Le temps de voyager

Le temps de voyager

Si je pouvais voyager dans le temps, je le ferais sans hésiter, mais je ne pense pas que cela me rendrait plus heureux.

Il est vrai que j’ai beaucoup de regrets. Quand je parle de « regrets », je parle autant de choses que je regrette d’avoir ou de ne pas avoir faites ou vécues, mais surtout d’une époque qui me manque : l’âge de l’insouciance.

Si je pouvais voyager dans le temps, je retournerais à certains moments de ma vie, soit pour observer ce moment et savourer la nostalgie, soit pour me chuchoter à l’oreille : « Vas-y ! Profite ! Ne te pose pas de questions et fonce ! Vis ! ».

Si je pouvais voyager dans le temps, je pense que je pourrais le faire toute ma vie. Le problème étant qu’en faisant cela, je risque de ne pas vivre l’instant présent et de ne profiter de rien. Voyager entre futur et passé me ferait oublier de vivre.

Si je pouvais voyager dans le temps, je le ferais peut-être dans le futur. Je viendrais trouver mon futur moi pour lui rappeler d’où je viens, qui je suis et pour me rappeler ce que j’ai vécu.

Au final, je pense que pour gagner du temps, il faut le savourer, il faut lâcher prise. Il faut éteindre son cerveau, son mental.

Auteur : Constant, 24 ans, Theux

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Aujourd’hui, j’ai vu un·e adelphe pleurer dans le train. Je me suis assise à côté d’iel, comme un phare qui guide la mer. Je l’ai senti·e comme une prémonition : une aura rose, blanche et bleue pastelle. Une douceur incarnée. C’est comme si la dernière place assise avait été illuminée pour que je m’y place. Malgré ma musique, j’entendais des sanglots étouffés, comme si le reste de sa ressource s’épuisait ; un craquement s’opérait. C’était trop tard. Le verre s’est brisé. D’un coup, un retentissement sourd, que seul·e·s les concerné·e·s entendent, éclate. Je n’ai pu m’empêcher de regarder d’où venait cet appel. Mon œil jeté, mon mouvement de cou, a entrevu une ligne d’un long message. Les larmes coulaient à flot. La mer s’est retirée. Trop rapidement. Ça ne peut pas être une bonne nouvelle. Une lourdeur m’a submergée. La Meuse se jetait dans la Mer du Nord. Toutes les portes se sont ouvertes. J’ellui ai tapoté le dos et tendu des mouchoirs. Iel m’a regardée, iel m’a vue. J’avais des larmes chaudes qui coulaient le long de mes joues. Malgré mon apparence, mon par-être, iel a remarqué mon pins. Tout s’est arrêté. Le temps et l’espace sont devenues élèves des maitre·sse·s que nous devenions. À ce moment-là, j’ai ressenti la douleur profonde, la mienne, chez une autre personne. Je mettais promises deux sacrements – qui transcendent le bien et le mal et ce qui a entre, voire même le tout– : 1. Pas de pitié pour les transphobes (élargissez cela à tout oppresseur) 2. Je ne laisserais jamais quelqu’un·e d’autre devoir subir/ ressentir une telle douleur, pas devant mes yeux. J’ai emporté tous les brise-lames. On pleurait à deux mais on était plus seul·e·s.

Je pense que c’est justement l’enjeu : on nous rend vide, sans sentiment, docile, terrorisé·e, fatigué·e, mort·e… nous dépérissons comme des ruines, nous ne parlons plus. Plus grave encore, nous perdons notre équilibre, nos passions : l’énergie nous quitte et ensuite nous ne savons plus traduire le monde par nos arts, par nos êtres. Et, c’est comme ça que je disparais.

Mais je pense que c’est ça aussi qui est doux et beaux : on est plus seul·e·s face à la vie, face à la différence, face à l’adversité ; on rencontre d’autres personnes trans plus jeunes (avec compassion), plus âgées (avec espoir). C’est beau de se sentir compris·e et vu·e ! On peut avancer en ayant moins peur car le partage de nos expériences nous soudent et nous rendent plus fort·e·s. On ne sera plus seulement la mer mais toutes les vagues qui la composent, qui se forment et se reforment à l’infini. On pourra être le vent, le sel, le sable, l’écume, les vagues, tout ce qui rend la mer, la mer. Tout ce qui va ensemble et se révèle donc plus grand. Il ne s’agit plus seulement de faire partie d’une communauté mais d’en être une sans exclusion – peu importe nos différences.

À l’heure actuelle, j’ai récupéré le feu de ma passion. C’est ici que s’échoue leur empire, leur oppression. Parce que, si je sais réécrire, ils mourront car je suis poétesse et j’occis avec les mots. Je suis non seulement gardienne de la lumière, je magne aussi les maux et en fait ressortir le phare qui guidera les bateaux, le soleil qui guide les abeilles, la lune qui guidait les gens déchues. C’est peut-être tout cela qui nous rapproche : apprendre à nous connaitre car la connaissance réduit nos peurs et augmente notre sagesse. Comme je l’ai dit à ma·on copain·e : moins de peur, plus de douceur.

J’espère que cette lettre te trouvera. Toi. Pour un monde meilleur sans haine, si cela existe.

Autrice : Zéphyre, 26 ans, Marche-en-fammenne

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Est-ce qu’un éducateur n’est pas une triste vision ? Après tout, quand tout va bien, on ne les voit pas. Et je parle de chaque travailleur social. Ce sont des oiseaux de mauvais augure, leur présence signifie le passage de malheur.

En fait, peut-être que pour le privilège et le pouvoir, qui ne connaissent pas les difficultés, l’éducateur est invisible.

L’empathie de l’homme est liée à son vécu. Il ne reconnait souvent que les besoins qu’il a déjà ressentis. Ceux qui n’ont jamais été en mal de repères ne se demandent pas ce qui arrive à ceux qui n’en ont pas. Peut-être ces gens pensent que travailler dans le social, c’est à la portée de chacun.

Je ne suis pas éducateur mais j’ai été chef scout. Quand une jeune fille d’une dizaine d’année passait un trajet dans les bois à me raconter le jour où elle a retrouvé le corps de sa mère… j’étais démuni. Être une oreille, une présence réconfortante, c’est déjà énorme, je le sais bien. Mais qui peut penser que chacun est prêt à accueillir ce genre de souffrance ?

J’ai été frère de suicidaire, amant de dépressive. Qui peut affirmer pouvoir aider et accompagner ceux qui ont tant besoin d’aide !? Il y a trop de souffrance dans ce pauvre monde. On ne peut la supporter qu’en se relayant la charge.

Alors, merci à tout le secteur social.

Votre présence restera toujours, non pas un signe de malheur, mais une source de répit et de soulagement.

Puisse le pouvoir se rendre compte de votre nécessité.

A écouter aussi en podcast ici

Auteur : Anonyme, 27 ans, Mons

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Pulsion

Pulsion

Et si demain…mon cœur arrêtait de battre.

C’est vrai je suis concentrée sur le fait de constamment vouloir avoir des palpitations, des papillons, de l’intensité, que rien n’est jamais assez ancré, à la hauteur, que j’oublie de respirer, que je deviens sourde face au moindre battement, que notre pouls est considéré comme acquis.

Je fais mille scénarios dans ma tête, les doutes, les peurs ne font que tourner, les incertitudes tournant en boucle comme un poisson rouge dans son bocal, qui oublie toujours que tout va bien se passer. Je le sais, mais j’oublie d’y croire, je m’éparpille dans tout ce que je n’ai le temps de faire; un planning trop ambitieux, ou même optimiste, pour pousser au pessimisme qui pousse comme une mauvaise herbe dans mon crâne.

Mon sang en bouche n’a parfois plus de goût et pourtant c’est à sa lueur que je me rappelle de mon pouls, de la pulsion humaine de survivre. J’ai envie de passer au-dessus et de vivre avant qu’il ne soit trop tard. Vivre au jour le jour et me contenter quand rien ne se pause, quand tout va bien et que j’ai le luxe de m’ennuyer au lieu d’attendre que tout dérape pour que je me divertisse. Je veux me dire que tout est okay où il l’est pas, mais c’est okay, ce serait un progrès.

Auteure : Sophia, 24 ans, Liège

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JUST LIKE YOU

JUST LIKE YOU

Ce que je veux le plus en ce moment, c’est que mon peuple à Gaza survive.

Colère, rage, haine, douleur, chagrin, tristesse, envie, épuisement, mal de tête, mal de tête, fièvre, faim, soif, ennui, cri, grande dépression, ville sombre, endroit sombre, aveuglement, douleur, abus, siège… Pourquoi ? Comment? Quand? Questions existentielles, torture, angoisses existentielles, vivant et mort.
Je ne vais pas dire, je n’ai pas de mots.

J’espère que vous comprenez que ceux qui sont morts, blessés ou toujours coincés sont des humains avec des vies, des rêves, un passé, un présent et un avenir tout comme vous.

TOUT COMME VOUS.

Texte original :

What I want most right now is for my people in Gaza to survive.

Anger, rage, hatred, grief, sorrow, sadness, envy, exhaust, headache, stomacke ache, fever, hungry, thirsty, bored, scream, great depression, black city, dark place, blindness, hurt, abuses, siege, Why? How? When ? Existential questions, torture, existential answers, alive & dead.
I’m not gonna say I have no words.

I hope you understand that these who died, injured or still stuck are humans with lives, dreams, past, present and future just like you.

JUST LIKE YOU.

Auteur.e : Armina, 23 ans, Bruxelles

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La mer

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Je me sens libre quand je regarde la mer et j’entends ses vagues. Cette étendue si vaste, le monde à portée de main. La liberté devant mes yeux. Et la beauté aussi. Ce bleu changeant en fonction du temps. Et pourtant ce paysage invariable là année après année. Elle était comment ma réaction la première fois que je l’ai vue ? Parfois, j’ai peut-être pu arrêter de la regarder. Pourtant elle était quand même là, à me donner sa force, son calme, sa profondeur, sa beauté, sa poésie. Elle était là. Je la regarde et je l’écoute. Regardez-là, écoutez-la. Elle est là, la mer.

Ces vagues faisant des allers-retours, poussant les marins au loin, éclaboussant le visage. Mes émotions viennent par vagues, peut-être pour lui rendre hommage. Tout est calme puis soudain la marée monte. Et dans l’autre sens, tout retrouve son calme, sa tranquillité. Un double mouvement qui canalise et apaise. Elle m’apaise. Tellement de choses se passent en elle, dans la profondeur, lorsqu’on creuse la surface. Pourtant, elle reste tranquille. Avec le temps de moins en moins de choses se passaient en moi. Mais quelque chose s’est débloqué, s’est libéré. Elle me rend ma liberté.

Auteur.e : Ju, 21 ans, Liège

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