Le dilemme du hérisson

Le dilemme du hérisson

Le dilemme du hérisson : situation dans laquelle un groupe de hérissons cherche à se rapprocher afin de partager leur chaleur par temps froid. Cependant, ils doivent rester éloignés les uns des autres sinon, ils se blessent mutuellement avec leurs épines. Bien qu’ils partagent tous l’intention de se rapprocher, cela ne peut se produire, pour des raisons qu’ils ne peuvent éviter.

L’amour est la forme de chaleur à laquelle je fais allusion dans le dilemme du hérisson. L’être humain est un être social qui a besoin d’autres représentants de son espèce pour s’épanouir. Plusieurs types de relations viennent naturellement à se créer pour chaque individu. L’amitié et la famille sont alors des relations qui se créent pour combler les besoins tels que le besoin d’appartenance, le besoin d’estime… 

Alors, pourquoi tombe-t-on amoureux ? Physiquement, nos hormones nous mènent à s’attacher à un seul partenaire sexuel mais aujourd’hui, notre société n’est plus basée sur la pérennité de l’espèce mais sur le bien-être de l’individu. L’amour devient alors un sentiment qui devient obsolète. Il est important de rappeler qu’on a besoin d’amour pour remplir les besoins primaires. L’amour devient alors source de souffrance supplémentaire. La souffrance lié aux sentiments amoureux est une douleur fantôme. Les attentes de l’un et l’autre dans un couple peuvent entrer en contradiction. L’amour sans but véritable devient une addiction et les amoureux sont des drogués. Chaque individu peut être heureux et le bonheur de chacun ne devrait pas dépendre des autres !

Auteur : Mathias, 19 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R. 

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Je suis venu te dire que je m’en veux

Je suis venu te dire que je m’en veux

Au mois de juin 2019, une équipe de Scan-R s’est rendue à l’Institution Publique pour la Protection de la Jeunesse (1) de Saint-Hubert. Elle y a rencontré une dizaine de jeunes. Voici le texte qu’Antoine a écrit. Ce qu’il regrette le plus, ce n’est pas les faits qui font qu’il est là, c’est la distance obligée entre lui et sa maman. Ce qu’il souhaite, c’est sortir, une bonne fois pour toute, de la spirale de la délinquance et suivre une formation.

Reconnaître ses torts

Je suis en IPPJ depuis une semaine tout juste. C’est la quatrième fois que je viens dans un établissement comme celui-ci. Quand le juge m’annonce que je vais retourner en IPPJ. Je suis toujours triste. Cela veut dire que je vais être séparé de ma famille, de mes ami·e·s. Le plus dur, c’est avec ma mère. Elle est très importante pour moi et je sens qu’elle est triste. Chaque fois, je la vois pleurer. Je ne lui jamais demandé pourquoi elle était triste mais je crois que c’est parce que j’ai toujours été avec elle. Ma mère découvre toujours que j’ai fait des bêtises lorsque la police vient à la maison. Elle est en colère et triste en même temps. « Pourquoi tu as encore fait ça ? ». Elle dit que je donne une mauvaise image à mon petit frère. Moi, je suis dégoûté. Je ne dis rien. J’assume les actes. C’est une question d’honneur avec les copains. Je ne les balance pas. Je suis loyal et je reconnais mes torts.

Profil bas

Lors de l’interrogatoire, je pense à mère et mon frère. Je me rends compte que je vais être séparé d’eux. Je fais profil bas devant la police et le juge. Je ne parle que des faits et jamais de mes émotions. Lorsque j’arrive à l’IPPJ, le premier jour, je téléphone tout de suite à ma maman. Je lui explique comment est la chambre. Je lui dis qu’elle me manque et que je regrette ma connerie. Elle ne pleure pas mais j’entends qu’elle est triste. Maman me pose plein de questions sur ce que j’ai fait et elle me dit de réfléchir durant le placement à ce que j’ai fait. Elle m’aide, elle me soutient.

Les visites

Il n’y a que trois appels de dix minutes par semaine. J’appelle donc ma mère parce que je suis loin d’elle et qu’elle me manque. Je sais que pendant deux mois, je ne pourrai pas la voir. À l’IPPJ, nous avons droit à deux visites d’une heure par semaine mais ma mère habite trop loin. Elle ne peut pas venir. Et puis, je n’ai pas trop envie qu’elle me voit ici car mon père, avant, il était en prison. Je n’ai pas envie qu’elle m’assimile à mon père. Mon père, c’est mon père et moi, c’est moi.

Les appels

Durant les appels, je demande des nouvelles de mes 3 frères. Je lui demande qu’elle m’explique ce qu’elle a fait durant la journée. Elle me demande aussi ce que j’ai fait aujourd’hui, ce que j’ai mangé… Ça ne me plait pas trop de raconter mais ça permet de la soulager. Raconter, ce n’est pas mon truc : tous les jours c’est la même chose. On a des cours comme à l’école en groupe, des travaux à faire dans la chambre, du sport. Cela permet de s’occuper.

Dehors

En dehors de mes périodes en IPPJ, je ne suis pas proche de ma maman. Je sors souvent le soir avec mes amis. J’aime me poser avec eux et parfois faire des mauvais coups. Cela dépend. Je n’écoute pas beaucoup pas maman. J’étais un peu con, je devrais l’écouter plus, je ne serais sûrement pas ici. Maman m’encourage à rester à la maison et à limiter les mauvaises fréquentations. Je n’ai pas peur de lui dire que je l’aime et que je tiens à elle parce c’est ma mère et qu’elle le mérite.
Je regrette d’être en IPPJ car je ne suis pas avec elle. Elle ne mérite pas ça. Je culpabilise davantage de mettre ma mère dans cette situation que pour les faits que j’ai réellement commis.

Demain …

Il est temps que tout cela s’arrête. Je n’ai pas envie d’aller en prison. Je veux que ma mère soit fière de toi. L’école, c’est important. J’aimerais y retourner. Je pense suivre une formation en maçonnerie. Mon père était maçon. Il m’a déjà montré son travail et cela m’a plus. Si après, je trouve un boulot. Ce sera plus facile pour moi. J’aurai une vie plus stable. J’espère pouvoir fonder une famille. La solitude, je l’ai connue ici en IPPJ et je ne la souhaite à personne, surtout à mes frères.

 (1) Selon la loi, une IPPJ est un centre fermé pour personne délinquante de moins de 18 ans. Tout en protégeant la population de ces jeunes, ces centres doivent permettre à leurs pensionnaires de se reconstruire, de se réinsérer dans la société, dans leur famille, dans leur école. La vision des jeunes qui y passent et parfois plusieurs mois et parfois plusieurs fois, n’est pas celle-là. Elles et ils y voient plutôt une prison.

Avant de quitter l’IPPJ, gardiens et éducateurs expliquent que si le régime est tellement contraingnant, s’il y a tellement de règles et si elles sont précises à ce point-là, c’est parce que les jeunes qui sont enfermés à Saint-Hubert, ou ailleurs, n’ont plus aucune notion des lois, de ce qu’on peut faire ou pas, de ce qui est admissible ou inadmissible. “En serrant la vis à ce point, on espère que quand ils seront de nouveau libre, ils se rappeleront qu’on ne peut pas faire tout ce qu’on veut…” conclu le chef des gardiens.

La photo qui illustre cet article a été prise à la prison de Mons.

Des détenues ont élaboré, avec l’artiste Olivier Sonck, toute une série de phrases qui garnissent de poésie l’enceinte de la prison. Pour en savoir plus, voyez ce lien.

AuteuR : Antoine, 17 ans, Charleroi

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R À l’ippj de SAint-Hubert

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De l’isolement à la béatitude

De l’isolement à la béatitude

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Barek est heureux : une famille aimante, un travail et un lieu de vie qu’il aime. Pourtant, il s’est longtemps isolé des autres. Pour vivre heureux, je vis caché ? Comme le chantait Renaud ? Il raconte comment il s’est rendu compte que le partage et l’écoute des autres l’ont amené vers le vrai bonheur.

Je me suis isolé des autres sans m’en apercevoir. C’est arrivé progressivement, juste ce qu’il faut pour ne pas le comprendre. C’est en faisant ce texte que la pièce est tombée comme une simple évidence. Je voulais écrire sur la recherche du bonheur, et un des animateur de l’atelier m’a demandé « De quels malheurs veux-tu t’échapper, qu’est-ce qui ne te convient pas dans ta vie ? » Cela m’a profondément troublé : je parle de bonheur, et lui, à cause de la formulation « à la recherche de », il entend malheur. J’ai fait mon examen de conscience, la question était juste : une partie de moi ne reçoit pas assez de vie.

Et pourtant, je suis heureux ! Depuis toujours, je me suis écouté et j’ai agi en conséquence. Je me suis donné les moyens de réaliser mes rêves et mes envies, j’ai vécu ma jeunesse, j’ai voyagé. Je travaille actuellement avec les demandeurs d’asile, ce travail sans routine que j’adore – empli de rencontres et d’humanité – donne du sens et de l’énergie. De plus, j’aime profondément mes collègues. À la fin de chaque mois, je gagne toujours plus d’argent que je n’en dépense. L’endroit où je vis est mon paradis sur terre : du vert, de l’espace, du calme et des bons voisins. Je fais ce qui me passionne. Je suis une personne optimiste et quand quelque chose me dérange dans ce monde, j’agis à mon échelle. J’ai une famille aimante et des amis fidèles. J’ai vaincu ma dernière addiction qu’étaient les écrans. Mais alors, que me manque-t-il pour avoir un bonheur entier et incommensurable ? Plus de relations de meilleures qualités.

La connaissance de soi et mon envie de Vrai, étonnament, m’ont amené vers une phase d’isolement. Toucher intérieurement et réellement son être s’accompagne du fardeau de la lucidité car chaque instant d’authenticité qui est vécu – seul ou en groupe – pousse, la fois d’après, à ressentir la futilité des anciens moments que nous pensions supers… mais qui en fait ne sont rien. De fait, j’ai progressivement préféré rester seul plutôt que de m’ennuyer en écoutant des descriptions interminables de soirées aux émotions superficielles, de relations de faux-semblant, ou pire, de parler en ramenant tout à soi. La problématique, ce n’est pas le manque d’intelligence ou le niveau d’éducation, ce n’est pas le choix des sujets de conversation ou ce que nous faisons, non, c’est l’incapacité à se lier à nos émotions profondes, à être suffisamment honnête pour avoir mal, à avoir assez de lâcher-prise pour s’émerveiller, c’est de ne pas s’aimer assez pour aimer autre chose.

J’ai fait silence pour m’écouter et je suis arrivé dans une impasse, à l’isolement. À présent, je comprends qu’encore mieux écouter ce que les autres ont à dire peut devenir un passage vers une vie mouvante, pleine de force et de partage. N’était-il pas écrit intégralement sur le fronton de Delphes : « Connais-toi toi même et tu connaîtras le monde, connais le monde et tu te connaîtras toi-même » ? Le moment m’est venu de revenir plus fortement dans ce monde avec les autres, merci pour cette question qui marque un tournant sur mon chemin.

Pour atteindre la béatitude, nos âmes ont besoin de toutes les lumières possibles qui sont en chacun de nous. Pour sortir de l’isolement émotionnel, acceptons cette idée et baignons-nous dedans car j’ai la conviction que c’est là que se trouve le suc de la vie avec ses plaisirs simples.

Auteur : Barek, 32 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à la Maison des Jeunes de Tournai (Mazure 14) pendant un atelier Actu & philo. 

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