Garde la tête haute

Garde la tête haute

Il y a encore quelques mois, j’avais peur de la mort. Et s’il y a bien quelque chose que j’ai appris, c’est qu’elle peut frapper à tout moment, car il y a maintenant 3 semaines qu’on m’a diagnostiqué un cancer du côlon. C’est à ce moment-là que j’ai compris que la mort n’était qu’une étape qui faisait partie de notre vie à tous, peu importe par quel moyen.

Avant, jamais je ne disais avoir peur de la mort. Je me disais plutôt : « Qu’est-ce que serait ma vie sans telle ou telle personne ? » et je passe des questions qui, au final, ne m’ont servi à rien. J’étais cette fille qui s’inquiétait beaucoup pour les autres et jamais pour elle, à part pour son avenir. Chaque jour, je me demandais : « Que va-t-il m’arriver demain ? Que va-t-il m’arriver jusqu’à ce jour horrible ? ».

Alors, si j’avais un conseil à vous donner, ce serait de vivre au jour le jour, peu importe ce qu’il se passe, et de garder la tête haute.

Auteure : Amandine, 17 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Le Kintsugi

Le Kintsugi

Si j’étais une oeuvre d’art, je serai un vase kintsugi.

Le kintsugi est un art traditionnellement japonais, celui-ci consiste à recoller un vase, un bol en porcelaine avec une colle d’or. Par ce processus, non seulement on montre l’intérêt de la pièce originale (plutôt que de la remplacer) mais également la beauté de la fragilité, de l’accident de cette pièce. Le résultat est sans égal : une pièce qui a plus de vécu, plus de valeur, plus d’amour et une résistance nouvelle.

Cet art, pour moi, est une magnifique métaphore de ma vie. Pour mes plus jeunes camarades, je vous souhaite de vous souvenir que la beauté peut résider dans ce que vous faites de vos moments de brisure. Pour ceux qui sentent qu’ils n’ont pas eu d’accidents alors réjouissez-vous et soyez la colle d’or pour les autres !

Auteure : Gabriela, 27 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Ma force

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Je m’appelle Iliana, j’ai 17 ans et j’ai vécu pendant quelques temps dans la merde, où j’ai bien galéré, avec mon frère et mon père.
Des moments de grande solitude où j’ai appris à me retrouver avec moi-même et à réfléchir sur ma situation. Personne nous aidait vraiment et j’ai fait face à la réalité et la dureté d’être « SDF ». Mon père faisait tout pour nous mais compliqué quand y a plus de solution.

Ma maturité a élevé, ma vision des choses a changé, ma peur a diminué, et mon amour et mon respect ont grandi. C’est là aussi où tu te rends compte que les petites choses ont de la valeur. Mais c’est aussi dans cette situation où tu découvres que les personnes que tu rencontres ne sont pas toutes des bonnes âmes.

J’ai aussi beaucoup de fierté et confiance en moi après avoir traversé tout ça. Je me sens mieux avec moi-même, j’ai pris énormément de sagesse, force pour continuer à traverser les épreuves qu’une vie va me donner.

Auteure : Iliana, 17 ans, Saint-Servais

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

La perte

La perte

J’ai toujours eu peur de la perte. Quand j’étais petit, il s’est passé beaucoup de choses. 

Petit garçon avec un faux sourire, avec un style différent des autres.

Passion pour le foot, la danse et le parcours.

J’ai pas vraiment des moments de joie dans ma vie.  Le jour où j’ai appris la douleur de perdre un proche, la douleur d’être rejeté, négligé, j’ai compris à quoi ressemblait la vie des grands. J’aurais juste préféré ne pas naître, plutôt que de souffrir en silence, cacher mes émotions, endurer les épreuves de la vie.

J’ai perdu mon père quand j’avais 13 ans. Les adultes ne voulaient pas que je le sache. Ils savaient à quel point je tenais à lui. Cela fait deux ans qu’il est mort. Une balle entre les deux yeux. Je ne sais pas combien de temps cela prend de faire un deuil. Mais là, il est plus que temps. J’en ai marre de baisser les bras, de souffrir, d’être rejeté, d’être mis à l’écart.

J’ai parfois juste envie de dormir et ne plus me réveiller.

Auteur : Antonio, 15 ans

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J’ai subi des attouchements vers l’âge de 7 ou 8 ans, je ne sais plus trop, par un autre enfant un peu plus âgé que moi. Cela a duré une année, peut-être un peu plus. Dans ma tête, c’était de ma faute, j’avais accepté alors, cela voulait dire que j’étais consentante. Á chaque fois, j’avais honte. Je me sentais salie. Mais je n’ai jamais rien dit, pendant des années. Plus tard, ma mémoire a même commencé à effacer les événements, en tout cas les détails. Je n’en ai pas parlé par honte, même le jour où j’ai appris que ma mère avait vécu quelque chose de similaire.

Mais un jour, avec ma mère, nous parlions de plein de choses. J’ai soudainement eu envie de lui raconter. Au lieu de me taire comme à chaque fois, je lui ai tout dit. Je pense que je ne me suis jamais autant libérée qu’en le faisant. Elle ne m’a pas jugé, ni elle, ni les autres qui l’ont appris par la suite. J’ai compris : ce n’est pas de ma faute.

Si j’avais un message : ce n’est pas de notre faute, nous sommes des victimes. Personne n’a à avoir honte. Depuis, j’avance, j’évolue, je guéri… Le dire n’est pas facile, mais c’est nécessaire pour aller mieux. Quelqu’un m’a dit un jour : « on sait que l’on est guéri le jour où nous en parlons sans en avoir honte ».

Auteur : Anonyme

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