Est-ce qu’on doit forcément rentrer dans une case, porter une étiquette, rentrer dans un tiroir précis ? Est-ce qu’on ne peut pas être l’un et l’être plutôt que l’un ou l’autre ? Voici quelques-unes des questions que se et nous passe Soiga.
Bizarre ?
Personnellement, je me suis souvent dit que j’étais bizarre. Pour se dire cela, il faut se comparer aux autres. Le contraire de bizarre, c’est normal. Normal, ça veut dire quoi ? À quel moment la normalité existe-t-elle ? Rien n’est normal ou bizarre, ce ne sont que des actes humains ! Comment peut-on qualifier une personne s’il n’y a que deux critères “normal” ou “bizarre” ? De mon point de vue, il ne devrait pas y avoir deux cases mais des milliards !
Arrêtez de juger !
Quand je dis que je suis bizarre, c’est par rapport à mes réactions, je me compare aux autres, aux différents modèles de la société ou tout simplement à ce que les autres disent. C’est à ce moment-là que tu doutes et que tu demandes si c’est normal … Au bout du compte, on se dit qu’on est toujours bizarre mais est-ce qu’on ne devrait pas plutôt se dire qu’on peut être fier de nous. Qui sont les autres pour nous juger, pour commenter ? À quoi cela sert de vouloir absolument changer si c’est pour être comme tout le monde. Quand on est en dehors de la case, on nous traite, on nous harcèle, on se moque de nous. Le pire du pire c’est de juger et critiquer la personne sur son physique. Critiquer, c’est détruire petit à petit. Nous n’avons qu’une vie et elle n’est pas faite pour gâcher celles des autres.
Auteure : Soiga, 15 ans, Tournai
CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R DE LA CARAVANE DES ASSISES DE LA JEUNESSE
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