Les petits avis, épisode 29

Les petits avis, épisode 29

Dès le départ, Scan-R essaye de valoriser la parole de chacune et de chacun ! Parmi les textes que nous recevons, certains sont trop brefs pour faire l’objet d’un post, nous les rassemblons donc dans un seul article sobrement intitulé “Les Petits Avis”.

Vis ta vie!, par Sandrine, 25 ans, Jambes

Il y aura toujours des personnes pour critiquer qui nous sommes. Nous ne pouvons pas plaire à tout le monde. Il y aura toujours quelque chose qui ne va pas. On aura beau essayer de faire de notre mieux, il y aura au minimum une personne pour nous critiquer.
Ces gens peuvent être méchants, quand ils sont jaloux.

Le but, c’est d’être bien dans son corps, dans son esprit et de se foutre des avis des autres. Avancer et faire sa vie avec les personnes qui nous permettent d’être nous-même.

Sortir du troupeau, par Maude, 13 ans, Jambes

Suivre le troupeau de moutons, c’est pas intéressant, tout le monde fait la même chose. Je pense plutôt qu’il faut faire ce dont on a envie et pas suivre un programme qui ne changera pas. Sinon, tu ne profites pas assez de la vie. Si tu souhaites faire du surf, va surfer à la place de faire comme tout le monde. Et profite de l’instant présent, teste de nouvelles choses, fais ce qui te passionne, c’est ça la vie, la vraie. Alors n’attendons pas qu’on nous dise ce qu’on doit faire, allons-y et puis c’est tout. Une chose est sûre, c’est que dans cette société de moutons, pour la majorité il faut se démarquer afin de prouver que certaines personnes sont différentes et peuvent faire ce dont elles ont envie.

Le territoire des chats, Anonyme, 14 ans, Jambes

Je suis d’accord avec le fait qu’il y aura toujours des gens pour juger et critiquer pour la simple raison qu’ils souhaitent se sentir plus forts, plus intelligents, plus stylés et autres. Oui, il y aura toujours ces gens. Et ces gens font souvent ça pour cacher leur peur de finir comme ceux qu’ils rabaissent, ou car ils sont intimidés ou jaloux du territoire de l’autre. Alors, ils se sentent obligés de pisser comme des chats pour imposer leur présence et se sentir comme le maître du territoire.

Je ne crois pas en l’argent facile, par Sandrine, 25 ans, Jambes

La société actuelle permet aux jeunes adultes de gagner facilement de l’argent grâce au chômage. Ceux-ci peuvent toucher leur salaire tous les mois sans pour autant travailler. Je n’accepte pas et je ne comprends pas la démarche de ces personnes.

Au-delà de ça, d’autres personnes travaillent pour gagner leur propre argent. J’ai grandi dans cette mentalité et dans cet état d’esprit. Travailler pour gagner et mériter son salaire. Avoir la satisfaction d’avoir fait quelque chose tout en étant rémunérée.

Auteur·e·s : Sandrine, Maude, Anonyme

CES PETITS AVIS ONT ÉTÉ PRODUITS LORS DE DIFFERENTS ATELIERS SCAN-R.

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Quel est le sens de la vie ? La deuxième à droite, au fond à gauche

Quel est le sens de la vie ? La deuxième à droite, au fond à gauche

Combien d’artistes vénèrent la sainte liberté ? Combien de personnes se battent chaque jour pour obtenir la sacrosainte liberté ? Beaucoup trop.

Tout le monde définit la notion de liberté à sa sauce. Inutile d’inventer une signification pure et simple. La liberté est un concept à la fois alléchant et trompeur. Alors, oui on peut croire qu’au nom de la liberté on va libérer un peuple, qu’au nom de la liberté on va guider les plus paumés d’entre nous, qu’au nom de la liberté on va tout accepter car on n’a rien à cacher… je ne mange pas de ce pain.

La liberté, la seule, la vraie, est celle qu’on ose s’imposer. Qui souhaite nous faire croire qu’on vit sans chaines au cou ?! Les capitalistes qui nous gouvernent ?! Les profs désabusés ?! Les pseudos-écrivains prêts à nous faire la morale sur le sens de la justice ?!

Finalement, quand je suis seul, je ne suis pas sûr et certain d’être à 100% libre. Mais une chose est sûre, quand on décide de prendre le train et de s’arrêter par hasard dans un gare, quand on délaisse le virtuel pour le réel, quand on crée une histoire intemporelle, les contraintes de nos sociétés deviennent bien plus un mirage qu’une épine sous le pied. Quand vais-je découvrir le sens profond de cette foutue liberté ? A mon avis, quand je serai seul…

Auteur : Bruno, 26 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Victime du capitalisme

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« Les gens veulent absolument rentrer dans la norme des autres par peur du rejet, des critiques, d’être jugés et par peur du regard des autres. »

De nos jours, nous sommes dans une société qui nous pousse à recopier les autres, il faut avoir les derniers vêtements à la mode sinon on ne sait pas s’habiller et puis pareil si on met des vêtements qui étaient tendances il y a un moment, on est démodé.

Le capitalisme y joue beaucoup et on est ses victimes. On essaie constamment de se « normaliser » pour paraître transparent et pas se faire remarquer mais est-ce que les personnes « pas normales » ne sont-elles pas les premières transparentes car personne ne veut les voir ?

Des questions reviennent sur la table, pourquoi avons-nous peur du regard des autres ? Est-ce qu’on considère ces gens comme étant meilleurs que nous ? Et puis, est-ce que leurs avis peuvent impacter mon moral ?

Personnellement, j’assume d’être une moutonne. Oui, j’ai peur du regard et des critiques. Mais comment ne puis-je pas en avoir peur ? Je suis exposée chaque jour à la méchanceté sur les réseaux sociaux.

J’aimerais arrêter d’être une moutonne.

Auteure : Ayah, 17 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

Retrouvez ce récit et d’autres dans notre dossier thématique

Savoir s’écouter

Savoir s’écouter

J’ai toujours eu peur du rejet de mes proches, ainsi que des critiques négatives. Pourquoi ai-je choisi de développer cette phrase ? Car mes proches sont l’une des choses à laquelle je tiens le plus… m’imaginer sans leur soutien, sans leur présence, me rend triste.

J’ai surtout peur du rejet de mes frères, car ce sont des personnes sur lesquelles je peux m’appuyer et faire confiance. Depuis petite, je m’entends bien avec eux. On a rarement vécu des disputes et ça finit souvent par un « Tape-la »…
Pour mes parents, c’est pareil même si ce n’est pas si facile pour ce qui est des disputes, enfin moins que mes frères.

Pour ce qui est des critiques, la méchanceté des Hommes m’attriste beaucoup. J’ai un conseil. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais il ne faut pas faire attention aux critiques négatives qui peuvent nous nuire…
Pour les personnes plus sensibles, je dirais qu’il serait mieux de ne plus fréquenter la personne qui vous nuit. Et si ses méfaits se passent sur les réseaux, il serait avantageux de la bloquer. Je suis déjà passée par là quand j’avais 11 ans. On me disait que je mangeais trop.
A présent, on me dit le contraire. J’ai donc arrêter de les écouter. Je fais du foot, je mange ce qui me semble bien pour moi, et je n’ai jamais eu de problème. Il faut donc s’écouter et non écouter les autres.

Auteure : Myriam, 14 ans, Liège

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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La lecture, un nouveau monde

La lecture, un nouveau monde

Nous savons que les livres font partie de la littérature qui correspond au 5ᵉ art. Ils existent grâce à l’apparition de l’écriture qui est un moyen de communication. Ces ouvrages sont donc des façons de communiquer de l’auteur vers le lecteur. L’auteur souhaite partager ses diverses connaissances, les mondes qu’il crée, ou générer des émotions chez le lecteur via les histoires qu’il raconte.

Lire peut nous apporter des bienfaits, tels que prendre du temps pour soi-même, se poser, élargir nos connaissances, nous faire voyager, etc. Cela peut aussi favoriser l’imagination. Par exemple, lorsque la fin est en suspens, c’est au lecteur d’imaginer la fin qui lui conviendrait le mieux. Après la lecture, on pourrait se retrouver à faire plus attention aux détails des choses qui nous entourent car c’est ce qu’on faisait quand on lisait, plus particulièrement des romans policiers, et qu’on essayait de trouver des indices qui pourraient nous indiquer l’identité du coupable.

Mais comme toute chose, il y a toujours une part de négatif. Il faut faire attention que tout ce qui est raconté dans les livres n’est pas toujours la vérité. Ce sont souvent les plus jeunes qui pourraient potentiellement être les personnes les plus influençables et accumuler de fausses informations, ce qui pourraient alterner leur vision du monde. La lecture nous isolerait parce qu’elle serait une activité “intime” d’après les dires de Pierre Sève, auteur. Mais, il faut aussi savoir que lire peut nous rassembler et devenir l’une de nos passions en commun avec nos amis. Il y a aussi des clubs de lecture qui nous permettent de discuter à propos d’un livre, de voir ce que l’on en a pensé en développant notre esprit critique. Je vais faire une comparaison avec la musique : “ Écouter seul mais chanter ensemble”.

Il ne faut pas voir les livres comme étant une barrière à la socialisation mais plutôt comme une porte qui s’ouvre sur un nouveau monde rempli de connaissances et d’imaginaire.

Auteure : Célia, 15 ans, Amay

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