sachant que l’auteur du livre a vécu dans le même quartier ?! Et ce nombre, pourquoi est ce qu’il se présente maintenant ? N’étant pas convaincu par les arguments sceptiques de sa femme, il cherche alors des preuves affirmant que l’auteur le connaît. Son fils Robin se laisse aussi tenter par son délire du style : habiter rue xxx au numéro 23, être né le 20 mars (20/03 —> 20 + 3 = 23), ou même en 1994 (1+9+9+4=23) votre plaque d’immatriculation comporte le nombre 23, etc. Et dans le film, le nom Walter Sparrow commence et se termine par la lettre W, étant la 23e lettre de l’alphabet. Et pas besoin d’aller chercher loin, l’introduction du film nous introduit déjà tout cet univers gravitant autour du chiffre 23.

En bref, il approfondit ces recherches sur le livre, et il rêve chacun de ces passages, qui paraîtront dans le film en tant que scènes mystérieuses, perverses et énigmatiques, avec cette allure des vieux films en noir et blanc policiers du détective et des suspects.

Cependant le film ne s’arrête pas qu’à là : Il y a beaucoup de coups de théâtre (en gros des retournements de situations qui changent toute notre perception du film et son histoire comme on s’imaginait au début), du suspense et des situations assez particulières (le film est interdit aux moins de 18 ans car on y voit du sang, des délires maso, des thèmes psychiatriques abordant le suicide, la folie, l’exclusion sociale,…) à s’en retourner le cerveau. Personnellement, beaucoup de choses m’ont dérangé dans ce film. On a d’abord une ambiance anxiogène qui se dégage du film, on ne se sent pas vraiment profiter du film et ce, car, au fur et à mesure que Walter lit le livre, les événements s’enchaînent l’un après l’autre sans qu’il n’y ait une pause pour nous laisser respirer et emmagasiner les infos, mais aussi pour que le héros puisse potentiellement prendre du recul sur sa situation. A se demander s’il ne baigne pas en plein délire. Car il craint lui-même d’assister à tout ce qui s’est passé dans le livre, le suicide de la femme, le meurtre de sa propre femme suite aux délires sexuels, car non seulement Walter s’identifie aux passages du livre, mais en plus les émotions qu’il y ressent lui sont très familières. Il craint sa personne, il craint de blesser quelqu’un, et ce depuis qu’il a rendu visite à Pink, une femme blonde comme celle décrite dans le livre. Par ailleurs, elle aussi croyait que son chiffre la pousserait à faire ce que son père a fait quand elle était encore qu’une enfant. Son père a tué la mère de Pink avant de se suicider en maudissant le chiffre qui le suivait lui aussi, il jura avant sa mort que sa lignée sera sauve et pourra vivre sans la peur du chiffre. Or, partout où Pink se rendait, c’est comme s’il était déjà écrit dans sa destinée qu’elle emprunterait ces chemins, ces choix. Très réconfortant ! Du coup, Walter redoute de tuer sa femme Agatha dans son lit en se réveillant, depuis qu’il a découvert un drôle de fait dans la garde-robe de son épouse, la même description que celui du livre. Disons que c’était pour vérifier si le livre était fiable, malheureusement pour lui, oui.

Et plus on avance, plus on sent qu’on est sur une affaire sérieuse, on se plonge plus profondément dans d’autres délires criminels. Au moins, ça va crescendo. On ne parle plus du livre (qui n’a pas été achevé, la fin n’est pas écrite, du moins dans le livre, d’ailleurs à propos du livre, aucun bibliothécaire ne reconnaît le livre, comme si le livre était apparut tout seul, en plus d’être unique). On aborde désormais le destin de Walter et son passé. Le chien, celui que Walter, n’a pas trop réussi à attraper tant il était intelligent, est déjà un élément important dans le film. Vraiment, et c’est intéressant car, sans vous spoiler, vous saurez peut-être deviner la fin du film, rien qu’en ayant comme informations : les délires malsains masochistes que partageait Petitou avec une amante qu’il a tuée, le chien qui ne cesse de revenir vers Walter mais qui s’en sort toujours. En ajout à l’obsession que porte Walter pour le chiffre 23 en plus du nom du chien, Ned, qui forme le nombre 23 (N=14 + E=5 + D=4).

Enfin, le scénario ne nous aide pas vraiment à nous détacher de cette sensation de décalage. On se sent facilement dépassé par toutes ces infos qui viennent nous bombarder l’esprit en continu. On en découvre toujours plus, on se sent assommé. N’empêche, pour ceux qui sont fascinés les thrillers, les films de crime, ça ne poserait aucun souci pour eux de remarquer des détails furtifs au début du film, qui révèlent déjà une partie de l’intrigue.

Finalement, je n’ai pas tellement aimé les tournures que le film a pris. C’était intéressant mais les délires morbides, psychopathes, ne sont pas trop mon genre de film.

Auteure : Anonyme, 16 ans, Liège

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