Pour Caroline, comme pour d’autres, le confinement a été un long moment pour se concentrer sur d’autres choses qui, trop souvent, peuplent les journées. De la méditation qu’elle a pratiquée, elle retire une formidable leçon.
Se perdre
Ces derniers temps, il m’est souvent arrivée de me perdre dans mes pensées et de tourner en rond sans trouver d’issue. En un coup, il y a eu tout ce temps devant moi. Et ça m’a déstabilisée. J’ai commencé à me perdre dans mes pensées. Trop souvent. Cela a mené à beaucoup de stress et d’anxiété. Dans ces moments-là, tout se bascule et je panique. Ce n’est pas facile de se dire à un moment qu’il faut se calmer, relativiser. Dans ces cas-là, un bon réflexe serait de se dire: “Attends une minute. Pourquoi est-ce que je m’inquiète ? Quelle est la situation ? Qu’est-ce que je peux y faire, y changer ?”.
Méditer pour avancer
Ces questions peuvent mener à la méditation. La médiation peut simplement se résumer à se mettre dans un endroit calme, fermer les yeux, prendre de grandes inspirations par le nez et expirer longuement par la bouche et surtout d’essayer de se concentrer sur une seule chose ou, en tout cas, un seul sujet à la fois. On peut voir ça comme un état second. On prend un moment hors de la réalité, hors des soucis. Cela peut mener à des réflexions. Comme accepter qu’on n’est pas parfait, qu’on a des faiblesses, des difficultés. Mais que cela ne nous rend pas plus faible. Cela prouve juste que nous sommes humains. Des humains face à une situation inédite.
Accepter
Le fait d’accepter cela m’a rendu la vie plus facile sur certains aspects, par exemple mon apparence. Oui, il y a des choses que je n’aime pas chez moi. Oui, j’ai des défauts. Oui, je n’ai pas l’impression d’être dans les canons de la beauté. Mais au fond, est-ce que cela est grave ? Ça ne nous définit pas. Ce n’est pas représentatif de notre personne. Je ne dévalorise pas l’importance que certaines personnes portent à leur apparence mais personnellement… Cela me débarrasse d’un poids de me dire, de temps en temps : “Aujourd’hui je ne me trouve pas au top”.
Trouver ce qui fait du bien
En fait, cela me fait plutôt du bien de ne pas réfléchir mais ça, c’est impossible, ne penser à rien ? Penser par exemple à la simple beauté d’un coucher de soleil. Et me concentrer là-dessus. Je l’imagine dans ma tête sans forcément en penser quoi que ce soit. Et si ma pensée est perturbée, ce n’est pas grave, je pense à autre chose. Et si j’ai envie d’arrêter, j’arrête. Personne ne m’oblige à faire cela. Je fais ça pour mon propre bien. Je n’essaye pas d’accomplir quelque chose si ce n’est me sentir mieux.
Auteure : Caroline,17 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R À DISTANCE.
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