Battons-nous pour le monde d’après

Battons-nous pour le monde d’après

Esmeralda est une combattante, elle garde le poing levé et le coeur vaillant pour tenter d’avancer, pour tenter de faire avancer tout le monde ! Peu découragée par la Covid-19, elle propose des pistes pour que tout cela nous soit utile.

Nous, les jeunes, sommes vulnérables. Ce n’est pas tant le coronavirus qui m’inquiète, mais ce qu’il va se passer après, récession, changements climatiques, inégalités, chômage, perte de la biodiversité… c’est nous qui allons payer ! Notre gouvernement préconise un retour à la normale le plus rapide possible, alors que cette pseudo normalité apparaissait déjà, pour moi, comme une crise immense. Ne nous attendons pas à ce que nos responsables initient un changement de cap. Si nous voulons aller vers un monde plus juste, plus solidaire, il faudra se battre.

Impliquée

Depuis plusieurs années, je m’engage dans différents projets pour tenter, à mon échelle, d’améliorer le monde. J’ai commencé par des actions individuelles, supprimer ma consommation de viande, me déplacer à pied, acheter local, … J’ai ensuite lancé, grâce à mon travail, quelques petits projets collectifs, j’ai mis en place un compost collectif dans mon quartier. Consciente que ces actions étaient utiles, mais ne permettaient pas forcément de répondre à l’urgence climatique, j’ai candidaté pour représenter les jeunes francophones belges à la COP25 (1), conférence des Nations Unies (2) sur le climat en décembre 2019. Dans le cadre de ce mandat, j’ai pu m’engager à un tout autre niveau, en rencontrant des politiciens, en m’associant à d’autres acteurs de la société civile, et en appréhendant un peu mieux le fonctionnement de notre monde. Les activistes climatiques n’ont jamais été aussi présents que depuis l’an dernier.

Se faire entendre

Toutefois, le confinement et son issue incertaine nous ont poussés à revoir les moyens d’agir. Descendre dans la rue est devenu inconcevable. Les médias sont submergés par les informations sanitaires. Les rencontres politiques ? Oublions… Alors comment pouvons-nous agir pendant et après cette crise ? Depuis plusieurs semaines, je me suis penchée sur les nouveaux modes d’action pour tendre vers un monde un peu meilleur.

Agir

La première action que je propose est de s’informer et d’informer. Nous vivons dans un monde complexe qu’il est important de comprendre afin d’investir son énergie dans des actions qui ont réellement un impact. Le confinement offre à beaucoup de personnes du temps supplémentaire pour s’informer, réfléchir, et partager des idées. Les cours gratuits en ligne foisonnent. Les articles et vidéos émergent de toute part. Profitons-en pour enrichir notre pensée, et partager les contenus les plus intéressants sur les réseaux sociaux ou dans des discussions vidéo.

Ensemble

Ma deuxième piste d’action est le renforcement des réseaux de solidarité locale. Durant cette crise sanitaire, de nombreuses personnes ont potentiellement besoin d’aide : malades, personnes vulnérables au virus, personnel soignant, etc. Quelques gestes simples permettent de s’entraider dans nos quartiers : apposer un autocollant sur sa boîte aux lettres montrant qu’on est prêt à aider, coller un mot dans l’ascenseur, créer un groupe de discussion en ligne… Ces nouveaux réseaux pourront bien entendu persister après la crise, améliorer notre quotidien, et nous aider à surmonter les prochains obstacles, car il y en aura.

Se mobiliser

La troisième action que je propose est de créer, de rejoindre ou de soutenir des collectifs qui proposent une vision alternative du monde et qui diffusent des propositions concrètes, à une large échelle. À titre d’exemple, les marches pour le climat en ligne ont permis de rassembler de nouveaux publics, qui ne peuvent par exemple pas se déplacer en temps habituel. À l’heure où une large partie de la population passe encore plus de temps sur les écrans, les réseaux sociaux sont devenus un terrain de choix pour nos revendications.

Se recentrer

Pour terminer, le confinement est également le moment où les activistes peuvent prendre soin de leur santé. Moi-même souvent débordée par une quantité de projets et d’actions, et au bord de l’épuisement, je trouve que le confinement est la période idéale pour aussi se recentrer sur soi et reconsidérer son rythme de vie. En effet, comment pourrions-nous continuer à nous battre pour un monde plus résilient, si nous même sommes constamment au bord de la rupture ? C’est donc maintenant ou jamais que nous pouvons retrouver une certaine résilience personnelle.

 1. Une Cop, (Cop, pour Conferences of Parties ou en français, Conférences des États signataires) est une assemblée internationale qui réunit les pays ayant décidé de travailler, ensemble, à la problématique du climat. La première conférence a eu lieu en 1995. La dernière, la COP 25, qui devait se dérouler au Chili c’est finalement déroulée à Madrid. Le but de ces conférences, arriver à un accord qui permettrait de minimiser l’impact de l’activité humaine sur le climat. Il est rare, hélas, que ces conférences débouchent, réellement, sur de grands changements.  

2. Au sortir de la seconde guerre mondiale, et pour favoriser le maintien de la paix dans le monde, est née, en 1945 l’Organisation des Nations Unies (ou ONU). Elle rassemble aujourd’hui 193 pays en font partie. 

Auteure : Esmeralda, 27 ans, Verviers

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R À DISTANCE.

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Mon voyage NicetoNEETyou.

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Imaginez un immense espace vide. Imaginez-moi au milieu de cet espace infini, errant sans but, sans objectif, sans rêve, dépressif.

Au loin, des silhouettes

Puis un jour, au loin j’aperçu plusieurs silhouettes. Ces silhouettes ce sont celles de l’équipe de NicetoNEETyou(1) : Loïc, Virginie, Senna et Cloé. Ce sont nos coachs, nos guides, on pourrait presque dire nos gourous. À leurs côtés, d’autres jeunes qui, comme moi, cherchent des réponses à leurs questions.

Même pas peur

Perplexe et craignant l’inconnu, j’hésitais à m’approcher. Mais, de toute façon, je n’avais plus grand chose à perdre. Soit, c’était une mauvaise expérience et dans ce cas-là, ça ne changerait rien à ma situation. Soit, c’était une superbe expérience et ça me permettrait de trouver un but. J’ai donc décidé d’y aller. Au début j’étais nerveux, mais tous étaient tous très amicaux, très accueillants, bienveillants.

Sur la route, enfin

J’ai expliqué mon parcours, mes craintes. Nos coachs nous ont dit qu’ils avaient un voyage à nous faire faire, un voyage dans lequel nous avons rencontrer des inspirateurs qui eux aussi, nous parlent de leurs parcours,  un parcours étonnement similaire aux nôtres. Ils nous ont également dit qu’au bout de ce voyage je trouverais une porte, un but. Encore une fois j’étais perplexe, mais bon autant essayer.

Trois semaines pour se découvrir

Nous avons donc entamé un voyage – intérieur – de trois semaines. Sans sortir de ma ville, j’ai pu redécouvrir qui j’étais, qui je suis. J’ai aussi visité un lieu qui m’a particulièrement marqué : le Service Citoyen(2). J’ai retenu ce lieu… D’après moi, c’était une clé, mais il me fallait encore trouver la porte. Et au bout de ces 3 semaines, je vois enfin cette porte. Encore fermée à clé, certes, mais elle est là, bien réelle : mon truc à moi c’est l’animation. Pour y arriver, je sais maintenant où trouver la clé.

Promesse tenue

Après ces semaines, les silhouettes de NicetoNEETyou se sont un peu éloignées mais elles sont toujours là pour nous guider et nous conseiller lors de nos futurs voyages. Imaginez un immense espace… avec plein de personnes qui s’entraident pour trouver un but à leur vie, qui se soutiennent l’un, l’une ou l’autre, qui sont à l’écoute, ne jugent pas et respectent chacune, chacun.

N’est-ce pas magnifique ?

Moi, je trouve que oui et je ne regrette rien, au contraire je suis même 100% partant pour recommencer si on me le demande. Voici une citation qui d’après mon coach Loïc ma représente bien : On apprend mieux quand on est heureux.

(1) NicetoNEETyou est une association qui soutient les jeunes de 18 à 30 ans durant toutes les étapes scolaires ou professionnelles de leur parcours. Elle les soutient plus particulièrement dans les moments qui mènent à décrocher du système.
(2) Les jeunes de 18 à 25 ans, qui réalisent un Service Citoyen participent, durant six mois, à un programme de qui leur permet de prendre confiance en eux, de se sentir utile, de s’engager au servide des autres tout en préciser un projet d’avenir. NicetoNEETyou et le Service Citoyen sont donc complémentaires. Le premier permettant, par exemple, de faire découvrir le second aux jeunes.

 

Auteur : tanguy, bruxelles, 21 ans

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R 

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Retour à l’essentiel

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En ce moment de confinement, toutes mes habitudes sont chamboulées, plus d’école, plus de sport, plus de sortie entre amis. Je me retrouve seule avec moi même. Je me questionne sur la manière dont chaque personne va vivre cette quarantaine. Je pense que cet isolement peut être autant positif que négatif. 

Les +

Au niveau du positif, cela me  permet  de comprendre l’importance des éléments essentiels de la vie. Exemple, sans ce virus jamais je ne me serais rendue compte de l’importance de faire les courses, c’est une habitude banale de la vie. J’ai la chance de toujours pouvoir manger à ma faim, mes parents travaillent. Maintenant je fais plus attention, nous ne pouvons plus faire les courses comme bon nous semble et acheter des quantités énormes sans penser aux autres. 

Tout le monde doit pouvoir avoir de quoi manger, l’égoïsme de ne doit pas avoir lieu durant cette période. Autre point positif, qui me fait en même temps peur, je remarque que la terre est bien mieux sans nous. La nature reprend ses droits. C’est une des meilleures choses qui pouvait arriver, cela va aider notre terre à reprendre des forces avant que nous ne reprenions notre vie d’avant ce confinement. Je me sens triste de comprendre que nous sommes le problème. 

Nous ne pouvons plus continuer à agir comme cela envers la planète. J’espère que de voir le monde comme ça, cela va être une réelle prise de conscience pour chacun d’entre nous. J’attends donc avec impatience que des décisions radicales soient prises par les personnalités puissantes de l’état pour garder notre terre saine comme elle est là, maintenant, sans nous.

Les –

Ensuite les points négatifs. Je me rends compte de l’importance de l’école, le plaisir d’apprendre, d’avoir une interaction sociale avec des personnes. Je n’y faisais pas attention avant, c’était une routine. Tout le monde est obligé d’aller à l’école c’est comme ça, c’est la loi. Tandis que, maintenant je me sens oppressée à la maison. L’école me permet d’avoir des moments où je me retrouve seule avec moi-même sans ma famille, en tant qu’ado je pense que c’est une chose très importante pour ne pas craquer psychologiquement. Être renfermée avec les mêmes personnes est une source de conflits. Réussir à gérer ça est parfois compliqué. 

Pour finir, ce que je vais dire est contradictoire mais, lorsque je suis seule chez moi, ne sachant pas quoi faire je réfléchis beaucoup, je me perds dans mes idées en imaginant la suite, à mon futur… Ça me fait peur de ne pas savoir gérer cette situation mais pour beaucoup de monde, pour tout le monde, c’est une première. Par conséquent, la seule solution est d’être forte et fort car c’est une opportunité de faire le point sur notre vie et notre manière d’agir. 

 

Auteure : Zoé, 16 ans, Blégny

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance.

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Et le reste alors ?

Et le reste alors ?

À voir tous ces articles sur le coronavirus, sur le confinement imposé à ceux qui le peuvent, et à me mettre moi-même en télétravail, je pense à tous les misérables qui sont encore plus laissés pour compte avec ce virus de merde. À la réflexion, je me dis que de nombreuses personnes ne sont pas trop mal… On est vraiment bien dans nos petits appartements, avec nos petites courses, notre wifi et nos livres. Mais les autres ? 

Merde quoi, ce sont encore les plus pauvres qui vont crever pendant qu’on se la coule douce dans notre canap’, à manger des trucs sains et à se remettre au sport ou au dessin. Et ça me met terriblement en rogne !! Franchement, l’humanité me déçoit, et je ne peux m’empêcher – même si je respecte les règles du confinement – de penser qu’encore une fois, ce virus nous montre à quel point notre système est pourri et décadent. Quand un virus peut te tuer directement, toi ou tes proches, tout le monde fait des efforts et respecte les consignes, le gouvernement met en place un système d’urgence, les supermarchés privés font des actions civiles, tout le monde donne du sien et remercie ceux qui sont en première ligne …


“on” a tous des oeillères

En temps normal cependant, quand il s’agit de vivre sa petite vie pépère alors qu’il y a la famine, les guerres, les réfugiés, le réchauffement climatique et j’en passe, là, personne n’est plus là… On en parle peu, on n’y fait pas attention, on consomme et tout va bien parce qu’on ne regarde pas. Quelle hypocrisie ! Des centaines de personnes meurent tous les jours, mais tant que ce n’est pas notre voisin, tout va bien. Et si tous ces maux étaient des virus qui pouvaient nous tuer, seraient-ils alors en voie de résolution ?


Une crise, vraiment ?

Oui, le coronavirus tue, des proches, des voisins, des personnes de notre pays et dans le monde. Le 7 avril, au niveau mondial, la carte de l’université John Hopkins affichait 1 348 628 personnes contaminées et 74 834 décédées. Et tout ce déploiement médiatique, pour un ratio de personnes touchées si moindre comparé à d’autres « crises ». Oui oui, parce que…

Famine

Savez-vous que la famine touche une personne sur neuf dans le monde ? Deux milliards de personnes sont en proie à une grave insécurité alimentaire. Et ce même si nous produisons plus de nourriture que ce qu’il faut pour nourrir les 7,7 milliards d’êtres humains. Et ce même si les principales victimes de la faim sont les populations paysannes, qui produisent donc la nourriture que l’on mange… (1)

 Conflits

Savez-vous qu’en 2017, ce sont 65,6 millions de personnes qui ont dû quitter leur foyer à cause d’un conflit ? Que la guerre et la violence armée est en cours dans plusieurs régions, comme la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan, la République Démocratique du Congo, le Nigeria, le Yémen, la Somalie, la République centrafricaine, les Philippines, le Myanmar, la Palestine, le Soudan, la Libye, l’Afrique subsaharienne, le Cameroun, le Sahel, … et que beaucoup de ces régions sont sujettes à de l’ingérence européenne, américaine, russe, chinoise et j’en passe. Juste pour rappel, notre chère FN de Herstal produit des armes qui se retrouvent dans des conflits au Yémen.(2)

Toute cette violence, ce sont les civils qui en sont les premières victimes : hommes, femmes, enfants.

Réfugiés

Savez-vous que nous comptons 22,5 millions de réfugiés dans le monde, dont 1,2 millions ont besoin d’une réinstallation maintenant, et que 84 % d’entre eux sont accueillis par des pays en développement…pas par nous donc. Crise migratoire, oui, mais pour nous ou pour eux ? Le droit d’asile prévu par la Convention de Genève de 1951 ne semble plus d’actualité : les coopérations policières et militaires des états européens à leur frontière, la mise en place de Frontex (Agence européenne de gestion des frontières extérieures) et le discours politique sécuritaire général qui vise à stigmatiser les réfugiés, à banaliser leur cas et à leur rendre la tâche la plus compliquée qu’il soit pour obtenir le droit d’asile, ne font que démontrer la politique commune d’éloignement des étrangers arrivant en situation irrégulière. (3)

Réchauffement climatique

Savez-vous que le réchauffement climatique va entraîner un nombre incalculable de dégâts en tout genre : augmentation du niveau de la mer, ouragans et cyclones en masse, épisodes caniculaires et épisodes de froid polaires, multiplication des feux de forêts, flambée des prix alimentaires dus aux phénomènes météorologiques extrêmes, impact sanitaire, disparition des espèces animales, détérioration extrême de la grande barrière de corail, etc. Et vous pensez que tout ça n’aura aucun impact sur nos vies ? Pensez- vous que l’avancée technologique nous permettra de tout palier ? Et pensez-vous que l’on s’en sortira sans pertes écologiques et humaines désastreuses ? Que nos démocraties à bout de souffle tiendront le coup et géreront ce « collapse » ?  Que l’on continuera à vivre comme on le fait maintenant ? (4)

Je rigole.

Ce coronavirus n’est qu’une petite blague face à l’immensité de l’effondrement civilisationnel qui nous attend. On n’est pas dans un film post-apocalyptique de mauvais goût, on est dans une réalité logique et analytique. Pour preuve ? Simplement la lecture des rapports du GIEC – Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. 

Ce n’est (encore) tout !

Et encore, ce ne sont que quelques exemples parmi les centaines qui existent et cohabitent dans cette humanité malfaisante : cancer, déploiement de la 5G (5), violences familiales et domestiques, criminalité organisée, extrémisme, menace nucléaire, perturbateurs endocriniens, bulle économique, extinction des espèces animales et végétales, amenuisement de l’eau potable, destruction massive des espaces naturelles, acidification des océans, pollution atmosphérique, déclin du pétrole, hyper-globalisation, inégalités effarantes, corruptions, délocalisation, ultralibéralisme, etc. etc. etc. Seulement, tous ces maux-là, tous ces problèmes, on y prête peu ou pas attention. C’est plus facile, ça permet de vivre tranquille, et puis surtout, ça ne se passe pas chez nous ou ça ne se vit / ne se voit pas directement, donc pourquoi s’inquiéter ? Notre confort, nos voyages, notre consommation passent bien avant le souci et la préoccupation de toutes ces vies, qui ceci-dit en passant, sont détruites par notre conduite.  

Système paradoxal, là où un virus nous renvoie à la tronche ce que les plus misérables, les moins bénéficiaires du système vivent tous les jours : la mort qui peut survenir à tout moment. Seulement, les plus pauvres eux, ils ne s’en soucient même plus. Parce que les plus pauvres, eux, ne pensent qu’à survivre malgré toutes les atrocités qu’ils vivent.

Récemment, je lisais d’ailleurs à ce propos le texte de Nesrina Slaoui (6), dans lequel elle expliquait que son père, entrepreneur ouvrier, ne pouvait pas télétravailler et qu’il continuait donc son travail. Pendant que certains se la coulent douce, moi y compris, d’autres continuent à abattre du travail, obligés par leurs conditions socio-économiques. Bah oui, le report des charges sociales, ce n’est pas ce qui va lui sauver la mise en tant que petit indépendant. Madame Slaoui concluait très justement « pour ces privilégiés, le confinement est une accalmie. L’occasion de profiter de leur grande maison en dehors des vacances d’été. L’occasion d’être en famille (…) Ils vous diront que c’est une quête spirituelle, le moment idéal de lire plein de livres, l’opportunité de se remettre au dessin, d’apprendre une nouvelle langue… Ils se sentent, eux, épargnés par la mort ». La boucle est bouclée donc, même si on ne veut pas les voir, les pauvres, les précaires, les misérables, sont eux touchés de pleins fouet par ce système capitaliste et son extrême instabilité, et ce n’est pas un virus qui les épargnera, que du contraire. Pendant que les grosses richesses continuent à s’en mettre plein les poches en détruisant toute forme de vie sur leur passage. 

Réveil, effondrement ?

Quand allons-nous nous réveiller, je vous le demande ? Parce que ce n’est pas avec le peu qu’on fait qu’on y arrivera. Et ce coronavirus n’est sûrement pas « un mauvais moment à passer », mais bien le début du pire. Il faut nous préparer à l’effondrement. En se préparant psychologiquement et matériellement à l’après-croissance, à la post-civilisation thermo-industrielle – s’il y en aura une. En apprenant la décroissance, en créant des espaces de résilience paysanne et socio-culturelle, en abandonnant nos privilèges consuméristes et en respectant notre premier habitat, la Terre. Mais pour l’instant, tout ce que je vois, tout ce que je ressens, c’est que ça fait bien longtemps qu’on nage dans la merde. Et qu’on n’est pas prêt de s’en sortir, virus ou pas virus. Inch’allah j’irai au paradis après cette vie. 

Et juste pour le plaisir, quelques paroles de Dominique Bourg (7) « On ne va pas sortir de la crise, c’est ce qu’il faut bien comprendre. On ne va pas revenir comme avant. (…) On rentre dans une dynamique de changement extrêmement profond et on y entre en fanfare. Il n’y aura pas d’après, il y aura un rappel permanent des difficultés, de la fragilité, du caractère non durable de notre société. Je ne vois pas du tout un retour à la normale. » 

(1) Sources : Nous sommes responsables de la plus grande famine de l’Histoire qui frappe actuellement l’Afrique Australe et des drames à venir,  29 janvier 2020, par la docteure Dorota Retelska de l’Université de Lausanne, Suisse – Source : En 2020, des millions de personnes seront confrontées à la faim, notamment en Afrique subsaharienne, 31 décembre 2019, sur le site des Nations Unies – Source : L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde – rapport 2019, 31 décembre 2019, sur le site des Nations Unies – Source : Pour la troisième année d’affilée, la faim progresse dans le monde, 15 juillet 2019, Mathilde Gérard, sur le site du journal Le Monde, Paris.

(2) Sources : Plus d’enfants meurent dans les pays en guerre que de combattants, 15 février 2019 ATS, sur le site du journal Le Temps, Lausanne – Source : Conflits armés et populations, sur le site d’Amnesty International France  – Source : Quelles sont les principales crises mondiales? La réponse en carte, 23 septembre 2016, Ximena Sampson sur le site de Radio Canada, Montréal.

(3) Sources : Où la guerre fait-elle rage dans le monde ?, 14 juillet 2018,  Ximena Sampson sur le site de Radio Canada, Montréal. Source : Conflits armés, sur le site d’Amnesty International France  – Source : Les réfugiés dans le monde, en chiffre, sur le site d’Amnesty International France  – Source : Le monde compte plus de 70 millions de déplacés, un record selon l’ONU, France 24, 19 juin 2019, sur le site de France 24, Paris.

(4) Source : 13 conséquences concrètes du réchauffement climatique, Emilie Jardin, 26 janvier 2020, sur le site de CNEWS, Paris.

(5) Le déploiement de la 5G par Proximus ces derniers jours réveille des questions auxquelles il n’y a pas encore de réponse. Le principe de prudence voudrait qu’on ne prend aucun risque et qu’on attend des études avant de déployer ce nouveau système. Hélas, ce principe n’est pas respecté.

(6) Nesrine Slaoui (Maroc, 1994), journaliste franco-marocaine à France Télévisions et à Bondy Blog

(7) Dominique Bourg (France, 1953), philosophe franco-suisse et candidat écologiste aux élections européennes de 2019 en France. 

Auteure : Céline, 24 ans, Bruxelles

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance

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Le destin du monde est entre nos mains

Le destin du monde est entre nos mains

Il y a quelques mois, les médias nous ont annoncé l’arrivée d’un nouveau venu dans nos vies et il n’est pas des moindres. Couramment on l’appelle coronavirus ou encore covid19, à vous de choisir lequel sonne le mieux à vos oreilles. À vous de choisir aussi si vous le voulez encore longtemps à vos côtés, aux côtés de vos proches. Ce que je m’apprête à dire est très solennel, mais le destin de nombreuses personnes est entre nos mains à tous ! 

Quand j’entends à la radio, quand je vois à la télé qu’il y a encore énormément de rassemblements dans les parcs, les rues, quand je vois même que des brocantes sont organisées,… Je me demande, sincèrement, si nous avons bien assimilé la gravité de la situation. Nous ne sommes pas en vacances, on n’est pas là pour prendre du bon temps mais pour empêcher, comme nous le pouvons, la propagation de ce virus. Et ça malheureusement, tout le monde ne semble pas encore l’avoir compris. En tant qu’adolescente je suis bien la première à déplorer cette situation, croyez-moi ! Je ne peux plus voir mes amis, aller en soirée ou simplement boire un verre. Je ne peux plus aller à l’école non plus… Bien évidemment, je me suis dit que quelques jours de congés en plus, ce n’était vraiment pas de refus !

Puis, j’ai repensé à la situation. J’ai finalement compris que pour ma scolarité actuelle et future, ce n’était pas la meilleure option. Beaucoup de questions ont suivies : vais-je réussir mon année ? Comment allons nous rattraper la matière ? Est-ce que ce sera un handicap pour mes études supérieures ? Mais j’accepte. Je pense à l’avenir et je me dis que ce n’est là qu’une mauvaise période.

Je pense aussi aux personnes qui travaillent dans les hôpitaux. Elles sont les plus exposées, les premières à prendre des risques. Parfois, je me sens même un peu effrayée… Non pas d’être atteinte par la maladie mais plutôt de voir le monde, tel que je l’ai toujours connu, se transformer. 

Comment pourrons-nous, après ça, vivre comme si rien ne s’était passé ? Il suffit de se tourner un instant vers l’Italie pour comprendre que rien, plus rien ne sera plus jamais pareil. Il est à souhaiter que nous retenions la leçon, que nous mettions en place les dispositifs nécessaires afin qu’une telle calamité ne se reproduise plus. Malgré tout, je garde espoir et je laisse, au temps, le bénéfice du doute. Il est le seul à réparer les maux les plus difficiles à guérir. Du temps. Voilà ce qu’il nous faut. Que ce soit pour éradiquer le virus, que ce soit pour nous reconstruire. Ce ne sera pas facile on le sait d’ores et déjà. Pourtant, elle est là la  force de l’Homme : après être tombé, il se relève.

A écouter aussi en podcast ici

Auteure : Margaux, 16 ans, Flémalle

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R à distance.

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