Et si parfait ne suffisait pas ?
Que pourrait donc être un monde parfait ?
Un monde sans guerre, un monde plus vert ? Un monde où personne n’a faim et un monde qui ne touche pas à sa fin ? Un monde où la différence ne tue pas et où demander l’égalité ne fait pas de nous des rabat-joies. Un monde où la pollution cesse et un monde où plus aucun crime ne reste ?
Au fond, à quoi bon rêver d’un monde parfait ? Rêver d’un tel monde, c’est presque nier ce qui existe et ce qui va mal dans celui-ci. Alors, fixons-nous plutôt de petits objectifs.
Ne rêvons pas d’un monde sans pollution mais faisons en sorte de ne pas en rajouter et/ou de mieux la diminuer. Ne rêvons pas d’un monde où les gens seraient égaux mais tentons plutôt de faire en sorte que les inégalités ne progressent pas, et avec un peu de chance, s’enraillent. Ne rêvons pas d’un monde parfait mais faisons plutôt en sorte de l’améliorer concrètement, chaque jour un peu plus, pour rendre toutes les imperfections de celui-ci un peu plus faciles à vivre.
Auteure : Emma, 23 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.