« C’était mieux avant »

« C’était mieux avant »

« C’étais mieux avant. » Cette phrase est utilisée dans de nombreux cas. Par exemple, face à des jeunes, sur leur portable, dans le métro : « Les gens étaient beaucoup plus sociables à mon époque. » Mais n’était-ce pas la même chose avec le journal ?

Ou encore en parlant du niveau scolaire qui baisse inexorablement. Oui, mais il y a eu une nette augmentation du taux de scolarisation, une diminution du taux de mortalité, etc.

Au contraire, ce n’était pas mieux avant : on ne fait rien en ne regardant que vers le passé, il faut avancer vers l’avenir. Je répondrais par cette contre-expression : « Chaque génération se croit meilleure que la précédente et plus sage que la suivante. »

Auteur : Téo, 16 ans, Nivelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

Les jeunes aiment voyager

Les jeunes aiment voyager

Les jeunes aiment voyager à travers le monde afin d’explorer celui-ci et d’apprendre des nouveautés. Certains aiment voyager en hiver pour aller dans des pays chauds. D’autres, à l’inverse, aiment partir en hiver mais cette fois-ci pour aller dans des pays plus froids.

Il y a de nombreux avantages qui s’offrent à nous lorsque l’on voyage. On peut apprendre une nouvelle langue, en savoir plus sur une culture, découvrir un mode de vie ou tout simplement changer d’air.

Le monde est grand et on ne pourra pas le parcourir entièrement même si on voyage tout le temps. C’est une raison, pour moi, de pousser les gens de partir à l’aventure et de bénéficier de tous les avantages qu’un voyage peut nous offrir.

Auteure : Salma, 18 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Découvrez notre rapport d’activités 2022

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Pour Scan-R, 2022 c’est :

  • 1118 jeunes rencontré-e-s
  • 12 rédacteur-rice-s permanent-e-s
  • 97 ateliers d’expression
  • 1 laboratoire social et médiatique
  • 4 dossiers thématiques
  • 10 émissions de radio
  • 1 stage résidentiel
  • 200 textes publiés sur scan-r.be

Scan-R fourmille d’idées, d’activités, de partenariats et de projets, afin de poursuivre notre volonté d’être un média PAR et POUR les jeunes.

Bonne lecture !

Bonne année 2023

Bonne année 2023

Toute l’équipe de Scan-R vous souhaite une bonne année 2023 ✨

Cette année encore, Scan-R continuera, comme le souhaite Corentin, dans son texte publié ici, à « donner la parole à celles et ceux qui la demandent mais ne la reçoivent pas ou uniquement quand cela n’a plus d’importance » ✍️

Que ce soit au travers de nos ateliers d’expression ou de nos projets plus spécifiques (Interculturalité, Genre, ‘Magritte se prête au jeu’)…

Intéressé-e ?

Trouver le job de ses rêves et être confinée

Trouver le job de ses rêves et être confinée

Pour Suzon, 23 ans, l’année 2020 allait être son année, fraîchement diplômée, elle avait envie de croquer la pomme, de réaliser ses objectifs qu’elle s’était fixés, de vivre tout simplement. Les objectifs ont été atteints mais … L’animatrice de la Maison des Jeunes (MJ) de la ville de Soignies, nous explique …

Ça commençait bien !

2020 commence. Nouvelle année, nouveau départ. Fraîchement diplômée en communication, je me fixe trois objectifs : trouver du travail dans le secteur de l’animation socioculturelle, passer mon permis, trouver un chez moi. 25 janvier : j’ai le permis en poche, 28 janvier : je signe mon contrat à la MJ de Soignies en tant qu’animatrice. Je ne pouvais pas rêver mieux. L’année commence très bien. Le 16 mars, comme tous les jours depuis plus d’un mois, je me rends au travail dans la joie et la bonne humeur, je suis tellement heureuse d’avoir décroché ce poste, je me sens si bien dans ce milieu. Mais on me dit que je dois rentrer chez moi et faire du télétravail. Déception. Je rentre chez moi, et je ne vois plus mes collègues ni les jeunes pendant plus d’un mois.

Ça recommençait pas mal !

Le confinement se termine, je peux retourner travailler sur place. C’est l’été, il fait beau, je suis de nouveau la plus heureuse du monde. Trois gros mois se passent très bien, nous mettons des projets en place avec les jeunes, organisons des stages, passons d’agréables moments tou·te·s ensemble et nous essayons de faire abstraction de la crise sanitaire même si nous respectons les gestes barrières. En plus, je réalise mon troisième et dernier objectif … Je trouve mon chez moi ; le 1er octobre, je déménage. Je me dis que c’était un mal pour un bien, et que je l’ai très bien surpassé. Cependant, quand j’écoute les infos, mes espoirs n’arrivent pas à garder la tête haute. Je le sens, un deuxième confinement ne saurait plus tarder. Comme de juste, le voilà qui arrive à grands pas. Le 26 octobre ; on est reparti. Je me retrouve à nouveau chez moi. Vraiment chez moi. Seule. L’été est parti, il a laissé la place au froid, aux feuilles mortes, à des couleurs plus sombres. Ce n’est pas le moment de baisser les bras, ça va aller. Je peux y arriver.

Un vrai nouveau départ, c’est pour quand ?

Le temps passe, mais la situation ne change pas. Je ne sais pas quand je pourrai, de nouveau, travailler en “présentiel”, ce mot qui n’était auparavant pas dans mon vocabulaire et qui maintenant a trouvé sa place. Je me dis que cela ne doit vraiment pas être évident pour les jeunes et puis je me rappelle, je me rappelle que, moi aussi, je suis jeune. Même si cette année est particulière, j’ai quand même réussi à valider mes objectifs. Mais dans le fond, je n’imaginais pas ça comme ça. Je pensais faire plein d’activités avec les jeunes, passer des moments avec eux à rire et discuter, ou même fêter avec mes ami·e·s la signature de mon boulot tant rêvé, ou encore fêter mes 23 ans … Profiter de la vie, tout simplement. Au lieu de ça, je mets des projets en place en sachant que ceux-ci seront sûrement annulés, j’essaie de proposer des activités aux jeunes qui sont surchargés de travail scolaire et qui me lâchent des “vus”, je fais de mon mieux pour leur insuffler du courage, courage que je reçois de mes collègues au quotidien.

Affronter aujourd’hui et croire en demain

Ma motivation yoyote. Certains jours, je me lève pleine d’énergie, décidée à faire bouger les choses, puis d’autres, je suis déprimée par la situation dans laquelle nous vivons et j’ai l’impression que je ne m’en sortirai jamais. Si quelqu’un m’avait dit que ma première année de travail serait comme ça, je lui aurais surement ri au nez. Mais je ne baisse pas les bras, je reste présente pour les jeunes, et je fais mon possible pour réaliser mon travail au mieux. Finalement, être animateur-trice en 2020, c’est faire preuve de réflexion, c’est apprendre à lâcher prise et à faire face à ses angoisses, c’est découvrir de nouvelles manières de travailler, c’est prendre le temps de bien faire les choses, c’est trouver l’équilibre entre la vie privée et professionnelle et le garder, c’est s’accrocher et se prouver à soi-même de quoi on est capable, c’est un défi au quotidien qui, somme toute, nous rend plus fort, et nous prépare à affronter l’avenir.

Auteure : Suzon, 23 ans, Soignies

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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