LES PETITS AVIS, EPISODE 28

LES PETITS AVIS, EPISODE 28

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt…, par Camille, 25 ans, Namur

Les parents peuvent le dire, un peu tout le monde. Ma maman le disait. Certaines personnes bossent la nuit, travaillent tard, se couchent donc très tard ou tôt le matin. Ce n’est pas parce que nous pouvons nous lever plus tard que nous n’avons pas d’avenir. Chacun a son rythme. L’avenir est, et appartient, à tout le monde. C’est la liberté de choix, liberté du pouvoir d’agir sur soi.

L’ordre du chaos, par Charles, 33 ans, Barvaux

La beauté de la vie, c’est l’ordre du chaos. L’ordre du chaos car c’est fascinant d’observer les éléments chimiques issus du chaos s’organiser en galaxies puis en systèmes planétaires et enfin au niveau du vivant qui s’adapte lui-même, sur des temps tellement gigantesques que les 10 000 dernières années de l’histoire humaine ne représentent qu’un battement de cil dans des distances inimaginables.

La voix de la masse n’est pas forcément la voix de la raison, par Don, 25 ans, Bruxelles

« Les gens ont peur de ce qui est différent, qui ne rentre pas dans la norme ». Personnellement, je n’ai pas peur d’être différent de la norme. Dans la société actuelle, la masse prime sur la raison. Ce n’est pas mon cas. Je pars du principe que la norme est définie par des gens comme nous, donc elle est réfutable. La voix de la masse n’est pas forcément la voix de la raison.

Auteur·e·s : Camille, Charles, Don

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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Laissez les jeunes chez eux

Laissez les jeunes chez eux

Si je pouvais créer une loi, ça serait d’obliger les juges à pouvoir laisser les jeunes chez eux. J’ai choisi cette phrase car elle me tient beaucoup à cœur, c’est un sujet assez important dans ma vie et il y a des personnes qui m’entourent régulièrement. J’aimerais montrer à tout le monde quelle est notre difficulté, nous les jeunes des centres, comment on peut souffrir et être mis à l’écart car on nous dit souvent : « Vous êtes différents de nous », alors qu’aucun jeune du centre n’aimerait être dans la situation qu’il est.

On ne décide pas de ce qui nous arrive ou nous est arrivé, on fait de notre mieux tous les jours et montrons qu’on est comme vous. On a les mêmes valeurs, pensez juste qu’on a des passés compliqués et que se faire juger ou insulter ou mettre à part nous aidera pas à avancer dans la vie.

On redouble d’efforts pour être comme vous. Par exemple, moi j’ai été violé, abandonné et vu des choses que je n’aurais jamais du voir à cette âge-là. Donc j’ai pu faire des choses regrettables. Ma mère a été à la rue et mon père en prison et tout ça ne m’a pas aidé. J’ai voulu mourir. Je me suis fait vomir.

J’aimerais juste qu’on nous comprenne et nous accepte comme on est, on est les mêmes que vous, juste, on a besoin de votre aide pour avancer. J’ai encore plein de choses à dire mais je vais m’arrêter là.

Auteur : Baptiste, 16 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Être soi-même

Être soi-même

Pour moi, les gens ont peur de ce qui est différent, qui ne rentre pas dans la norme car au fond de nous je pense qu’on fait tous un peu attention aux regards des autres. La société nous y « oblige » avec les réseaux sociaux.

Certaines personnes préfèrent s’habiller comme d’autres pour pouvoir s’intégrer dans leur groupe/univers. Alors que selon moi, chacun devrait être lui-même et non jouer un rôle pour être admis dans notre société.

Donc je trouve que l’on devrait tous apprécier nos propres goûts et oser les montrer plutôt que dissimuler ce que l’on aime pour plaire à des gens qui se foutent de ça.

Je trouve qu’être soi-même est vraiment important car pour certains c’est dur de se trouver une personnalité alors pourquoi la cacher ?

Auteur : Anonyme, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Rentrer dans le moule

Rentrer dans le moule

« Les gens veulent absolument rentrer dans la norme des autres par peur du rejet, des critiques, d’être jugés et par peur du regard des autres ».

Je suis tout à fait d’accord avec cette affirmation. Selon moi, nous avons tendance à vouloir rentrer dans un moule afin de faire partie d’une certaine norme quitte à abandonner, à cacher ou mettre de côté certains aspects qui font de nous la personne que nous sommes réellement.

Nous sommes donc capables de nous faire passer pour quelqu’un que nous ne sommes pas vraiment, simplement dans le but d’être considéré comme « normal » aux yeux des autres et ainsi être accepté de tous.

Je trouve cela dommage de dissimuler nos petites différences qui peuvent être source de jugements alors qu’elles pourraient être utilisées afin de faire de chacun d’entre nous une personne unique et spéciale et non typique et banale.

Auteur : Anonyme, Liège

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Peur de la différence

Peur de la différence

« Les gens ont peur de ce qui est différent, qui ne rentre pas dans la norme ».

Personnellement, je suis en accord avec la phrase ci-dessus. Que la différence soit portée par nous ou par les autres, celle-ci sera susceptible de provoquer des questionnements, jugements ou des rejets vis-à-vis de ceux qui la portent.

La différence est souvent le symbole de ce qu’on ne connaît pas, de ce qu’on ne comprend pas ou de ce qu’on n’accepte pas. Or, ces trois notions sortent les gens de leur zone de confort lorsque ceux-ci y sont confrontés. C’est pourquoi ils peuvent en avoir peur.

Rappelons que les hommes sont de nature sociable et ont donc depuis toujours formé des groupes. Plus il y a de points communs au sein du groupe, plus le noyau de ce groupe est soudé. Ce sont donc ces points communs qui forment la norme du groupe.

Ainsi, lorsque quelqu’un s’éloigne de la norme due à sa différence, la cohésion du groupe avec celui-ci est diminuée. Par conséquent, ceux qui ne rentrent pas dans la norme risque le rejet.

Auteur : Anonyme, Liège

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