Croire que quitter ses terres natales est un privilège est une pensée assez superficielle. Elle manque de nuance. Puis, pourquoi faire une telle généralisation hâtive ? J’écris cela en pensant à mes parents, mes modèles, mes héros. Mon père aurait pu réaliser un service militaire et ma mère, être professeure. Mais ils quittent leur famille, le Soleil et leurs terres, pour commencer une nouvelle vie en Belgique. Apprendre une nouvelle langue, élever ses enfants et son lot de sacrifices dans un nouveau monde, ces faits inspirent le respect. J’ai eu la chance d’avoir des parents exemplaires.
Je leur dois beaucoup. Sans eux, je ne serais pas là – j’écris ça au premier degré, sans eux, je n’aurais pas survécu à la naissance –. Alors, profitez des instants de bonheur avec vos parents, qu’il soient belges ou pas. Ces personnes prennent le temps de vous loger, nourrir et avant tout, aimer.
Auteur : Bruno, 27 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.