L’art d’apprendre

L’art d’apprendre

J’ai pas de talents… je me suis souvent dit que je n’avais pas de talents, car je n’avais d’expertise dans aucun domaine ni la danse, ni l’art, ni les sciences ni les maths mais juste quelques connaissances.

Cette phrase, « Je n’ai pas de talents » me mine un peu le moral car autour de moi, il y avait une multitude de personnes passionnées. Alors, j’ai réfléchi à nouveau pour optimiser mes mots.

J’ai alors affirmé que mon talent était la curiosité.

Oui, j’ai toujours cru en ma curiosité, non pas mal placée, mais bien dosée à juste titre car elle m’a bien souvent amené plus loin que je ne l’imaginais.

Si je n’avais pas été curieuse, combien de portes seraient restées fermées ? Combien de personnes n’aurais-je pas rencontrée et combien de fois n’aurais-je pas essayé ? C’est ma curiosité qui m’éveille et m’active, qui me relève quand je tombe avec l’envie d’aller plus haut, de faire plus d’efforts.

Ma curiosité me ravit, elle prend soin de moi et m’accompagne chaque jour car une journée est une surprise de la vie.

Ma curiosité m’a appris à vaincre ma timidité. Elle m’a permis de voir des choses que je n’avais jamais vues, des trucs que je n’avais jamais faits, ni entendus. Je pense que pour les grands timides, avant de pouvoir oser, il faut apprendre à être curieux, à questionner son identité pour mieux se connaître et s’intégrer avec les autres. Il ne faut pas confondre la curiosité avec la peur car c’est résister à la vie. La vie est une expérimentation dont seul toi est l’artiste. Alors donne lui les couleurs que tu veux et les traits que tu souhaites !

Je vous souhaite d’avoir une vie riche en couleurs et images car parfois quand les mots ne se trouvent plus, et se cherchent, les tableaux, les photos sont des souvenirs inépuisables.

Auteure : Soha, 25 ans, Nivelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Et d’autres récits

L’art d’apprendre

J’ai pas de talents... je me suis souvent dit que je n’avais pas de talents, car je n’avais d’expertise dans aucun domaine ni la danse, ni l’art, ni les sciences ni les maths mais juste quelques...

LES PETITS AVIS, EPISODE 128

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Mes 3 lois pour Verviers

Durant un atelier à Compas Format, nous demandions d’inventer des lois. Dans quel but ? Améliorer le quotidien des Verviétois. 1. Faire les courses ne devraient pas être coûter aussi cher. Faire les...

Le climat des nouvelles

J’ai toujours cru au beau temps car le soleil nous apporte vitalité et vitamine D. Il est bon pour le moral et nous laisse vivre des jours heureux. Synonyme de renaissance et de floraison. Le beau...

Ce que j’aurais aimé savoir + tôt

Au mini-moi du passé, j’aurais aimé pouvoir te dire… Tu n’as pas l’obligation de donner du temps et de l’énergie à des personnes qui n’en valent pas la peine, même si ce sont tes « copains », si...

Dessiner = échappatoire

Des larmes sèchent sur certains dessins.Des feuilles déchirées par la colère.Des couleurs de partout pour la bonne humeur.Des œuvres qui ne veulent pas toujours dire quelque chose pour les...

LES PETITS AVIS, EPISODE 127

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Aimer être seule

Lorsque je suis seule, je me sens en paix et tranquille. Au début, cela n’a pas toujours été le cas mais avec le temps, j’ai su apprécier ma propre compagnie. Savoir rester seul, c’est quelque chose...

Damné

DAMN. est le quatrième album studio de Kendrick Lamar. Il est sorti en 2017, quelques mois après l’élection de Trump pour son premier terme. Très rapidement, il fut salué par les critiques : du...

Un vrai rappel à la compassion

Sorti en 1829, Le Dernier Jour d’un Condamné est une œuvre majeure de Victor Hugo et du siècle où elle est parue. Le titre décrit l’œuvre. Celle-ci raconte, sous forme d’un journal intime, la vie...
Dessiner = échappatoire

Dessiner = échappatoire

Des larmes sèchent sur certains dessins.
Des feuilles déchirées par la colère.
Des couleurs de partout pour la bonne humeur.
Des œuvres qui ne veulent pas toujours dire quelque chose pour les autres.
Parmi tous ces traits déposés ou jetés sur leur support, beaucoup ont une signification.
Cela permet de s’exprimer sans forcément parler, exposer des émotions, des sentiments.
Chacun a sa manière de montrer qu’il est là, qu’il existe, qu’il est humain et qu’il a des sentiments.

Auteure : Anonyme, 17 ans, Verviers

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Et d’autres récits

L’art d’apprendre

J’ai pas de talents... je me suis souvent dit que je n’avais pas de talents, car je n’avais d’expertise dans aucun domaine ni la danse, ni l’art, ni les sciences ni les maths mais juste quelques...

LES PETITS AVIS, EPISODE 128

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Mes 3 lois pour Verviers

Durant un atelier à Compas Format, nous demandions d’inventer des lois. Dans quel but ? Améliorer le quotidien des Verviétois. 1. Faire les courses ne devraient pas être coûter aussi cher. Faire les...

Le climat des nouvelles

J’ai toujours cru au beau temps car le soleil nous apporte vitalité et vitamine D. Il est bon pour le moral et nous laisse vivre des jours heureux. Synonyme de renaissance et de floraison. Le beau...

Ce que j’aurais aimé savoir + tôt

Au mini-moi du passé, j’aurais aimé pouvoir te dire… Tu n’as pas l’obligation de donner du temps et de l’énergie à des personnes qui n’en valent pas la peine, même si ce sont tes « copains », si...

Dessiner = échappatoire

Des larmes sèchent sur certains dessins.Des feuilles déchirées par la colère.Des couleurs de partout pour la bonne humeur.Des œuvres qui ne veulent pas toujours dire quelque chose pour les...

LES PETITS AVIS, EPISODE 127

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc...

Aimer être seule

Lorsque je suis seule, je me sens en paix et tranquille. Au début, cela n’a pas toujours été le cas mais avec le temps, j’ai su apprécier ma propre compagnie. Savoir rester seul, c’est quelque chose...

Damné

DAMN. est le quatrième album studio de Kendrick Lamar. Il est sorti en 2017, quelques mois après l’élection de Trump pour son premier terme. Très rapidement, il fut salué par les critiques : du...

Un vrai rappel à la compassion

Sorti en 1829, Le Dernier Jour d’un Condamné est une œuvre majeure de Victor Hugo et du siècle où elle est parue. Le titre décrit l’œuvre. Celle-ci raconte, sous forme d’un journal intime, la vie...
La fable de la jeunesse

La fable de la jeunesse

J’ai peur pour l’avenir, pas parce que je ne serai plus un enfant mais parce que le dieu qui régit notre monde c’est l’argent.
L’argent ne devrait être qu’un outil, pas la chose que l’on désire le plus dans une vie.
Par leur petit capital économique, la jeunesse est muselée et museler la jeunesse c’est museler un futur pas si lointain.

Aujourd’hui, j’ai 24 ans et c’est la première fois que je représente ma génération de toute ma vie.
Je croyais en l’école, je croyais que quand j’allais sortir, je serais prête à l’emploi et à, enfin, m’intégrer.
Le résultat est quand je suis sortie j’ai découvert que j’étais dans une bulle et que plein de monde autour de moi était à l’agonie.
J’ai passé toute ma vie à donner du sens à mon travail.
J’ai dédié ma vie à mon insertion et le sens je ne l’ai jamais trouvé.

Je n’ai pas besoin d’histoires sur une vérité enjolivée.
Nous avons besoin de vrai pour donner du sens à nos journées, à nos vies, à cette société entière.
Pour défendre non pas un capital mais des humains de chair et d’os, de sentiments et de vie.

Auteure : Julie, 24 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS DU LABORATOIRE SOCIAL ET MEDIATIQUE 2024.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre livre

Jeunes, entourés, mais si seuls

Jeunes, entourés, mais si seuls

Jeune, toujours entourée, pourtant je me sens si seule.
Jeunes, toujours entourés,
Pourtant, on ressent tous ce vide, ce vide qui nous fait trembler.
Elle est trop belle, elle, cette fille, ce modèle,
Moi, j’voudrais juste avoir un corps pareil.
Et lui, là-bas, si loin, à Bali,
Il sourit, il vit, il brille sans répit.
Il vit sa meilleure vie, Lui.
La chance, qu’on dit. La chance… ou l’illusion,
Parce qu’au fond, c’est qu’une projection. Et on le sait.
Ah… Instagram, cette vitrine en couleurs,
Où chaque post respire le bonheur,
Des cœurs, des sourires, des clichés parfaits,
Mais ce sont des masques, et on le sait.
Génération « tout va bien », mais tout est faux,
On maquille nos peurs sous des filtres beaux.
On est heureux, enfin, sur l’écran,
Mais dans le réel, c’est le néant.
On prétend, tous, c’est ça le jeu,
Semblant d’être forts, semblant d’être heureux,
Mais ce qui est sûr, c’est qu’on est courageux.
Les réseaux, c’est beau, mais c’est si faux,
C’est faux, si faux qu’on s’y perd un peu,
Si faux qu’on y croit, qu’on s’y attache,
Et qu’on se détache du vrai, hélas.

Mais un jour, la lumière change de ton,
Ton fil d’actu devient une sorte de prison,
Fini les plages, fini les selfies souriants,
Maintenant c’est place à la douleur, aux cris, au sang, désillusion.
Des familles brisées, des enfants ensanglantés, des femmes violées, des familles
déchirées, des vies gâchées.
BAM, la réalité nous éclate en plein cœur,
On n’était pas prêts, pas prêts pour l’horreur.
On absorbe tout, tellement trop vite, et si fort,
Chaque image, chaque mot, devient un ressort.
Ça nous touche, ça nous tort, ça nous détruit.
Et parfois ça réveille des blessures enfouies.
Les traumas, ces ombres qu’on croit enterrées,
Mais qui ressurgissent au moindre coup porté.
Tu lis un mot, tu vois un visage,
Et soudain, ton passé refait naufrage.
Les traumas, ça te ronge, ça te prend,
Te laissant debout mais mort lentement.
Ça t’arrache ce que t’étais, ça te brise à jamais,
Et parfois, ça te fait devenir ce que tu détestais.
Les traumas, ça tue sans faire de bruit,
Ça détruit des vies, ça éteint des nuits,
Ça te fait survivre, pas vivre vraiment,
Et ça fait de toi un fantôme vivant
Les adultes, ils disent qu’on est chanceux, qu’on a tout,
Mais ce « tout » nous écrase, nous pousse à genoux.
Une génération qui porte le poids du monde,
Un monde trop bruyant, trop dur, trop immonde.

Alors, aujourd’hui, je vous le dis ici,
On est cette jeunesse écorchée,
Qu’on se soutienne, qu’on arrête de mentir, qu’on arrête de se mentir.
Et nos blessures, faut les laisser guérir.
Nos cœurs brisés peuvent recoller leurs morceaux.
On est là, ensemble, face au miroir,
Venez, aujourd’hui, on reprend notre espoir.

Auteure : Tigist, 24 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre livre

Je pars

Je pars

Enfant nègre, fils d’un émigré,

Bien loin du littoral à la recherche du Saint Graal.

Je pars, dans l’espérance de repêcher,

Un avenir bien meilleur que ce qu’offre la mer au filet des pêcheurs.

Je pars dans une aventure captivante à travers l’océan Atlantique. Les eaux cristallines se mêlent au bleu profond de l’horizon, tandis que les vagues rythment le voyage en pirogue. C’est un périple rempli de défis et de beauté naturelle, où chaque kilomètre parcouru raconte une histoire unique de courage et de détermination.

Je pars, mon cœur ne supporte plus de revenir dans cette injustice et misère.

Alors ce soir je m’en vais sur le chemin de l’Atlantique.

Je pars dans le doute de perdre ma vie. L’Atlantique peut être très dangereux et les conditions maritimes peuvent changer rapidement et rendre la navigation difficile.

Je pars et ne saurais te dire quand je reviendrai…

Ne m’attends pas pour déjeuner ou dîner, car à vrai dire, je ne sais si je reviendrai vivant.

Je pars, très loin de cette injustice. En voulant être juste sans tomber dans l’injustice. Je me retrouve sans papier et c’est pas juste. Vouloir fuir l’injustice me met dans une situation injuste.

Je pars pour me refaire.

Je sais pas si je peux le faire.

Je pars pour une transformation pour le faire. Je pars et je tombe dans un transfert.

Je pars pour devenir un infirmier exemplaire mais, je sais pas si on va me payer mon salaire. Je pars pour ensuite me retrouver dans un autre hémisphère.

Je pars en avion comme les pigeons en l’air. Je pars pour ne jamais revenir. Je sais pas quand est ce que je vais revenir. Je pars pour construire mon avenir.

Je sais pas quand cette aventure va finir. Je pars et je tombe dans une vie sans savoir si je vais m’en sortir. Je pars.

Auteur : Boubacar, 18 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre livre

La peur nous divise-t-elle ?

La peur nous divise-t-elle ?

Ne sous-estimons pas le poids des mots. Il y a dans ce vaste monde, des mots d’amour, de paix et de bienveillance. Il y a aussi des mots qui froissent, qui blessent et qui cassent. Dans les mots qui cassent, il y a des mots qui instaurent la peur. Une peur déraisonnée qui place la méfiance dans les yeux des gens. Elle nous divise peu à peu, sans s’en rendre compte. Et quand hier, nous avions encore la main et le cœur liés, ces mots de peur coupent ce lien.

Mais, ne voyez-vous pas que ces « hautes » personnes cherchent à nous diviser ? Nous rentrons dans leurs propres jeux sinueux. Si nuageux, le chemin est devenu capricieux. Car à n’importe quel prix, ces gens remueront les terres et les cieux pour nous blesser. La couleur de la peau, la forme de notre corps, la texture de cheveux font partie intégrante de notre identité, cela nous rend beau et différent. Ce que nous sommes ne devrait pas être utilisé comme excuse pour glisser la peur dans le coeur des individu·e·s.

Auteure : Sarah, 21 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre livre