Un défi de chaque jour

Un défi de chaque jour

Nous devons regarder vers l’avenir sans être prisonniers du passé. Quelles leçons pouvons-nous tirer de nos batailles pour mieux avancer ? Malgré les blessures, les douleurs, les trahisons et les déceptions qui nous laissent épuisés et pleins de doutes, il faut continuer.

Aujourd’hui, je porte une blessure qui ne guérira jamais : le souvenir d’un frère et d’amis de la rue. Chacun traverse des difficultés qu’on n’imaginait pas vivre un jour. Notre esprit garde ces souvenirs, notre tête reste blessée à vie. Dans le silence de la nuit, ces pensées nous hantent.

Je regarde le ciel pour ne pas oublier les épreuves que nos amis ont vécues dans la rue. Il faut une force incroyable pour vivre dehors, affronter les critiques et les jugements constants. On nous juge parce que notre vie est différente, mais beaucoup vivent des situations encore plus difficiles que nous qui avons connu la rue. Dormir dans un squat, c’est chercher un abri. Pour lutter contre le froid, on a une tente, des couvertures. Le squat nous protège de la pluie et du vent, peut-être pas totalement du froid, mais c’est un refuge. Dans ce silence forcé, on trouve un semblant de paix, loin du bruit de la ville qui nous rejette. La vie dans la rue nous a appris la résilience, mais aussi l’épuisement profond qui vient avec la lutte quotidienne pour survivre. Chaque jour est un défi, chaque nuit un combat contre le froid et la solitude. Pourtant, dans ce silence, on trouve parfois la force de continuer, d’espérer un avenir meilleur malgré les cicatrices du passé.

ndlr : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.

Auteur : Willy, 58 ans, Charleroi

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R. 

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Au-delà des tourments

Au-delà des tourments

Quand Azalée retourne à Charleston régler les dernières affaires concernant le décès de sa mère, les démons de sa jeunesse resurgissent. La carapace qu’elle s’était forgée se craquelle. Tout au long du roman Nos Âmes Tourmentées de Morgane Moncomble, nous suivons Azalée et Eden, deux personnes que la vie n’a pas épargnées. Ils doivent se reconstruire et vont s’aider l’un l’autre pour y arriver. Dans un monde rempli de haine et de violence où le viol est malheureusement un sujet tabou et négligé, Morgane Moncomble arrive, à travers le personnage d’Azalée, à mettre les points sur les i.

Le viol, le body positive, le harcèlement et le suicide sont souvent des sujets durs à évoquer dans un roman. Ce sont des sujets complexes et traumatisants pourtant comme à son habitude Morgane Moncomble les traite à la perfection. Les passages durs sont espacés par des moments légers qui font sourire. Le roman met l’accent sur les courageux qui vivent au-delà de la douleur d’exister. Il nous montre bien que la reconstruction de soi n’est pas une mince affaire et que parfois il faut un peu d’aide pour aller mieux et que les rechutes font parties du processus. Il nous montre que même les âmes les plus brisées peuvent être réparées et être heureuses à nouveau. Le fait que l’héroïne soit féministe rajoute un petit quelque chose à l’histoire, ça nous redonne confiance en nous, en nos droits. Sans mentir, ce livre est un tourbillon d’émotions parfois difficile à lire mais une chose est sûre, c’est qu’il change notre vision sur certaines choses et qu’il nous fait grandir. Il est bouleversant et mérite d’être lu au moins une fois dans sa vie.

Pour les gens qui aiment les romances psychologiques, je vous conseille vraiment ce livre mais faites bien attention aux trigger warning qui ne sont pas à prendre à la légère. Pour conclure, j’aimerais vous partager un extrait du roman qui vous convaincra peut-être de lire le chef-d’œuvre qu’est Nos Âmes Tourmentées : “Vous avez le droit de ne pas aller bien. L’important, c’est de demander de l’aide et de ne jamais baisser les bras”.

Auteure : Johanna, 16 ans, Liège

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L’enfer est pavé de bonnes intentions

L’enfer est pavé de bonnes intentions

J’ai longtemps cru que je faisais le bien, que j’agissais toujours en connaissance de cause. J’ai nourri l’illusion douce et réconfortante d’avoir raison, simplement parce que mon cœur était tourné vers le bien.

Mais quelle amère déception…

J’ai découvert que vouloir le bien d’autrui ne signifie pas nécessairement le lui offrir. Certains ne veulent pas d’aide, certains n’ont pas les mêmes envies que nous. Il en est même qui vivent sous des étoiles étrangères, avec des repères qui échappent à ma compréhension.

Et moi, j’en ai fait l’amère expérience.

En psychologie, on me qualifierait de Sauveur. Ce rôle fait partie du triangle dramatique de Karpman, qui décrit trois comportements : le Sauveur, la Victime, et le Persécuteur, des rôles qui s’inversent souvent.

J’ai aimé trois femmes. Trois femmes formidables, mais qui traversaient des situations de vie complexes… Instinctivement et sans en avoir pleinement conscience, j’ai voulu les sauver, leur prouver mon amour en les aidant.

Mais le Sauveur, tel un alchimiste maladroit, transforme parfois l’or en plomb : être un Sauveur mène presque inévitablement à une perte de responsabilités chez l’autre, à l’isolement, à la délégation systématique, et finit par transformer le Sauveur… en Persécuteur.

Quelle ironie, n’est-ce pas ?

Ces bonnes intentions qui se muent en chemins vers l’enfer.

Même si ma nature m’incitera toujours à vouloir aider les autres, je dois accepter que ce n’est pas toujours mon rôle, aussi difficile soit-il. La bonté n’est, après tout, qu’un référentiel propre à chacun.

N’oublions pas que Dieu permet les horreurs et que Lucifer… était, avant tout, un ange.

A écouter aussi en podcast ici

Auteur : Robin, 21 ans, Flémalle

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R.

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On parle de la migration

On parle de la migration

Durant les animations réalisées sur le thème de la Migration dans les écoles secondaires, et suite au témoignage de Sanaz, une jeune femme qui a migré en Belgique, suite au régime dictatorial de son pays d’origine, nous avons demandé aux élèves ce qui les avait touché et les messages qu’ils souhaiteraient faire passer aux jeunes et aux migrant.e.s qui liront leurs écrits…

On parle de la migration, Anonyme, Bruxelles

C’est un sujet à partager car si nous contribuons tous à les aider, nous pourrons changer leur vie. Ça me touche car je m’identifie. Je suis une personne immigrée dont les parents ont vécu la même chose, c’est pourquoi je suis touché par le sujet.

Mon message est que le parcours sera long et fatigant pour une personne immigrée mais si nous l’aidons, sa vie changera pour le meilleur. Nous créerons un monde meilleur. En conclusion, c’est un mal pour un bien. Ces parcours difficiles créent des personnes fortes.

La solitude et l’inconnu, Anonyme, Bruxelles

Arrivé dans un pays inconnu seul est difficile, on ne réalise pas jusqu’à être arrivé dans le pays de l’hôte. On recommence tout de A à Z avec des nouvelles règles. On est un peu dans le flou quand on est entouré de gens qui parlent pas la même langue et nous on est là au milieu, on se sent mis à l’écart.

Je suis moi-même une immigrée, ne perdez jamais espoir. Au jour d’aujourd’hui, je me sens comme les autres.

C’est un traumatisme collé à la peau et qui ne s’effacera jamais, par Inès, 20 ans, Bruxelles 

Ce qui me touche énormément dans cette situation est la difficulté rencontrée par les jeunes enfants qui sont dans l’obligation de suivre leurs parents. Ils n’ont rien demandé et pourtant, ils doivent malheureusement subir les injustices de ce monde. C’est un traumatisme collé à la peau et qui ne s’effacera jamais. L’enfant devra vivre toute sa vie avec ça, il aura une étiquette sur le front pour toujours.

Je parle ici de mon papa, qui est arrivé si jeune dans ce pays nommé “Belgique”. Aujourd‘hui, il est heureux de pouvoir montrer le beau pays dans lequel il vivait à ses enfants.

Difficultés d’un migrant, Anonyme, Bruxelles

Je vais parler du chemin des migrants jusqu’en Europe et également sur le fait que les études ne sont pas reconnues en Europe.

Par rapport aux études, cela m’a étonné. Je ne trouve pas normal que des personnes qui ont un diplôme en médecine, dans leur pays, ne puissent pas exercer ce métier en Europe et doivent refaire ces études, en français, alors que c’est long et que ce n’est pas leur langue maternelle.

Par rapport à leurs parcours jusqu’en Europe, c’est un long voyage. Les personnes ressentent énormément de stress et peuvent se faire arnaquer par les passeurs. Les personnes parcourent déjà des difficultés et les passeurs les arnaquent, je trouve ça égoïste.

Je leur souhaite énormément de courage et de soutien.

Tout recommencer, Anonyme, Bruxelles

Je vais parler de la migration. Je voudrais en parler car après avoir entendu un témoignage, j’ai été choqué par le manque de considération envers les migrants. Sans parler du fait qu’ils payent des milliers d’euros pour quitter leur pays.

Ils doivent reconstruire une nouvelle vie, des études. La migrante en question avait fait 6 ans d’études en Iran en tant qu’assistante chirurgienne. Arrivée en Belgique, son diplôme n’était pas reconnu et elle doit donc recommencer ces études.

Pour conclure, la Terre appartient à tout le monde et aucune personne n’a le droit de s’approprier un territoire !

Je vous comprends et je suis conscience de la difficulté, Océane, 18 ans, Bruxelles

Ce qui me touche, suite au témoignage entendu, est le fait que certains droits et libertés ne sont pas présents. Oui j’étais au courant de cela mais je ne savais pas que cela était omniprésent dans certains pays, le fait que certains droits de base telle que la liberté d’expression n’est pas présente dans certains pays et que le fait de se révolter pour obtenir ce droit peut amener à la mort me choque.

Après cela, le fait de quitter son pays pour un nouveau monde qui nous est inconnu est une grande décision qui n’est pas sans conséquence car c’est une aventure individuelle qui peut être compliquée, suite à l’incompréhension et la présence de préjugés dans la société ou encore la peur. Avoir peur est normal, selon moi, mais avoir peur de l’individu, de l’inconnu (personne) n’est pas normal car l’inconnu est sensé aider l’autre, qu’il y ait un lien ou non avec lui-même.

Ensuite, le fait de fuir d’un pays, pour un autre, est compliqué suite au “problème” de la langue. L’incompréhension d’une langue crée la difficulté d’aide mais, cependant, l’aide et l’apprentissage sont toujours disponibles. Le changement et le nouveau départ peuvent faire peur mais j’y crois, je crois en vous, vous pouvez le faire, croyez en vous et vos capacités. Et le monde qui vous entoure est présent pour vous, utilisez-le malgré la peur qui vous envahit et vous avez toutes les clés pour y arriver. Je n’ai peut-être pas vécu cela mais je vous comprends et suis consciente de la difficulté.

Auteur·e·s : Océane, Inès, Anonymes

Ces petits avis ont été écrits lors de différents ateliers Scan-R

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