Back to the future

Back to the future

Le 20 janvier 2023, le groupe italien Måneskin sort son quatrième album. Le premier depuis leur victoire à l’Eurovision. Il est sorti durant leur tournée mondiale, ce qui leur a permis de faire découvrir leurs nouveaux morceaux au grand public en direct. Il n’y a rien à dire, le groupe cartonne partout où il passe. Pourtant leur style glam rock/pop rock avec une touche de hard rock n’était plus rien dans les oreilles des jeunes qui préfèrent une musique plus électronique et moins élaborée.

Même s’ils sont devenus célèbres, ils sont toujours émerveillés lorsqu’ils sont en présence des plus grands, tels les Rolling Stones ou bien encore les Red Hot Chili Peppers. Malgré le fait que leur style soit plus ancien, les sujets abordés dans leurs chansons sont quant à eux plus d’actualité. Prenons par exemple « Gasoline », une musique qui dénonce l’exploitation absurde du pétrole ou encore « Supermodel », l’histoire d’un jeune homme absorbé par le monde des écrans, des médias et qui ne profitent peut-être pas assez de la vie. On a d’ailleurs pu remarquer que ce mélange de joie de la jeunesse, associé avec un style un peu dépassé, a donné une sorte de vague dans les nouvelles générations. Celles-ci retournent vers une musique plus ancienne et savent qu’être rockeur en 2024 redonne de l’espoir à plein de jeunes musiciens qui espèrent faire carrière.

Auteur : Alexandre, 16 ans, Liège

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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Pour moi, il faudrait réfléchir au pourquoi cela arrive. En premier lieu, parlons de l’inflation. Il devient de plus en plus difficile de finir les fins de mois, pour une partie de la population. Avoir un enfant peut en décourager beaucoup, par peur de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de ce dernier. La société dans laquelle nous vivons ne rend pas service aux futurs parents. Le prix des crèches, des activités, ou encore la charge financière peut être un frein.

Un second constat personnel que je fais, est qu’on inculque, depuis des années, le fait que c’est à nous de payer les conséquences impactant l’écologie, des décisions prises par nos aïeuls, que c’est à nous de changer cela. Je trouve que c’est une grosse charge qu’on impose aux jeunes adultes d’aujourd’hui.

C’est pour cela qu’à l’heure actuelle, je n’ai pas comme projet d’être parent dans le futur. La direction que prend le monde ne va pas pour moi dans le bon sens, d’un aspect général.
Je pense que personne ne peut obliger des personnes à être parents. Chacun fait ce dont il a envie, personne ne peut juger le choix d’être parent ou non.

Auteur : Anonyme, 20 ans, Liège

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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Tamala, découverte d’un style musical

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Cela va faire cinq ans que je suis scolarisé à Liège 1. Cinq années durant lesquelles je me suis inscrit à moult activités extrascolaires. Le club d’échec, de grec, de la communauté européenne, de programmation informatique et le club OPRL. De tous ceux-ci, je ne suis resté profondément fidèle qu’au dernier.
Le club OPRL est, comme son nom l’indique (Orchestre Philarmonique Royal de Liège), un rassemblement de mélomanes qui se rendent au moins bimensuellement au conservatoire pour y écouter de la musique, classique d’ordinaire.

Oui, mais justement, une fois n’est pas coutume, il ne s’agissait pas de musique classique ce jour-là. Je vais en effet vous raconter ma rencontre avec le groupe Tamala.
Lors d’une de nos réunions hebdomadaires avec le club, nous apprîmes, mes condisciples et moi, que nous allions assister à un concert un peu spécial. Oh non, pas de musique classique, romantique ou baroque cette fois, mais bien de la musique dite « du monde ». Il s’avéra que le conservatoire se voyait accueillir le groupe Tamala pour quelques soirées et que notre professeur avait réussi à nous obtenir suffisamment de places pour nous y emmener tous. Nous eûmes donc droit à un petit cours d’introduction sur le groupe que nous allions voir. Celui-ci était composé de Bao Sissoko à la kora, accompagné de Mola Sylla aux vocalises et de Wouter Vandenabeele au violon. Les deux premiers sont des griots sénégalais, des sortes de chamans, des dépositaires de la tradition orale de leur village, qui sont, depuis la naissance, entrainés à chanter et jouer selon des pratiques antiques. Le dernier est, je l’ai dit, violoniste et flamand, comme vous l’aurez deviné. Somme toute, un mélange de musiciens un peu hétéroclite au premier coup d’œil.

Bao Sissoko jouait donc de la kora. La kora, pour ceux qui ne connaitraient pas, c’est tout bonnement incroyable ! Il s’agit là d’un mélange entre une harpe, un tam-tam et un luth, un instrument mélodieux qui accompagne et accueille les autres sonorités, mais qui ne craint pas de s’imposer et de prendre le dessus avec son harmonie enchanteresse au moment venu.
Le jour du concert arrivé, des divers extraits écoutés en classe en préparation de la représentation, il ne me restait que quelques airs tronqués, insuffisants pour appréhender l’ampleur de ce à quoi nous allions assister. Les entendre c’est une chose, les voir, c’en est une autre !
Une fois que nous fûmes confortablement installés à nos sièges, une certaine Hélène Sechehaye, musicologue, nous présenta le spectacle. Elle nous expliqua en quoi consiste la fonction de griot, nous décrivit les instruments que nous devinions à grand-peine du fait de la pénombre et introduisit les artistes avec difficulté. Effectivement, ça n’était pas gagné… expliquer comment un violoniste de formation classique, mais reconverti au folk allait accompagner nos musiciens griots, ça n’était guère évident. Néanmoins, elle y parvint et nous eûmes une idée, certes floue, mais une idée tout de même de ce qui nous attendait.

La présentation terminée, le concert commença. L’on nous plongea dans l’obscurité en nous rappelant d’éteindre nos téléphones et de ne pas prendre de photos la séance durant. Soudain, la scène s’illumina. Nos quatre esthètes s’avancèrent, prirent places et instruments et commencèrent à jouer. Dès les premières notes, le public se transforma en véritable métronome, hochant la tête ou le buste de droite à gauche ou frappant silencieusement du pied au rythme de la musique. Dur de rester immobile face à ces sonorités entraînantes ! Alors on s’abandonne à la mesure, en ayant soin de ne pas gêner nos voisins, évidemment.
Chaque fin de morceau laissait place à Wouter Vandenabeele pour présenter un des interprètes ainsi que l’extrait suivant.
Bao Sissoko abandonna sa kora au profit d’une calebasse située à l’arrière, marquant la cadence au moyen de cette gigantesque caisse de résonance.
Mola Sylla, lorsqu’il avait les mains libres de son xalam (un luth traditionnel africain) et les poumons de ses chants, attrapait un de ses instruments « faits-main », et y soufflait, l’agitait ou le frappait suivant l’utilisation qu’il lui avait attribuée. Parmi ceux-ci, une calebasse montée sur un bâton portant une corde solitaire. C’est un violon, nous explique Wouter Vandenabeele. Mola aurait dénigré celui de Wouter en prétendant qu’il ne s’agissait que de quelques vulgaires cordes reliées à du bois creux, il aurait ensuite contrefait l’instrument avec les moyens du bord et se serait arrêté à une unique corde.

Ces trois amis sont liés comme les doigts de la main, et ça se voit ! Enfin… cela s’entend plutôt.
Il n’est pas rare que le groupe s’adonne à des improvisations, nous avait-on dit. Effectivement, une certaine sincérité primesautière, un naturel spontané émanait de leurs gestes, leurs mouvements, leur musique. Des associations de mots fort poétiques et abstraites, me direz-vous, mais qui témoignent de la difficulté d’exprimer cette liberté instinctive, liberté qui n’est pas présente dans nos mœurs musicales.
Il s’agit là du point fort de Tamala et de la musique du monde en général. Ce dépaysement tant auditif que visuel, cette ouverture culturelle, qui, à n’en point douter, nous change des symphonies et concerti auxquels nous sommes habitués.
Ces quelques notes exotiques auront égayé le répertoire traditionnel, mais non moins charmant, de cette année. Ce fut un très beau spectacle pour entamer ce programme !

Auteur : Gilles, 16 ans, Liège

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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Frayeur après un échec scolaire

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Cette image me rappelle un de mes échecs du secondaire. À chaque fin de trimestre nous recevions nos résultats scolaires. Une fois, mes notes n’étaient pas bonnes. Prise de panique face à la réaction de mes parents, je me suis mise à réfléchir rapidement à ce que je pouvais faire afin d’éviter une punition de leur part, plusieurs idées me sont venues à l’esprit. J’ai tout d’abord pensé à dire que je l’avais perdu, après je me suis dit qu’il était préférable d’aller passer le week-end chez les grands-parents sous leur protection.  Finalement, j’ai eu l’idée du siècle : faire semblant d’être malade pour éviter le sort qui m’était destiné à la suite de mes mauvaises notes.

À mon arrivée à la maison, j’ai foncé directement dans ma chambre me coucher sous ma couette en grinçant des dents pour donner plus de crédibilité à ma supercherie. Le soir, au retour de mes parents j’ai été appelée afin que je vienne présenter mon bulletin de note. Adoptant une expression d’effroi et de malade, je me suis présentée devant eux avec une grosse frayeur. Ne sachant pas quoi répondre, j’ai fait semblant d’avoir une grosse toux qui m’empêchait de parler.

Au final, ma supercherie a été détectée et malgré mes efforts fournis pour éviter ma punition, j’ai quand même été punie et très sévèrement.

ndlr : Texte inspiré d’une illustration dessinée par Zam Zadeh

Auteure : Aurélie, 36 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Le Kintsugi

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Si j’étais une oeuvre d’art, je serai un vase kintsugi.

Le kintsugi est un art traditionnellement japonais, celui-ci consiste à recoller un vase, un bol en porcelaine avec une colle d’or. Par ce processus, non seulement on montre l’intérêt de la pièce originale (plutôt que de la remplacer) mais également la beauté de la fragilité, de l’accident de cette pièce. Le résultat est sans égal : une pièce qui a plus de vécu, plus de valeur, plus d’amour et une résistance nouvelle.

Cet art, pour moi, est une magnifique métaphore de ma vie. Pour mes plus jeunes camarades, je vous souhaite de vous souvenir que la beauté peut résider dans ce que vous faites de vos moments de brisure. Pour ceux qui sentent qu’ils n’ont pas eu d’accidents alors réjouissez-vous et soyez la colle d’or pour les autres !

Auteure : Gabriela, 27 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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T’avais cette capacité-là Marie, à voir les gens pour ce qu’ils étaient, pas de faux-semblant. Tu rayonnais et faisais briller tout autour de toi. Ce souvenir m’est précieux, car maintenant il ne me reste que ça de toi.

Auteure : Jeanne, 24 ans, Liège

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