Une simple fleur banale signifie des milliards de mots

Une simple fleur banale signifie des milliards de mots

Dans notre monde, il existe une infinité de langages sous toutes leurs formes, que l’homme utilise pour communiquer dans le secret ou l’intimité de sa bulle. Parmi eux, existe un langage malheureusement en déclin, mais utilisé dans notre quotidien sans qu’on s’en rende compte, le langage des fleurs.

Variant par région, ethnicité, croyance, chacune des fleurs sur terre a sa signification par caractéristique et apparence. Elles vous permettent de communiquer vos pensées les plus profondes, dans la discrétion et la simplicité d’un bouquet, des couleurs et de la taille que votre cœur désire.

Cette forme de communication est utilisée depuis toujours par de nombreuses espèces et possède une infinité de possibilités. C’est une forme d’art communicatif qui détient autant de variétés et de formes qu’une couleur a de nuances.

Dans un monde où les possibilités de langages sont infinies, le langage des fleurs se démarque par son utilisation depuis toujours pour communiquer ses sentiments à son prochain dans le silence.

Cela permet de faire passer un message de 1001 façons autant négatif que positif de manière discrète et élégante.

Par exemple, une source vous dira que l’hortensia signifie la timidité et l’infidélité alors qu’une autre dira qu’elle signifie l’indifférence, la reconnaissance et l’amitié incassable. Un bouquet peut dire « je t’aime » ou « t’es la pire personne que je connaisse », avec 1 seule fleur de différence entre les deux.

On peut également mettre en commun toutes les sources pour faire passer un message secret en jouant avec toutes les nuances de toutes les formes que la nature a à nous offrir.

En bref, une fleur a autant de signification qu’une couleur a de nuances.

Auteure : Froggie, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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J’aimerais apprendre à parler plusieurs langues. Dans n’importe quelle région, dans la plupart des jobs, on demande qu’on parle plusieurs langues. A l’école, nous avons des cours de langues, avec plusieurs choix, mais la plupart des élèves, après leurs années à l’école, ne sont pas bilingues. Ça veut dire qu’en plus des études, des exams, des concours,… on devrait prendre des cours en plus pour pouvoir parler parfaitement une autre langue et décrocher le job souhaité.

Personnellement, je n’ai pas idée de ce que je voudrai faire plus tard. Cette obligation de connaitre les langues dans certains jobs me fait peur et me freine dans mes idées d’avenir professionnel.

J’adorerais apprendre plein de langues et pouvoir toutes les parler et les comprendre. Et pour ça, je trouve que l’école devrait être un peu plus axée sur les langues, nous n’avons pas besoin de 6h de math, alors que 2h par semaine suffirait. On devrait rééquilibrer les grilles horaires pour avoir plus de langues ou bien qu’il y ait des cours que les élèves peuvent prendre en plus.

Auteure : Vic, 18 ans, Bruxelles

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Les langues sont des barrières dans le monde mais elles s’apprennent

Les langues sont des barrières dans le monde mais elles s’apprennent

Je m’appelle Ioanna, j’ai 16 ans et c’est ma septième année en Belgique. En 2016, j’ai déménagé de Volos, une ville en Grèce, avec ma sœur et mes parents, à Liège. J’avais 10 ans. Nous avons déménagé à cause de la crise économique. Nous nous sommes séparés de toute notre famille.  

Au début, j’étais excitée à l’idée d’avoir des nouvelles expériences mais tout a basculé à l’entrée de la cinquième. Je me trouvais dans une école remplie d’enfants inconnus qui parlaient français et je ne comprenais rien. Je pleurais tous les matins avant d’aller à l’école. Les enfants étaient sympas mais ça m’était égal : je me mettais de côté et je comptais les minutes passées. Après un mois, je comprenais le français et après 2 mois je le parlais. Tout allait mieux. J’ai toujours des doutes de vocabulaires mais mes amis prennent toujours le temps de m’expliquer. Le français m’est plus facile que le grec à des moments. Plusieurs fois, je me suis sentie à l’écart des autres, on n’a pas la même mentalité ni les mêmes racines mais j’apprends et je ne m’arrête jamais. Je remercie toujours mes parents de m’avoir donné toutes ces opportunités. Je suis plus que reconnaissante.

Je ne serais pas la même personne que je suis aujourd’hui et je n’aurais pas des personnes chères dans ma vie si je n’avais pas déménagé.  

Les langues sont des barrières dans le monde mais elles s’apprennent. Les grands changements nous feront toujours peur mais après tout on a toujours peur de l’inconnu. Souvent tous les sacrifices et les moments compliqués finiront par payer alors il ne faudra jamais abandonner pour quoi que ce soit.  

Auteure : Ionna, 15 ans, Liège 

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