Quelles sont les meilleures choses offertes par ma famille ?

Quelles sont les meilleures choses offertes par ma famille ?

L’éducation est la meilleure chose qui m’a été offerte par ma famille car ça m’a permis de me construire, d’avoir des opinions sur des sujets où je ne pouvais pas avoir d’opinion. Par exemple, pour moi, mon éducation est un peu enrichissante, parce que, dans mon pays d’origine, j’avais commencé à aller en maternelle jusqu’à ce que ma petite sœur soit à sa 3e année. Mon père est parti à l’aventure et nous a laissé moi, ma mère et ma petite sœur. Et après, ma mère a commencé à être endettée parce que le petit magasin que tenait mon père pour ma famille ne tenait plus. Et c’est après ça que ma mère a changé de pays. On est allé dans un pays où j’avais ma grand-mère et mon grand-père. Et c’est là-bas que j’ai commencé la primaire dans un petit village. Là-bas, les cours étaient donnés en anglais car le pays est anglophone alors que le pays où je suis né est un pays francophone. Je continuais ma scolarité jusqu’à ma 2e et c’est là que mon père nous a demandé d’aller le rejoindre là où il était.

C’est à cause de mon père que j’ai encore arrêté l’école. Et quand on a rejoint mon père, les écoles étaient francophones et ça fait maintenant 3 ans que je suis à l’école. Et j’ai eu une éducation enrichissante grâce à ma famille.

Auteur : Abdulaye, 19 ans, Liège

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De la Pologne à la Belgique

De la Pologne à la Belgique

Personnellement, je vais parler du fait que ma famille à quitter la Pologne qui est notre pays d’origine afin d’avoir une vie meilleure. En Pologne, ma famille vient de la campagne. Il n’y a donc pas de possibilité de faire un autre métier que celui d’agriculteur.

Ma maman, son frère et ses trois sœurs sont venus en Belgique il y a presque 30 ans. Ils ne parlaient ni français ni anglais. Ils ont commencé par s’arrêter chez des amis. Pendant longtemps, ils ont vécu dans un appartement avec deux chambres. Ils étaient presque 10 à vivre là-bas.

Ils ont effectué beaucoup de petits boulots pour vivre et ils ont envoyé de l’argent à leurs parents qui sont restés en Pologne. Ça a été difficile pour eux mais ils étaient ensemble, c’est ce qui leur a permis de tenir jusqu’ici.

Ils ont beau être là depuis presque 30 ans, c’est toujours difficile au niveau de la langue car ils n’ont pas obtenu d’aide. Ils font des travaux physiques car à l’époque en Pologne, ils devaient aider leurs parents et ils n’ont même pas de CESS. Ils ont tous arrêté l’école avant la fin de la secondaire et ils n’y sont plus jamais retournés.

C’est difficile mais tant qu’on sent qu’on est bien entourés, cela permet d’avancer. Ma famille a dû s’adapter à la Belgique et apprendre le français. Depuis leurs arrivés, les femmes de ma famille sont des femmes de ménage et mes oncles et cousins sont dans le monde du bâtiment.

Auteur : Anonyme

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Mon stage m’a ouvert les yeux

Mon stage m’a ouvert les yeux

L’an dernier, j’ai réalisé un stage dans un foyer pour demandeurs d’asile pour ma 5ème secondaire et j’ai été très surprise et choquée de voir dans quelles conditions vivaient ces personnes. Le problème n’était pas le centre, il était bien équipé, les éducateurs et infirmiers étaient super gentils et bienveillants.

Ce qui m’avait choquée, c’était de voir des personnes comme moi (qui ont grandi dans leur pays, se sont instruites, sont allées à l’école, ont fait des études et ont construit leurs vies) dans un centre avec d’autres personnes qu’ils ne connaissent pas dans des toutes petites chambres, sans papier et sans la possibilité de pouvoir travailler ou de communiquer, puisque la langue n’était pas la même.

Ça m’avait vraiment brisé le cœur de voir qu’ils avaient tout perdu et qu’ils devaient encore vivre dans cet endroit lugubre en attendant d’avoir une réponse CGRA sans être sûr d’être acceptés. J’avais l’impression, à ce moment-là, que personne ne se rendait compte de toutes les difficultés qu’ils ont dû traverser pour arriver en Belgique et que c’était donc normal avec ce passif qu’ils n’arrivent pas à vivre normalement, à apprendre la langue aussi rapidement, comme la Belgique le voudrait, à trouver un job.

Ils ont vécu une série de choses effroyables. J’aimerais qu’on se rende compte de la force mentale qu’ils ont et qu’on les aide plus.

Auteur : Anonyme

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À la recherche d’un bel avenir

À la recherche d’un bel avenir

La migration me touche car je trouve ça triste que beaucoup de personnes dans ce monde ne puissent pas choisir où ils veulent construire un avenir, une famille, etc.

Les migrants risquent leurs vies pour, par exemple, venir en Europe et pour finalement, parfois se retrouver à la rue. Lorsque vous voyez des personnes migrantes en difficultés, aidez-les. Ce sont des êtres humains comme nous.

Certains membres de ma famille ont fui le Maroc car, pour eux, ce n’est pas un pays où l’on peut construire un bel avenir. Ils ont traversé pas mal de difficultés pour maintenant avoir enfin une belle vie et pouvoir offrir un bel avenir à leurs enfants.

Auteur : Anonyme

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J’écris sur la migration

J’écris sur la migration

Aujourd’hui, j’écris. J’écris sur la migration car nous avons une activité et un témoignage à ce sujet. Et ça m’a choqué. Ça m’a choqué de voir le parcours par lequel ils doivent passer pour avoir une vie un peu meilleure. Et encore, vu comment on les traite mal dans certains pays qui sont censés les aider, je ne pense pas qu’on puisse toujours parler de meilleure vie.

Ils ont le courage de quitter leurs vies et tout ce qu’ils ont construit sans savoir où ils vont ni quand ils retrouveront de la stabilité. Ils veulent simplement une meilleure vie mais ils doivent se battre pour celle-ci simplement parce qu’ils ne sont pas nés dans le « bon pays ».

Alors, je pense qu’on devrait faire quelque chose pour faciliter leurs parcours ou au moins leurs arrivée. Qu’il y ait plus d’aide pour eux car ils le méritent. Ils méritent qu’on les aide à améliorer leurs vies.

S’ils quittent la misère, ce n’est pas pour en retrouver tout le long de leurs parcours et encore à leurs arrivée dans leur nouveau pays.

Auteure : Emelyne, 19 ans, Bruxelles

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