Ma vie est ordinaire
Chaque jour se ressemble,
Chaque soir, je perds mes nerfs
Et je pleure jusqu’à ce que mes yeux tremblent.
Je n’ai plus aucune motivation en rien
Je ne veux plus me lever
Cela ne me sert plus à rien
Puisque ça ne fait que me désespérer à l’arrivée
J’ai beau sourire à mes amis
Et leur mentir comme je respire,
Je ne vais que dans le pire.
Sans savoir comment je m’y suis mis
J’ai l’impression d’être coincée dans les abysses,
Au plus profond de ma détresse, ma déprime
J’ai beau chercher un moyen de m’en sortir,
Espérant, attendant juste que tout se finisse
Via ce qui pourrait être le sentiment ultime
Mais j’ai beau essayer de courir,
L’abysse me traîne et me noie
Ne sachant plus quoi faire de moi
Tout ce qui me reste, c’est ma peine
Je ne ressens plus aucune émotion saine
Tout ce que je ressens, c’est le vide immense
De ce doux et sombre abysse
Aurais-je un jour une infime chance ?
Pour que cette misérable vie qu’est la mienne se finisse ?
Chaque jour se ressemble
Je me laisse mourir au fil du temps
Chaque soir, je tremble
Dans le froid mortel de l’océan.
Auteure : Victoria, 21 ans, Liège
CET ARTICLE A ÉTÉ PRODUIT LORS D’UN ATELIER SCAN-R.