La louve
Le plaisir d’évoluer
Évoluer dans le temps et l’espace
Où la chouette et le hibou se confondent
Où les âmes perdues retrouvent leur chemin d’antan
Quel plaisir d’évoluer !
Mais ne nous y trompons pas,
C’est tordu, mesquin, embûché et pénible
D’évoluer, grandir, mûrir et puis mourir
Quelle expression bizarre et futile
Pour dire ce que le monde n’ose pas faire
Regarder en face de gens
La beauté de l’impermanence et de la mort
Sans faille, l’évolution nous poursuit
Comme un cabot attaché à sa mémère
Et nous attache à notre vie passée.
Car oui, on a du mal à regarder les bienfaits
De ce qui fait de nous des êtres humains,
Doués de faiblesses, d’ignorance et de lumière
L’évolution est au cœur de nos âmes
Au cœur du corps, de l’esprit et du cœur
Tiens donc le cœur.
Il va comment ?
Ça va, ça évolue, tranquille. Lol.
L’évolution de nos amours, de nos morts,
Font l’étalage de ce qui réside en nous,
Sans concessions.
Le miroir de notre âme à l’état pur
Donc, clairement, prenons le temps d’observer nos amis.
Ils en disent long sur notre passé, notre présent et notre futur.
Heureusement, on peut se prévenir de garder le chien
La louve hurle à la lune pour nous montrer le chemin à suivre.
Celui de l’essence même de l’être humain, en plein expansion, en pleine évolution.
L’âme sauvage est à l’origine de nos pulsions, de nos envies et puis de nos plaisirs.
Gardons de la retenir,
Car elle reviendra à coup sûr au galop dans la nuit
Aux moments de faiblesse, sans prévenir
Hurlons à la lune comme le loup
Bâtissons nos fondements comme le castor
Grandissons comme une herbe en fleur
Et jouissons des plaisirs d’être là,
Tout simplement.