Lecture, bienfaits et jeunesse

Lecture, bienfaits et jeunesse

Je suis arrivée en Belgique à l’âge de 7 ans. Je ne parlais ni français ni ne savais l’écrire. Heureusement, l’école a mis des choses en place pour moi et j’ai très vite rattrapé mes lacunes.

Par la suite, malgré une progression, il restait et restera toujours des lacunes présentes. J’ai découvert les livres et leur pouvoir magique de voyager en restant chez soi. Ils m’ont beaucoup aidé à progresser aussi bien personnellement, comme dans mes études. Un livre permet de se libérer et surtout de ne plus poser la question pour savoir à quelle catégorie sociale appartient le lecteur.

Mon message aux jeunes est « Lisez, vous n’en tirerez que des bienfaits ».

Auteure : Hajar, 29 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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La détermination intérieure

Vous ne devez jamais abandonner.

Pourquoi tout le monde a droit de s’épanouir, à rêver grand, être heureux tout simplement, et pas vous ?

C’est vrai, lorsque les difficultés arrivent, que nos repères disparaissent, la tendance est de se faire une raison, de continuer à avancer mais dans une autre direction et oublier ses objectifs.

Mais les difficultés sont-elles vraiment des motifs d’abandon ?

Un enfant qui apprend à marcher et qui rate plusieurs fois en tombant sur ses fesses se dit-il : « ce n’est pas fait pour moi, je laisserai mes parents s’occuper de moi toute ma vie et cela fera l’affaire » ?

Non ! La détermination est innée, instinctive. L’enfant commence petit à petit. Jour après jour. Semaine après semaine à comprendre que s’il arrive à se lever, de nouvelles opportunités viendront à lui. Un nouveau monde.

Si vous pensez que vous méritez plus, ne lâchez pas. Plus vous continuez, plus vous êtes déterminés, plus vous aurez une meilleure compréhension de votre objectif, de votre combat et plus d’autonomie personnelle vous aurez.

N’abandonnez pas votre instinct, votre enfant intérieur. Ne restez pas au sol. Aidez-le à marcher et explorer le monde.

Auteur : Marcus, 29 ans, Liège (Origine: Espagne)

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Plus ukrainienne que jamais

Plus ukrainienne que jamais

Je me sens plus ukrainienne que jamais. Même si cela fait 4 années que j’habite en Belgique. Même si c’était un choix de quitter mon pays.

Même si j’ai tout fait pour m’adapter et m’intégrer au maximum ici. Même si je suis moitié ukrainienne et moitié russe, moitié je ne sais pas qui…

L’Ukraine est mon cœur. La terre où je suis née et où j’ai grandi. Là où mon esprit restera pour toujours.

Nous étions pourtant divisés et le 24 février nous a réuni. On a désormais le même but, le même souhait, les mêmes valeurs. Le même espoir. Nous pensons tous que nous allons gagner cette terrible guerre. Pour notre liberté et celle du monde entier. Mais la question est quand ?

Et combien de nos gens vont tomber ? Combien vont encore souffrir ? Combien de morts, encore ? Au début, personne ne croit que cela va durer longtemps… Chaque jour, j’ai attendu de bonnes nouvelles. La réalité, c’est que c’est un film d’horreur. Je n’ai jamais imaginé pouvoir ressentir autant de noirceur dans mon cœur et dans mon âme. Je déteste chaque russe venu dans mon pays pour tuer, voler et violer. Pour la première fois, je me sens capable de tuer pour protéger tout ce que j’aime. Mais dans cette colère, dans cette noirceur, je me perds moi-même. Le plus dur est de voir son impuissance.

J’essaye de transformer cette colère en action. Je suis désormais bénévole pour aider mes compatriotes ici. Je transforme ma haine en amour.

Auteure : Nathaliia, 33 ans, Liège (Origine: Ukraine)

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Mon arrivée en Belgique

Mon arrivée en Belgique

Je suis une Congolaise de nationalité, veuve depuis 2014 et mère de deux enfants. Il y a de cela deux ans que j’ai décidé de venir vivre en Belgique.

Après la mort de mon mari, la situation familiale a subi un déséquilibre total. Du jour au lendemain, je me suis retrouvée qu’avec mes deux filles, avec qui je devais maintenir le niveau de vie qu’elles avaient avec leur père.

Hélas, ça ne tenait pas.

J’ai la chance d’avoir mes deux parents en vie. Grâce à eux, j’ai pu tenir le coup.
Mais comment rester les bras croisés lorsqu’on connait les réalités du pays dans lequel nous vivons ? Voir son père, qui, dans un pays organisé, devrait être à la retraite, se sentir obligé de travailler pour continuer à nourrir sa fille et ses petites-filles ?

Alors je devais trouver une solution, parce que c’était plus à lui de s’occuper de moi, c’était mon rôle de leur apporter mon soutien.

En effet, mon feu mari était Belge mais c’est ma première fille qui a bénéficié de sa nationalité. Et c’était facile, pour moi, de faire une demande de visa pour pouvoir venir m’installer en Belgique, pour que ma deuxième fille puisse en profiter. J’ai réussi mon coup et, ma fille ainée et moi, nous sommes arrivées en Belgique en janvier 2020.

A peine arrivées, nous sommes allées au SAMUSOCIAL (Centre d’hébergement famille et enfants à Evere), où j’ai rencontré des assistants sociaux qui m’ont accompagné à me régulariser après différentes démarches administratives.
Cependant, trois mois après notre arrivée à Bruxelles, je découvre une boule sur mon sein gauche. J’étais immédiatement convaincue que j’avais un cancer du sein. Je venais d’obtenir ma carte orange et ma carte de santé également. C’est comme cela que je suis allée voir l’infirmière du centre où j’étais pour exposer mon inquiétude. Elle finit par appeler le CHU Saint-Pierre pour une prise en charge (des examens médicaux approfondis).

Au final, les résultats tombent. J’ai le cancer du sein.

L’une des plus mauvaises nouvelles de ma vie après la mort de mon mari. J’ai vu mes filles orphelines de deux parents, je me suis vu dire au revoir à mes deux parents en leur disant : « faites l’impossible pour rester en vie jusqu’à mon retour ». Alors, je me dis que c’est moi qui vais mourir et ils n’auront même pas l’occasion de voir mon corps. Je regarde ma fille, je me dis qu’elle aurait dû rester au Congo avec ses grands-parents.

Alors, toutes ces réflexions, avec une prise en charge psychologique parfaite de l’hôpital, m’ont aidé à pouvoir me relever.

Au début, pour moi, tout était bon, parce que tout était pris en charge. Mais comme j’avais pas encore de mutuelle, un examen que je considère comme prioritaire (examen génétique), je ne savais pas le faire à ce moment-là. J’ai fini pas le faire. Entre l’hôpital et les démarches administratives, ma fille qui avait 12 ans à ce moment-là, elle ne voyait que du feu.

Ma maladie a fait naitre un sentiment de rejet absolu vis-à-vis de moi.

Nous avons quitté le centre pour s’installer dans une maison de transit du SAMUSOCIAL, « La Casa Resalto », où j’ai créé des liens avec d’autres personnes qui avaient également des problèmes de santé.

Mon traitement se passe bien. Entre-temps, je m’étais lancée à la recherche d’un chez-moi et je réfléchissais à ce que je devais faire après ma guérison.

Après avoir répondu à plusieurs offres sur IMMOWEB, enfin, j’ai une réponse positive et je dois aller avec ma fille rencontrer le propriétaire pour la signature du contrat de bail.

Arrivées, c’est une dame qui nous ouvre la porte, c’est elle la propriétaire. Après une dizaine de minutes d’échange, elle me fait comprendre, devant ma fille, qu’elle devait réfléchir car elle ne fait pas confiance à ma communauté. J’étais prête à me mettre à genoux, devant ma fille, parce que c’était la première fois que ma fille me voyait dans une situation d’incapacité.

Subir du racisme à ce point, ça reste l’une des difficultés que j’ai eues depuis que je suis en Belgique.

Pour conclure, l’accueil, la santé, l’éducation sont les choses que je garde de très positives en Belgique. Mais, au niveau du logement, qui est très difficile à obtenir, le racisme est très présent et les propriétaires ne se gênent pas. Et pourtant les services publics ont des logements inhabités.

Auteure : Lucienne, 21 ans, Bruxelles (Origine: RDC)

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Perdre la voix

Perdre la voix

Un jour j’ai perdu ma voix.

J’ai commencé à vivre entre des mots et des sons étrangers à ma langue,

Les gens bougent leur bouche,

Et ils disent des mots qui sont chantés,

mais je ne comprends rien,

Je ne pouvait pas parler,

Je ne pouvais même pas dire « maison »,

J’ai perdu ma voix, je suis resté muet,

Je voulais dire, je suis là,

Je suis vivante,

Seuls des grognements sont sortis de ma gorge,

et personne n’a compris,

Ma bouche désespérée a bougé,

Comme les vagues en colère de la mer,

mes yeux semblaient crier,

aussi mon visage,

un cri gestuel,

je voulais tout dire,

Mais seulement rien n’est apparu,

Les autres aussi veulent m’écouter,

Je voulais dire quelques phrases,

« ici il pleut beaucoup »

«il y a un chat perdu»

«Le soleil sur ma peau me manque»

Je voulais poser des questions

« où est la couleur des maisons ? »

« Pourquoi y a-t-il des gens qui pleurent seuls, marchant dans la rue ? »

J’ai perdu ma voix,

Mon âme a été laissée dans un silence imposé.

Auteure : Patricia, Mexique

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