Bientôt, beaucoup d’enfants vont écrire leur lettre à Saint-Nicolas pour commander leurs cadeaux ou leurs jouets.
Beaucoup d’enfants, malheureusement, n’auront pas de cadeau. Certains sont placés, d’autres vivent dans des pays en guerre, et leur quotidien reste marqué par la souffrance. Ils doivent se battre chaque jour pour rester en vie, oublier de jouer, et parfois même renoncer à rêver.
En Belgique aussi, beaucoup de familles ne sauront pas acheter de cadeaux pour leurs enfants, car tout coûte cher. Avant de penser aux jouets et à la fête, il faut d’abord payer les factures et remplir les assiettes.
Pourtant, la fête de Saint-Nicolas devrait être celle de tous les enfants du monde, pour voir leur sourire illuminer leur visage, ou parfois une larme couler, mais toujours avec la magie de l’enfance. Et bientôt, ce sera Noël. Là encore, la même question se reposera : payer nos factures, manger correctement, ou acheter des cadeaux ? D’année en année, cela semble de plus en plus difficile. Depuis des siècles, ce sont les peuples qui paient et les enfants qui souffrent. Tant d’enfants dans le monde se couchent encore sans manger, tant de familles sont brisées, et trop de douleurs restent cachées.
Pourtant, la musique pourrait raconter ces souffrances, mettre des notes sur les larmes qui coulent, et rappeler que les enfants auront toujours besoin de nous, même une fois grands.
Être parent, c’est un engagement de toute une vie, fait d’amour, de présence et de tendresse malgré les épreuves. Et pour semer un peu de rêve dans ce monde difficile, j’imagine un petit train magique. Ce train savant parcourt les routes, les mers et les montagnes, à la recherche de cadeaux pour tous les enfants du monde. Dans chacun de ses wagons, il ramasse non seulement des jouets, mais aussi du respect, de la tendresse et de l’espérance. Et sur son passage, il dépose un sourire sur chaque visage, comme une promesse universelle que tous les enfants méritent la joie, l’attention et l’amour.
NDLR : Parfois, Scan-R partage la parole des personnes ayant plus de 30 ans. Elles écrivent au sein d’institutions en lutte contre la précarité.
Auteur : Willy, 58 ans, Charleroi
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.

