La conscience du vote

La conscience du vote

La politique est, selon moi, un pilier de notre société. Elle permet de faire avancer les choses et de les améliorer. Cependant, ce sujet peut en énerver plus d’un.

En effet, le monde de la politique est très complexe et difficile d’accès. Se renseigner demande de s’investir énormément et cela ne nous intéresse pas toujours. Je pense que l’on pourrait vulgariser les différents programmes des partis afin de les rendre plus accessible.

Un vote conscient est tout de même plus intéressant. Je trouve ça un peu étrange de nous obliger à voter alors que la politique est aussi peu accessible.

Auteur : Théo, 18 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Bientôt

Bientôt

Depuis sa naissance, elle vivait dans la peur et le rejet
Pourtant, ses parents lui avaient toujours dit que l’amour finit toujours par l’emporter sur la haine alors elle en donnait à qui voulait bien l’accueillir
Jamais on ne lui avait appris la signification du mot vengeance, pourtant, elle comprit très vite par elle-même les conséquences d’un simple mot
Un matin assombri par la folie des Hommes, sa famille plia bagages pour se rendre au Sud
Son sac à dos sur les épaules et son frère dans les bras, elle traversa cette bande de terre avec les siens
Partout où elle passait, elle croisait la mort et le feu dévastateur se nourrissant des larmes de pères, de mères, de frères, de sœur ayant perdu leurs proches
Dans son malheur, sa famille avait eu de la chance ; une tente et un bout de terre au milieu d’un camp suffisait à les empêcher de tomber dans le désespoir
Du haut de son jeune âge, elle avait hérité de la tâche la plus importante pour ses proches : leur ramener à manger
Mais les rations de nourriture se faisaient rares et les portions maigres
Alors elle avait pris l’habitude de diviser les rations en 3 pour 4 personnes s’effaçant devant la fragilité de sa famille
Elle avait beau n’avoir que 10 ans, elle avait déjà compris que toutes les vies humaines ne se valent pas
Elle qui avait l’air abandonnée par le ciel ne s’arrêtait pourtant jamais de prier, certaine que les éclaircies viendraient chasser le mauvais temps
Elle rayonnait dans un monde qui s’assombrissait
Son corps frôlait souvent les limites du supportable mais jamais il ne craquait, son esprit contrôlait sa douleur jusqu’au plus profond de son âme
Certains soirs, le défaitisme semblait mener une guerre sans relâche contre l’espoir mais ce dernier finissait toujours par gagner
Ses parents lui avaient toujours appris à se battre jusqu’à la dernière seconde où il était encore possible de s’en sortir
Alors dans ce camp abîmé, délabré, ravagé, elle en était sûre ; jamais elle n’abandonnerait !

Il était sûr de lui ; il ne laisserait jamais personne remettre en cause ses principes et valeurs
Ils étaient sa boussole, ils avaient toujours été le fil rouge de son parcours et de sa vie
Un soir imbibé d’alcool et de rêves, il se l’était promis : un jour, il porterait la voix d’un peuple trop souvent oublié ; un jour, il serait député
Jamais il ne trahissait ses engagements alors il donna tout ce qu’il avait pendant 3 ans pour accomplir sa promesse
Son dévouement finit par payer, il fit son entrée au parlement
Fasciné par les moulures au plafond et les sièges en bois où les plus grands s’étaient assis par le passé, il ne se laissa pourtant pas impressionner
Il travaillait jours et nuits pour être le porte-parole des citoyens qui lui avaient fait confiance
Mais un beau matin assombri par la vengeance meurtrière des Hommes, il appris la nouvelle
Le massacre avait commencé aux portes de l’Europe
Il avait beau ne pas avoir de liens avec ce peuple meurtri, il se sentait investi d’une mission

Les mots « cessez-le-feu » étaient les seuls qui sortaient de sa bouche avec force
Il espérait que ses discours rallieraient ses homologues mais, très vite, l’espoir céda le pas au défaitisme
Les semaines passaient et rien ne changeait
Le silence de certains le brisa de part en part au point de faire voler en éclats son miroir un jour où il n’assuma plus son image dans la glace
Ses pieds ne lui avait jamais semblé aussi lourd en entrant au parlement chaque matin
Les vieux sièges en bois ayant accueilli les plus grands humanistes de son temps lui procuraient un sentiment d’imposture impossible à combattre
Les moulures au plafond n’étaient plus que le symbole d’une richesse financière méprisant la richesse humaine
Chaque nuit, ses principes et valeurs venaient toquer à la porte de sa conscience remplissant ses nuits blanches d’idées noires
Le manque de sommeil conjugué à sa dissonance interne l’usait jusqu’à à la corde
Alors il en était désormais convaincu ; bientôt, il abandonnerait.

Auteur : Corentin, 20 ans, Bruxelles

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Certaines personnes choisissent le vote blanc lors des élections, cette tendance est due au fait que malgré que le vote soit un droit, il est obligatoire d’aller voter en Belgique.

Cependant, il ne faut pas oublier que le vote est un droit qui a été acquis par le sang de nos prédécesseurs, il ne faut donc pas le minimiser par respect envers eux.

De plus, le vote a beau être obligatoire, il n’en reste pas moins un droit qui permet de faire valoir notre opinion et permet à tout le monde de faire changer les choses.

En conclusion, le vote n’est pas à prendre à la légère et mérite plus d’investissement qu’un simple vote blanc.

Auteur : Lucas, 18 ans, Liège

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Les élections, un engagement !

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Les élections approchent et l’obligation de vote est toujours d’actualité. Voter blanc, c’est donner le feu vert à un monde qui pourrait ne pas nous convenir.

En tant que citoyen, il est important de s’informer afin de ne pas regretter son choix. Le doute s’installe, le choix est compliqué mais c’est important pour notre avenir.

Bien que certaines idées d’un parti ne nous concernent pas, il faut trancher !

Les politiciens ne sont malheureusement pas toujours bons ni honnêtes, leurs discours sont maquillés et vendent du rêve mais c’est à nous, citoyens, de changer les choses !

Auteure : Soraya, 18 ans, Liège

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L’humain et les chiffres

L’humain et les chiffres

Attention spoiler minimisé. Le Nombre 23 nous raconte comment la croyance en la numérologie peut impacter la vie d’une personne. On s’est tous déjà demandé par exemple quel était notre nombre fétiche ? Celui qui nous représenterait, et qui nous porterait chance. Ça part innocemment d’un nombre porte-bonheur joué au Lotto à une croyance en ces nombres à tel point qu’on se demanderait s’il n’y aurait pas une explication logique à tout ça. Pourquoi sentons-nous ces nombres nous suivre ? Ce qui peut vite se changer en obsession : « Ça fait trois jours que je vois l’heure 23h23, un ange gardien essaye de me dire quelque chose ! » Voilà dans quoi nous embarque Le Nombre 23. Ce film se base sur des superstitions auxquelles beaucoup de gens sont attachés, cependant ça peut vite tourner au malsain, voire devenir carrément psychotique. Je ne conseille en aucun cas ce film aux personnes superstitieuses ou sensibles, les sujets abordés dans le film ne leur ferait que du mal.

Pour ce qui est des plus courageux : imaginez un seul instant que vous vivez avec insouciance votre vie. C’était le cas du héros, Walter Sparrow, il est travailleur à la fourrière. Alors qu’il terminait sa journée, il est retombé sur ce chien fougueux insaisissable, Ned se lisait sur son collier. Ce qui a valu le retard de Walter à son rendez-vous en tête-à-tête avec sa femme, Agatha, pour fêter son anniversaire. Sa femme en a profité pour se rendre à la librairie d’à côté pour lire un livre. Son mari l’a retrouvée avec un livre rouge à la main, et c’est comme ça que commence l’histoire. Parce qu’elle trouvait que le livre correspondait bien à Walter, Agatha le lui a spécialement recommandé. Alors le soir même, ne sachant pas dormir, il se décida à lire le livre Le Nombre 23. Petitou était le héros de ce livre et il racontait avec précisions chaque détail, chaque instant de son enfance. Walter n’eut aucun mal à s’y reconnaître. Alors il décide d’en parler à sa femme, il lui raconte ses impressions et ses doutes, comment un livre peut autant décrire un lien avec les animaux des voisins qu’on a côtoyé, des souvenirs d’enfances et anecdotes uniques à Walter, tout en sachant que l’auteur du livre a vécu dans le même quartier ?! Et ce nombre, pourquoi est ce qu’il se présente maintenant ? N’étant pas convaincu par les arguments sceptiques de sa femme, il cherche alors des preuves affirmant que l’auteur le connaît. Son fils Robin se laisse aussi tenter par son délire du style : habiter rue xxx au numéro 23, être né le 20 mars (20/03 —> 20 + 3 = 23), ou même en 1994 (1+9+9+4=23) votre plaque d’immatriculation comporte le nombre 23, etc. Et dans le film, le nom Walter Sparrow commence et se termine par la lettre W, étant la 23e lettre de l’alphabet. Et pas besoin d’aller chercher loin, l’introduction du film nous introduit déjà tout cet univers gravitant autour du chiffre 23.

En bref, il approfondit ces recherches sur le livre, et il rêve chacun de ces passages, qui paraîtront dans le film en tant que scènes mystérieuses, perverses et énigmatiques, avec cette allure des vieux films en noir et blanc policiers du détective et des suspects.

Cependant le film ne s’arrête pas qu’à là : Il y a beaucoup de coups de théâtre (en gros des retournements de situations qui changent toute notre perception du film et son histoire comme on s’imaginait au début), du suspense et des situations assez particulières (le film est interdit aux moins de 18 ans car on y voit du sang, des délires maso, des thèmes psychiatriques abordant le suicide, la folie, l’exclusion sociale,…) à s’en retourner le cerveau. Personnellement, beaucoup de choses m’ont dérangé dans ce film. On a d’abord une ambiance anxiogène qui se dégage du film, on ne se sent pas vraiment profiter du film et ce, car, au fur et à mesure que Walter lit le livre, les événements s’enchaînent l’un après l’autre sans qu’il n’y ait une pause pour nous laisser respirer et emmagasiner les infos, mais aussi pour que le héros puisse potentiellement prendre du recul sur sa situation. A se demander s’il ne baigne pas en plein délire. Car il craint lui-même d’assister à tout ce qui s’est passé dans le livre, le suicide de la femme, le meurtre de sa propre femme suite aux délires sexuels, car non seulement Walter s’identifie aux passages du livre, mais en plus les émotions qu’il y ressent lui sont très familières. Il craint sa personne, il craint de blesser quelqu’un, et ce depuis qu’il a rendu visite à Pink, une femme blonde comme celle décrite dans le livre. Par ailleurs, elle aussi croyait que son chiffre la pousserait à faire ce que son père a fait quand elle était encore qu’une enfant. Son père a tué la mère de Pink avant de se suicider en maudissant le chiffre qui le suivait lui aussi, il jura avant sa mort que sa lignée sera sauve et pourra vivre sans la peur du chiffre. Or, partout où Pink se rendait, c’est comme s’il était déjà écrit dans sa destinée qu’elle emprunterait ces chemins, ces choix. Très réconfortant ! Du coup, Walter redoute de tuer sa femme Agatha dans son lit en se réveillant, depuis qu’il a découvert un drôle de fait dans la garde-robe de son épouse, la même description que celui du livre. Disons que c’était pour vérifier si le livre était fiable, malheureusement pour lui, oui.

Et plus on avance, plus on sent qu’on est sur une affaire sérieuse, on se plonge plus profondément dans d’autres délires criminels. Au moins, ça va crescendo. On ne parle plus du livre (qui n’a pas été achevé, la fin n’est pas écrite, du moins dans le livre, d’ailleurs à propos du livre, aucun bibliothécaire ne reconnaît le livre, comme si le livre était apparut tout seul, en plus d’être unique). On aborde désormais le destin de Walter et son passé. Le chien, celui que Walter, n’a pas trop réussi à attraper tant il était intelligent, est déjà un élément important dans le film. Vraiment, et c’est intéressant car, sans vous spoiler, vous saurez peut-être deviner la fin du film, rien qu’en ayant comme informations : les délires malsains masochistes que partageait Petitou avec une amante qu’il a tuée, le chien qui ne cesse de revenir vers Walter mais qui s’en sort toujours. En ajout à l’obsession que porte Walter pour le chiffre 23 en plus du nom du chien, Ned, qui forme le nombre 23 (N=14 + E=5 + D=4).

Enfin, le scénario ne nous aide pas vraiment à nous détacher de cette sensation de décalage. On se sent facilement dépassé par toutes ces infos qui viennent nous bombarder l’esprit en continu. On en découvre toujours plus, on se sent assommé. N’empêche, pour ceux qui sont fascinés les thrillers, les films de crime, ça ne poserait aucun souci pour eux de remarquer des détails furtifs au début du film, qui révèlent déjà une partie de l’intrigue.

Finalement, je n’ai pas tellement aimé les tournures que le film a pris. C’était intéressant mais les délires morbides, psychopathes, ne sont pas trop mon genre de film.

Auteure : Anonyme, 16 ans, Liège

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Pile ou Face

Pile ou Face

La précarité c’est vivre l’exclusion au quotidien, c’est avoir peur du lendemain.
Seul au monde, oublié par le système. L’argent a toujours été omniprésent et signe de statut social. L’argent est une source d’énergie, une condition de l’existence humaine, un moyen d’oppression acquis par le travail.

Le travail que tu choisis ou qui te choisit selon ton expérience. L’expérience que tu possèdes grâce aux études ou par des rencontres.

Des rencontres qui multiplient les opportunités. Les opportunités que tu saisis par curiosité.

Au nom du courage, tu tentes d’avancer. Avancer sans reculer. Même si parfois tu peux être emporté par les démons du Passé. Le Passé qui a créé ton histoire.
L’Histoire que tu veux réinventer. Vivre sans compter. Voici une ébauche du scénario parfait. Mais la vie est imparfaite, il suffit d’une fois pour couler, toucher le fond et ne plus se relever. La vie peut être passionnante ou vue comme un poison.
Tout est question d’équilibre. Le dilemme de la hiérarchisation et la lutte contre le pouvoir. De chemins empruntés parfois prédestinés. La chute peut être mortelle, une addiction, une maladie, la dépression. Ne plus savoir qui tu es. Mais lorsque tu gravis les échelons, l’argent peut aussi être un poison emporté par l’orgueil et la désillusion.
Au final, je pense que la plus grande richesse est celle du genre humain. Car il suffit d’un regard, un sourire, d’une main tendue, d’un pas de plus pour sauver un instant les conditions inhumaines servies par la précarité.

Auteure : Soha, 23 ans, Liège

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