La connaissance, une beauté de la vie

La connaissance, une beauté de la vie

Pour moi, la beauté de la vie, c’est la connaissance, le savoir.

Alors vous allez sûrement me demander « Mais pourquoi ? » et je commencerai par vous dire que la connaissance est la chose la plus importante sur Terre pour l’humain. En effet, la connaissance est ce qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui, ce que nous étions hier et ce que nous serons demain.

La connaissance est illimitée tout comme elle est limitée ; il y a toujours des nouvelles choses à découvrir, à connaître. Malheureusement, à l’échelle de la vie humaine, il est impossible de tout découvrir, découvrir toutes les merveilles de l’univers. Nous sommes en droit de nous poser toutes les questions possibles et inimaginables dont nous n’aurons probablement jamais la réponse.

Prenons l’exemple des extraterrestres, il y a plusieurs théories possibles dont nous n’aurons probablement jamais la réponse. Personnellement, je pense que c’est impossible statistiquement que nous soyons sur la seule planète de l’univers à abriter la vie, c’est impossible, mais cela nous n’en serons jamais certains. C’est là qu’est toute la beauté de la connaissance et du savoir, c’est également l’ignorance qui fait toute cette beauté, le fait que l’on ait probablement jamais de réponse à nos questions fait de cela la plus belle chose qui soit.

Le message que j’essaie de vous transmettre est qu’il ne faut jamais s’arrêter d’apprendre, se poser des questions est ce qui nous a permis d’arriver là où nous sommes.

Auteur : Niels, 15 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Et d’autres récits

La compétition

Quels sont les bienfaits de la compétition ? Je trouve que la compétition est essentielle au dépassement de soi. En effet, sans elle, je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui. Je ne me serais pas...

Réseaux Sociaux

Est-ce que les réseaux sociaux ont une mauvaise influence sur la jeunesse ? Pour moi oui, je me suis récemment rendu compte de l’impact que les réseaux sociaux ont eu sur moi. Je passais des heures...

La connaissance, une beauté de la vie

Pour moi, la beauté de la vie, c’est la connaissance, le savoir. Alors vous allez sûrement me demander « Mais pourquoi ? » et je commencerai par vous dire que la connaissance est la chose la plus...

La sensibilité

Comment ma sensibilité peut changer mon point de vue ? Ma sensibilité est un frein mais aussi un moyen de distinguer mes réflexions. Premièrement, c’est un frein car j’ai énormément de mal à la...

La scolarité en évolution

La sphère scolaire est la pierre angulaire qui portera la société de demain. Alors, une école à bout de souffle, c’est une société qui se meurt. L’école en Belgique n’est peut-être pas encore...

Changer le monde

Avant de mourir, je laisserais mes espoirs et mon utopie. Je veux changer le monde et j’ai pour habitude de dire que ça fonctionnera. Et pourtant, souvent le doute s’installe en moi. Qui suis-je...

Les jeunes Belges ne s’intéressent plus à l’opéra

Les salles d’opéra ne se remplissent plus, l’art de raconter des histoires par le chant lyrique ne fait plus déplacer les foules comme à l'âge d’or de Carmen, Rigoletto, ou la flûte enchantée....

Poison

Le vrai bonheur, c’est de ne pas avoir à s’en préoccuper. Se laisser bercer par ses désirs et se laisser vivre. L’esprit ainsi vidé de son dédale de pensées incessantes, peut s’occuper de choses...

Terre Nuance

- C'est un monde où les chiffres sur les billets de banque ont davantage d'importance que les vies humaines sacrifiées.Un monde où ce ne sont plus les politiques qui font les lois, mais bien les...

Voir en grand

Si j’étais riche, j’ouvrirais un très grand orphelinat pour accueillir tous les enfants du monde entier peu importe d’où ils viennent. Vous allez vous dire : « Mais elle est qui elle ? Donc si elle...
Dyslexique, je me sens différente

Dyslexique, je me sens différente

Depuis qu’elle est toute petite, Sakura a des difficultés à s’exprimer, à lire, à parler. À 14 ans, elle a pu mettre un mot sur sa difficulté… La dyslexie, ce n’est pas une maladie, une maladie on la soigne. C’est un trouble, plus ou moins grave de la lecture et souvent de l’orthographe, qui handicape celles et ceux qui en souffrent à l’école mais aussi ailleurs (1).

Être invisible

J’ai toujours voulu faire comme si de rien n’était. Je voulais me faire remarquer le moins possible, du coup, je parlais très peu. J’essayais aussi de faire croire que je comprenais tout, et donc je répondais oui à toutes les questions. Je voulais montrer aux autres que j’étais normale, je ne voulais pas qu’ils me jugent trop sur le fait que je ne savais pas m’exprimer, que je ne savais pas vraiment lire. J’avais vraiment peur de me faire harceler, je voulais donc être la plus discrète possible.

Foutue

Même si depuis l’école primaire, je voyais des logopèdes, ce n’est qu’à 14 ans que j’ai appris que j’étais dyslexique. À 14 ans, j’ai enfin pu mettre un mot sur ce que je vivais. J’ai commencé à poser plein de questions à ma mère tellement je ne m’y attendais pas. Je me suis vraiment sentie mal quand elle m’a expliqué. Je me suis dit que ma vie était foutue, je pensais que tout le monde allait rigoler de moi et voir dans leurs propres yeux que j’avais une difficulté.
Aujourd’hui à 17 ans, je l’assume un peu plus car de plus en plus de gens le comprennent. Quand on me demande, souvent, ce que c’est, je ne sais pas trop quoi répondre parce que les autres posent trop de questions :  » ça fait quoi d’être dyslexique ? « ,  » ça fait quoi d’être bizarre ?  » Moi, on m’a simplement dit qu’être dyslexique, c’est avoir du mal à écrire et à lire, c’est tout.

Parler est compliqué

En lien avec ma dyslexie, j’ai également des difficultés à m’exprimer à l’oral. Exemple, quand je dois lire à voix haute en classe, je reçois des remarques comme « Oh le bébé, elle ne sait pas lire une phrase entière ». Depuis, je bégaye ou je perds mes mots. Je ressens alors un gros vide dans ma tête et je panique. Je me dis qu’on va me prendre pour une débile. J’ai peur que la personne en face de moi ne comprenne pas ce que je vais dire, j’ai peur de recevoir encore des réflexions du style « Pourquoi tu prends autant de temps pour dire une seule phrase?”, “Tu ne sais pas parler ou quoi ?!”. Parfois, je dis une phrase qui n’a rien à voir avec une autre et du coup, on m’insulte : “T’es handicapée ou quoi ?!”… Alors…je me tais.
Quand je dois parler, je n’aime pas qu’il fasse calme dans la pièce. Je préfère quand il y a du bruit comme cela on m’entend moins, on ne va pas entendre ce que je vais dire. Je n’ose plus rien dire, j’ai vraiment peur de parler. Au pire, si on ne me comprend pas, je dis à la personne “laisse tomber”.

Peu aidée

Mes parents ne m’ont pas beaucoup aidée pour surmonter cette situation. Lors de mes devoirs à la maison, ma mère me disait souvent de demander à mon père. Mais mon père rentrait tard du travail. Moi, je voulais qu’on m’aide à faire mon devoir et surtout qu’on m’aide à le comprendre. Fatigué de sa journée de travail, mon papa faisait mon devoir à ma place sans que je reçoive vraiment de l’aide, ce que je ne lui demandais surtout pas. Dans sa vision, cela me permettrait d’être tranquille. Évidemment, j’aurais aimé qu’il puisse m’aider dans mes cours.

L’éclaircie est pour demain

Heureusement, sur mon chemin, il y a eu des logopèdes. Elles m’ont aidée, elles m’ont comprise. Grâce à elles, j’ai pu réussir à me faire comprendre et à m’exprimer. Je me suis améliorée depuis 3 ans. C’est encore très compliqué pour moi mais je ne suis pas quelqu’un qui abandonne facilement. Dorénavant, je ne me dis plus que je ne pourrai rien faire dans la vie car je sais que je pourrai faire un jour ce que j’aime. J’ai rencontré une personne dyslexique de 50 ans qui faisait un travail qu’elle aimait. Pour moi, elle avait réussi dans la vie, cela m’a soulagée et cela m’a fait du bien. Il n’y a pas que moi dans ce monde qui a cette difficulté, d’autres personnes que moi vivent ce que je vis et ne baissent pas les bras.

(1) Dans la brochure : Le petit guide des dyslexiques, disponible gratuitement et en téléchargement sur le site de l’Association belge de Parents et Professionnels pour les Enfants en Difficulté d’Apprentissage (ADEPA), une multitude d’informations, de suggestions et de conseils permettent de comprendre et de vivre – aussi bien que possible – avec la dyslexie. Une définition du trouble est aussi proposée : “Est dyslexique celui dont les difficultés en lecture ne viennent pas de troubles intellectuels, neurologiques, sensoriels, ni d’un milieu social très défavorisé. Un enfant est dit dyslexique lorsqu’il éprouve des difficultés spécifiques et persistantes (par exemple des confusions auditives ou visuelles, des omissions, etc) lors de l’apprentissage de la lecture et, dans la plupart des cas, de l’orthographe”.

Auteure : Sakura, 17 ans, Chaudfontaine

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R 

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R