Une nouvelle vie

Une nouvelle vie

Personnellement, j’ai toujours eu peur de l’abandon, peut-être à cause de mes différentes amitiés, étant enfant, ou, peut-être, à cause de mon changement de pays en étant enfant. Mais toutes ces petites choses-là me font avoir cette peur continue de l’abandon. Je sais que toutes personnes, qui n’en n’ont pas peur, pourraient trouver des gens, comme moi, bizarres, mais ce n’est pas grave. Certaines personnes ont eu la vie plus simple que nous (les gens qui ont la même peur).

Mais je peux vous assurer que les personnes qui t’aiment vraiment vont toujours te laisser le temps de t’expliquer et ne vont pas couper les ponts. Et puis, comme on dit, on est bien mieux seul que mal accompagné. Puis, les relations humaines, on sait tous très bien que c’est quelque chose de super compliqué. Mais des gens rentrent et partent de ta vie, c’est normal, et ce n’est absolument pas, à chaque fois, ta faute, chou. Donc laisse-les partir. Et si tu es en tort, alors, améliore-toi, mais si c’est cette personne est le problème, alors, ne t’attarde pas pour son départ.
Et si c’est bien fini entre vous, rappelle-toi des bons souvenirs, ne pleure pas, mais sois content que cela t’est arrivé.

Auteure : Ilaria, 16 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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Pourquoi ? Comment ? Dans quel but ? Sont quelques questions que je me pose et dont je ne trouve pas les réponses car trop de personnes et d’actions dans ma vie m’en empêchent. Oui, dit comme ça cela pourrait paraître très stupide, je vous l’accorde, certes. Mais y penser est tout aussi impensable au début et, au fil du temps, des jours et des années qui en suivent, j’apprends à vivre avec des questions, des complexes et pleins de petits détails de ma vie et de ma personnalité que certaines personnes envient ou détestent en fonction de chacun. J’aurais aimé faire partie de ces personnes qui s’en fichent et qui vivent malgré les obstacles et les difficultés de la vie mais je n’y arrive pas et cela est tout de même la base de la plupart de mes problèmes.

J’avoue m’attacher trop vite à certaines personnes ou personnalités mais je ne peux faire autrement. Mes émotions ne reflètent pas ma personnalité mais ce que les gens en font. En fonction du point de vue des personnes qui m’entourent, je pourrais paraître gentille, drôle ou bien plus encore, mais il y a aura toujours l’autre partie des personnes qui croiront que je ne suis que le fruit d’une erreur de mes parents. Bien qu’en sachant que je ne connaisse pas leur identité, et c’est très handicapant à long terme, j’aimerai avoir une personne, un visage ou même des exemples de vie mais je n’ai guère accès à toutes ces choses ou bien chances de vie. Cela dépend de comment on le prend.

J’ai été très souvent soumise à une pression parentale du fait que j’ai été adoptée, élevée avec la même personne qui, du plus profond de mon être, bien qu’inutile, je déteste au plus haut point. Je ne comprendrai jamais ce que je ressens pour elle mais je ne puis dire à quel point c’est fort. C’est plus que de la haine mais rien de bien méchant. Juste les sentiments d’un enfant détruit intérieurement et brisé mentalement. Tout ce qu’il y a de plus banal chez un enfant de mon envergure.
On me demande beaucoup pourquoi avoir autant de haine envers une personne pour qui je ne ressens rien? Elle m’a fait subir des choses qu’un enfant ne devrait pas à avoir à subir, même quelque soit l’âge de la personne concernée, tout bien réfléchi.

Je n’aurai jamais les adjectifs pour décrire ma vie car elle n’est pas si nulle que ça quand on y pense. Mais lorsque on y plonge l’esprit, ne serait-ce qu’un poil d’attention en plus, on y voit une enfance gâchée par un manque d’affection comme un manque de réponses. Des réponses sont les seules choses qui manquent à ma vie, ce sont des si petits détails qui vous changent une personne entière.
Pourquoi n’aurais-je donc pas la bonté de remercier chaque jour le bon Dieu pour ce qu’il fait pour moi ? Tout bien réfléchi, je ne vois pas ça comme un cadeau, une bénédiction mais plus comme une épreuve à surmonter dans ma vie de jeune chrétienne.
J’aurai aimé pouvoir aller à l’église plus souvent et partager, avec le Seigneur, mes peurs les plus profondes. Étant qu’une simple fillette, je n’assumais pas totalement mes peurs.

Comme l’abandon d’une personne chère à mes yeux ou bien encore le silence. Cela pourrait paraître abstrait, bien que stupide, mais c’est la chose la plus terrifiante que j’ai pu entendre de toute ma vie. C’est ce petit truc qui a bercé ou envahi mon enfance, une peur dont je n’ai jamais réussi à me débarrasser.

Je n’y arriverai sûrement jamais mais chaque fois qu’une réponse m’arrive, j’ai l’impression que c’est comme si le silence disparaît petit à petit. Un jour, je l’espère, j’arriverai à oublier l’abandon et le silence, ce jour sera le jour où plus personne ne pourra se soucier de mes problèmes ; malgré le fait que je ne crois plus en l’existence des petits anges gardiens de ma vie. Toutes les personnes qui m’avait promis de ne pas me laisser m’ont détruite, bien que leur absence n’ait pas un grand impact sur ma vision du monde.
Pour moi, le monde sera toujours un lieu, bien que géant, où l’injustice et la méchanceté règneront toujours. Elles règneront toujours ensemble, côte à côte, afin de pouvoir détruire la vie d’enfant, bientôt d’adulte. Ma vie a pris un départ plutôt risqué bien que, étant enfant de Dieu, je ne puis rêver mieux que des parents aimants et présents. Malheureusement, pour moi, je n’ai pas eu la chance d’avoir tout ça.

Ma vie est comme mon bagage lors d’une excursion ou un long voyage. Mon bagage ne me représente pas mais me définit un minimum. Chaque problème, chaque difficulté sur mon chemin m’ont forgée.

La mort ? Comment ? Quand ? Pourquoi ? Trop de questions que j’aimerais arrêter de me poser car elles me hantent et me désespèrent. Car elles sont là, elles me guettent et elles me font oublier que, parfois, pour vivre, il faut penser au pire. Comment pourrais-je mourir à mon si jeune âge ? Ce n’est qu’une question de temps, j’y passerai forcément mais cela ne me dérangerais pas d’y passer plus vite que quelqu’un d’autre. C’est cela que je me disais quand j’étais plus jeune.
Quand vais-je donc mourir? Une question que je me pose souvent car je ne voudrais pas gâcher une de mes chances d’être, pour une dernière fois, en avance quelque part.
Où vais-je donc mourir? Cette question me turlupine, étrangement, régulièrement la cervelle et elle me force à aller quelque part, en espérant que Dieu puisse me rendre un dernier service, malgré le fait que je lui en demande beaucoup.
Un jour, ce beau jour arrivera, je le sais, et, ce jour, je serai enfin libéré de ce poids. Cette chose qui m’empêche de vivre pleinement ma vie et qui je sais me tuera un jour. J’attends ce jour avec impatience mais je ne sais pas quand cela arrivera. Mais j’entends déjà les cris et les pleurs des plus proches et les moqueries et rigolades de mes semblables les plus éloignés.

Avant, j’avais tellement de questions mais le ciel m’a donné toutes mes réponses. Il m’a montré ce que les adultes ne nous montrent pas. Les adultes nous cachent des choses, de la plus importante à la plus stupide, mais cela fait que je n’ai plus confiance qu’en certains adultes.
J’ai d’énormes problèmes de confiance, que cela soit en moi ou envers les autres.
Les enfants de mon âge me terrifient, ils ont cette manière de m’exaspérer, et de si bien cacher leurs jeux. A leurs âges, ils ne sont pas matures et les plus avancés d’entre eux sont les plus odieux car ils utilisent leur intelligence et maturité à mauvais escient. Un enfant de très doux à l’école peut tout aussi bien gâcher la vie d’un autre qu’un enfant qui a des difficultés scolaires, comme dans son foyer respectif. De nos jours, les enfants ne pensent plus aux bonnes valeurs de cette vie. Il n’y en a que pour les jeux vidéos, les filles/garçons, leur style vestimentaire et bien d’autres.

Aujourd’hui, je me rends compte à quel point c’est difficile d’être un enfant de nos jours. Hier, je n’étais qu’une petite fille naïve et qui ne cherchait qu’à avoir l’attention de ses aînés. Mais je me rends compte que certaines choses n’ont pas changé et ne changeront certainement jamais.
C’est vrai qu’être considéré comme une personne sensible me dérange au plus haut point. Mais, au fil du temps, je me rends compte que c’est ce qui me caractérise le mieux. Car, en effet, je peux être forte dans des situations compliquées mais, au fond de moi, et je n’ai jamais été aussi profondément dans mon âme pour savoir que je ne suis qu’une fille détruite car trop de fois dessus, trop de fois mal jugée, trop de fois abandonnée, ce qui en soit est le plus lourd à porter.
C’est un sujet de reproche fréquemment utilisé chez les enfants car leur naïveté fait que je ne peux pas leur en vouloir tout en sachant que j’en souffre intérieurement et que cela fait partie de ces choses qui me constituent mais qui me détruisent en même temps.

Aujourd’hui, je me sens plus que jamais abandonnée. Abandonnée par, n’empêche, que des personnes. Mais cela me fait mal car, malgré le fait que ce ne soit que des simple figure de ma vie, leur départ m’attriste et me fais culpabiliser. Car si je ne suis pas capable de garder de simples amis, je ne saurais jamais garder plus que de l’amitié, ni autre nature de relation.
Abandonnée par ma famille, ces derniers temps, j’ai longuement et mûrement réfléchi et j’en ai fait la conclusion que je ne connaissait rien, ni personne de ma famille.

Oui, je ne fais pas vraiment d’efforts mais je n’ai plus la force de me battre, quelque soit la raison. J’ai perdu tout sens d’aimer qui que ce soit. J’ai perdu ce que j’avais de plus cher et, plus jamais, tout ne sera comme ça l’était auparavant.
Aujourd’hui, je continue à me dire que ma vie n’en vaut pas la peine et personne n’arrivera à me raisonner. J’ai vécu un camp plus ou moins chouette, il a été gâché par mon envie de mourir constante. Pendant ce camp, j’ai beaucoup pensé à O*** et très peu à B***, ce qui signifie, pour moi, que je me sens bien à ses côtés. Parfois, je m’imagine dans les bras d’O*** et, tout d’un coup, ça m’apaise et je me calme.

Auteure : Khusi, 14 ans, Bruxelles

CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

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L’abandon

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L’abandon n’est pas quelque chose de facile à vivre.

Mon papa m’a abandonnée lorsque j’étais petite. Ma maman m’a élevée seule. Malgré ses difficultés financières, elle a réussi à m’éduquer et à m’offrir un cadre de vie “normal”. J’ai tout de même essayé de garder contact avec mon papa bien que ce ne soit pas facile. Ma maman s’est battue pour obtenir la garde et pour avoir la pension alimentaire. Il en a toujours fait qu’à sa tête et n’a jamais rien donné pour mon éducation.

L’abandon par mon papa a développé chez moi une très grande peur de l’abandon. Je ne m’en rendais pas compte lorsque j’étais enfant mais maintenant bien. Pendant mon adolescence, je me suis beaucoup attachée à certaines personnes que j’ai par la suite perdue de vue. Je me suis sentie abandonnée et trahie même si ce n’était pas forcément le cas. 

Auteure : Lily, 16 ans, Liège 

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Abandons

Abandons

Au cours de sa pourtant courte vie, Alicia a vécu plusieurs situations d’abandon. Entre histoires familiales compliquées, voire très compliquées, grandes tristesses et équilibre enfin trouvé, Alicia nous parle d’elle, de sa mère, de son père et de son espoir !

Je suis un peu partout

La première fois que je me suis sentie abandonnée, c’est au moment de la séparation de mes parents. J’étais très jeune, je ne me souviens pas de tout mais ce que je sais, c’est que mon père, à un moment, n’a plus voulu me voir. Après cette première séparation, mes parents se sont retrouvés et j’ai aussi retrouvé mon père. Cet aller-retour a été très pénible pour moi et ce n’était pas le dernier voyage … Après cela, c’est ma mère qui est partie pour un long trip de six ans dans l’alcoolisme. Pendant cette période, je n’ai pas arrêté de bouger : j’allais chez ma grand-mère paternelle, chez mes grands-parents maternels ou chez mon père quand il ne travaillait pas la nuit.

Ma mère

De temps en temps, il arrivait que je retourne chez ma mère durant de courtes périodes, de quelques jours à quelques semaines. Mais à chaque fois, elle continuait de boire. À cette période-là, elle avait un copain, le seul que j’ai réellement considéré comme mon « beau-père ». Plusieurs fois, il m’a même protégée de ma mère. C’est lui qui m’emmenait à l’école et qui préparait le souper quand je rentrais. Pendant ce temps-là, ma mère dormait, sortait, se battait… Bref, elle faisait n’importe quoi. Vers mes 12 ans, ma mère a décidé de se faire soigner. Pendant deux ou trois mois, je suis allée habiter chez elle. Au début, tout allait bien. Puis les disputes ont commencé avec son nouveau copain, un autre donc que celui que j’aimais bien… Ce second, je l’ai toujours détesté. Je suis donc restée avec eux plusieurs mois jusqu’au moment où une violente dispute a éclaté entre eux. Je n’étais pas présente, mais je sais qu’ils étaient drogués et alcoolisés, et qu’ils se sont battus. Pour finir, la police est intervenue et a embarqué le compagnon de ma mère. Il a fait quatre mois de prison. Ma mère était dans un piteux état… Pendant cette période passée avec ma maman, j’ai peu à peu perdu contact avec mes grands-parents maternels. Pour eux, comme j’étais retournée chez ma mère, le « travail » était terminé. Je me suis sentie abandonnée par eux et je n’ai plus pris beaucoup de leurs nouvelles car ils n’en prenaient pas non plus.

Grand-mère

À la fin du mois de juin 2020, la maison de ma mère était tellement en désordre, remplie d’un tas de choses, qu’elle a fini par venir vivre temporairement chez ses parents. De mon côté, je suis allée chez ma grand-mère paternelle pendant deux semaines, puis je suis allée rejoindre ma maman. Ça m’a permis de reprendre un peu contact avec mes grands-parents. Mais cela n’a pas duré, car lorsque je suis à nouveau repartie avec ma maman, en juillet 2020, je n’ai plus eu de nouvelles d’eux. Entretemps, j’ai aussi rencontré un garçon. On parlait beaucoup, mais lui aussi a fini par partir. Je suis retournée plusieurs fois vers lui, notamment au décès de mon papa en novembre 2020. Là, j’ai ressenti un immense sentiment d’abandon, comme s’il avait décidé de partir, alors que ce n’était absolument pas sa faute.

Un chez moi ?

Maintenant, plusieurs mois plus tard, tout va beaucoup mieux. J’ai posé définitivement mes bagages chez ma grand-mère paternelle, après une énième dispute avec ma maman. Un jugement est d’ailleurs en cours pour que ma grand-mère puisse avoir ma garde. J’ai aussi fait de nouvelles rencontres et finalement, j’ai trouvé un chez-moi et bien avancé dans ma vie.

Auteure : Alicia, 13 ans, Sclessin

Cet article a été écrit lors d’un atelier Scan-R

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Sans parent

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Pierre, comme quelques milliers d’autres enfants en Belgique, n’a pas grandi dans sa famille. Son histoire est donc particulière. Il la partage avec nous.

Abandonné

À l’âge de 2 ans, j’ai été abandonné par mes parents et placé à l’internat par le SPJ (1), j’en déduis donc qu’il s’est passé quelque chose de grave. Mes frères et soeurs, du côté de ma maman, ont été également placés. La vie en internat m’a apporté beaucoup de choses positives comme des sorties extraordinaires, paintball, visite du musée de l’armée, celui des tracteurs, j’ai appris à faire du vélo, vacances… J’ai dû aussi faire des choses moins chouettes comme le nettoyage ou la vaisselle. J’ai appris à vivre en communauté avec d’autres jeunes, je me suis fait des ami·e·s.

Une rencontre

Durant mon enfance, le directeur de l’internat a été une personne très importante pour moi. Je ne me sentais pas seul, il a toujours été là pour m’écouter. J’allais dans son bureau, je lui demandais pourquoi ma mère m’avait abandonné. Il n’a jamais voulu me répondre mais il m’a aidé quand j’en avais besoin. Il m’a appris à ne pas garder cette colère et tous ces questionnements en moi. Je savais qu’il gardait tout ça pour lui, que c’était une personne de confiance. Avec lui, je pouvais vider mon sac et me sentir mieux. Si j’avais gardé tout cela en moi, cela aurait pu dégénérer. Si je n’en avais pas parlé, j’aurais vraiment pu devenir méchant.

Questions sans réponse

C’est très compliqué de vivre sans un papa ni une maman. Essayer de savoir la vérité sur mon histoire est impossible. Je n’ai jamais vraiment su la raison pour laquelle mes parents m’ont abandonné. J’ai toujours eu deux sons de cloche différents et je n’ai jamais su qui croire. Aujourd’hui, à l’âge de 20 ans, je ne sais toujours pas quelle est la vraie version. Je ne me pose même plus la question. J’aurais préféré avoir une autre mère et un autre père mais on ne choisit pas sa famille.

(1) Quand un mineur est en danger, si sa santé ou sa sécurité est gravement menacée, un juge de la jeunesse doit prendre la décision de le retirer à sa famille, autrement dit, de lui trouver un autre toit que celui de sa famille. C’est le Service de Protection de la Jeunesse (SPJ) qui intervient alors pour, concrètement, mettre en oeuvre la décision prise par le juge.

Pour en savoir plus

Le site questions-justice.be traite de toutes les questions, mais surtout des réponses qui se posent par rapport au fonctionnement de la justice, des tribunaux. Dans cette interview la juge du tribunal de la jeunesse et de l’enfance, Loan Burton, explique son métier, ses missions.

Auteur : Pierre, 20 ans, Charleroi

Cet article a été produit lors d’un atelier Scan-R à distance

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