Les pieds sur terre – la tête dans les nuages
Je suis né au mois d’Août, le 16 du mois. Le dernier d’une fratrie de 3 enfants, 2 sœurs ainées. Le petit dernier au sein d’une famille élargie très importante. Oncles, tantes, cousins, cousines, grands-parents, une famille présente, des moments de célébration et de rassemblements multiples. Tout cela du côté maternel.
Du côté paternel, la réalité est tout autre. Une famille élargie importante mais dispersée sur 3 continents, des grands-parents ayant élevé leurs enfants sans beaucoup d’amour et de soutien. Les adolescents devenus adultes trop vite et ayant endossé des responsabilités trop rapidement, dans des voyages incessants qui ont amenés ces enfants, adultes et futurs parents à s’implanter difficilement dans ce parcours, celui de mon père entre Congo, Danemark et Belgique.
Ces deux réalités vont marquer directement sa vie et celle de mes frères et sœurs. Enfants d’ici avec des cultures différentes, toujours attiré et intrigué vers l’autre venu d’ailleurs.
Cette curiosité pour l’autre est omniprésente quand je rencontre des gens avec qui je m’attache et me lie. Toutes ces influences renforcent un équilibre intérieur, une joie de vivre, un plus grand désir d’humanité.
Une humanité ancrée dans le monde qui nous entoure, dans la terre qui nous accueille, dans une nature qui influence mes désirs et me regénère au quotidien.
Important, bruyant, jovial, sifflotant et impertinent. Me voilà rapidement décrit.
Auteur : Dimitri, Namur
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.
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