Confinement et productivité, un bon ménage ?

Confinement et productivité, un bon ménage ?

Maïté, c’est très tendance en ce moment, est en confinement. Entre ses nombreuses activités, elle essaye de rester motivée et le mieux, c’est que malgré l’un ou l’autre coup de mou… On dirait qu’elle y arrive plutôt bien !

En confinement vous avez sans doute dans votre entourage au moins une de ces personnes : celle qui chaque jour concocte un repas digne de top chef, une autre qui a repris ses cours d’italien à raison de 2 heures intensives par jour ou encore, la fameuse personne qui se taille un corps de rêve pour cet été. Mieux encore, vous connaissez peut-être une personne qui compte toutes ces activités à son palmarès. Ah cette personne surproductive ! On l’admire et la déteste à la fois… Et vous, êtes-vous productif ? Vous est-il arrivé de ressentir de la pression pendant le confinement ? Vous empêchant de vous relaxer sans culpabiliser ? Parce que si oui, vous n’êtes pas seul.

Un temps pour tout 

À l’annonce de celui-ci, je me suis dit « chouette, je vais enfin pouvoir avoir le temps de faire tout ce que je n’ai pas le temps faire en temps normal ». Au programme, en plus de mon temps plein de juriste : 4h d’espagnol et 4h de néerlandais par semaine, une dose de sport quotidienne, une recette de pâtisserie de temps à autres, sans oublier de commencer à m’engager politiquement et de rester à jour sur l’actualité… Ce n’est déjà pas mal, non ? 

Vous avez dit pression ?

Après tout, la seule chose qu’on nous demande, c’est de rester chez nous. Rien de bien compliqué, n’est-ce pas ? Alors, autant en tirer profit. C’est ce que je m’efforçais à croire au début. À voir tous mes proches partager leurs exploits sportifs, culinaires ou autres sur les réseaux sociaux, je l’avoue, cela m’a parfois mis la pression. 

Cependant, la pression ne vient pas toujours des autres. En effet, concernant le travail, j’ai connu des jours où je m’endormais sur mon ordinateur, d’autres où je me suis sentie submergée. Je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il fallait à tout prix que j’avance, et vite. En confinement, contrairement à d’habitude, mes tâches sont parfois répétitives et lassantes. Dans ces moments, devant mon ordinateur, je n’y arrive pas, je bloque. Je regarde l’heure toutes les 15 minutes et je m’en veux. Avec cette baisse de motivation, comment en plus avoir envie de me dédier à mes hobbies du soir ? À d’autres moments, mes tâches étaient beaucoup plus stimulantes et je ne voyais alors pas la journée passer. L’heure d’éteindre l’ordinateur arrivait sans prévenir ou était déjà dépassée. Zut, quand est-ce que je vais pouvoir aller courir et faire mes 2 heures d’espagnol prévues pour ce soir tout en étant à temps pour l’e-apéro avec les copines ? Mission impossible.

Après réflexion, la situation est-elle tellement propice à la productivité ? Oui et non. Certes, il est indéniable que le confinement nous fait économiser du temps : on évite les trajets jusqu’au travail et on ne doit plus autant se préparer le matin, par exemple. Néanmoins, il ne faut pas oublier que nous sommes en train de vivre une situation en tout point inédite et difficile. La productivité prend une autre forme, pendant et en dehors du confinement. Celui-ci nous prive de beaucoup de nos sources de motivation habituelles. 

Demain est loin

Pour ma part, voir mes plans du mois de juillet partir en fumée m’a impactée. Avant, regarder le décompte des jours avant ces fameuses vacances sur mon téléphone diminuer me motivait chaque jour. Avant le confinement, je passais tous mes midis avec ma collègue préférée à l’Avenue Louise. Après une bonne heure de pause, je me sentais d’attaque pour une grosse après-midi de travail. Maintenant, qu’est-ce qui me fait plaisir le temps de midi ? Est-ce réellement de commencer à faire mon ménage afin de gagner encore plus de temps ? Non, je l’admets, je devrais peut-être m’autoriser à manger tranquillement avec mon compagnon ou seule devant ma série favorite plus souvent. Et vous, qu’est-ce qui vous ferait plaisir sur le temps de midi ? Vous accordez-vous une pause suffisamment longue ? Au final, est-il nécessaire d’être productive pendant le confinement ? Ma réponse est, pas plus qu’en temps normal. Il faut accepter qu’aucune situation n’est facile et qu’il est possible que l’on perde parfois sa motivation, sa productivité. Nous sommes privé·es de beaucoup de nos plaisirs quotidiens alors pourquoi ne pas chercher l’équilibre entre être productive et prendre du temps pour soi ? Après tout, la vie nous donne une chance de ralentir les choses. 

Un autre temps, une autre temporalité

Le confinement m’a fait réaliser qu’il était nécessaire de prendre soin de soi, de prendre plaisir à se balader sous la brise fraîche et légère du printemps ou encore de regarder un film en amoureux avec son téléphone éteint, loin des réseaux sociaux et de tout ce qui peut être source d’anxiété. Pourquoi ne tout simplement pas prendre une journée pour ne rien faire, si l’on en a l’occasion ? Sur ce, ma recette de mille-feuille à la framboise m’attend !

A écouter aussi en podcast ici

Auteure : Maïté, 25 ans, Woluwé-saint-pierre

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance 

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Oumaima a 19 ans et elle est Bruxelloise. De la galère de la Covid, elle a décidé de faire autre chose : un temps pour les autres !

Pour moi, tout a commencé le 15 janvier 2020. Ce jour-là, j’ai décidé d’arrêter l’école… Pourquoi ? Tout simplement je n’aimais plus mon option. Quelques jours plus tard, je me baladais sur les réseaux sociaux, surtout Instagram, et booom, je tombe sur une annonce « Engage-toi pour un service citoyen, inscris-toi à une séance d’information à Bruxelles ».

L’histoire

Comment ne pas foncer ? Je me suis inscrite pour la séance du 27 janvier 2020. Là, à ce moment-là, j’ai rencontré la femme de ma vie… non je rigole. C’était Sophie, la responsable de promotion. Elle m’a expliqué en quoi consistait un service citoyen. J’ai pu choisir une mission dans une crèche à Schaerbeek. Pourquoi un crèche ? Parce que quand j’étais en 3ème et 4ème secondaires professionnelles service sociaux, j’avais déjà une idée du métier que j’exercerai plus tard : travailler dans une pouponnière. Malgré moi, on m’a mis des bâtons dans les roues. En résumé, j’ai été réalisé un stage en maternelle alors que je voulais aller dans une crèche. Le premier jour de mon stage s’est mal passé… Ce que je voulais, c’était des bébés, pas des enfants. Je n’étais pas du tout épanouie, j’en ai parlé à ma professeure. Elle m’a tout simplement dit qu’il fallait que je fasse autre chose, que je n’étais faite ni pour les bébés ni pour les enfants. Pensant qu’elle ne me voulait que du bien, que c’était une professionnelle qui s’y connaissait, j’ai suivi son conseil et j’ai totalement changer d’option.

Aujourd’hui

Maintenant, quelques années plus tard, me revoilà, enfin, dans une crèche pour mener ma mission ! Je suis enthousiaste à l’idée de commencer sauf que voilà, ce fichu coronavirus a pointé le bout de son nez et le gouvernement prend des mesures radicales mettant la Belgique en quarantaine. Oui, les crèches restent ouvertes mais sans bébé et 3 puéricultrices passent la journée à se regarder dans le blanc des yeux… Il n’y a rien d’autre à faire. Du coup tout s’arrête pour moi. Et voilà donc, que ma mission de rêve prend fin… Sauf que je suis assez active et que rester à la maison, c’est presque impossible pour moi. Que faire ? Bonne question ! Attendre c’est tout… jusqu’au jour où Sophie m’a proposé de devenir bénévole et de donner un coup de main dans une maison de repos qui a besoin de renforts pour l’accueil (répondre au téléphone, ouvrir aux livraisons et prendre la température des personnes,…). Bien évidemment, j’ai dit oui tout de suite ! Enfin de quoi me faire changer d’air et me rendre utile ! Pourquoi dirais-je non ? Donc maintenant je suis bénévole chaque week-end depuis le 21 mars 2020 et jusqu’à nouvel ordre. Trop chouette ! Jaloux ? Je sais !

Auteure : OUmaïma, 19 ans, Woluwé-Saint-Lambert

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance.

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Quelle mort ?

Quelle mort ?

Gabriel a une approche inédite, complètement inédite, du satané virus qui, enfin, semble s’éloigner de nos contrées. Son témoignage nous parle de la mort. La mort oui mais laquelle ?

Tout va bien…

Alors qu’un virus meurtrier se propage peu à peu dans le monde, son arrivée peu désirée plonge notre société dans des paradoxes complexes qui laissent émerger des failles importantes de notre système actuel, celui de la planète entière. Le confinement protège la santé physique de la population au détriment de sa santé mentale et de la santé économique mondiale et nous laisse perplexe sur notre mode de fonctionnement actuel. Maintenant, il faut choisir quelle santé nous allons devoir privilégier.

Quelles crises ? Quelles conséquences ?

Pour certains, la crise financière n’aura que très peu d’impact sur leur vie future, mais qu’en est-il des conséquences que pourrait avoir la crise sanitaire ? À quoi bon avoir encore quelques sous de côté alors qu’à chaque ravitaillement de nourriture, à chaque déplacement aussi court soit-il, nous risquons de finir seul, entubé, dans un hôpital ? Riche mais mort, quel est l’intérêt ?

Et qu’en est-il de ceux qui dépendent entièrement d’un système économique en pleine croissance pour accomplir leurs rêves ? Les entrepreneurs, les actionnaires ou les restaurateurs ? À quoi bon avoir une santé sans faille et des poumons sains alors que notre seule raison de vivre est partie en fumée ? Que se passera-t-il lorsque la crise économique provoquée par le confinement dû à la COVID-19 aura ravagé tous nos projets de vie ? La dépression et les comportements suicidaires vont se mélanger à la pauvreté et la destruction de ces rêves. En vie mais sans avenir, quel est l’intérêt ?

Ne parlons d’ailleurs pas des conséquences dramatiques sur la santé mentale des confinés, pour qui les journées sont des boucles, sans aucun sens. Pour qui la vie n’a plus la même odeur, le même goût ou la même apparence. Pour qui les amis étaient la base fondamentale de son existence, mais sont maintenant devenus inaccessibles à cause d’un confinement qui fait que nous sommes tous contraints de rester cloîtrer dans notre prison dorée si encore nous sommes chanceux de posséder ce luxe. En vie mais sans ami, quel est l’intérêt ?

Mourir de quoi ?

Quel est l’intérêt de rester en vie lorsque tout se qui se passe nous conduit forcément à une mort ? Heureusement que nous sommes maîtres (un minimum) de notre destin : nous possédons le luxe d’avoir le choix. Le choix de la façon dont nous allons mourir : à cause de la solitude, du manque d’argent ou du manque d’oxygène ?

Auteur : Gabriel, 17 ans, Liège

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance.

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Réchauffement climatique et prise de conscience

Réchauffement climatique et prise de conscience

Florian souhaite que nous soyons aussi inventifs pour tenter de trouver des solutions au réchauffement climatique que pour la Covid 19… Même s’il sait que ce n’est pas gagné, il refuse de baisser les bras.

De mon point de vue, les populations ne prennent toujours pas au sérieux les scientifiques et malgré les mesures que ceux-ci préconisent et défendent, on continue à polluer autant qu’avant. Pour cette noble cause, il ne suffit pas de remplacer les véhicules à essence ou diesel par des électriques ou des hybrides. Nous devons, à tout prix stopper, l’utilisation du plastique et ses dérivés, employer des ressources non polluantes. Prendre conscience du réchauffement climatique est une chose pertinente et dérangeante « bronzer » au soleil est une douce illusion de la triste réalité des effets de serres.

Respecter notre planète, sensibiliser le monde c’est bien mais il faut les moyens. Les politiques appliquées ne manquent-elles pas de réalisme, d’envergure, de créativité ? Les hommes sont inventifs pendant les grandes crises, preuve en est avec ce que nous vivons à l’heure actuelle avec le Covid-19.

Je pense que l’humanité est capable de relever ce défi, responsabiliser et surtout changer, rien n’est trop tard. Grâce au confinement, on constate une forte dépollution de l’air ces derniers jours. L’air des grandes villes n’a jamais été aussi respirable et apporte des conséquences non négligeables sur la santé des individus. N’est-elle pas bien notre planète bleue !

Auteur : Florian, 17 ans, soumagne

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance

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L’avenir sera à nous

L’avenir sera à nous

Cela fait déjà deux mois que nous sommes en confinement. Depuis son commencement, le sentiment qui me domine est la nostalgie ainsi que de légers regrets mélangés à de la culpabilité. Je m’en voulais d’avoir attendu une pandémie pour comprendre que sortir voir mes amis, aller à la danse, jouer au tennis, voir un film au cinéma, aller à l’école (je l’admets) sont des privilèges.

Je pense

À l’heure actuelle encore, mes journées se résument à manger, dormir, lire et écrire. Deux mois auparavant, on m’a annoncé que j’avais raté le concours d’entrée de l’école où je rêvais d’aller, je me souviens, j’avais le cœur brisé, un peu comme lors d’une rupture. Je culpabilisais à l’époque et maintenant, me voici prisonnière de mes pensées. Je pense tout le temps, je ne pensais qu’à ça, je pense à tout, je ne pense à rien, je pense aux phrases et actes que je regrette, je pense à mon dernier mcdo, je pense à n’importe quoi à … 2000 à l’heure.

Coupable

Je regrette tellement de ne pas avoir assez profité de mes derniers instants avec mes proches. Je m’en veux d’avoir pris les banalités du quotidien pour acquises. Aujourd’hui, ce début de déconfinement me semble presque irréel, j’ai presque du mal à y croire, il m’effraie parfois, j’ai peur que ça aille trop vite. Pourtant, je me souviendrai toujours de l’émotion dans le regard de ma grand-mère, la moitié de son visage étant couverte par son masque, lorsque je l’ai vue pour la fête des mères.

Pas complètement inutile 

Après toutes les opportunités qu’elle nous a retirées, je concède à cette pandémie, le fait qu’in fine, elle nous donne la plus belle de toutes à mes yeux, celle d’effectuer une réelle introspection, réaliser de quoi est-ce que j’ai besoin, ce que je veux vraiment ou le plus ? Comment est-ce que j’aspire à réintégrer, à nouveau, le monde réel ? Celui-ci désormais a été, à jamais, chamboulé, mais l’une des vérités qui m’a le plus frappée est qu’au bout du compte rien n’existe, rien n’est stable.

Faut le subir pour le croire

Si l’on m’avait dit, il y a 1 an, que nous allions vivre tout ce que nous avons vécu et vivons encore à l’heure actuelle, je ne l’aurais jamais cru. Cette nouvelle décennie s’annonce comme un changement plus grand que ce que l’on aurait pu imaginer, elle nous donne l’occasion de tout réécrire.

Auteure : Victoria, 16 ans, Liège

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Journal d’une confinée en déconfinement

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Est-ce vrai ? Est-ce vraiment en train d’arriver ? Je croyais que cette situation n’arrivait que dans les films. Je me souviens de ce film sorti en 2016, La Cinquième Vague (1). J’étais allée le voir au cinéma et je me souviens de ce sentiment de malaise qui m’avait envahi dans la salle. Je me disais: « Et si cela nous arriverait ? ». Je ne m’attendais pas à ce que, quatre ans plus tard, on nous annonce une pandémie mondiale. C’est arrivé tellement vite, le temps est une donnée tellement étrange, il est rapide mais lent en même temps.

Une gripette !

Je me souviens, quand on a commencé à en parler. J’étais la première à crier au complot et à minimiser le phénomène. Serait-ce la peur de voir la vérité en face ? L’humain est un animal social, social certes mais aussi étrange. Début mars, je vivais encore ma vie de jeune adulte. Je travaillais, allais à des concerts et buvais ces verres en terrasse qui nous manquent tant. Puis vient l’annonce du confinement en France. J’étais avec mes colocataires, on regardait l’allocution du président français Emmanuel Macron. Ce fut un choc, on ne réalisait pas. Comme des êtres pourvus d’intelligence, nous sommes sorti dans le Carré (2). Le lendemain, tout s’est enchaîné, le papier toilette est devenu une denrée de luxe et les gens devenaient fous. J’ai dû arrêter de travailler et je me suis confinée, seule, dans mon appartement.

Je veux être utile

Les premiers jours furent simples, puis le temps passa et le moral se dégrada. Un mardi, j’ai eu une proposition bénévolat dans une maison de repos. J’ai sauté sur l’occasion pour me rendre utile. Ai-je eu peur ? Bizarrement non. Je n’ai vu aucune horreur. J’ai eu de la chance de tomber dans un établissement qui n’était pas submergé. Je mesure ma chance. J’ai dû arrêter à cause de crise d’asthme mais je suis heureuse d’avoir pu aider un minimum. Quand je rentrais du travail, je voyais des personnes dont les neurones ne s’étaient pas connectés. Ces gens qui applaudissent à 20h mais qui sortent dès qu’ils le peuvent. J’ai même dû réprimander ma propre mère. Plus d’une fois, elle est sortie pour  prendre l’apéro. Ces gens ont-ils une conscience ? J’ai été la première à dire que le virus n’était pas grave mais j’ai aussi très vite compris les réels enjeux de cette crise sanitaire.

Rêver quand même

Quand je m’ennuie, je me motive à préparer mon avenir même si tout est flou et que je ne sais pas quand je pourrais bouger. Ça me donne de l’espoir, et plus maintenant que jamais auparavant, l’espoir fait vivre. Beaucoup de personnes pensent que la terre nous envoi un message. C’est certainement vrai. Mais pensez-vous réellement que nos habitudes vont changer ? C’est une chimère de croire que assez de gens vont se réveiller pour changer le monde alors que même en confinement on tient toujours à nos habitudes consuméristes. La terre ne fait pas de pause. 

Et maintenant

On l’a vu, dès le confinement terminé, les magasins ont réouverts leurs portes et nos habitudes ont repris le dessus. Mais comment va réellement se passer l’Après ? Maggie de Block sera toujours au gouvernement ? Emmanuel Macron se sera-t-il fait pardonner par les gilets jaunes ? Saurons-nous gérer la crise ? Les étudiants vont-ils s’en sortir ? J’ai envie de vous dire: « qui vivra, verra ».

 

(1) Le film La Cinquième Vague raconte l’histoire de diverses invasions extraterrestres. Leur but ? S’approprier la planète. Comment ? En cinq vagues différentes. La première détruit toutes les sources électriques, la seconde, un gigantesque tremblement de terre… La troisième, une épidémie mondiale… La bande-annonce est à découvrir ici.

(2) Le Carré est le quartier festif et piétonnier de Liège. On y trouve de très nombreux bars et snacks, fréquentés par les étudiant·es, les touristes, les Liégeois·es.

Auteure : Charlotte, Liège, 19 ans

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance. 

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Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

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