Cher extra-terrestre

Cher extra-terrestre

Bonjour,

Nous vivons sur une planète, la vie existe là-dessus à partir de rien et c’est incroyable que tu sois en communication avec moi, « extra-terrestre » ! Des écosystèmes entiers se sont formés pour coexister en harmonie … Nous, les êtres humains, on a réussi à se différencier du reste des êtres vivants grâce à notre capacité à s’adapter, à s’interroger sur le monde, à s’unir et à communiquer. Bon, on domine pour l’instant la Terre entière et c’est vrai, qu’on a toujours cherché à combler nos désirs jamais satisfaits via le pouvoir (qu’on a conquis), l’argent (qu’on a inventé) les religions, les concepts d’idées, la domination, les guerres, bref. Dans la globalité, on peut dire qu’on est capable de détruire notre monde et notre propre espèce et en même temps qu’on a développé des tas de connaissances grâce aux sciences, on a amélioré notre mode de vie grâce aux technologies, on a créé des merveilles artistiques, culturelles et constitutionnelles. Notre histoire est à la fois riche de tragédies et de beauté.

Certains vont te dire que notre monde est perverti menant au chaos, d’autres que nous sommes des créatures intelligentes, peut-être incertaines et imparfaites, mais capable de beaucoup de choses.

On a du pain sur la planche, certes on est plus de 8 milliards, les scientifiques veulent conquérir l’espace et devenir immortels tandis que les injustices se perpétuent et on se tue à travailler ou se droguer, ou vivre dans le monde virtuel pour se débarrasser des problèmes. Il y a toujours dominance et dominés et beaucoup d’entre nous sont malheureux. Et pourtant c’est peut-être l’occasion de donner du sens et d’agir pour préserver nos merveilles.

Auteure : Léa, 17 ans, Bruxelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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Le plus injuste dans ce monde c’est la faim

Je pense que ce sujet n’est pas réservé aux pays en voie de développement. Il touche aussi ici en Occident. Depuis ces dernières années, nombreux sont ceux qui n’arrivent plus à manger à leur faim. On pense que ces problèmes sont réservés à l’Afrique ou l’Amérique latine mais ce n’est pas le cas. Il est aussi présent en Belgique. Le prix des aliments a explosé, les gens sacrifient des repas pour pouvoir vivre.

Les raisons sont diverses : réchauffement climatique, inflation et j’en passe. Je pense que les pouvoirs politiques et les industries doivent se réunir pour résoudre ce problème ensemble. Il est temps de cultiver tout en respectant la planète et nous devons revaloriser le métier d’agriculteur. De plus, les cultures doivent être en accord avec le climat.

Voici mon point de vue, sur ce sujet !

Auteure : Juliana, 19 ans, Bruxelles

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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La pauvreté

La pauvreté

Le plus injuste dans ce monde, Jusdi, 12 ans, Anderlecht

Le plus injuste dans ce monde, c’est la pauvreté car les pauvres ne mangent pas tous les jours, ils n’ont pas assez d’argent pour se faire plaisir et à leurs enfants. Pour les habits, c’est la même chose. C’est inacceptable de laisser des gens comme ça.

Le Bonheur, Nora, 17 ans, Anderlecht

Le bonheur c’est d’avoir un toit, des vêtements, objets etc. Malheureusement, environ 736 millions de personnes vivent en dessous du seuil international de pauvreté. Je suis très consciente de la chance qu’on a et j’en suis reconnaissante. Pour moi, le bonheur c’est d’avoir tout ça. Le bonheur ce n’est pas d’avoir tout ce que l’on désire mais d’apprécier ce que l’on a.

Le plus injuste dans ce monde, Ilham, 15 ans, Anderlecht

Ce que je trouve le plus injuste, c’est qu’il y ait des continents qui n’ont rien à manger, de quoi s’habiller et de quoi se soigner. Il y en a qui ont plus que ce qu’ils ont besoin, alors qu’il y en a non, c’est injuste. Il y a des enfants qui naissent dans la pauvreté alors qu’ils n’ont rien demandé. Il y en a qui n’ont rien et il y en a qui utilisent leur argent pour rien.

Auteurs.es : Jusdi, Nora, Ilham

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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L’injustice : les violences policières

L’injustice : les violences policières

Je choisis de parler de l’injustice car l’injustice commence à devenir de plus en plus fréquente dans le monde, que ça soit l’injustice dans les tribunaux, donc quand ça parle de droits (des droits qui sont enlevés à certains), ou encore avec les policiers. Et c’est ce qui est, pour moi, le plus impactant, car malheureusement, depuis pas longtemps, le nombres de bavures policières augmente et cela se banalise.

Avant de parler de l’injustice, principalement des bavures policières, je vais commencer par vous expliquer ce que c’est une bavure policière. Une bavure policière est une erreur grave commise par des policiers et qui peut être commise sous plusieurs formes. Elle peut être commise sous forme verbale, tel que les stéréotypes ou encore des phrases racistes que les agents peuvent dire. Il y a aussi les discriminations et il y a les bavures policières violentes, c’est ce qui va faire office de notre sujet. Ces bavures sont tout simplement des policiers qui vont rouer des coups ou encore tirer sur une personne qui ne méritait pas vraiment ça. Comme vous le savez, les tirs peuvent tuer directement mais les coups, eux, non donc ces incidents vont majoritairement conduire à des blessures graves et même souvent la mort. Et c’est ce qui va créer une sorte de recul envers les forces de l’ordre. Dans ces incidents, le problème le plus grave est la mort certes, mais il y a aussi le fait que ce sont des agents qui ont commis cette erreur dans leur travail et la responsabilité de la justice. Ce que je veux dire par là, c’est que majoritairement la justice ne poursuit pas les poursuites pénales et c’est, donc, ça la source des émeutes. Je ne fais pas l’apologie des émeutes, mais c’est la réaction d’une tristesse incontrôlable, d’énervement et d’injustice qui fait naître ce comportement.

Dernièrement, il y a eu la mort du jeune Nael en France. Et, en Belgique, il y a eu ADIL, MEDHI, MARWA ou encore IBRAHIMA qui est le plus impactant, avec ADIL, car tous les deux venaient d’Anderlecht et à ce moment-là j’habitais dans cette commune et IBRAHIMA faisait partie de mon club. Afin de vous mettre dans le contexte, j’aimerais vous racontez deux histoires :

Premièrement, je vais raconter l’histoire du jeune Ibrahima, qui faisait partie de mon club de foot qui est le FEFA. Ibrahima est un jeune de la FEFA qui est mort, il était d’origine guinéenne et avait seulement 23 ans. Un soir, il se balade simplement et il s’arrête lorsqu’il aperçoit des policiers en train de malmener quelqu’un. Il décide donc de filmer. Et les policiers décident de l’embarquer et l’ont ramené au commissariat de Gare du Nord. Là, ils ont tapé le jeune et, après cela, ils l’ont ramené dans l’ambulance à l’hôpital parce qu’il était dans un état critique en disant qu’il avait fait une simple overdose mais la vraie vérité n’est pas cela. Et il est mort. Voilà donc comment s’est finie l’histoire d’un jeune qui a côtoyé les mêmes locaux que nous. Je ne sais pas vous, mais cette histoire me rappelle la même histoire que la maman qui s’appelait SOUROUR qui, elle aussi, a été tuée dans une cellule par des policiers.

Deuxièmement, je voulais raconter l’histoire du jeune Adil, qui était seulement âgé de 19 ans et qui était très souriant et toujours content de rendre service. Mais, le 10 avril 2020, le jeune motard a pris son scooter, sans doute pour se faire plaisir, et acheter des victuailles pour regarder un film, comme disait ses amis. Ce jeune est mort, percuté à pleine vitesse par un véhicule de police qui venait en contresens et à très grande vitesse. La mort de Adil me concerne en quelque sorte car il venait du même quartier que moi. Mes grands frères et mes amis le connaissaient très bien et savaient que ce n’était pas un jeune méchant ou encore insolent. A l’inverse, il aimait faire du bien, était poli et il rendait même des services sans jamais refuser.

Et puis, malheureusement, les policiers vont s’étonner du fait qu’il y ait des émeutes, qu’elles soient violentes ou non. Mais lorsque on y pense réellement, la vraie source de ces émeutes sont les policiers qui ne font pas leur travail, qui est de nous protéger, et qui font totalement l’inverse ! Mais attention, je ne dis pas que tous les policiers font mal leur travail, car, certes, il y a des mauvais policiers qui commettent des erreurs, qui sont peut-être pardonnables, par la justice mais, pour la famille de la victime, cela ne sera jamais justifié et jamais accepté. Car nous-mêmes, lorsque nous perdons un proche, nous sentons un manque et personne ne peut s’empêcher de pleurer parce que la personne nous tient vraiment à cœur donc je ne vous laisse même pas imaginer la souffrance des familles qui ont perdu un de leur proche à cause de policiers.

Lorsque nous entendons ces histoires, nous trouvons ça triste mais nous ne pensons pas au fait que des parents, des sœurs, des frères endeuillés vont devoir vivre avec ça. Et c’est ce qui est le plus triste, hormis le fait que les policiers qui sont là, pour de base, nous protéger font totalement l’inverse en tuant des jeunes. Comme l’a dit le rappeur Booba, les émeutes sont les abcès qui devaient péter.

Auteur : Wa’el, 15 ans, Anderlecht (avec l’aide de Don)

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

Injustice, préjugés et désespoir…

Injustice, préjugés et désespoir…

Durant les animations réalisées sur le thème de la Migration dans les écoles secondaires, et suite au témoignage de Sanaz, une jeune femme qui a migré en Belgique, il y a 4 ans, suite au régime dictatorial de son pays d’origine, nous avons demandé aux élèves ce qui les avait touché, les messages qu’ils souhaiteraient faire passer aux jeunes qui liront leurs écrits et aux migrant.e.s de Belgique…  Voici quelques réponses…

Nous sommes tous de près ou de loin liés à la migration, par JD, 19 ans, Bruxelles

Personnellement, je n’ai pas réellement conscience de la migration, je ne me sens pas réellement concerné or c’est assez paradoxal vu que mes parents sont venus en Belgique et ont tout battis pour moi. Tellement, j’ai bien grandi en Belgique, j’ai même oublié tous les sacrifices effectués. Et je voudrais faire comprendre à toutes les personnes qui vont lire le texte et qui ne se sentent pas nécessairement concernées, je voulais juste faire passer comme message que nous sommes tous de près ou de loin liés à la migration, du coup ne l’oublions pas.  

L’injustice, par Oumaira, 18 ans, Bruxelles 

J’ai envie de parler de l’injustice car c’est un sujet qui me touche beaucoup. Je trouve que dans nos sociétés nous laissons passer trop de choses, nous fermons les yeux, nous ne réagissons pas. Les personnes étrangères sont trop mises de côté ou sont différenciées par rapport aux autres. Ils n’ont pas beaucoup de privilèges alors que ce sont des humains comme tous les autres qu’ils soient noirs, arabes, blancs, asiatiques, … On est tous les mêmes et nous devrions tous être égaux.  

Je voulais parler de ce sujet car moi qui est d’origine marocaine, donc étrangère, j’ai déjà vécu ce genre de situations d’injustice et je sais à quel point cela fait mal. On se sent rejeté, pas aimé et pas compris.  

Donc chacun de notre côté, nous devrions faire des efforts, essayer d’intégrer chaque personne ! 

Les regrets, Jean-Gabriel,18 ans, Bruxelles

Je souhaite parler des regrets que l’on peut éprouver après une expérience comme cela, je suis une personne qui en 18 ans d’existence n’a jamais eu de regrets et qui a fait les choses sans marche arrière. Cela me touche car avoir des regrets lorsqu’on fait un choix est la pire chose au monde, mentalement vous commencez un combat et cela reste ancré en vous jusqu’à la fin de votre vie. Je pense que si un refugié regrette son choix, il ne pourra pas revenir en arrière et repensera à ce choix fait en ayant toujours la pensée du “et si j’avais ça”.  

Les préjugés, Anonyme, Bruxelles

Il y a toujours eu des préjugés par rapport à ce que l’on ne connait pas ou ce que l’on ne comprend pas, mais le principe de cela c’est de se protéger mais ce n’est pas la bonne manière de le faire. Il faut savoir aller vers l’autre pour au minimum se faire une idée. Personnellement, je suis née en Belgique mais j’ai des origines magrébines. Je n’ai pas subi de préjugés. Mais je pense que c’est parce que je n’ai pas une “tête d’arabe”. 

Ce que je leur dirai, Miraze, 19 ans, Bruxelles

Ne jamais désespérer, qu’ils soient fiers d’eux et de leur parcours qui n’a sans doute pas été facile. Ne baissez pas les bras, vous avez déjà fait la moitié du chemin, saisissez cette chance et faites-en sorte de transformer cette douleur en votre force. Je sais que s’intégrer dans un pays sans aucun repère c’est dur mais ne restez pas seul à vous abattre sur votre sort. Sortez et découvrez le monde qui vous entoure. Quand on veut, on peut, alors ayez confiance en vous.  

Faites-en sortes d’évoluer chaque jour pour construire un avenir meilleur.  

Soutien, Anonyme, Bruxelles

La migration est un sujet qui touche plus de personnes qu’il n’y parait, notamment dû au fait qu’on peut fréquemment croiser des migrants dans la vie de tous les jours ou même des personnes dont les parents ou grands-parents sont issus de l’immigration. Il faut soutenir ces derniers et les accepter car ils ont déjà assez enduré.

Never give up, Noah, 18 ans, Bruxelles

J’ai été énormément choqué par le sujet de la migration car j’ai pu entendre le témoignage de Sanaz. Le fait qu’elle ait traversé plusieurs pays et tenter d’obtenir des droits, je trouve ça courageux.

Par rapport à moi, mes parents ont quitté la « République démocratique du Congo » pour venir ici et grâce à Dieu, ils s’en sont bien sortis. Aujourd’hui, ils ont la nationalité belge mais ils n’oublieront jamais leurs racines.

Le message que j’ai à faire passer, c’est de toujours prier car Dieu vous accompagnera dans vos projets et vos combats, croyez-moi ! Pour conclure, n’oubliez jamais vos racines et ayez toujours confiance en Dieu.

Auteur·e·s : Melyna, Benoit, Yann, Axel, Anonyme

Ces petits avis ont été écrits lors de différents ateliers Scan-R

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