Habitat & pouvoir

Habitat & pouvoir

Ingrid Robeyns propose de limiter les richesses des millionnaires, le limitarisme. Selon la professeure de philosophie politique, l’extrême richesse est néfaste non seulement à la société, mais aussi à la planète et démocratie.
Que demander aux personnes présentes à l’atelier d’écriture ? D’imaginer un groupe pour ou contre le limitarisme.

Habitat naturel pour tous, Anonyme, 38 ans, Verviers

Pour ou contre une limitation sur les grandes richesses ? Contre.

Pourquoi ? Parce que je pense que ce n’est pas le nœud du problème. Par contre je suis contre le capitalisme. Contre le lobbyisme, contre les décisions politiques qui ne vont pas pour l’ensemble de la population.

Lieu de rassemblement : Auprès de nos politiciens pour les conscientiser sur la problématique du logement pour tous.

Règles à respecter plus que tout : Utiliser des matériaux naturels. S’entraider à la construction (comme pour les chantiers participatifs).

Cri de guerre : /

Vola, Bruno, 27 ans, Verviers

Pour ou contre une limitation sur les grandes richesses ? Pour.

Pourquoi ? Souvent, le pouvoir corrompt. Dès lors, une question se pose : « Qu’est-ce qui fait qu’on a de plus en plus de pouvoir ? ». Cela implique d’amasser toujours plus de richesse, la plupart du temps. Evitons le pire du pire. Même si ça semble fataliste, on devrait répartir intelligemment l’argent des plus riches pour aider les hôpitaux, écoles, services sociaux, etc.
Puis, nous sommes soumis aux papiers. Par conséquent, vu qu’on dépend de l’argent pour survivre, mon idée ne me paraît pas si délirante.

Lieu de rassemblement : Les théâtres pour apprendre l’art oratoire, se défendre avec les mots au lieu d’attaquer avec les armes.

Règle à respecter plus que tout : Ecouter tout le monde, même les personnes aux idées radicales.

Cri de guerre : « Volaaaaaaaaaaaaaaaa ! ».

Pouvoir, Anonyme, 55 ans, Verviers

Pour ou contre une limitation sur les grandes richesses ? Pour.

Pourquoi ? Car on devient plus arrogant et plus égoïste. Ça arrive aussi que l’on ignore ses amis, de ne plus envoyer de message ni avoir de lien. On se prend pour un VIP pour tout. On devrait être tous à la même classe sociale.

Lieu de rassemblement : Dans un local bien pour tous, sans a priori et sans faire de distinction par rapport aux classes sociales.

Règle à respecter plus que tout : Respecter la loyauté et vérité.

Cri de guerre : « Serre les poings et bats-toi ».

ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteur·e·s : Anonymes, Bruno

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Le sourire, symbole d’espoir pour certains et réponse vide pour d’autres. Le sourire, symbole du bonheur par excellence est aussi le masque à défaire le plus compliqué pour tout être humain. Se regarder dans la glace, se faire voir par les autres, rime toujours avec le visage.

A la seconde où nous voyons quelqu’un que nous connaissons et recevons l’habituel « Ça va ? », nous savons déjà la réponse et l’attitude à avoir ! Faire un petit sourire et répondre « Ça va, et toi ? » et puis continuer à errer dans ce monde. Le sourire, c’est sûrement l’expression la plus facile à faire : même pas besoin de changer notre regard, il suffit de faire ce croissant de lune au bout des lèvres. C’est comme les enfants qui apprennent directement les expressions du visage et qui associent le sourire comme le plus saint des bonheurs. Le sourire est une façade, celle qui est toujours là de prime abord. Il peut aussi changer à chaque remarque ou bien à chaque réaction non attendue.

Le clown, manipulateur suprême, ose ou plutôt justifie toute cette mascarade avec un mantra divin : je souris, parce que sourire ça fait plaisir aux autres. Il n’essaie même pas de communiquer, de nous expliquer son sourire. Toute son identité passe par là, il n’est rien d’autre que son expression. Faites une remarque à un clown, il en rigolera et essaiera de faire amuser le monde entier. Il n’y a rien de moins vrai et de plus inhumain.

Un autre composant essentiel de la niaiserie du clown est le fait qu’il est payé pour sourire, comme si c’était un besoin à acheter, quelque chose qui n’est pas naturelle. Le clown est encore plus faux que le sourire parce que le sourire peut être sincère et justifiable tandis que l’image du clown est emprisonnée avec cette expression sans nuance. Demander à quelqu’un comment était sa journée, s’il répond « Super cool », vous n’avez appris que la fraction de ses ressentis mais en creusant un petit peu vous aurez peut-être la chance d’en apprendre un peu plus. Le clown n’est rien d’autre qu’un esprit vide, avare d’argent se comportant comme un insensé qui n’a rien d’autre à communiquer que le vide d’une expression maquillée. La tromperie est double parce qu’à la fois, son expression est sans nuance et injustifiée. Il est maquillé de sorte qu’il ne puisse pas sortir de son rôle. Il n’y a rien de plus triste que deux déguisements. Le clown est la caricature de lui-même.

Auteur : JC, 19 ans, Liège

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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L’humain et les chiffres

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Attention spoiler minimisé. Le Nombre 23 nous raconte comment la croyance en la numérologie peut impacter la vie d’une personne. On s’est tous déjà demandé par exemple quel était notre nombre fétiche ? Celui qui nous représenterait, et qui nous porterait chance. Ça part innocemment d’un nombre porte-bonheur joué au Lotto à une croyance en ces nombres à tel point qu’on se demanderait s’il n’y aurait pas une explication logique à tout ça. Pourquoi sentons-nous ces nombres nous suivre ? Ce qui peut vite se changer en obsession : « Ça fait trois jours que je vois l’heure 23h23, un ange gardien essaye de me dire quelque chose ! » Voilà dans quoi nous embarque Le Nombre 23. Ce film se base sur des superstitions auxquelles beaucoup de gens sont attachés, cependant ça peut vite tourner au malsain, voire devenir carrément psychotique. Je ne conseille en aucun cas ce film aux personnes superstitieuses ou sensibles, les sujets abordés dans le film ne leur ferait que du mal.

Pour ce qui est des plus courageux : imaginez un seul instant que vous vivez avec insouciance votre vie. C’était le cas du héros, Walter Sparrow, il est travailleur à la fourrière. Alors qu’il terminait sa journée, il est retombé sur ce chien fougueux insaisissable, Ned se lisait sur son collier. Ce qui a valu le retard de Walter à son rendez-vous en tête-à-tête avec sa femme, Agatha, pour fêter son anniversaire. Sa femme en a profité pour se rendre à la librairie d’à côté pour lire un livre. Son mari l’a retrouvée avec un livre rouge à la main, et c’est comme ça que commence l’histoire. Parce qu’elle trouvait que le livre correspondait bien à Walter, Agatha le lui a spécialement recommandé. Alors le soir même, ne sachant pas dormir, il se décida à lire le livre Le Nombre 23. Petitou était le héros de ce livre et il racontait avec précisions chaque détail, chaque instant de son enfance. Walter n’eut aucun mal à s’y reconnaître. Alors il décide d’en parler à sa femme, il lui raconte ses impressions et ses doutes, comment un livre peut autant décrire un lien avec les animaux des voisins qu’on a côtoyé, des souvenirs d’enfances et anecdotes uniques à Walter, tout en sachant que l’auteur du livre a vécu dans le même quartier ?! Et ce nombre, pourquoi est ce qu’il se présente maintenant ? N’étant pas convaincu par les arguments sceptiques de sa femme, il cherche alors des preuves affirmant que l’auteur le connaît. Son fils Robin se laisse aussi tenter par son délire du style : habiter rue xxx au numéro 23, être né le 20 mars (20/03 —> 20 + 3 = 23), ou même en 1994 (1+9+9+4=23) votre plaque d’immatriculation comporte le nombre 23, etc. Et dans le film, le nom Walter Sparrow commence et se termine par la lettre W, étant la 23e lettre de l’alphabet. Et pas besoin d’aller chercher loin, l’introduction du film nous introduit déjà tout cet univers gravitant autour du chiffre 23.

En bref, il approfondit ces recherches sur le livre, et il rêve chacun de ces passages, qui paraîtront dans le film en tant que scènes mystérieuses, perverses et énigmatiques, avec cette allure des vieux films en noir et blanc policiers du détective et des suspects.

Cependant le film ne s’arrête pas qu’à là : Il y a beaucoup de coups de théâtre (en gros des retournements de situations qui changent toute notre perception du film et son histoire comme on s’imaginait au début), du suspense et des situations assez particulières (le film est interdit aux moins de 18 ans car on y voit du sang, des délires maso, des thèmes psychiatriques abordant le suicide, la folie, l’exclusion sociale,…) à s’en retourner le cerveau. Personnellement, beaucoup de choses m’ont dérangé dans ce film. On a d’abord une ambiance anxiogène qui se dégage du film, on ne se sent pas vraiment profiter du film et ce, car, au fur et à mesure que Walter lit le livre, les événements s’enchaînent l’un après l’autre sans qu’il n’y ait une pause pour nous laisser respirer et emmagasiner les infos, mais aussi pour que le héros puisse potentiellement prendre du recul sur sa situation. A se demander s’il ne baigne pas en plein délire. Car il craint lui-même d’assister à tout ce qui s’est passé dans le livre, le suicide de la femme, le meurtre de sa propre femme suite aux délires sexuels, car non seulement Walter s’identifie aux passages du livre, mais en plus les émotions qu’il y ressent lui sont très familières. Il craint sa personne, il craint de blesser quelqu’un, et ce depuis qu’il a rendu visite à Pink, une femme blonde comme celle décrite dans le livre. Par ailleurs, elle aussi croyait que son chiffre la pousserait à faire ce que son père a fait quand elle était encore qu’une enfant. Son père a tué la mère de Pink avant de se suicider en maudissant le chiffre qui le suivait lui aussi, il jura avant sa mort que sa lignée sera sauve et pourra vivre sans la peur du chiffre. Or, partout où Pink se rendait, c’est comme s’il était déjà écrit dans sa destinée qu’elle emprunterait ces chemins, ces choix. Très réconfortant ! Du coup, Walter redoute de tuer sa femme Agatha dans son lit en se réveillant, depuis qu’il a découvert un drôle de fait dans la garde-robe de son épouse, la même description que celui du livre. Disons que c’était pour vérifier si le livre était fiable, malheureusement pour lui, oui.

Et plus on avance, plus on sent qu’on est sur une affaire sérieuse, on se plonge plus profondément dans d’autres délires criminels. Au moins, ça va crescendo. On ne parle plus du livre (qui n’a pas été achevé, la fin n’est pas écrite, du moins dans le livre, d’ailleurs à propos du livre, aucun bibliothécaire ne reconnaît le livre, comme si le livre était apparut tout seul, en plus d’être unique). On aborde désormais le destin de Walter et son passé. Le chien, celui que Walter, n’a pas trop réussi à attraper tant il était intelligent, est déjà un élément important dans le film. Vraiment, et c’est intéressant car, sans vous spoiler, vous saurez peut-être deviner la fin du film, rien qu’en ayant comme informations : les délires malsains masochistes que partageait Petitou avec une amante qu’il a tuée, le chien qui ne cesse de revenir vers Walter mais qui s’en sort toujours. En ajout à l’obsession que porte Walter pour le chiffre 23 en plus du nom du chien, Ned, qui forme le nombre 23 (N=14 + E=5 + D=4).

Enfin, le scénario ne nous aide pas vraiment à nous détacher de cette sensation de décalage. On se sent facilement dépassé par toutes ces infos qui viennent nous bombarder l’esprit en continu. On en découvre toujours plus, on se sent assommé. N’empêche, pour ceux qui sont fascinés les thrillers, les films de crime, ça ne poserait aucun souci pour eux de remarquer des détails furtifs au début du film, qui révèlent déjà une partie de l’intrigue.

Finalement, je n’ai pas tellement aimé les tournures que le film a pris. C’était intéressant mais les délires morbides, psychopathes, ne sont pas trop mon genre de film.

Auteure : Anonyme, 16 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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L’actu GTA

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Dans une ville américaine appelée Los Santos, le crime est quelque chose de très répandu. Tout au long de l’histoire du jeu GTA, on suit les trois protagonistes : Trevor, Franklin et Michael, des personnages jouables dans le jeu. On peut faire ce que l’on veut dans ce jeu qui est un monde libre, en faisant tout type d’activités comme, par exemple, jouer au tennis ou encore régler des problèmes internes américains en passant par une série de braquages.

Je lierai l’actualité et le jeu par sa tendance à caricaturer la vie et l’idéologisme américain, à travers des parodies loufoques d’évènements ou corporations réelles ainsi que du conspirationnisme. Ce qui est évidemment un grand sujet d’actualité de nos jours lorsqu’on écoute les postes radio du jeu, bien qu’il faille comprendre l’anglais, on est confronté à des images abusives de partis conservateurs et ségrégationnistes qui tiennent des propos qui sont caricaturés sous forme d’interviews, ou encore une affiche dans le jeu qui montrait une pyramide alimentaire d’un Américain dont la base est les microplastiques et anti-dépresseurs !

Je trouve donc ce côté du jeu très humoristique, par la carricature grossière de vrais problèmes de société, bien que les évènements du jeu restent assez fictionnels. Ce que j’ai fort apprécié dans ce jeu est l’autodérision et le fait que l’on ne prenne pas vraiment au sérieux les personnages et que cela permet une certaine adhérence du joueur. Car on y découvre toujours quelque chose de nouveau en portant un regard sur un certain contexte d’actualité. Je conseillerais cette œuvre aux amateurs du jeu vidéo, d’actualité et d’amour du détail.

Auteur : Noé, 16 ans, Liège

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La chanson « We are the World » a été écrite par Lionel Richie et Michael Jackson en 1985. Elle a été interprétée par les chanteurs et chanteuses les plus connus à l’époque, aujourd’hui, considérés comme des légendes. Nous avons par exemple, Bob Dylan, Tina Turner, Michael Jackson évidemment, Stevie Wonder, Diana Ross, Steve Perry et beaucoup d’autres.

Cette chanson avait pour but de lutter contre la famine en Ethiopie. Ainsi, 47 stars se sont réunies pour la même cause et sous un même nom : « USA for Africa ». Aujourd’hui encore, ce titre résonne et fait écho pour des milliers de personnes.

Personnellement, cette chanson m’inspire. Je ne connaissais rien de son histoire, ni des voix qui ont rendu ce titre culte avant ce week-end, alors que je regardais son documentaire sur Netflix. Et je m’y suis intéressée, j’ai fait des recherches sur les artistes, de façon individuelle. J’ai été impressionnée par la notoriété et par la puissance de ces légendes. On est sûr qu’eux, on les écoute.

Je conseille ce phénomène à tout le monde, c’est pour l’Afrique que cette chanson existe et elle mérite d’être entendue.

Auteure : Romane, 16 ans, Liège

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