Et si demain…

Et si demain…

Et si demain je venais à tout perdre, comme je l’ai déjà vécu, je pense que j’aborderais les choses différemment. Avec beaucoup moins de peurs, beaucoup plus de paix et au moins autant de courage.

Quand je t’ai perdu toi, j’ai cru mourir, je crois que je suis vraiment un peu morte à ce moment-là mais finalement pour mieux renaître.

Aujourd’hui je suis fière d’être la femme que je suis devenue. Rien n’aurait été possible sans l’aide de mes sœurs.

Votre force m’influence chaque jour dans tous les choix qui me poussent à être une bonne personne.

L’amour est le moteur de tout, et si pour d’autres l’amour s’appelle Jibril ou encore Monica, pour moi son nom est Eden.

Auteure : Eileen, 27 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Juste un au revoir

Juste un au revoir

Moi, la petite fille timide qui avait peur de m’exprimer, je crois qu’on peut dire que vous m’avez aidée.

Qui aurait pu croire que quelques lettres tapées sur mon clavier allaient permettre de me libérer ?

Quand votre annonce est arrivée, je me suis dit pourquoi ne pas tenter, car au fond je pense que j’ai toujours eu des idées et aussi surtout beaucoup de mal à les partager.

Alors, écrire dans un journal pour ma faculté m’a tout de suite paru être une très bonne idée et c’est en vous rencontrant tous que ma voix s’est libérée.

Moi qui ne cherchais pas à avoir une bonne centaine de copains, vous m’avez tous permis de tenter de m’aimer moi.

Moi qui n’osais aborder quelqu’un, peut-être par peur d’être jugée, vous m’avez acceptée sans que je n’aie rien demandé.

Pour moi, le premier pas semblait impossible à surmonter et c’est en courant que vous m’avez rattrapée.

Vous êtes venus vers moi, vous m’avez considérée et vous m’avez donné confiance en ma personnalité.

C’est grâce à vous que Scan-R a commencé et aussi grâce à vous que ma plume s’est affinée.

Alors, si vous n’êtes pas les seuls à m’avoir tendu la main (dédicace à Scan-R), vous êtes les premiers à m’avoir donné confiance en ma capacité à rédiger.

Alors, vous tous de l’équipe, qui êtes aujourd’hui des amis, je tiens à vous remercier pour la montagne qu’est ma timidité que vous m’avez aidée à franchir.

C’est grâce à vous, aujourd’hui, que j’ai pu me construire un petit cercle d’amis et grâce à votre bienveillance que j’ai pu m’épanouir.

Aujourd’hui, j’ai peur car c’est bientôt la fin d’une belle aventure à vos côtés. Je n’oublierai jamais ces moments passés avec vous et porterai toujours haut et fort les couleurs de l’Obiter Dictum.

Alors pour ne pas louper ma chance, moi qui vais bientôt quitter les vieux bancs de ma faculté, je voulais déjà vous saluer et vous remercier pour tout ce qui en moi, grâce à vous, est né.

Auteure : Emma, 22 ans, Liège

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Putain de tabou

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C’est qu’une pute.

En primaire, j’ai utilisé cette insulte dans la cours de récré. Bien sûr, sans savoir ce qu’elle signifiait.

Le directeur m’a entendu et m’a ordonné de venir dans son bureau. J’ai du trouver le mot dans le dictionnaire et recopier plusieurs dizaines de fois sa définition. Mon souvenir est que ça disait que c’était une insulte, ça je l’avais compris mais ce que j’ignorais c’est que c’était un échange marchand de services sexuels contre de l’argent.

Et là je me souviens m’être dit que je ne voyais pas ce que ça avait de mal. Je veux ici vous parler du tabou de la sexualité  et de celui du travail du sexe.

Pourquoi le sexe est-il si tabou ?

Comment peut-il habiter tout nos imaginaires sans qu’on puisse vraiment en parler ?

Pourquoi est-ce considéré comme une pratique à part ? L’est-ce vraiment ?

Je pense qu’on aurait tout à y gagner que d’ouvrir la discussion de lever le stigmate sur cette pratique. Pouvoir en parler, le pratiquer, l’étudier comme tout autre phénomène social pourrait sans doute nous en apprendre beaucoup sur le rapport de genre, la norme, l’hétéronormativité et tout simplement sur nous-même.

Aller à la rencontre de ces pratiques, leur laisser de l’espace dans nos réflexions et prises de décisions, pour comprendre notre propre rapport au corps et au sexe ?

Auteure : Messaline, 28 ans, Liège

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Le magnolia

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Ce matin je me lève, je me dirige vers la machine à café pour essayer de désembrumer mon esprit. J’ai dormi 12h et pourtant je n’ai pas l’impression que mon esprit s’est mis en veille, 24 ans sans répit c’est long. Ma journée commence avec cette première gorgée de café que je ne savoure même pas, parce que mon esprit est déjà plus loin dans ma journée.

A l’horloge il est 8h, dans ma tête il est 8h40. Je prends ma voiture et je me dirige vers le travail, il n’y a pas de surprise puisque tout est anticipé depuis la veille, le bon comme le mauvais, tous les cas de figures se sont déjà déroulés 1001 fois durant cette longue nuit de 12h, qui ne l’était pas assez pour penser à tout ce que je devais faire.

La journée se déroule, emprunte d’angoisse pour les potentielles choses qui pourraient arriver, à tel point que je n’apprécie pas le magnolia qui est en fleur dans le jardin, alors qu’hier les bourgeons n’avaient pas éclos.

Lors de cette journée, perdue dans mes pensées, je réponds sans tact à une de mes collègues. Elle vit dans l’instant présent, ne pensera plus à ce que j’ai pu lui dire. Par contre, moi, je me refais cette scène tout au long du reste de la journée. Pourquoi est-ce que je n’ai pas anticipé ? Pourquoi ces mots sont sortis dans cet ordre-là ? Que va-t-elle penser ? Est-ce qu’elle aussi va ramener ce moment jusque dans son lit, le soir, quand elle n’aura plus rien d’autre à penser ?

Je n’aime pas tourner en boucle sur les mêmes choses, ça m’empêche d’anticiper ma journée du lendemain, et j’ai l’impression que je suis déjà en retard.

Viens l’heure de rentrer chez moi, je ne regarde toujours pas le magnolia en fleur, pourtant dans une semaine tout sera tombé à cause du vent. Je rentre chez moi et je suis agacée, je cogite sur ma façon de communiquer, sur l’impact que j’ai eu sur cette personne. La personne avec qui je partage ma vie essaie de me faire rire mais je ne suis pas réceptive parce que je suis en train d’anticiper autre chose.

Je lui fais comprendre, toujours pas de la bonne manière, et là le conflit. Il aimerait le stopper, mais comme d’habitude je n’arrive pas à lâcher prise. A peine le temps de dire ouf, c’est déjà l’heure de ne pas mettre mon esprit en veille.

Le bruit dans ma tête ne s’arrête jamais. Je me réveille le lendemain, après une nuit de 12h et c’est déjà l’heure de ne pas apprécier mon café, de ne pas regarder le magnolia, d’être spectatrice de mon existence.

 

Auteure : Maurine, 24 ans, Mons

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Je suis agriculteur parce que je sème

Je suis agriculteur parce que je sème

Je suis agriculteur. Pas parce que je vais manifester à Bruxelles ou parce que je vous nourris chaque jour, mais parce que je sème. Je sème des graines partout où je passe dans le but qu’elles germent. Je marque, à petite ou grande échelle, les personnes que je croise en faisant, donnant ou tout simplement en étant moi-même. Mon but, c’est de créer une plaine, un champ, une forêt, la plus grande et surtout la plus verte possible.

Alors, qu’est-ce que je fais ?

Je montre l’exemple, j’innove, je me donne corps et âme dans tout ce que j’entreprends pour inspirer, motiver, donner le goût à la vie, le goût des belles choses. Car c’est en faisant ce qu’on aime qu’on vit.

Alors, qu’est-ce que je donne ?

Matériellement ou non, j’enseigne, je montre, j’offre pour faire plaisir ou grandir mon entourage. Je ne compte pas, je ne demande pas de contrepartie, je donne tout ce que j’ai et tout ce que je sais. Car c’est en donnant à ceux qu’on aime, qu’on vit.

Alors, qu’est-ce que je suis ?

Je suis un être qui cherche à être le plus complet possible : pour moi, pour l’autre, riche et pauvre, à gauche et à droite, marrant et discret, ambitieux, mais présent. Je suis et essaye d’être une inspiration pour ceux qui croisent mon chemin pour qu’à leur tour, ils puissent être qui ils voudraient être. Car c’est en s’aimant qu’on vit.

Alors, est-ce que ces graines germent ?

Je vois qu’en vouant ma vie au bien collectif, j’apporte ma pierre à l’édifice d’un futur meilleur. On a beaucoup d’influence sur les gens qu’on croise, qu’on le veuille ou non. Le but est d’avoir la meilleure influence possible pour participer activement ou passivement à la réussite de tout un chacun. Soyons conscients de qui nous nourrit, de qui nous fait grandir et rendons la pareille à notre prochain.

La plante n’a pas conscience de l’agriculteur qui l’a plantée et arrosée, mais l’homme n’aurait pas de graine sans la plante.

Alors, avant de mourir, je planterai.

Auteur : Robin, 21 ans, Liège

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Les relations interpersonnelles aident-elles à nous construire ou nous détruisent-elles ?

Les relations interpersonnelles aident-elles à nous construire ou nous détruisent-elles ?

Les relations interpersonnelles sont inévitables. Fréquentes, elles sont mêmes essentielles pour le bon fonctionnement humain, la plupart du temps. Mais ont-elles toujours un effet positif sur nous ou peuvent-elles être la cause, ou du moins, un facteur contribuant à une certaine détresse émotionnelle ? Aident-elles à nous construire ou nous détruisent-elles à petit feu ?

D’une part, il est certain que pour améliorer sa condition de vie, l’homme est poussé, d’un point de vue évolutif, à vivre en communauté. Sans cela, l’espèce humaine n’aurait peut-être pas survécu. Il paraît donc évident que les relations entre Hommes contribuent à l’amélioration et au développement de la nature humaine. Mais d’un point de vue émotionnel et psychologique, comment ces relations constituent-elles un atout pour chacun d’entre nous ?

Il va de soi que passer du temps avec nos semblables, et établir une relation avec eux, nous ouvre à d’autres perspectives, d’autres horizons. Car les relations interpersonnelles sont avant tout un partage d’idées, de connaissances, d’interprétations et d’encore bien d’autres choses. Il est donc logique d’affirmer que ces relations, ponctuées de diverses interactions, ont le potentiel de nous montrer la vie et les choses qui la composent sous différents angles, nous permettant ainsi de grandir, de développer une sensibilité ou même une capacité de réflexion. Des actions qui peuvent être utiles à chaque individu.

D’autre part, il peut arriver que l’humain, dans toute l’étendue de ses émotions, se laisse miner par ces relations. Car, en effet, les relations et interactions que nous entretenons avec nos semblables ne sont pas toujours toutes roses. On peut facilement en trouver dans les journaux, à la TV, sur les réseaux sociaux ou même dans la vraie vie. De nombreux témoignages de femmes battues qui étaient tombées amoureuses d’un individu narcissique. Ou encore des témoignages de jeunes victimes de harcèlement scolaire/en ligne. Ou bien même lorsqu’un ami nous raconte à quel point les disputes incessantes avec sa famille l’épuise au plus haut point.

Chacun a sa manière de vivre, sa méthode pour gérer les situations. Cependant, nombreux sont ceux qui gardent l’impact de ces relations négatives logés dans leur mémoire. Comment pourrait-on oublier d’avoir été aussi profondément blessé ? Et comment fait-on lorsque ces expériences relationnelles négatives s’enchainent au fur et à mesure du temps ? Car on côtoie, dans la plupart des cas, d’autres individus tout au long de notre vie ? Cela ne nous détruit-il pas un peu, quelque part ?

Auteur : Arthur, 19 ans, Namur

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