Ma famille est une maison

Ma famille est une maison

Pour Chiara, la famille c’est un peu comme une maison. Un endroit dans lequel on se sent bien, à l’abri des intempéries, un endroit qu’on peut quitter et retrouver un peu plus tard. Un lieu où tout peut être dit et entendu.

La famille, c’est la chose la plus importante pour moi. La famille est un pilier, c’est elle qui me guide dans le bon sens afin que je réussisse ma vie. Par exemple, sans ma famille, je ne me serais pas dirigée vers l’enseignement supérieur, j’aurais vite fait des études professionnelles pour aller directement travailler. Vers 14 ans, je voulais suivre la filière « boulanger-pâtissier », maman ne m’a pas contrariée. Pour Noël et pour débuter, elle m’a même offert un magnifique livre de pâtisserie pour débuter. Voyant qu’au bout d’un an, je n’avais toujours pas ouvert le livre, elle m’a délicatement fait comprendre que ce métier ne serait pas ma passion. De plus, mes parents m’ont inculqué des valeurs comme l’honnêteté, la politesse, le courage, le respect, la tolérance, la fidélité et la bienveillance.
Ils me guident vers les bonnes choses et les bonnes personnes. Parfois, je me dis que ma famille est oppressante et puis je me rends compte qu’ils trouvent toujours le bon moyen pour me diriger vers les choses les plus positives.

Papa

Mon père est comme moi. Il est la personne que je veux rendre la plus heureuse de ma réussite. Mon père ne parle pas de ses sentiments ou de ses émotions. Il se protège sous une carapace en tournant tout en dérision même les sujets les plus graves. Il ne me dit pas qu’il m’aime mais quand il est fier de moi, je peux le voir dans ses yeux. En cinquième secondaire j’avais cinq examens de passage et tout le monde était persuadé de mon échec, le jour des résultats quand j’ai dit que j’avais réussi, j’ai pu voir les yeux de papa s’emplirent de larmes et de fierté.

Première rencontre

L’année dernière, j’ai rencontré un garçon gentil et drôle. Il louait un appartement et vivait seul. Progressivement j’ai passé de plus en plus de temps chez lui, j’y trouvais une sorte d’indépendance. Au début, maman se disait que je devais être heureuse. Mes parents m’ont laissé faire pourvu que je travaille toujours à l’école, que mon stage se passe bien. Ils comprenaient bien mon désir d’indépendance. Rapidement pourtant, maman s’est rendue compte que je n’allais pas aussi bien que je le prétendais. En effet, ma relation avec ce garçon s’était détériorée, il était devenu méchant et violent.

Les accidents

Un jour, suite à une dispute avec lui et alors que j’étais derrière le volant, il a provoqué un accident en tirant sur le frein à main. Quand j’ai appelé maman en pleurs, elle est venue me chercher avec papa. Je n’osais pas avouer ce qu’il s’était passé mais maman avait des doutes, beaucoup de doutes. Mon copain était revenu chez mes parents avec moi le temps qu’on répare ma voiture. Cela a permis à mes parents de le connaître un peu plus, maman l’observait discrètement et l’écoutait. Puis, papa a eu un grave accident en chutant du toit et là mon excuse pour ne pas retourner chez lui était trouvée, je lui disais que maman avait besoin de moi pour les courses et pour s’occuper de papa immobilisé dans un lit médicalisé.

Discussions

Quelques semaines plus tard, maman a demandé à me parler. Doucement, elle m’a expliqué que ce qu’elle allait me dire ne me ferait pas plaisir mais que c’était parce que papa et elle m’aimaient plus que tout … Bref, il fallait qu’elle me parle. Elle avait bien compris que ce garçon n’était pas pour moi, que nous étions totalement différents et qu’elle avait peur que je sois malheureuse avec lui. À ce moment, ma décision de rompre était prise et je suis allée rechercher mes affaires chez lui et lui dire que c’était terminé. Sans ma famille et sans la bienveillance de mes parents, je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui. Ma famille m’a aidée à surmonter cette épreuve.
Ma mère est comme ma confidente, ma meilleure amie. Elle a compris ce que je vivais avec mon compagnon. Quand mon père a eu son accident, j’ai senti dans ce malheur une délivrance pour moi, j’allais pouvoir quitter définitivement mon compagnon et rester chez mes parents. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment compris l’importance de ma famille. C’est grâce à elle que je m’en sors aujourd’hui et que je termine mes études actuellement. Petit à petit j’ai raconté tout ce que j’ai vécu pendant la période où je suis partie, et mes parents ont pu comprendre les raisons pour lesquelles je n’osais rien dire. Ce garçon a continué à me harceler de messages et même de courrier. Grâce au soutien de ma famille, j’ai tenu bon, je n’ai pas répondu, je n’ai pas cédé à ses belles paroles.

Ensemble

Nous sommes très soudés. Je pense que c’est important. Je pense que pour réussir, il faut se sentir soutenue et bien entourée. Aujourd’hui, je me sens complètement libérée de l’emprise que ce garçon a eu sur moi. Je me sens bien à la maison, c’est un peu comme un cocon et même si maman m’oppresse encore un peu, voulant savoir où je suis quand je pars, si je suis bien arrivée quand je vais quelque part, et me pose encore souvent des questions pour connaître mon moral ou mon bien-être, je sais que ce n’est que par amour qu’elle le fait. Et je lui dis toujours en riant qu’elle doit me laisser vivre … Donc aujourd’hui, je n’ai qu’une envie, réussir mon année et envisager l’avenir sereinement.

Auteure : Chiara, 20 ans

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...
Je suis dépendante affective

Je suis dépendante affective

Quand Louisa aime, c’est fort, très fort, très très fort. Même si elle a appris à se méfier d’elle-même, elle souffre parfois de ce qui pourrait se passer bien plus tard …

Une définition, ma définition

J’ai décidé de parler de dépendance affective, chose qui me touche. Avant d’aller plus loin, voici une définition issue du Journal des femmes : “La dépendance affective désigne un phénomène d’incapacité psychologique à vivre par et pour soi-même. Dotés de peu de confiance en eux, les dépendants affectifs souffrent de ce manque dans tous les domaines de leur vie, et notamment dans le domaine amoureux.” De mon point de vue, la dépendance affective c’est être très attachée à des personnes, les aimer du plus profond de notre cœur, ne pas pouvoir vivre sans elles et ça peut même aller jusqu’à pouvoir mourir pour elles. Tellement on les aime, on les ferait passer avant nous-mêmes. On dit que ce comportement peut être dû au manque d’amour et d’attention durant l’enfance ou à un traumatisme. Cela peut exister en amitié comme en amour. Pour l’instant, je n’ai connu ça qu’en amitié. Cela peut être une grande souffrance pour les dépendants, par exemple, lorsque les gens dont ils dépendent s’éloignent, se disputent avec eux, lorsqu’ils les « remplacent », lorsqu’ils les quittent… Rien que d’imaginer la séparation peut faire souffrir. Plus le temps passe, plus la relation se renforce, et plus la dépendance est forte et donc, plus la séparation va être compliquée. Au moindre petit problème, on panique, se remet en question, s’imagine plein de scénarios dans lesquels on est fautif et où on se fait abandonner. On n’est jamais sûr de ce qu’on est aux yeux de l’autre, on pense toujours être moins que ce que l’autre est pour nous, beaucoup moins. On a toujours des doutes, on se demande si c’est vraiment sincère, s’ils ne sont pas en train de se moquer de nous, si on peut vraiment leur faire confiance… C’est dû à un manque de confiance en soi. Et ça aussi, ça fait beaucoup souffrir les dépendants.

Mathéo

Comme je le disais, j’ai vécu ça dans une de mes relations amicales. Cela s’est passé avec Mathéo (prénom modifié) et c’est la première personne avec qui j’ai eu une dépendance affective. J’avais 12 ans, je jouais à un jeu en ligne avec un ami et il a invité un ami à lui pour jouer avec nous. Il s’agissait de Mathéo. On a joué tous les trois jusqu’à la fin de l’après-midi, puis notre ami commun est parti, il ne restait plus que nous deux. Même si on ne se connaissait pas, on a continué à jouer et on a donc été “obligés” de faire connaissance, parce que jusqu’à présent, les seuls mots qu’on avait échangés étaient les communications pour le jeu. De là, on est devenus amis, on se retrouvait – tous les jours – pour jouer en ligne. Le temps passa, nous sommes devenus meilleurs amis, jusqu’à se considérer comme frère et sœur. J’étais très attachée à lui, c’était la première fois que j’avais une amitié si forte. On se disait des trucs que je n’avais dits à personne auparavant. On s’était promis de toujours être là l’un pour l’autre. On était très fusionnels, comme un grand frère et sa petite sœur. Il était mon numéro un, j’étais sa numéro un.

On se pardonne tout

La particularité de cette relation, c’est qu’elle était à distance. Il habitait en France à 400 km de chez moi. Cela ne nous empêchait pas d’être les meilleurs amis. Je l’aimais comme je n’ai jamais aimé personne, je ne pouvais pas voir ma vie sans lui. Je pouvais me mettre dans des états démesurés rien que pour une dispute, je pouvais pleurer jusqu’à ne plus savoir respirer, en me disant que c‘était la fin, que j’avais perdu la personne la plus importante de ma vie. Parce que oui, c’était vrai, c’était ce qu’il était. On finissait toujours par se réconcilier, s’excuser, se rappeler à quel point on s’aimait et se dire que nous n’allions pas recommencer. Même si c’était sa faute, que j’avais toutes les raisons de lui en vouloir, qu’il me faisait du mal, etc, je lui pardonnais toujours tout. Je l’aimais trop pour lui en vouloir. Après environ un an, j’ai compris que c’était mieux pour moi de me séparer de lui, de m’en éloigner. Mais, malgré ça, je restais quand même en contact avec lui.

C’est la fin

Ça arrivait qu’on se dispute et puis qu’on arrête de se parler pendant quelques jours, puis quelques semaines, et même plusieurs mois. Mais je revenais toujours vers lui pour lui dire à quel point il me manquait. Pour lui rappeler à quel point je l’aimais, à quel point je voulais que ça redevienne comme avant. En général, c’était juste une conversation sans grand intérêt, pour prendre des nouvelles, mais plus on passait de temps sans se parler, plus notre relation se dégradait. Cinq mois plus tard, je lui ai reparlé pour lui souhaiter un bon anniversaire, il m’a simplement remerciée, rien de plus. Ce fut notre dernier échange. J’ai eu beaucoup de mal à me séparer de lui, c’était mon meilleur ami, mon frère, celui qui avait toujours été là pour moi. Au fond, je savais très bien qu’il était toxique pour moi, mais j’étais incapable de vivre sans lui. J’étais littéralement dépendante de lui. J’aurais pu mourir pour lui, donc ça allait vraiment loin.

Naomi, Lisa, Alexandre, Maxence

Aujourd’hui, j’ai toujours l’impression d’être dans cette dépendance affective dans mes relations. Les personnes principalement concernées sont Naomi, Lisa, Alexandre, Maxence… (ces prénoms ont été modifiés) et il y en a d’autres. Au départ, elles et ils ont été ou sont dans ma classe, à l’arrivée ce sont mes meilleur·e·s ami·e·s que je vois presque tous les jours et auprès desquels, une fois de plus, je développe cette dépendance.

Les filles

Naomi et Lisa, je les aime vraiment beaucoup, j’y suis très attachée. Je les connais depuis presque trois ans, on s’est rencontrées à l’école, en première. Au début, nous étions juste camarades de classe, on restait ensemble pendant les récrés, on parlait et rigolait un peu, mais sans plus. En seconde année, il n’a fallu qu’un ou deux mois avant qu’on se rapproche. On était tout le temps collées à l’école, pendant les cours, en ville après les cours, on rigolait tout le temps, on se parlait beaucoup par message, on passait des heures au téléphone. On a appris à vraiment bien se connaitre, on se parlait de nos problèmes… Tout cela nous a beaucoup rapprochées et ça nous a fait nous voir différemment. Bref, on est devenues vraiment amies. Cette année, malgré des classes différentes, on continue à se voir. Au fil du temps, la relation a évolué, jusqu’à ce qu’elles fassent partie des personnes les plus importantes de ma vie. Le temps a fait que je me suis vraiment attachée à elles. Je ne sais pas comment je pourrais vivre sans elles, c’est comme si j’avais vraiment besoin d’elles. Je pourrais tout faire pour elles, pour qu’elles soient heureuses au point qu’elles me rendent heureuse.

Les garçons

Pour Alexandre, ce n’est pas aussi particulier, mais il y a quand même cette dépendance affective. Je l’ai rencontré cette année, il était nouveau à l’école et nous étions dans la même classe. Après quelques semaines, on était déjà très ami·e·s, après quelques mois, il faisait déjà partie des meilleur·e·s. Même si on ne se connait pas depuis longtemps, on se parle de nos problèmes, nous sommes proches. Maxence, je l’ai aussi rencontré dans la classe de première et, cette année, on est toujours dans la même. Au fil du temps, un lien s’est créé. On s’appelait, on parlait beaucoup et on rigolait énormément. Il est lui aussi devenu l’un de mes meilleur·e·s ami·e·s. Maintenant, on se rencontre moins parce qu’il ne vient plus à l’école mais on s’arrange quand même pour se voir, il vient le vendredi après-midi devant l’école pour nous voir et il vient aux sorties qu’on organise. Avec lui la relation est assez particulière, on ne se parle pas trop de nos problèmes personnels ou de sujets très sérieux. Lui, il est plutôt du genre renfermé mais malgré ça, on est toujours dans la rigolade et l’humour. Un lien assez fort nous unit. C’est comme s’il n’y avait pas besoin de parler de ce qui ne va pas, rire ensemble suffit.

Se séparer ?

Pour l’instant, être autant attachée à eux ne me dérange pas, sauf si on se “dispute”, parce que ça peut me rendre très triste. Le gros problème, c’est qu’un jour, à cause du choix des études ou d’un déménagement, on va forcément être amené·e·s à se séparer. Je sais que cette séparation va me faire très très mal, je vais surement beaucoup en souffrir. Ça m’arrive parfois de m’imaginer le moment où cette séparation aura lieu, et à chaque fois, je finis en pleurs, rien que de l’imaginer. J’essaie d’y penser le moins possible, je préfère profiter au maximum tant qu’elles et ils sont avec moi.

Dans la dépendance affective, on illustre souvent le fait d’être attaché de façon fusionnelle à des personnes, mais, et c’est mon cas, à un groupe. Je suis très attachée à chacun·e de nous et surtout au groupe lui-même. Je me rends vraiment compte de cette notion de dépendance quand je vois à quel point je suis attachée à elles et eux, à quel point ces personnes comptent pour moi, à quel point je les aime… Ensemble, elles et ils sont vraiment ma raison de vivre. Impossible d’être si “heureuse” si je ne les avais pas pour rire, avoir autant de “délires”, de fous-rires…

Le problème

Mon problème, c’est que cette dépendance me fait plus de mal que de bien. À dire vrai, je pense que ça ne me fait aucun bien, je pourrais très bien avoir des ami·e·s magnifiques et être heureuse sans elle. Ce que cela m’apporte, ce sont des inquiétudes, de l’anxiété, des problèmes, … Je sais, mais je ne fais rien, qu’en allant consulter un psychologue ou juste en travaillant sur moi, il est possible de mettre fin à ça. Aujourd’hui, j’essaye juste de vivre avec. Je souhaite m’en libérer, et si possible avant de devoir me séparer de mes amis, pour éviter les dégâts que la séparation causera. Même si je n’ai pas peur de revivre d’autres épisodes, comme celui avec Mathéo, je n’écarte pas la possibilité de vivre encore pas mal d’expériences par rapport à la dépendance affective, mais plus au point que ça l’était avec lui. Je l’espère en tout cas.

Auteure : Louisa, 14 ans, Spa

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...
Nouveaux romantiques, actuels et nostalgiques

Nouveaux romantiques, actuels et nostalgiques

Laura se demande qu’elle est non pas “la” mais “sa” définition de l’amour, du coup de foudre. Pour elle, il n’y a pas un mais des amours : l’amour pour une autre personne, pour sa famille, l’amour pour la nourriture… Dans ce texte, elle nous parlera de l’amour entre amoureux.

Les papillons

Certains vous diront que le coup de foudre, c’est lorsque vous ne pouvez plus vous passer de l’autre personne, que vous pensez tout le temps à elle, que vous aimez être avec elle. Pour moi, ça va encore plus loin, c’est lorsque vous avez des papillons dans tout votre corps quand elle est avec vous, que vous avez mal au ventre quand elle vous parle, que vous ne pouvez pas imaginer faire votre vie sans elle. En vérité, il existe beaucoup de définitions de ce sentiment, de ce ressenti, aucune n’est correcte ou incorrecte, aucune ne peut exprimer complètement cette sensation extrême qui mérite le respect absolu.

Je t’aime ?

Trop souvent, les gens jouent avec ce sentiment. Aujourd’hui, « je t’aime », cette phrase magique, est mal ou trop employée. Maintenant, on dit « je t’aime » pour le dire, sans avoir conscience de la puissance de ces mots. Moi, par exemple, je ne le dis pratiquement jamais, je l’ai trop dit à des personnes qui n’ont pas été franches avec moi. Parce que l’amour fait souffrir et on finit par ne plus y croire, pour moi les gestes et la sincérité se font rares. Malheureusement, l’être humain confond désir sexuel et envie d’être, de partager sa vie, avec son congénère. Il est parfois difficile de faire la part des choses. Des garçons ne flirtent avec des filles que pour le cul, il n’y a plus de sentiments et je trouve cela fort dommage. Inversement, du côté des filles, je pense qu’il nous est arrivé de penser que c’était de l’amour véritable alors que ce n’était que sexuel. Parfois, on croit aimer la personne alors que ce n’est juste que de l’attirance physique, cela m’est déjà arrivé de vouloir sortir avec quelqu’un alors que ce n’était que purement physique.

Blessée

Finalement, on finit par être blessée, détruite, parce que ce n’était que mensonge. Je suis plutôt de la vieille époque. Pour moi, l’amour doit être sincère, quand j’aime quelqu’un c’est pour de vrai, il n’y a aucun rôle à jouer dans la relation amoureuse. Il fut un temps où l’amour n’était pas gâché par tant de mensonges, c’était la sincérité, on écrivait des poèmes pour séduire les demoiselles. Maintenant, Roméo abandonne un « je te suis parce que t’es bonne », « ça embrasse et couche avec des filles sans jamais les rappeler”. Aujourd’hui, pour moi, parfois, l’amour est surjoué. Et, le problème, c’est qu’on rencontre énormément de mauvaises personnes qui nous blessent. Si bien que même si on est sincère en face, on finit par ne plus y croire. Je connais une personne qui a été tellement brisée par l’amour qu’elle a fini par ne plus y croire. Trop manipulée, on en vient à être dégoutée et tout ça parce qu’en face, ils pensent que l’amour est un jeu.

On ne joue pas (avec) les sentiments

C’est dangereux de jouer avec le cœur des gens, les mauvaises expériences les changent. Que vous soyez un garçon ou une fille, faites attention à qui vous donnez votre cœur. Ce n’est pas un jouet qu’on peut partager facilement et penser que l’autre personne va vous rendre intacte. Je disais tout à l’heure qu’il n’y a pas de définition satisfaisante de l’amour, que chacun, chacune a sa propre définition. L’amour, pour moi, c’est d’abord faire passer les besoins de l’autre avant les siens. C’est la confiance, pouvoir être soi-même, sans gêne, bref s’accomplir en accomplissant l’autre. Si vous ne partagez pas cette vision, ce n’est pas grave, mais pitié, ne jouez pas avec les sentiments des nouveaux romantiques, même s’ils semblent un peu démodés.

Auteure : Laura, 19 ans, Marche-en-Famenne

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Le sauveur et la victime : ce n’est pas un Disney

Le sauveur et la victime : ce n’est pas un Disney

Compliqué de trouver les bonnes distances entre une jeune femme et un jeune homme, compliqué d’avoir, ne serait-ce qu’une vague idée de ce qu’est ou n’est pas l’amour, compliqué toujours de couper les ponts quand on les a patiemment construits au fil des années …

Jack

Je m’appelle Camille, j’ai 24 ans et je vais vous parler d’une situation que je vis en ce moment et que j’appellerais la relation victime-sauveur. Dans cette histoire, je me positionne en tant que victime. Aujourd’hui, je suis encore en plein travail de déconstruction pour sortir de cette relation toxique. Vers mes 16 ans, moi jeune fille mal dans sa peau, je le rencontre lui, garçon pas à l’aise non plus. Appelons-le Jack. Une amitié se crée et grandit au fur et à mesure des années. On ne le voit pas encore mais une dépendance se mêle à cette amitié. Tous les projets de ma vie sont liés à Jack : je suis dans une équipe d’animation avec lui, il organise les soirées où je vais, mes potes sont avant tout ses potes… Je ne suis pas Camille mais la pote de Jack qui le suit partout.

Confinement …

Un confinement se passe et nous n’avons plus l’occasion de nous voir pendant plusieurs mois. Avant, on se croisait très régulièrement. De mon côté, pendant ce confinement, j’ai pu mettre le doigt sur des problèmes personnels tels que le manque de confiance en moi, l’estime que je me donne, etc. J’ai alors pris la décision d’essayer de mettre des choses en place pour en sortir et aller mieux : aller voir une psychologue, me féliciter plus quand je réussissais quelque chose…

… Déconfinement

Je me retrouve à vivre avec Jack et je ressens une attirance décuplée pour lui. Je lui annonce et on décide de coucher ensemble, régulièrement. Au début, j’ai pris cette attirance pour de l’amour avec un grand A. Cependant, certains points ne collaient pas. La communication n’était pas fluide, je n’osait pas m’exprimer, me sentais jalouse… J’ai ensuite déménagé pour des raisons étranges à notre relation. Je me suis trouvé une autre colocation avec de nouvelles personnes et cela m’a donné de la place pour prendre du recul. Ce recul m’a permis d’identifier la relation toxique qu’il y a entre nous deux : la victime et le sauveur.

La relation

Selon mon interprétation et ma propre expérience, une victime est une personne qui va se rabaisser, ne pas se mettre en valeur et rester dans ce modèle : elle pense s’y sentir bien. Un sauveur est une personne qui va vouloir “sauver” des victimes mais pas de la bonne façon. L’idée c’est que la victime reste une victime pour qu’il puisse garder son rôle de sauveur. Il va vouloir aider la personne, être présent pour elle mais tout en la maintenant dans son malêtre. Souvent, le sauveur et la victime ne sont pas conscients de leurs rôles et de leurs actions. Un exemple typique d’un comportement de victime est que quand elle ne va pas bien, elle se retourne vers le sauveur qui va pouvoir la rassurer. Mais elle ne va pas essayer de sortir elle-même de sa situation. Elle va plutôt aller se réfugier dans le réconfort que lui apporte son sauveur.

Obsédée par mon sauveur

Avec le recul, je me suis rendu compte que dans mon cas, je faisais une obsession sur mon sauveur. Tout mon monde va tourner autour de lui et je vais aller chercher son appréciation en particulier. Je vais prendre ses remarques plus à cœur. Lorsqu’il va dire quelque chose que je vais prendre mal, il ne va pas essayer de comprendre et de me faire comprendre, pourquoi je l’ai mal pris mais plutôt me réconforter, me complimenter, etc. La jalousie est aussi un signal d’alerte que quelque chose ne va pas. Pour moi, la jalousie est synonyme d’un manque qu’on ressent en nous. On est jaloux d’une personne parce qu’elle a quelque chose que l’on souhaite (plus d’argent, plus de charisme, un partenaire plus attentionné…). Dans mon cas, j’étais jalouse des amis de Jack. Quand il passait du temps avec eux, c’est du temps qu’il ne passait pas avec moi. Dans ces moments, il ne me donnait pas d’attention. Je ne suis pas attirée par la personne mais par ce qu’elle m’apporte.

Ne plus s’accrocher aux manques

Plus je m’accroche à ce sentiment et plus je ne veux pas perdre cela. Je vais de plus en plus me limiter, me restreindre et entretenir cette victimisation pour rester dans son estime. Je finis par ne plus être moi-même et à subir tous les moments où je n’ai pas son attention. Le meilleur moyen pour réussir à sortir de ce cercle vicieux est de prendre du recul et du temps pour soi. Même si on n’a pas envie de se retrouver face à soi-même par peur de ce qu’on va y découvrir il est important de le faire. Autant que de se poser la question : “pourquoi je ressens ceci ou cela ?”. Il ne faut pas hésiter à aller chercher de l’aide chez des professionnel·le·s si on ne réussit pas à comprendre. Je pense que chacun est responsable de ses actes et il faut vivre pour soi et non pour les autres.

Auteure : Camille, 24 ans, Forest

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R

Laissez-moi tranquille

Laissez-moi tranquille

Dans quelques jours, Joanne fêtera son dix-septième anniversaire. Jusqu’ici, son chemin n’a pas croisé celui de l’amour et elle ne s’en inquiète pas, ça viendra quand ça viendra. Ce qui est plus inquiétant, ce sont les personnes de son entourage qui la jugent. Ce qu’elle veut, c’est qu’on la laisse tranquille.

Seule (et c’est pas grave du tout)

Bonjour, je m’appelle Joanne, j’ai 16 ans bientôt 17, je suis une fille et je ne suis encore jamais sortie avec un garçon. Est-ce un drame ? Je ne pense pas. La vie a fait que je n’ai pas encore rencontré quelqu’un avec qui, émotionnellement et physiquement, j’ai eu envie d’aller plus loin qu’une simple amitié. Cela ne m’avait jamais posé des problèmes. Cependant, passé un certain âge, des rumeurs ou des idées se forment autour de moi, des déductions totalement absurdes telles qu’« Oh elle n’a pas encore de copain et elle a des copines lesbiennes… Elle est lesbienne, c’est sûr ! » ou encore des sous-entendus comme « C’est quand que tu sors avec un mec… ou alors avec une fille hein ? Ça ne nous pose pas de problème… ». Lorsqu’on entend ces phrases à propos de soi, c’est quelque chose de lourd et de douloureux.

Libre de choisir

C’est en effet triste et décevant d’entendre ou de découvrir que des proches se fassent des idées, affirment des choses sans qu’il n’y ait véritablement de preuves ou de confirmations. Comment ces personnes peuvent-elles se permettre de formuler de telles affirmations, notamment sur l’orientation sexuelle de quelqu’un·e ? Cette personne ne sait peut-être même pas vers qui elle veut aller ? Cette personne n’a peut-être pas, juste, trouvé la bonne personne. Et puis pourquoi ce sujet est-il, à la fois, si tabou et si intrigant ? C’est quelque chose d’intime, de très intime. Laissez les personnes s’exprimer sur leur genre, leur orientation sexuelle quand elles seront prêtes, ne forcez pas les choses. L’identité d’une personne n’appartient qu’à celle-ci. Pour ma part, certes je ne puis confirmer ou ébruiter les rumeurs, car je n’ai toujours pas eu de copain. Cependant, je n’ai que 16 ans. La vie est encore longue. Des occasions, des rencontres continueront à se présenter et puis, même si un jour je faisais la rencontre d’une super fille avec qui il y aurait quelque chose de plus qu’une simple amitié, il n’y aurait finalement rien de mal à cela !

Rester soi

L’important est de se sentir bien avec soi-même et de ne pas se sentir obligée de se trouver un mec parce que ça fait bien ou encore de devoir, à tout prix, se mettre dans une sorte de case désignant une appartenance précise et définitive. Il faut surtout se faire confiance, laisser les personnes s’affirmer quand elles en auront l’envie.

Auteure : Joanne, 16 ans, Orp-le-Grand

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R

Et d’autres décryptages

Fleurir l’humanité

Le plus révoltant dans ce monde, c’est toutes les fois où l’on ne donne pas à l’autre ce qu’on aimerait recevoir, où l’on fait subir ce qu’on ne voudrait jamais vivre. Cette attitude a un nom. Plus...

Soufi mon Amour

Nous sommes au début des vacances et dans quelques jours, nous partons au Maroc.Pour m'accompagner durant ce périple, j'ai décidé d'acheter un livre dont une amie m'a parlé : " Soufi mon Amour "...

La descente en enfer

            Lorsque mes parents partent, il y a toujours une certaine excitation. Je fais les courses avec mon papa, pour tenir une semaine sans manquer de rien. J'aide à charger la voiture pour que...

Ne pas se faire du mal

J'ai envie de faire passer un message. Faites bien attention à vous. Ne vous faites pas du mal, cela ne va servir à rien, je vous le promets. Rien ne change, ça va juste vous faire du mal, et faire...

Coeur sombre

Coeur sombre, sombre de conneries, conneries de jeunesse, jeunesse de délinquant,  délinquance de plusieurs années, plusieurs années noires, noires de fréquentation, fréquentation de cité, cité en...

Liberté et solitude

Je vais vous parler de mon histoire par rapport à la solitude. Je suis une personne très timide. Je ne fais pas facilement confiance. J'ai toujours eu peur du regard des autres, des critiques,...

L’abus sexuel

J'ai décidé de parler de l'abus sexuel car j'espère que cela pourra aider des gens ayant vécu une situation similaire que moi... J'ai subi des attouchements vers l'âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus...

L’adolescence

Il y a cinq ans, je changeais d’école pour la première fois. J’entrais en cinquième primaire. C’était donc une petite école. Je me suis directement intégré. Après un mois plus ou moins, je me suis...

Á toi, qui lis ceci.

A toi qui lis ceci, Qui cache derrière son sourire ses soucis, Qui aire rire de tout et de rien, Qui n'expose jamais son chagrin. Qui souhaite tellement faire le bien autour de toi, Qui finit par...

Le regard des autres

J'ai toujours eu peur de l'avis des autres. Depuis toute petite, je suis conditionnée à leur plaire. Je suis une femme. La société nous contraint de respecter certains codes, styles vestimentaires,...

Média d’expressions
Individuelle et collective
Destiné aux jeunes
En Fédération Wallonie Bruxelles

Scan-R est soutenu par

Pour être informé des activités de Scan-R