Il y a de ces gens qui ne sont que de passage
Passagers de l’ombre mais porteurs de lumière
Ils vous prennent la main vous imposant leur entrain
L’instant de quelques heures vous y perdez le temps
Ils prennent une partie de vos soucis quand vous prenez une partie des leurs
Vos yeux parlent une langue différente de vos paroles
Il n’est plus question d’être mais de ressentir, de vivre
Les débats n’en sont pas car l’accord en est la seule finalité
La discussion jamais ne faiblit car l’effort jamais n’est nécessaire
Mais aussitôt arrivés, aussitôt répartis
Voici les passagers sur le départ
Ne restent que les pleurs des quais de gare.
Auteure : Corentin, 22 ans, Bruxelles
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.